« Ces créatures ne volent jamais en si petit comité ! Ce sont des êtres lâches, qui n’attaquent qu’en supériorité numérique ! D’autres arrivent, il faut bouger, magnez-vous ! » |
[Palaën] Frissons dans l'Echine
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
Le groupe d’Autarii, confiant, n’envisagea même pas une retraite vers un lieu plus facile à défendre, et opta pour une stratégie offensive, préférant capitaliser l’avantage dont ils disposaient en saisissant l’opportunité de défaire l’ennemi avant qu’il ne puisse frapper.
Une première volée de carreaux s’abattit sur les gargouilles en approche, fendant l’air dans un chuintement sec, sitôt suivi du bref claquement de la recharge qui annonçait la deuxième volée. C’est pour cette cadence de tir élevée que les arbalètes à répétition étaient connues et craintes des ennemis des druchii. Chaque elfe ouvrit le feu sur la créature qui allait lui faire face, confiants dans l’efficacité de cette méthode plutôt qu’un feu concentré sur l’un des monstres. L’adversaire de Dyssidia fut percé de deux carreaux, mais continua son approche en piqué dans un grognement de rage. Palaën visa particulièrement bien, faisant mouche avec chacun de ses deux tirs, les projectiles acérées blessant grièvement Trois-Yeux, qui parut s’étioler, s’étirant en lanières d’énergie chaotique avant de disparaître sans laisser de trace. Ayant triomphé de son adversaire, Palaën se retourna vers celui qui fondait sur Tyreth. L’initié Autarii venait de subir un sérieux contretemps, la corde de son arc ayant cédé avant même qu’il ne puisse décocher sa première flèche.
S’ensuivit un affrontement prolongé avec la gargouille au dos déformé, sans que les deux initiés ne parviennent à déstabiliser la créature. Tyreth fut blessé au bras par les griffes cruelles du démon, mais infligea une profonde estafilade au torse de la chose en retour. Dyssidia, de son côté, avait dégainé une paire de longues dagues, et acheva rapidement et sans effort son vis-à-vis démoniaque, avant de se tourner vers ses subordonnés, désignant le ciel où d’autres silhouettes ailées se profilaient déjà, attirées par le remue-ménage.
Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
Comme c'est généralement le cas avec les premières fois, tout c'était passé très vite et ne ressemblait pas vraiment à l'idée qu'il s'en était faite. Le premier combat à mort avec un ennemi d'une autre race de Palaën s'était achevé sans avoir réellement eut le temps de débuter. A peine avait-il repéré la gargouille que le jeune Autarii avait déclenché son double tir... et avait vaincu. Un événement relativement court dans le temps mais qui avait une importance toute particulière pour la vie du jeune elfe qui pouvait maintenant se considérer comme un guerrier, il n'était plus le bleu sans expérience qu'il était encore quelques minutes avant mais un Druchii qui avait combattu et abattu un ennemi de son peuple. Relâchant ses muscles en voyant la gargouille disparaître dans un cri lugubre, Palaën jeta un premier coup d’œil en direction de Dyssidia. Cette dernière semblait s'en tirer plutôt bien, son adversaire étant déjà gravement touché et dont elle allait s'en aucun doute se débarrasser rapidement. Puis il jeta un coup d’œil en direction de Tyreth et comprit que pour son camarade la situation était tout autre.
En combat, il n'y avait pas vraiment le temps de réfléchir et les décisions doivent se prendre rapidement. Avec un grognement de dédain à l'encontre du jeune elfe noir qui se trouvait en difficulté face à une pauvre gargouille, Palaën alla rejoindre le combat afin de se défaire lui même de la créature chaotique. Mais, comme ils l'avaient fait en combattant Cyphai, les deux jeunes elfes noirs combattaient le même adversaire mais ne le combattaient pas ensemble. La gargouille était-elle simplement plus aguerrie que ses comparses ou les deux initiés se gênaient-ils mutuellement en refusant obstinément de s'aider l'un et l'autre ? Cette fois-ci en tout cas, le combat ne fut pas rapide ni victorieux et Palaën ne parvint même pas à égratigner son vis-à-vis. Ses compétences au corps à corps étaient encore loin d'égaler ses talents au tir et, si Tyreth semblait s'en tirer un peu mieux, ce n'était pas encore suffisant pour renvoyer la créature d'où elle venait.
