[Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

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Par delà le Grand Océan, bien à l’ouest du Vieux monde, se trouve le continent de Naggaroth, terre des sinistres Elfes Noirs. C’est une région aride et sauvage que les rayons du soleil réchauffent rarement, tant la couche nuageuse y est épaisse, et de terribles tempêtes s’y déchaînent régulièrement.

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Alak
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Alak »

«Ne me sous-estimez jamais Alak, je sais ce que je fais et je fais avec ce qu'on me donne. C'est comme ça depuis la nuit des temps. Nous allons au devant d'un danger bien plus grand que ce que vous imaginez. Avec ces élites nos chances de vaincre l'ennemie sont plus grandes. Si on vous avait écoutez nous serions arrivé las bas avec de misérables lanciers face à des archers qui repèrent la faille d'une armure à cent mètres. Pourquoi croyez vous que le scribe est tombé malade à l'improviste, il nous fallait un prétexte pour faire une halte dans ce port où j'ai des sources. Les corsaires ne s'arrêtent pas pour rien. Voyez, mener une bataille n'est pas si simple Alak...»

Celle-là était bonne.


Sabre-Sanglant avait effectivement fait appel à Eldir pour chapeauter la mission. Mais Alak n’était pas un soldat, du moins, pas le sien. Il travaillait à son compte maintenant. Et le considérer comme tel était une grave erreur : il était rancunier, fier et avait la mémoire solide. Eldir n’avait pas la moindre idée de ce qu'il imaginait. Il n’avait rien proposé encore et il n’avait donc aucun regret à avoir sur les conséquences de ses décisions. Pire encore ; les misérables lanciers étaient ceux que Sabre-Sanglant avait pu fournir à Eldir. Si on l’avait écouté justement : il y avait Aewen. Si on l’avait écouté, il y aurait au si pas plus de lanciers, d’autres formations combattantes. Si l’on avait écouté, les soldats faibles, malades ou simplement sensibles sur le pont d’un bateau aurait été immédiatement écart(el)és. Cet Eldir lui semblait hautement puissant du haut de sa petitesse ridicule. Un chef de guerre parlait aussi bien mais ne commettait pas les mêmes erreurs. Les failles des lanciers étaient évidentes. Le tout était maintenant de pouvoir en profiter. Des archers ne pourraient rien ou presque tant que les boucliers des lanciers étaient maintenus. D’ailleurs, des lanciers, cette formation n’était efficace qu’en terrain dégagé. Et selon toute vraisemblance, les ombres les attendraient ailleurs pour tirer tout le parti de leur discrétion et leurs arcs. Chacun sait qu’une lance dans une forêt dense ne sert pas plus qu’une formation serrée. Les lanciers seraient tirés comme des faisans coincés dans un tuyau à l’issue duquel un tromblon attendait son heure. Le dynaste avait même évoqué la jungle.


Eldir avait parlé de bataille. Là, c’était le summum. Les ombres. Rien qu’à leurs noms, on pouvait comprendre que l’ostentatoire, l’ouverture et la clarté n’était pas leur élément. Au contraire, ils agiraient plus que probablement dans l’ombre, dans des terrains chargés pour profiter de leur discrétion et de leur furtivité. Ce ne serait donc clairement pas une bataille rangée classique mais au contraire, un système de guérilla, de tirailleurs et de harcèlement. A moins de choisir le moment ou le lieu, une bataille en terrain découvert était impossible. Et puisque les ombres étaient là-bas comme chez elles, ils faudrait les chercher ou les attirer hors de chez elles. A défaut d’avoir un moyen de les extirper, Alak concevait parfaitement la chasse à celles-ci.

Soit Eldir lui réservait une belle surprise et il en doutait. Soit Alak lui réserverait une belle surprise et il n’en douterait pas. Dans tous les cas, Alak retint ses mots et grava en sa mémoire le nom, le visage, le ton et les phrases utilisées.

Alak n’y trouva fort peu à y redire. Seulement un


Je fais également avec ce qu’on me donne. Et la seule chose que j’ai pu emporter était ma personne. Je n’ai pas eu le loisir de recevoir des soldats comme vous. Vos lanciers qui ne vaudront peut-être pas grand-chose contre des tireurs si vous n’adoptez pas une tactique adéquate où s’ils se mettent à nouveau à vomir sur le terrain d’opérations. Ensuite, puisque cette frêle esquive est dédiée en partie du moins à notre mission, pour sûr qu’un habile mot aurait pu faire comprendre raison au Capitaine et probablement que nous aurions pu faire halte afin de maximiser nos chances de réussites. Seulement, il faudrait d’habiles mots. Peut-être même que d’habiles mots pourraient même étoffer nos rangs de corsaires. Ce sont de bons marins mais également de bons combattants. Et si l’équilibre des forces est tel que je le crois, le moindre coup de main de valeur pourrait faire pencher drôlement la balance en notre faveur.

Si je suis sous vos ordres, n’oubliez pas une chose : je ne suis pas votre soldat. Et puisque vous êtes notre meneur bien malgré moi, faites vos preuves et j’astiquerai bien mes armes. Ne le faites pas et je l’astiquerai avec plus de plaisir. Et si vos croyez que ma mort pourrait vous aider dans votre mission, je ne pense pas que Sabre-Sanglant ne m’aurait pas appelé personnellement et je ne pense pas que cela améliore nos chances de succès.

Être tacticien est une chose, être un meneur en est une autre et être un stratège encore une. Mais si vous manquez de clairvoyance, vous serez seul ou vous serez parmi les premiers tombés. Quant à mes cauchemars, vous n’y étiez pas, pas plus que les ombres ni quiconque sur ce navire. Seul Khaine, notre Roi-Sorcier et ses proches associés m’inspirent la crainte, la fierté et l’honneur. Si vous voulez gagner au moins le respect, se montrer respectable et à la hauteur des attentes est la première étape. Vous voulez faire des exemples ? Commencez par en être un. Mais jouer avec moi les meneurs avec des jolis mots, « preuves envers Khaine », « sang », « prétention », « meneur », « cauchemar », … ça marche avec les ignorants et les faibles d’esprit. Faire ses preuves envers Khaine ne vous sauvera pas plus que ma noblesse, ne l’oubliez pas. Vous croyez m’appendre mon travil ? Je suis là pour tuer des ombres, pas jouer les gardes de sécurité. Mettez-moi à la mauvaise place, je ferai un piètre travail. Donnez-moi l’occasion de briller et je brillerai pour Khaine. A vous de vous montrer fin gérant ou piètre meneur.