La situation changea alors brusquement lorsque Dyssidia leur fit comprendre que d'autres gargouilles se précipitaient vers eux, ce que Palaën put constater après un bref regard dans la direction désignée par le doigt de la meneuse. Les trois Autariis n'avaient plus le choix, s'ils ne voulaient pas se faire déborder par le nombre de leurs ennemis ils devaient se replier vers une position plus facile à défendre... voir se replier tout court et rompre le combat. Reportant aussitôt son attention sur le combat en cours, Palaën adressa la parole à son rival pour la première fois depuis bien longtemps.
« Allez, tuons la, vite ! Et partons. »
Palaën avait estimé qu'ils avaient tout juste le temps de tuer la gargouille bossue avant de rejoindre Dyssidia et de lui emboîter le pas. S'ils ne parvenaient pas à l'éliminer immédiatement, alors ils devraient s'attendre à affronter un ennemi deux ou trois fois plus nombreux. Les deux jeunes elfes n'avaient plus le choix, ils allaient devoir se soutenir mutuellement pour arracher la vie de la créature volante rapidement.
En combat, il n'y avait pas vraiment le temps de réfléchir et les décisions doivent se prendre rapidement. Avec un grognement de dédain à l'encontre du jeune elfe noir qui se trouvait en difficulté face à une pauvre gargouille, Palaën alla rejoindre le combat afin de se défaire lui même de la créature chaotique. Mais, comme ils l'avaient fait en combattant Cyphai, les deux jeunes elfes noirs combattaient le même adversaire mais ne le combattaient pas ensemble. La gargouille était-elle simplement plus aguerrie que ses comparses ou les deux initiés se gênaient-ils mutuellement en refusant obstinément de s'aider l'un et l'autre ? Cette fois-ci en tout cas, le combat ne fut pas rapide ni victorieux et Palaën ne parvint même pas à égratigner son vis-à-vis. Ses compétences au corps à corps étaient encore loin d'égaler ses talents au tir et, si Tyreth semblait s'en tirer un peu mieux, ce n'était pas encore suffisant pour renvoyer la créature d'où elle venait.
La situation changea alors brusquement lorsque Dyssidia leur fit comprendre que d'autres gargouilles se précipitaient vers eux, ce que Palaën put constater après un bref regard dans la direction désignée par le doigt de la meneuse. Les trois Autariis n'avaient plus le choix, s'ils ne voulaient pas se faire déborder par le nombre de leurs ennemis ils devaient se replier vers une position plus facile à défendre... voir se replier tout court et rompre le combat. Reportant aussitôt son attention sur le combat en cours, Palaën adressa la parole à son rival pour la première fois depuis bien longtemps.
« Allez, tuons la, vite ! Et partons. »
Palaën avait estimé qu'ils avaient tout juste le temps de tuer la gargouille bossue avant de rejoindre Dyssidia et de lui emboîter le pas. S'ils ne parvenaient pas à l'éliminer immédiatement, alors ils devraient s'attendre à affronter un ennemi deux ou trois fois plus nombreux. Les deux jeunes elfes n'avaient plus le choix, ils allaient devoir se soutenir mutuellement pour arracher la vie de la créature volante rapidement.
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Palaën Neracielë, Initié Autarii Druchii
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
Poussés par l’urgence, les deux plus jeunes combattants de l’équipe se hâtèrent d’en finir avec leur adversaire au dos déformé, qui disparut bientôt sous leurs yeux, s’évaporant sans laisser de trace. Tyreth et Palaën purent alors se retourner vers Dyssidia, qui avait eu le temps de régler son compte au démon le plus proche, et tous les trois s’élancèrent sur le sentier enneigé, prenant garde à ne pas glisser, car une chute le long de ce précipice se révèlerait à coup sûr mortelle. Les gargouilles n’avaient pas perdu leur trace pour autant, et semblaient se rapprocher, le bruit de leurs ailes claquant dans l’air lourd se faisant de plus en plus audible. Palaën jeta à plusieurs reprises un regard en arrière, et dénombra rapidement plus de cinq gargouilles à leurs trousses. Ils seraient rattrapés en quelques dizaines de secondes s’ils ne faisaient rien.
« Ici. Dans le tunnel. C’est un passage à travers la montagne. » |
Tous les trois bifurquèrent à gauche, et s’engouffrèrent dans une ouverture étroite dans la falaise qu’ils longeaient. Ils s’enfoncèrent avec célérité dans l’obscurité, leurs yeux d’elfes s’adaptant bien vite au manque de lumière. Ce ne fut que lorsque le vacarme causé par les démons fut bien derrière eux que Dyssidia ordonna une halte. Ils se trouvaient sur une corniche étroite, longeant une fissure dans la roche dont ils ne voyaient pas le fond, et qui allait s’élargissant sur leur droite, de manière parallèle au chemin qu’ils allaient visiblement devoir emprunter.
« Les gargouilles ne nous suivront pas ici. Comme la plupart des créatures célestes, elles détestent les souterrains. Nous allons continuer par ici, c’est un chemin sûr. Vous vous êtes bien débrouillés. Joli tir, Palaën. » Elle se tut, et dévisagea chacun des deux initiés. Tyreth semblait d’humeur renfrognée, sans doute vexé d’avoir été blessé lors de l’altercation avec les démons, et brûlant probablement d’envie de libérer sa hargne contre l’autre initié. Palaën, peu bavard comme à son habitude, semblait attendre la reprise de la progression. Constatant qu’aucun des deux ne souhaitait faire de remarque, Dyssidia afficha un petit sourire, avant de faire signe de reprendre la marche. « Allons. Soyez prudents, c’est extrêmement étroit. » |
Modifié en dernier par [MJ] Le Gob' le 14 mars 2016, 18:37, modifié 1 fois.
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Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
Malgré l'élimination de la troisième gargouille au corps à corps, la situation restait extrêmement tendue pour le groupe Autarii. Palaën ne connaissait la meneuse du groupe que depuis peu mais il n'avait pas le choix que de lui faire confiance aveuglément pour les sortir de là. C'est pourquoi il suivit ses pas sans hésitations, courant sur le sentier enneigé en prenant garde de garder l'équilibre, avant de s'enfoncer dans la galerie sur la gauche sans se poser de question. Il ne fallut pas très longtemps à la vue du jeune initié pour s'habituer à la pénombre, et tout aussi peu de temps à son ouïe pour évaluer qu'ils avaient pris le bon chemin pour se mettre à l'abri de la horde de gargouille qui les poursuivait et dont les cris se faisaient de plus en plus lointains.