Aussi, ne me prenez pas pour l’un de vos vulgaires soldats car je n’en suis pas un. Je vous suis car ce sont les ordres. J’ai le moindre doute quant à vos capacités à accomplir la mission et vous me verrez obligé de prendre la relève comme je viens de le faire. Je suis là dans un seul but et certainement pas dans celui de vous écouter brailler comme un vétéran à qui on ne l’a fait plus car il a réussi à donner à Khaine le sang de vieilles dames ou d’enfants esseulés voire de solides ennemis à qui il manquait les flèches ou le souffle.

Ces lanciers sont sous mon commandement et je suis sous vos ordres. Tels étaient les mots de Sabre-Sanglant, votre dynaste et votre commanditaire également.

Ne me sous-estimez pas non plus car vous ne me connaissez pas. Auquel cas, vous ne m’auriez pas mis à la sécurité pour profiter de mes compétences à préparer certains aspects des combats à venir. Maintenant, je vous suis, vous écoute et vous obéirai. Je n’oublierai pas vos mots et ayez la présence d’esprit d’en faire de même avec les miens.


Il avait donc bel et bien gardé le bateau comme un abruti de service. Alak avait même maudit le nom d'Eldir un bon millier de fois et cela ne suffirait probablement pas. Mais il avait tout dit. Enfin presque car bons nombres de mots lui restaient en travers la gorge tout comme bon nombres coups d'estoc lui restaient dans le fourreau. Toutefois, ce fut plus la curiosité de voir un nouvel arrivant arriver. Il était plus étrange que les autres. Il avait un "je ne sais quoi" qu'on pouvait parfois appeler "malice" dans les yeux ou l'attitude. Une fragilité qui dissimulaient les armes plus sournoises et plus secrètes. En tant que bon Druchii et initié dans les arts de l'intrigue de par un terreau familial fertile à bons nombres de manigances, Alak avait appris très vite que la méfiance envers chacun et une confiance absolue qu'envers certains étaient les armes parfaite pour une longévité maximale. Malékith, leur Roi-Sorcier, en était l'exemple le plus évident. Puisque l'Eldir avait rejoint ses quartiers au pont inférieur, plus proche des rats, le Kulharath décida de rejoindre l'énergumène parmi ces rustres.

Temps idéal pour mourir. De rire ou de dire. Vous ne trouvez pas ?

J'ai cru comprendre que quelques matelots vous avaient fait une "blague". Ils ont un sens de l'humour assez basique mais bon, comprenez-les: ils n'ont pas eu les meilleures modèles de la fine fleur Naggarythe. Si demain on ne s'est pas entretués, on pourra même partir faire la pêche aux moules avec les autres lanciers.
Modifié en dernier par Anonymous le 23 janv. 2011, 01:49, modifié 1 fois.
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

Nefarian découvrit le lieu de travail de celui qui occupait auparavant sa fonction. Un petit bureau modeste à l'écart du bruit des corsaire au plus près du son des vagues. Le bois du meuble était fissuré, détérioré par des années d'écriture sur son dos. Le nouveau scribe commença le rangement et l"étude de certains livre de compte, qui n'étaient finalement pas si entretenus que ça.
Test de perception: 7 (réussi)


Alors qu'il fouille et range la malle son regard est attiré pas un livre à première vue anodin. Il l'ouvre et tombe sur une introduction assez surprenante, un titre sur une page jaunie par le temps, "Hérésie d'un monde". Il regarde la doublure, elle semble épaisse et irrégulière. Il découd minutieusement et la fausse couverture noire laisse place à un cuir rouge délavé. Le titre du livre reste très persuasif pour celui qui désirerait le lire. "La puissance du feu". Alors que Nefarian était ébloui par sa trouvaille une voix au départ lointaine, se rapprocha peu à peu. Il prit peur et cacha le livre dans son dos. Alak fit alors son apparition
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Temps idéal pour mourir. De rire ou de dire. Vous ne trouvez pas ?

J'ai cru comprendre que quelques matelots vous avaient fait une "blague". Ils ont un sens de l'humour assez basique mais bon, comprenez-les: ils n'ont pas eu les meilleures modèles de la fine fleur Naggarythe. Si demain on ne s'est pas entretués, on pourra même partir faire la pêche aux moules avec les autres lanciers."
Alak qui avait répondu promptement avec des mots aussi incisif qu'Eldir lors de son intervention et un discours prenant, était descendu pour faire connaissance avec le nouveau venu. Histoire de passer le temps et de calmer les nerf.

Aewen
----------------------
La belle furie passa dans les rue portuaire, cambrant son corps à chaque pas, attirant les regard des plus faibles comme des plus fort sur elle. Elle pouvait sentir le désir qu'elle propager autour d'elle se fondre sur son corps. Elle prit alors la direction de la rue la plus sombre et la plus étroite. Certainement que des brigands de petite semelle tenterait quelques chose. Alors qu'elle paradait elle sentit une présence derrière elle. Deux elfes des rue avaient décidé de suivre la femme, certainement pour la voler mais aussi sans doute pour assouvir un plaisir plus important que ces hanches amplifiaient. Aewen se retourna alors près à attaquer
Test d'Ini
Aewen
8 (réussi)
Voleur 1 19(raté)
Voleur 2 13 (raté)

Tour1

Aewen
Attaque1:
8 (réussi), au torse, 4 + 16 = 20 dégâts
Attaque 2: 9 (réussi), au torse, 4 + 15 = 19 dégâts
Voleur 1 mort

Voleur 2:charge, 15 (raté)

Attaque 3: 12 (réussi), au torse, 4 + 18 = 22 dégâts
Attaque 4: 4 (réussi), tête, 4 + 15 = 19 dégâts
Voleur 2 mort

Butin:
10 pistoles
2 épée courtes émoussés

Tu gagne 2 pt de dévotion envers Khaine
Aewen fouille les deux imprudent qu'elle a décimé à la manière des furies, dans les règles de l'art. Pour qui se prenait ils ces minables. Elle partit en direction de la première armurerie pour y vendre les armes.