Puis Dyssidia se risqua enfin à marquer une courte pause qui fut accueillie avec joie par Palaën qui en profita pour récupérer son souffle et ses esprits après la bataille et la fuite à toutes enjambées. C'est alors seulement qu'il se rendit vraiment compte qu'il avait survécu à son premier combat et que, à défaut de pouvoir dire qu'il avait vaincu tous les ennemis, il s'en était plutôt bien tiré en éliminant deux des trois gargouilles qui s'étaient jetées sur eux. Une prouesse relativement remarquable pour un novice pour que Dyssidia lui en fasse la remarque et le félicite, ce qui ne manqua pas de flatter son ego d'elfe noir. Alors que son amour propre se voyait renforcé, le peu d'estime qu'il portait à son rival s'effondra pour le classer dans la catégorie des faibles. Tyreth était loin d'avoir brillé comme il l'avait fait, incapable de se débarrasser du moindre ennemi et parvenant également à subir une blessure au corps à corps. Dyssidia, qui avait plus d'expérience au combat et qui semblait plus tolérante vis-à-vis de l'échec de l'apprenti dont elle avait la charge, ne lui fit aucune remarque à ce propos mais ne s'inquiéta pas non plus de savoir s'il allait bien, s'il avait besoin de se reposer ou de réparer son arme.
Il n'y avait pas de pitié entre elfes noirs et Tyreth le savait, c'est pourquoi le groupe reprit la formation initiale avant de poursuivre sa marche, non sans que Palaën ait jeté un dernier regard méprisant en direction de son rival qu'il laissait fermer la marche. Si le jeune initié connaissait assez bien l'Echine Noire pour y vivre depuis toujours, il n'avait cependant aucune expérience des souterrains et ne se sentait pas totalement à l'aise dans sa progression, surtout avec la menace du précipice à sa droite. Mettant sa main gauche contre la paroi rocheuse humide afin de s'aider à garder l'équilibre, Palaën avançait dans les pas de la femme elfe, obligé par moment de se courber alors que le plafond se faisait un peu plus bas par endroit. Le sentier allait s’étrécissant et se faisait de plus en plus glissant, obligeant le petit groupe à avancer avec prudence et avec toute l'agilité qui caractérisait leur race.
Alors que leur progression se poursuivait, Palaën se demandait si Dyssidia les avait mené volontairement dans ce trou et savait où ils se rendaient, ou si elle avait choisi ce chemin parce qu'il représentait leur seule chance de salut et qu'ils progressaient maintenant dans un environnement étranger. Il se demandait également s'il ne fallait pas ressortir affronter les gargouilles, n'était-il pas de leur mission d'éliminer la moindre menace vivante dans l'Echine Noire ? Mais plus que l’inquiétude, c'est la curiosité qui tiraillait l'esprit du jeune initié. Depuis son enfance les récits concernant les souterrains qui mènent à la Mer Souterraine et que patrouille son peuple avaient toujours été ses préférés et il n'avait jamais caché son ardent désir de les parcourir un jour à son tour. Alors qu'il se trouvait juste derrière la femme Autarii, la formation étant resserée dans le souterrain, il ne put s'empêcher de rompre le silence afin de lui demander d'une voix chuchotée :
« Ou mène ce tunnel ? Est-ce qu'il... descend à la Mer Souterraine ? »
Dans sa question ne transparaissait aucune inquiétude mais seulement l'étincelle de curiosité propre à la jeunesse, même chez les elfes noirs, qui découvre de nouveaux horizons. Palaën semblait déjà avoir oublié les gargouilles, ni même songer aux événtuelles menaces qui pouvaient se trouver sous terre.
Puis Dyssidia se risqua enfin à marquer une courte pause qui fut accueillie avec joie par Palaën qui en profita pour récupérer son souffle et ses esprits après la bataille et la fuite à toutes enjambées. C'est alors seulement qu'il se rendit vraiment compte qu'il avait survécu à son premier combat et que, à défaut de pouvoir dire qu'il avait vaincu tous les ennemis, il s'en était plutôt bien tiré en éliminant deux des trois gargouilles qui s'étaient jetées sur eux. Une prouesse relativement remarquable pour un novice pour que Dyssidia lui en fasse la remarque et le félicite, ce qui ne manqua pas de flatter son ego d'elfe noir. Alors que son amour propre se voyait renforcé, le peu d'estime qu'il portait à son rival s'effondra pour le classer dans la catégorie des faibles. Tyreth était loin d'avoir brillé comme il l'avait fait, incapable de se débarrasser du moindre ennemi et parvenant également à subir une blessure au corps à corps. Dyssidia, qui avait plus d'expérience au combat et qui semblait plus tolérante vis-à-vis de l'échec de l'apprenti dont elle avait la charge, ne lui fit aucune remarque à ce propos mais ne s'inquiéta pas non plus de savoir s'il allait bien, s'il avait besoin de se reposer ou de réparer son arme.
Il n'y avait pas de pitié entre elfes noirs et Tyreth le savait, c'est pourquoi le groupe reprit la formation initiale avant de poursuivre sa marche, non sans que Palaën ait jeté un dernier regard méprisant en direction de son rival qu'il laissait fermer la marche. Si le jeune initié connaissait assez bien l'Echine Noire pour y vivre depuis toujours, il n'avait cependant aucune expérience des souterrains et ne se sentait pas totalement à l'aise dans sa progression, surtout avec la menace du précipice à sa droite. Mettant sa main gauche contre la paroi rocheuse humide afin de s'aider à garder l'équilibre, Palaën avançait dans les pas de la femme elfe, obligé par moment de se courber alors que le plafond se faisait un peu plus bas par endroit. Le sentier allait s’étrécissant et se faisait de plus en plus glissant, obligeant le petit groupe à avancer avec prudence et avec toute l'agilité qui caractérisait leur race.
Alors que leur progression se poursuivait, Palaën se demandait si Dyssidia les avait mené volontairement dans ce trou et savait où ils se rendaient, ou si elle avait choisi ce chemin parce qu'il représentait leur seule chance de salut et qu'ils progressaient maintenant dans un environnement étranger. Il se demandait également s'il ne fallait pas ressortir affronter les gargouilles, n'était-il pas de leur mission d'éliminer la moindre menace vivante dans l'Echine Noire ? Mais plus que l’inquiétude, c'est la curiosité qui tiraillait l'esprit du jeune initié. Depuis son enfance les récits concernant les souterrains qui mènent à la Mer Souterraine et que patrouille son peuple avaient toujours été ses préférés et il n'avait jamais caché son ardent désir de les parcourir un jour à son tour. Alors qu'il se trouvait juste derrière la femme Autarii, la formation étant resserée dans le souterrain, il ne put s'empêcher de rompre le silence afin de lui demander d'une voix chuchotée :
« Ou mène ce tunnel ? Est-ce qu'il... descend à la Mer Souterraine ? »
Dans sa question ne transparaissait aucune inquiétude mais seulement l'étincelle de curiosité propre à la jeunesse, même chez les elfes noirs, qui découvre de nouveaux horizons. Palaën semblait déjà avoir oublié les gargouilles, ni même songer aux événtuelles menaces qui pouvaient se trouver sous terre.
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Palaën Neracielë, Initié Autarii Druchii
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
« Tu ignores encore tout des chemins les plus secrets de l’Echine. Si tu suivais l’eau, tu finirais par trouver la Mer, oui, à quelques kilomètres en contrebas. » Petit silence. Puis, se retournant presque complètement pour faire face à ses subordonnés, elle ajouta : « Si vous êtes sages, les garçons, je vous emmènerai voir la Mer. » |
« Tyreth ! Je t’interdis… ! » |
Faisant volte-face sur place, ses pieds dansant sur le mince rebord rocheux, Palaën se retourna juste à temps pour entrevoir l’éclat d’une lame dans l’obscurité, qui filait vers lui, décrivant un arc de cercle horizontal déjà à moitié complété. Fort heureusement pour le jeune Autarii, leur position précaire rendait le combat très délicat, et le coup porté n’était pas très puissant. L’initié fut en mesure de parer efficacement l’attaque en bloquant le bras de son rival, le déstabilisant pour le coup. Ce qui devait arriver arriva, et Tyreth perdit l’équilibre, glissant de la corniche avant de chuter dans la large fissure. L’incident était suffisamment stupéfiant en soi, mais l’initié jaloux eut la vivacité de s’agripper à la cheville de son rival. Le geste était-il simplement de l’ordre du réflexe, l’elfe cherchant à trouver une prise à laquelle se raccrocher ? Ou bien souhaitait-il emporter son rival avec lui dans sa chute ? Toujours est-il que Palaën ne put compenser un tel poids avec le peu d’espace dont il disposait, ainsi positionné, dos à la paroi rocheuse. Ils furent donc deux à chuter dans l’obscurité, sans pouvoir se raccrocher à une quelconque saillie salvatrice.