B'jour m'dame, des épée court' que vous avez là, j'vous les reprend 35 pistoles chacune...

La furie prit les 70 pistoles en poche et repartis sur le bateau. Le navire se mit alors à sortir les voile pour un nouveau départ. Il reprit son cap vers les cotes tant attendus.

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Nefarian Vrinn Khilzeiram
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Nefarian Vrinn Khilzeiram »

Un instant, un tout petit instant, un unique instant suspendu dans le temps alors que son doigt passe machinalement sur la reliure de cet étrange petit livre dont le nom a été camouflé habilement et qui porte un titre pour le moins évocateur. Promesses d'une connaissance interdite ou simple trompe-l'oeil, piège à curieux assez stupide ou fou pour s'y pencher sans s'imaginer des conséquences possibles? C'eut été quelqu'un d'autre peut être serait il passé à côté, ou n'aurait il pas cherché à en savoir plus, mais lui, lui était bien trop curieux pour rester tranquille. Un livre offrait déjà l'opportunité de découvrir des choses, et par essence, il ne pouvait s'empêcher de regarder et compulser les livres divers, même ceux déjà lus, qu'il relisait avec un plaisir non dissimulé. Mais là ! c'était vraiment pousser mémé dans les orties... et pourtant, impossible de se contenir. Impossible ou au fond pas envie ? Le précédent occupant savait il qu'il viendrait? non c'était peu probable, et pourtant le piège avait parfaitement fonctionné: il a suffit d'un titre falsifié et la curiosité fut attisée aussi rapidement que le feu se propage dans un arsenal.

Son esprit, prisonnier de ses questions sans fin, thésaurisant une situation qui n'avait pas lieue d'être, issue de son imagination malade et nébuleuse, était focalisé sur ce que pouvait bien receler se livre. Il luttait intérieurement avec l'envie de l'ouvrir de suite. Bien entendu, la lutte était évidente: il ouvrirait ce livre et le lirait, peu importe les fadaises que l'on pourrait bien y trouver à l'intérieur, mais la vraie question était "quand" ! C'était comme une fièvre, un désir si puissant qui balaye tout le reste, lui faisant perdre la notion de ce qu'il appelait "réalité contextuelle" - soit une réalité qui n'avait de réel que le contexte dans laquelle elle se situait : par exemple, se trouver sur un navire en partance pour une guerre, ça c'était contextuel. Dans 10 jours, ou plus, une fois arrivé en capitale, ceci ne serait plus qu'un souvenir dont on pourrait se demander s'il était réel ou non, et dont l'évocation différerait indubitablement selon qui le raconterait, cette réalité passée devenant histoire, conte, légende, tout sauf une réalité puisqu'ayant perdu son essence inhérente à la présence d'une conscience pour la sculpter.

Son corps agît avec ces décennies de réflexes conditionnés par les persécutions et la paranoïa exacerbée et avant même que sa conscience ne se rende compte de la présence d'un intrus derrière lui, son corps réagît avec promptitude et célérité, se retournant et cachant le livre dans son dos, profitant du mouvement de rotation, de l'amplitude de son vêtement et du rempart de son corps pour dissimuler le livre dans une de ses manches, puis, avec la précision d'un horloger, il se composa un masque de surprise feinte tout d'abord puis de sérénité au sourire charmant et avenant qui habituellement décontenançait tout genre, mâle ou femelle, ses yeux couleur or rieurs et malicieux se posant sur cet inconnu.
Temps idéal pour mourir. De rire ou de dire. Vous ne trouvez pas ?

J'ai cru comprendre que quelques matelots vous avaient fait une "blague". Ils ont un sens de l'humour assez basique mais bon, comprenez-les: ils n'ont pas eu les meilleures modèles de la fine fleur Naggarythe. Si demain on ne s'est pas entretués, on pourra même partir faire la pêche aux moules avec les autres lanciers."
Heureusement qu'il simulait parfaitement. Il ne comprenait pas un traître mot de ce que pouvait dire cet individu, ou alors son sens de l'humour était très particulier. Il haussa les sourcils essayant de le suivre, gardant la mesure puis lui répondit sur un ton d'une douceur subtile, dans le but de le faire parler:

Ooooh ce n'est pas bien grave messire. je comprends qu'ils veuillent me tester. Ils auraient pu faire pire je suppose, je ne vais pas m'en plaindre pour le moment, même si je n'apprécie pas forcément leur humour.
Quant au reste, si vous le dites, je vous crois sur parole. Vous êtes sûrement plus au fait de ce qui se passe ici.


Il sortit sa main de sa manche, une main de lettré, fine et délicate, comme celle d'un artiste ou d'une personne en prenant soin comme de son outil de travail et la tend délicatement et nonchalamment vers l'individu en question pour le saluer. Son sourire s'était effacé, et la tête légèrement penchée sur le côté comme pour souligner sa curiosité et son attention portée, le regarde avec un je-ne-sais-quoi de mélancolique, diaphane dans ses yeux, donnant l'impression de mystère d'une âme tourmentée aux multiples aspects.

Nefarian Vrinn Khilzeiram, illustre lettré inconnu espérant arriver un jour en capitale pour pouvoir intégrer les rangs des éminents archivistes du temple...si les circonstances me le permettent un jour, bien entendu. Son sourire reprit au fur et à mesure sa place sur son visage.