La dégringolade fut assez longue, mais fort heureusement, les parois de la faille étaient loin d’être parfaitement verticales, et la chute libre se transforma rapidement en glissade, les deux Autarii atterrissant lourdement sur une paroi dont l’inclinaison s’apparentait plus à une pente. C’était d’ailleurs un heureux hasard, sans quoi c’en était fini des deux initiés. Ils roulèrent donc sans pouvoir maîtriser leur trajectoire, trop secoués pour pouvoir se frapper mutuellement à mesure qu’ils roulaient sur eux-mêmes, subissant moult heurts du fait de l’irrégularité de la roche. Lorsqu’enfin ils touchèrent le sol, tous deux étaient aussi meurtris qu’après un passage à tabac en règle.
« Alors, le bleu, on n’a plus personne pour se protéger ? On fait moins le fier, hein ? Viens donc par-là, que je t’égorge comme le pourceau que tu es… » |
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
La réponse que lui avait faite la seule femme du groupe avait fait naître l'un des rares sourires sur le visage de Palaën ainsi qu'une nouvelle étincelle au fond de ses yeux. Ainsi donc ils empruntaient bien en ce moment même l'un des passages qui menait à la Mer Souterraine des récits de son enfance et il brûlait maintenant du désir de s'y rendre. Malgré la dernière remarque infantilisante de Dyssidia qui faisait mine de s'adresser à des gosses en leur proposant de les amener s'amuser à la mer et qui piqua son orgueil d'elfe noir, il ne pouvait lui en tenir rigueur. Palaën marqua alors une courte hésitation, ne sachant pas comment lui faire la demande de les mener à la mer sans avoir l'air d'endosser le rôle de gamin qu'elle voulait lui faire endosser. Il ne lui plaisait pas de se voir être dépendant d'une autre personne pour atteindre ses objectifs, mais en même temps il ne savait pas non plus comment s'y rendre seul. D'autant qu'il savait qu'il était plus qu'imprudent d'y descendre seul.
Mais la peine de faire sa demande lui fut épargnée d'une douloureuse façon. Comment n'avait-il pas anticipé la haine qui détruirait la raison de Tyreth après son humiliation ? Peut être l'inconscience de la jeunesse avait-elle fait croire au jeune initié que son rival n'oserait pas attenter si ouvertement à sa vie. Tout se précipita alors et le jeune elfe noir n'eut pas vraiment le temps de tout comprendre. Se retournant en voyant la réaction de Dyssidia, il eut tout juste le temps d’apercevoir le geste de son rival, qui devenait maintenant son ennemi, et de le parer avant de se sentir attiré vers le bas. Par réflexe, les mains de Palaën tentèrent en vain de s'agripper aux parois, cherchant frénétiquement une prise pour arrêter la chute qui s’accélérait bien qu'il fut surpris de ne pas tomber à pic mais de sentir au contraire qu'il roulait sur la paroi. Cela aurait dû le rassurer de savoir qu'il n'allait pas se fracasser après une chute de plusieurs mètres mais la douleur ressentie alors qu'il percutait lourdement la paroi rocheuse n'avait rien pour rendre la glissade amusante.