Mais dites m'en un peu plus, je viens d'arriver et je ne connais guère le contexte de ce navire ni sa destination exacte, je serais curieux de savoir ce qu'il s'y trame: j'ai remarqué de nombreuses tensions. Vous semblez réfléchi et capable d'un discours cohérent de plus de trois mots, contrairement à beaucoup sur ce navire, je serais ravi de pouvoir converser avec vous, si le coeur vous en dit. Il soupira comme pour évacuer la lassitude de la solitude d'une condition mésestimée, comme pour dire "je ne me sens pas à ma place" - une feinte qu'il eût été impossible de remarquer sans le connaitre; Nefarian envoyait des signaux contradictoires à son interlocuteur, feintant l'ennui mais portant son attention sur son discours, lui posant des questions mais regardant par moment dans le vide comme absorbé par autre chose, dans la conversation et par moment ailleurs, donnant cette fausse impression de tranquillité innocente auréolée d'une présence éthérée et trouble, impossible à figer. Et puis... Il regarda par dessus son épaules, voyant la personne dont il allait parler et dont la présence l'intriguait... qui est cette demoiselle à l'air ténébreux qui semble faire peur aux marins? Ils sont connus pour être très superstitieux, il est étrange de voir une femme se balader de la sorte sur le pont sans passer "à la baille", pour reprendre les termes usuels. A-t-elle aussi un rapport avec le mystère qui entoure votre petite...excursion?

Il esquiva son regard alors qu'elle tournait la tête. Elle était très intimidante, et comprit pourquoi personne n'osait dire quoique ce soit en sa présence: son regard était froid et dur comme l'acier. Il déglutît difficilement puis balaya ce sentiment sourd de danger immédiat qui le tenaillait intérieurement. Quelque part, au fond de lui, quelque chose l'avertissait qu'un danger potentiel était tapis non loin, et qu'un faux pas le jetterait dans la gueule du loup. Il lui fallait être circonspect et il reprit doucement son calme pour se concentrer sur son interlocuteur, qui lui le mettait un peu moins mal à l'aise.
Modifié en dernier par Anonymous le 25 janv. 2011, 14:59, modifié 1 fois.
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"La trahison, ce n'est qu'une question de point de vue" Epitaphe gravée sur la stèle d'un anonyme

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Aewen Alean Urden
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Aewen Alean Urden »

Elle décide d'aller se changer. Le sang des deux poursuivants commence à sécher sur ses vêtements qui "cartonnent ".

Elle se dirige vers le pont inférieur vers sa cabine, se dévêt et se lave dans une cuvette.
En sus de tout, l'inconfort de ce rafiot l'insupporte. Seul point positif de sa journée quelques pistoles ramassées sur les cadavres de ses agresseurs,
et la vente des deux épées. Pas la fortune, mais des satisfactions tout de même.
Elle a donné sa ration de sang à Khaine et en a tiré en plus quelque chose à titre personnel.

Elle jette négligeament ses vêtements souillés dans un coin, et en tire d'autres de son sac. Elle s'habille et sort, prenant la direction du pont supérieur.
Mais en passant devant une cabine, elle entend la voix d'Alak et une voix inconnue.

La porte est entrouverte. Elle la pousse.

Alak est bien là, en face de l'elfe scribouillard qui n'a pas daigné jeter un regard sur elle, et a le temps d'entendre la derniére phrase de celui ci, formulée d'une voix douce, trop douce pour un mâle.

qui est cette demoiselle à l'air ténébreux qui semble faire peur aux marins? Ils sont connus pour être très superstitieux, il est étrange de voir une femme se balader de la sorte sur le pont sans passer "à la baille", pour reprendre les termes usuels. A-t-elle aussi un rapport avec le mystère qui entoure votre petite...excursion?
De quoi se mélait-il? En quoi cela le regardait-il?
Elle le voit enfin de prés et en détail. Il est fin de traits, trés fin.
Il parait juvénile presque. Mais en observant mieux, on s'aperçoit que non, il n'est pas si jeune. Elle a croisé ses yeux d'or.
Regard impénétrable, mélange d'innocence, de tristesse, presque absent...
Singulier personnage.
Elle fixe sa main. Une main fine aussi, une main qui n'a jamais dû tenir une arme quelconque. Une main de femme oisive presque...
Comme celle des slaanish qui font de leur apparence un capital pour mieux appâter leurs victimes.

Il n'était pas un guerrier, mais bien un scribouillard, uniquement occupé à ses livres de comptes ou autres... Mais malgré tout il faudrait étre vigilante.
On ne sait jamais...
Un air méprisant apparut sur son visage.


Qui je suis, cela ne vous regarde pas! Sachez toutefois, que vous me devez le respect, aussi bien que par mon rang que par ma fonction.
On me craint, et à juste raison. Ne cherchez pas pourquoi, ca pourrait vous couter cher.
Quant à notre excursion comme vous le dites, restez en dehors.
Je ne pense pas que vous soyez apte à quoique ce soit d'intêressant, à part bien sur, ce dont pourquoi vous avez été engagé.


Le ton a été désinvolte quoique empreint d'une certaine froideur. Comment avoir du respect pour un elfe non combattant. Un elfe qui n'a jamais pris la peine de tenir une arme. Les prètres de Khaine, les magiciens, passe encore, mais là...
Pour elle c'est incompréhensible.

Elle s'approche du bureau ou il est assis et prend appui de ses deux mains se penchant pour le regarder de près, plongeant d'elle même son regard dans le sien. Des yeux décidément bien étranges... Elle les sonde, mais rien...

Elle se redresse, hausse les épaules, regarde Alak en levant les yeux au ciel.


Je vous laisse.... Amusez vous tous les deux. Je vais aller m'ennuyer ailleurs et voir ce qui se passe sur le pont. Eldir et compagnie ne me disent rien qui vaillent, et je préfére faire le guêt moi même.

Elle jette un dernier regard sur l'elfe.

Au fait quel est votre nom? Et pour votre sécurité... si vous entendiez quelque chose d'inhabituel, enfermez vous dans votre bureau. Mais vous devez en avoir l'habitude je pense...
Vous pouvez m'appeler Dame Aewen...


Nonchalament elle fait quelques pas dans le bureau, se retourne à nouveau et les regarde.
Modifié en dernier par Anonymous le 25 janv. 2011, 15:01, modifié 1 fois.
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Aewen Alean Urden, Voie de la Fureur du Sang
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Nefarian Vrinn Khilzeiram
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Nefarian Vrinn Khilzeiram »

Il était amusant de constater à quel point il était facile de manipuler quelqu'un. C'était un don: il suffisait à Nefarian de regarder une personne pour traduire par son langage corporel les prémices de sa personnalité. Il existait une marge d'erreur bien entendu, mais celle ci s'amenuisait au fur et à mesure qu'il s'amusait à étudier les personnes qu'il observait. La pratique affinait l'analyse et s'il lui arrivait parfois de présumer d'une personne, il partait du principe qu'il valait mieux dans un premier temps surestimer son adversaire plutôt que de le sous estimer. Dans un premier temps, bien entendu, car surestimer son adversaire à terme revient à s'imaginer qu'il est capable de faire des choses qui ne lui viendrait même pas à l'esprit, et privant ainsi de la moindre prise d'initiative ou d'exploitation d'opportunité.