La réception fut lourde mais Palaën n'avait pas le temps de faire l'inventaire de ses blessures. Il ne savait pas s'il s'était cassé quelque chose, ni même où il avait mal exactement tant la douleur était diffuse et généralisée après la chute. Visiblement la douleur n'avait pas refroidie les ardeurs de son compagnon qui n'inspirait qu'à terminer ce combat. Le jeune initié se remit donc debout tant bien que mal pour retrouver ses appuis et faire face à l'attaque qui n'allait pas tarder s'il interprétait bien le ton qu'employait Tyreth pour s'adresser à lui. Par reflexe, sa main se porta sur sa dague de Khaine qu'il voulait dégainer pour se défendre... avant de se rendre compte qu'elle n'était plus là et de s’apercevoir qu'elle le menaçait dans les mains de son adversaire. La haine s'empara alors également de l'esprit de Palaën, une haine froide et silencieuse à l'inverse de Tyreth qui bouillait et qui s'emportait.
Sa résolution était faite, ce serait un combat à mort. Ne répondant pas verbalement à la provocation, Palaën fit quelques pas en arrière pour avoir la paroi rocheuse dans son dos et obliger ainsi son adversaire à l'attaquer de face. N'ayant plus le choix, il porta la main sur la garde de l'arme que lui avait donné son oncle et dégaina son cherche-coeur qu'il plaça devant lui prêt à parer un coup qui ne tarderait pas à venir. De son autre main, Palaën alla trouver son arbalète de poing à répétition qui était accrochée à son ceinturon. Après l'affrontement avec les gargouilles, il savait qu'elle était chargée et prête à tirer. S'il en avait le temps, il comptait embrocher à bout portant son adversaire lorsque ce dernier se jetterait sur lui.
Mais la peine de faire sa demande lui fut épargnée d'une douloureuse façon. Comment n'avait-il pas anticipé la haine qui détruirait la raison de Tyreth après son humiliation ? Peut être l'inconscience de la jeunesse avait-elle fait croire au jeune initié que son rival n'oserait pas attenter si ouvertement à sa vie. Tout se précipita alors et le jeune elfe noir n'eut pas vraiment le temps de tout comprendre. Se retournant en voyant la réaction de Dyssidia, il eut tout juste le temps d’apercevoir le geste de son rival, qui devenait maintenant son ennemi, et de le parer avant de se sentir attiré vers le bas. Par réflexe, les mains de Palaën tentèrent en vain de s'agripper aux parois, cherchant frénétiquement une prise pour arrêter la chute qui s’accélérait bien qu'il fut surpris de ne pas tomber à pic mais de sentir au contraire qu'il roulait sur la paroi. Cela aurait dû le rassurer de savoir qu'il n'allait pas se fracasser après une chute de plusieurs mètres mais la douleur ressentie alors qu'il percutait lourdement la paroi rocheuse n'avait rien pour rendre la glissade amusante.
La réception fut lourde mais Palaën n'avait pas le temps de faire l'inventaire de ses blessures. Il ne savait pas s'il s'était cassé quelque chose, ni même où il avait mal exactement tant la douleur était diffuse et généralisée après la chute. Visiblement la douleur n'avait pas refroidie les ardeurs de son compagnon qui n'inspirait qu'à terminer ce combat. Le jeune initié se remit donc debout tant bien que mal pour retrouver ses appuis et faire face à l'attaque qui n'allait pas tarder s'il interprétait bien le ton qu'employait Tyreth pour s'adresser à lui. Par reflexe, sa main se porta sur sa dague de Khaine qu'il voulait dégainer pour se défendre... avant de se rendre compte qu'elle n'était plus là et de s’apercevoir qu'elle le menaçait dans les mains de son adversaire. La haine s'empara alors également de l'esprit de Palaën, une haine froide et silencieuse à l'inverse de Tyreth qui bouillait et qui s'emportait.