Quant à Aewen, il ne fut pas difficile de la faire réagir, bien que la violence du choc fut de loin bien au delà de ce qu'il avait cru possible pour une femme, et la première pensée qui lui vînt à l'esprit alors qu'elle commençait sa diatribe meurtrière fût: un homme dans le corps d'une femme.
Un mot un peu plus fort que l'autre, la discussion sous l'apparence de la connivence, un regard manqué, et le piège était posé. Il suffisait qu'elle se laisse appâter en cours pour que le traquenard se referme sur elle. Et ceci fonctionna parfaitement. Bien trop parfaitement d'ailleurs :la rencontre lui fit l'effet de se prendre un grand coup de poing d'ogre au coin de la figure. Heureusement tout ceci n'était pas au sens littéral sinon il aurait bien été obligé de ramasser ses dents sur l'entrepont. Ça aurait fait désordre.

Mais revenons un peu en arrière, et passons la scène au ralenti, afin de découvrir le fil de ses pensées suite à l'impact cataclysmique de l'Astéroïde Aewen sur la planète Nefarian.

Temps de réaction proche de 0 seconde, réaction vive, spontanée et impulsive, sans égard pour ce qui l'entoure, en l'absence de toute donnée sur son interlocuteur. Port altier, regard hautain et droit, des vêtements pratiques et sans fioriture, la taille fine, le corps ferme, un ton acerbe et acéré comme le fil d'une lame...compte tenu du contexte, les hommes la laissent tranquille, un guerrière assurément. Oui ça se confirme, je devrais avoir peur d'elle et de ses menaces alors qu'elle n'a aucune information sur moi; elle est sûr d'elle et de ses capacités et s'imagine sûrement à juste raison de pouvoir me tuer en l'espace d'un battement de cils.

Elle est aussi fier de son titre et de son rang et d'après elle, alors que je ne sais rien d'elle non plus en théorie, je devrais lui devoir du respect, donc une noble de très haut rang, mais étrangement, mon voisin ne s'incline pas devant elle alors non, autre chose... réfléchissons... tant de dévotion quant à son statut et au respect dû, c'est une haute dignitaire du clergé ou aux ordres d'une structure toute puissante dans la société... mmm elle a toutes les caractéristiques de la furie du Dieu Sanglant. Je vais la tester pour vérifier tout cela.


Il acquiesce de la tête alors que son visage figé en une expression de torpeur atténué par un demi sourire malicieux ne montre rien de plus que ce qu'il devait montrer. Il ne dit mot, continuant de laisser aller sa pensée afin d'en découvrir un maximum sur elle, alors qu'elle continuait de l'incendier copieusement. C'était incroyable à quel point elle pouvait être volubile quand il s'agissait de démonter quelqu'un.

Je vois...elle n'a aucun respect pour quiconque ne porte pas une arme, ou y préfère la plume, ou ne lui montre pas ce le respect que nous sommes supposés lui montrer... un colérique orgueilleuse, mes préférées. Encore faut il que j'arrive à l'amadouer, et si je fais une erreur et qu'elle découvre qui je suis et ce que je fais, elle sera aussi inflexible et butée que ses consœurs et se fera un plaisir de me trucider. Il va falloir que je trouve un moyen de la mettre dans ma poche, la neutraliser ou la mettre sur la touche d'une manière ou d'une autre. Soyons patient, elle va sûrement montrer des signes de faiblesses ... oooh je sens que j'ai levé un lièvre intéressant, tu vas devenir une marionnette vraiment utile si j'arrive à te manœuvrer. J'adore le style "tape d'abord et oublie de réfléchir plus tard".

"Notre excursion", voilà qui répond à ma question. Si elle n'en est pas l'instigatrice, elle semble avoir tout de même à coeur la réalisation de son objectif, manque plus qu'à savoir de quoi il s'agit réellement. Elle "s'ennuie", n'a pas confiance en "Eldir et compagnie" et si j'entends quelque chose "d'inhabituel", que je traduirai par des échauffourées, je reste planqué... intéressant... Une femme d'action, dépourvue de toute forme de conscience de ce qui l'entoure, sûrement les effets de la drogue, bien qu'elle semble pour le moment assez maîtresse de ses nerfs mais il est clair qu'elle n'attend qu'une chose : user de sa lame. On part donc bien pour une guerre, ce n'était pas une blague...quelle veine ! oooh oui ma belle, tu peux être certaine que je n'irai pas me faire trucider, ni pour toi, ni pour tes petits copains..

Quant à la méfiance sur ce foutu rafiot, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose de pas net. Voilà une opportunité intéressante. Mais quel camp a l'avantage? prendre partie maintenant sans savoir qui sera le plus fort serait bien trop prématuré.

Dame Aewen...sûrement une formule de style. Si c'est une furie elle n'est mariée qu'à son Dieu. Et de toutes façons, je ne vois pas quel homme serait suffisamment fou pour épouser pareil hystérique...enfin, y a des masochistes. Je suis sûr qu'elle utilise un martifouet à bouts cloutés en plus...


Waouuuh ! Quel tempérament ! dit il pour lui même en regardant son voisin, soufflant comme pour montrer son soulagement de la voir partir, puis soudainement pince ses lèvres avant de poser sa main dans un geste étudié sur celles ci comme pour empêcher d'autres mots d'en sortir, alors qu'Aewen les regarde ayant décidé pour une obscure raison de ne pas monter sur le pont.

Il la regarda et oblitérant instantanément ses précédentes paroles, du moins les sélectionnant avec rigueur, lui fait un demi sourire malicieux, mêlé à une moue charmante et désarmante. Ses yeux se plissant, souriant aussi, il lui aurait été bien impossible, surtout pour une femme d'un insensibilité crasse comme elle, de voir ce qui pouvait bien se cacher derrière l'apparence de Nefarian. Puis celui ci s'incline respectueusement et profondément afin de se présenter:

Mes respects Dame Aewen. Mon nom est Nefarian Vrinn Khilzeiram. C'est un honneur de rencontrer une Furie du Dieu Sanglant en personne. Les personnes de votre statut sont rares dans la campagne d'où je viens, d'où l'interrogation sur votre présence sur un navire. Si j'avais su avant, aucun son n'aurait franchi mes lèvres à votre arrivée. Veuillez donc me pardonner l'outrecuidance de mes paroles. Je tâcherai de suivre vos conseils à la lettre afin de ne pas interférer avec votre travail.

Il garde la tête baissée, son sourire toujours figé sur son visage, la regardant par en dessous, afin d'éviter toute forme de provocation mais néanmoins pas assez fou pour la quitter totalement des yeux, continuant de l'observer et de l'analyser.
Son voisin n'avait toujours pas ouvert la bouche, et il fallait être circonspect en l'absence de toute information le concernant.
Décidément, cette croisière s'annonçait pleine de surprises...mortelles.
Modifié en dernier par Anonymous le 25 janv. 2011, 15:02, modifié 1 fois.
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Alak
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Alak »

Alak lui tendit une main gauche puisque de la droite, il lui accusait une salutation plus conventionnelle et distante: avant bras vertical et perpendiculaire au bras. La paume ouverte et dirigée vers l'érudit signifiait qu'il l'accueillait sans mauvaises intentions aucunes. Assez passivement et relativement détaché de son débit verbal, le nobliau de pacotille entendait tout et écoutait une partie seulement. Tirer l'ivraie du bon grain. Si Alak se perdait quelques fois en mots inutiles, ils étaient rares. Pourtant, la rareté faisait la richesse d'une chose et ne fallait point trop en abuser. Il se livra donc à la discussion et répondit à son interlocuteur.

Je me nomme Alak Kulharath, de la maison Kulharath. A bord de ce navire, je sers sous les ordres du larbin d'un puissant dynaste de Karon Kar. Celui que vous avez pu croiser tantôt, le dénommé "Eldir".

Pour être bref et concis, je ne sais pas où nous allons. La destination m'est totalement inconnue mais je sais ce qui nous attend. Normalement, je ne devrais vous le dire mais j'imagine qu'en dehors d'éventuels combats avec vos livres et vos registres, vous n'influencerez pas énormément le court de notre expédition. Même si ...


La question ouverte laissait interpréter la suite qu'on voulait bien lui donner. Dans l'esprit d'Alak, cela signifiait la possibilité. Le muscle ou l'acier ne sont pas les seules méthodes. Il en existe autant qu'il y a de faiblesses sur cette maudite terre. La littérature n'était pas un moyen rapide mais les lettres pouvaient servir aussi bien une mission de sape qu'un mot bien placé pouvait décontenancé bien des généraux. Nefarian pouvait être de cette trempe comme il pouvait nourrir par sa faiblesse les imaginations destructrices. Alak n'en doutait aucunement. Puis tomba la question sur la "demoiselle" qui trouva une réponse plutôt démonstrative et convaincante. L'hésitation n'était plus de mise au sujet de sa nature après cette présentation peu cavalière.

Il resta un moment là, en place, pour regarder Aewen et le nouveau venu avant de poser une question directe et franche.


Si vous me permettez un peu de curiosité, pourquoi vous a-t-on préféré à l'ancien érudit de ce drak noir ? Il a été volontairement écarté et j'imagine que vous êtes la clé d'un problème. Quelle clé et quel problème ? Je vous le demande.

La face droite et le regard quelque peu vide de tout sentiment, Nefarian n'était pas le seul à sonder et vouloir sonder. Un réflexe habituel à l'inconnu que celui se s'arrêter pour regarder et écouter. De ses yeux, Alak étudiait sa bouche, la commissure de ses lèvres, la forme de ses mains fines et précises, l'allure de ses mouvements, ses oreilles, ses yeux qui roulaient ici et là, ... Le visage était un moteur à messages destinés à accentuer le mot ou à insinuer le mensonge. L'un dans l'autre, Alak préférait savoir qui était "l'inconnu" plutôt que d'être ignorant. Quitte à être dupé auquel cas, sa prudence et sa méfiance habituelle était son principal secours. Il avait la certitude que l'homme n'était pas n'importe qui et qu'il n'avait pas l'air d'être ce qu'il était réellement. Mais cette conviction manquait de preuves pour se réaliser au delà de la simple imagination encadrée par ses tempes, son front et sa nuque.
Modifié en dernier par Anonymous le 25 janv. 2011, 15:03, modifié 2 fois.
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

La rencontre avec entre les deux protagoniste et le nouveau venus se faisait délicate. Sous des airs amicaux et des paroles soignées, les différents acteur cherchaient à connaitre le pourquoi du comment. Que cherchait cet érudit sur le bateau qui semblait cacher quelque choses? de quoi ces guerriers pouvait il être capable?
Aewen s'éclipsa sur le pont pour quitter ce climat lourd. Être entouré de bouquins n'était pas sa tasse de thé à contrario du maigre elfe qui y puisait toute son inspiration. Alors qu'elle laissa les deux faire leur dialogue, le capitaine cria
Image«Nous arrivons aux frontière! Notre point d'ancrage est là. Ouvrez l'œil! Le danger peut être présent à tout instant!»
Le bateau était enfin arrivé à destination. Son allure baissa constamment jusqu'à ce qu'il s'approche suffisamment d'une crique dégagé. L'ancre fut jeté et la passerelle déroulé. Aewen contempla devant elle, un relief montagneux, parsemé de forêt... Non idéal pour des batailles rangées. Ce qui allait se passer ici serait de la guérilla pure et dure avec son dur aspect psychologique.
Test de perception : 8 + 2 = 10 (réussi)


Aguerrissement de furie et sens toujours en alerte pour repérer le sang, Aewen distingua une masse au loin se déplacer à la lisière de la forêt. Bien camouflé, tel une ombre qui se déplace d'arbre en arbre, il suivait le sens du vent pour ne pas être trahi par les courbes des branches. Cependant Aewen avait vu juste. Leur arrivé n'était pas passé inaperçu et leur ennemie était déjà en train de flairer sa proie..