Sa résolution était faite, ce serait un combat à mort. Ne répondant pas verbalement à la provocation, Palaën fit quelques pas en arrière pour avoir la paroi rocheuse dans son dos et obliger ainsi son adversaire à l'attaquer de face. N'ayant plus le choix, il porta la main sur la garde de l'arme que lui avait donné son oncle et dégaina son cherche-coeur qu'il plaça devant lui prêt à parer un coup qui ne tarderait pas à venir. De son autre main, Palaën alla trouver son arbalète de poing à répétition qui était accrochée à son ceinturon. Après l'affrontement avec les gargouilles, il savait qu'elle était chargée et prête à tirer. S'il en avait le temps, il comptait embrocher à bout portant son adversaire lorsque ce dernier se jetterait sur lui.
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Palaën Neracielë, Initié Autarii Druchii
Profil : For 8 | End 7 | Hab 10 | Cha 9 | Int 8 | Ini 10 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 29/55
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Re: [Palaën] Frissons dans l'Echine
Palaën n’avait que faire des provocations de son adversaire : il ne cherchait maintenant plus qu’à éliminer son piètre rival le plus rapidement et le plus efficacement possible. Dans cette optique, son meilleur atout résidait encore dans l’usage de son arbalète de poing, qui était non seulement son arme de prédilection, mais aussi particulièrement meurtrière à si courte distance. Enfin, les Autarii laissaient toujours une telle arme chargée pour une volée, aussi était-elle d’ores et déjà prête à l’emploi. L’initié s’apprêta donc machinalement à ouvrir le feu sur son retors compagnon, mais celui-ci l’avait devancé, anticipant sa réaction. Tyreth avait chargé, fondant sur lui, une haine brûlante se lisant dans ses yeux injectés de sang. Palaën manqua de ne pas presser la détente à temps. Son premier carreau atteignit néanmoins l’elfe au torse, lui perforant le poumon droit, et le stoppant dans son élan. Tyreth suffoqua, la respiration sifflante, et resta là, pantelant, fusillant Palaën du regard, le maudissant d’une voix sourde.
« Enfoiré… Tu oses… Tu vas me le *mrglhh*… » |
La fin de sa phrase se perdit dans un infect gargouillement, alors que le second carreau de Palaën se fichait juste sous son menton, lui broyant la trachée. L’elfe s’effondra face contre, pris de convulsions, puis ne bougea plus. Enjambant son cadavre, Palaën put retourner observer le conduit naturel qui les avait menés ici, espérant probablement trouver un moyen de remonter, mais un examen rapide lui confirma que les parois ruisselantes d’eau ne se prêteraient pas à une escalade improvisée. Et à moins que Dyssidia ne le retrouve, il était maintenant livré à lui-même. Le seul chemin qui s’offrait à lui semblait être cette petite cavité qu’il venait de remarquer, de l’autre côté de la petite grotte. Ladite cavité dissimulait en fait une nouvelle fissure, verticale, à peine assez large pour un elfe normalement constitué, mais dont l’initié pouvait voir le bout : elle débouchait sur une autre caverne, quelques mètres plus loin. Il lui suffisait de se glisser dans l’anfractuosité, et de parvenir tant bien que mal à se rendre de l’autre côté. Il pourrait toujours faire demi-tour si cette piste ne menait à rien. Ou tenter autre chose.
Alors qu’il rangeait son arbalète de poing, Palaën remarqua un détail qui aurait peut-être son importance à l’avenir : dans sa douloureuse chute avec Tyreth, il semblait que son carquois à carreaux se soit ouvert, répandant son contenu dans les entrailles de la montagne. Alors qu’il comptait soigneusement les munitions restantes, l’initié ne put retenir une moue dépitée : sept carreaux, en comptant les deux qu’il venait de charger dans l’arbalète…
Modifié en dernier par [MJ] Le Gob' le 21 mars 2016, 19:39, modifié 1 fois.
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Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
Un gobelin douteux a écrit :