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Aewen Alean Urden
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Aewen Alean Urden »

Elle quitte la cabine de Nefarian.
Maugréant, elle se demande ce que Alak peut bien pouvoir trouver à ce scribouillard d'elfe.
Pour sa part, elle reste sceptique.

Elle n'arrive pas à croire que celui ci ne puisse se contenter que d'étre un simple érudit. le sang qui coule dans ses veine, charrie génétiquement
des générations de guerriers. Quelque chose n'allait pas du tout.

En outre, ce sourire permanent...Bien qu'elle ne se cache pas détre une vierge de Khaine, et sachant la peur qu'elle peut inspirer
aux autres, elle se dit que la modestie, les excuses, et la le manque de fierté de ce Néfarian cadrent mal avec son essence même d'elfe noir.
Elle ne croit pas un instant à son personnage fallot et insignifiant.
Il faudra qu'elle l'observe de plus prés et s'en méfie... Il n'étais vraiment pas clair.

Arrivée sur le pont supérieur, elle aspire une bouffée d'air.
Eldir est là, qui parle avec ses cinq guerriers, quant aux dix neuf autres, ils se tiennent bien à présent.
Sa sortie et celle d'Alak ont l'ai d'avoir agi.

Ses yeux se portent vers l'avat du navire, et elle aperçoit comme une ile, droit devant.
Au même moment...

«Nous arrivons aux frontières! Notre point d'ancrage est là. Ouvrez l'œil! Le danger peut être présent à tout instant!»
Le navire continue sa route, et lui permet de voir mieux à mesure qu'il se rapproche.
Des montagnes arborées qui semblent se jeter dans la mer.
Le navire petit à petit réduit l'allure...

Avec sa vue perçante, elle cherche de suite, les possibilités qui s'offrent à eux.
Hum...pas trés praticable....
Le déploiement sur ce genre de terrrain n'est guére possible. En outre, se trouver en desssous d'un ennemi possible, s'ils sont attendus, n'est pas la meilleure position.

Ralentissant, le navire stoppe enfin dans une crique. L'ancre est lachée.
Appuyée au bastingage elle scrute la rive.
Sa vue perçante, ses sens aux aguêts, son corps, tout est tendu vers cette rive.
Soudain, un mouvement furtif, une ombre...juste là...
Une ombre qui se cache derriére les arbres qui font lisiére avec la plage et les rochers...

Est-ce une sentinelle? Une avant garde?

Dans un cas comme dans l'autre, autant s'en débarrasser le plus vite possible. Si c'est une sentinelle, la tuer leur permettrait de débarquer
sans que les autres n'en soient avertis.
Si c'était une avant garde, cela en ferait toujours un de moins.

Elle va prés d'Eldir, et lui demande de la suivre. Elle ne s'embarrase pas de longues phrases. Elle va directement au but. Tendant le bras vers une position précise...


Une ombre là-bas, derriére ce bouquet d'arbres. Elle se déplace de temps en temps. Regardez bien, la voyez vous?.. Demandez à un de vos cinq guerriers de la tirer. Au mieux, il latuera. Au pire, si elle ne meurt pas, nous saurons que ce qui nous attend n'est pas "tuable" de façon habituelle.
A ce moment là, il nous faudra réfléchir à comment...
Mais de toute façon, il vaut mieux avoir le moins de monde possible en face pour débarquer. Nous ferions de trop belles cibles...Mais je pense que vous pensez de même...


Elle reporte son regard sur la côte, et reprend son guêt. Elle scrute pour voir si d'autres sont là. Mais apparament elle ne voit rien.
Modifié en dernier par Anonymous le 25 janv. 2011, 15:03, modifié 1 fois.
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Aewen Alean Urden, Voie de la Fureur du Sang
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[MJ] Eckâ

Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par [MJ] Eckâ »

Aewen resta perplexe, que faisait cet individus apparemment seul. Sans doute était-ce une sentinelle. Malgré la furtivité des bateaux corsaire, ceux là avaient été suivis. Aewen porta la remarque à Eldir qui s'empressa de répondre. Sans la regarder, du coin de la bouche il dicta
Image«Je vous prie, baisser ce bras et ne regardez pas dans cette direction... Cela fait déjà quelques instant déjà qu'il nous suit. Nous ne le laisserons pas s'enfuir...»
Aewen tourna alors le regard. Elle remarqua qu'aucun des cinqs elfes mystérieux engagé par Eldir n'était présent sur le bateau.
Image«Nous allons débarquer comme si de rien n'était... Inutile d'attirer l'attention... Ce n'est que le premier volet d'un long chapitre...»
Les lanciers débarquèrent alors en formation serré ainsi que les armes et les provisions. Alak et Nefarian montèrent sur le pont lorsqu'ils sentirent tout ce remue ménage. Il constatèrent que le bateau avait accosté. Eldir était derrière les lancier, faisant les cents pas tandis que Aewen passait dans les rang comme pour faire régner la discipline.
Ombre ; Test de perception: 20 (échec critique)...

Voile noir 1; Test d'Hab: 13 - 2 = 11 (réussi)
Tir: 3 (réussi)

Ombre ; Test d'endurance: 7 + 2 = 9 (raté)


Les voiles noirs revinrent des bois avec un autre être encapuchonné. Celui-ci était prit dans un filet fait de corde et de fil d'acier. L'un des Voiles noirs le poussa du pied, le faisant trébucher et tomba au sol. Il jeta une arbalète à répétition et une épée courte à ses cotés. Signe de ses possessions.
Eldir vint alors enlever la capuche du visage de l'individu. Il laissa place à un visage d'elfes.
Image«Pourquoi nous espionne tue Ombre!? Combien êtes-vous dans ces forêts et où campez vous! Répond ou tu fera un voyage vers Naggaroth où ils feront un exemple de toi envers tes semblables»
Eldir savait que les Ombres n'avait cure de la mort, qu'ils étaient prêt à sacrifier leur vies pour la tribu. Cependant ce que détestait pas dessus tout une Ombre c'est côtoyer ses semblables "civilisé" et être enfermé. Aewen était à ses cotés, bouillant sur place. Nefarian et Alak sur le pont du bateau admirant la scène de loin.
Voila maintenant je vous laisse tous poster avant de répondre.

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Nefarian Vrinn Khilzeiram
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Re: [Alak] Des débuts prometteurs ... une fin glorieuse ?

Message par Nefarian Vrinn Khilzeiram »

Leur petite réunion avait été interrompue par les cris du Capitaine annonçant leur arrivée à leur point d'ancrage. Les ennuis allaient commencer. Une petite grimace apparut sur son visage et avant que le dénommé Alak ne monte sur le pont, à la suite d'Aewen qui, prompte à réagir fût la première à y arriver, il lui répondit:

Eh bien malheureusement Messire Kulharath, je ne suis pas "votre arme secrète". Je n'ai aucune disposition pour les arts de la guerre si ce n'est quelques vagues notions théoriques. Ma venue est purement fortuite...non...disons que...les choses ont mal tourné sur le chemin vers la capitale et que je me suis retrouvé coincé dans cette ville puante où vous m'avez trouvé. Puisqu'aucun autre navire ne partait pour ma destination, j'ai dû me résoudre à prendre le premier qui se présentait et qui pourrait m'offrir cette opportunité...et donc me voici. Je crains vous décevoir à ce sujet...à moins bien sûr que vos ennemis soient allergiques à la connaissance auquel cas je pourrais peut être leur faire exploser le cerveau avec un discours philosophique bien senti, mais franchement, j'en doute. Il sourit de son trait d'humour, en posant les yeux sur les marches de l'escalier menant au pont supérieur. Pour une fois que la vérité le servait, il n'allait pas se priver pour la garder intacte, enfin à quelques détails près bien entendu. Quant aux circonstances malheureuses qui m'ont amené ici, quelque chose me dit que vous allez les découvrir sous peu...

Il soupira alors, mettant la main devant ses yeux alors que la lumière du jour l'éblouit légèrement. Il entendit alors Aewen parler vivement:
Une ombre là-bas, derriére ce bouquet d'arbres. Elle se déplace de temps en temps. Regardez bien, la voyez vous?.. Demandez à un de vos cinq guerriers de la tirer. Au mieux, il latuera. Au pire, si elle ne meurt pas, nous saurons que ce qui nous attend n'est pas "tuable" de façon habituelle.
A ce moment là, il nous faudra réfléchir à comment...
Mais de toute façon, il vaut mieux avoir le moins de monde possible en face pour débarquer. Nous ferions de trop belles cibles...Mais je pense que vous pensez de même.
Sa langue claqua sur son palais, imperceptiblement, mais suffisamment pour que celle ci puisse l'entendre. Nefarian était un peu circonspect et dubitatif concernant la tournure des évènements. Il avait fuit la forêt pour éviter de se faire tuer par ces "ombres" et le voilà de retour vers les zones de guerres qu'il venait de traverser. Bien sûr, il était hors de question d'expliquer ce qu'il pouvait bien faire en territoire ennemi. Ils ne comprendraient pas pourquoi un elfe noire non guerrier voyageait sur des terres où le danger était permanent et ceci mériterait plus ample explications, alors il broda légèrement ce qui avait pu se passer: rien ne vaut une demi vérité pour avoir l'air crédible, se la répétant en boucle dans sa tête, alors que dans le bateau les gens s'agitaient et se préparaient.

On pouvait sentir l'excitation poindre dans le cœur des guerriers, l'appréhension d'une situation incertaine mais aussi la promesse de combats et de sang, et la possibilité pour eux de pouvoir s'illustrer et faire triompher leur cause. La tension d'avant combat était palpable. Il voulait en faire partie, non pas en les aidant mais en les poussant à aller se faire massacrer, et il lutta contre cette envie irrépressible de les aiguiller vers leur mort, jugeant que ce mouvement ne serait pas le plus judicieux pour gagner la confiance de gens aussi soupçonneux qu'Aewen et ce Alak.

Le regard d'Aewen, avant leur interruption, ne lui avait pas échappé, et Alak semblait bien plus réfléchi et posé qu'elle, de ce fait il était certain que ses deux compagnons d'infortune le garderait à l'œil...s'ils vivaient suffisamment longtemps pour ça. Heureusement, les prochaines heures ne le concerneraient sûrement pas. Il n'allait pas faire son boulet en les accompagnant dans une embuscade ou sur un champs de bataille. Son rôle était clair, et il n'avait pas l'intention de mourir pour rien et encore moins pour des gens qui le méprisaient ouvertement, et puis c'était le moment idéal pour se débarrasser d'eux sans même devoir lever le petit doigt.

Ils sont rusés et connaissent leur forêt par cœur. J'ai vu ce qu'ils pouvaient faire hors de leurs territoires et soyez sûr que si l'éclaireur s'est fait voir, c'est pour une bonne raison. Une dizaine d'entre eux ont mis à sac la caravane dans laquelle je voyageais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. C'est très certainement un piège dans lequel vous risquez de vous précipiter, dit il assez bas pour que tout le monde ne l'entende pas sauf Alak et peut être Aewen si elle n'était pas absorbée par le bouillonnement intérieur de son sang de furie.

Il n'avait de toutes façons plus son mot à dire: cela dépassait de loin ses compétences. Il prit donc le partie de ne pas s'en mêler plus que cela, observant les préparatifs de leur futur déconvenue militaire. Apparemment, ils avaient l'intention de faire une bataille rangée, il serait donc seul sur ce navire à l'issue de la confrontation. Puis, sentant que sa présence n'était pas la bienvenue, bousculé par les soldats se mettant en formation,s'attroupant au bastingage pour voir ce dont il retournait, ou se dirigeant sur la berge pour y déposer le matériel ou prendre leur garde, il se dirigea vers sa cabine.

Alors que le combat avait déjà commencé dans l'ombre sans même qu'il s'en rende compte, il vit alors les 5 personnes encapuchonnées qui l'avait accompagné au port arriver près du navire avec un otage: un "cousin". Il haussa les sourcils de surprise, se tançant intérieurement de n'avoir pas prêté plus attention à eux. Une difficulté de plus et sa certitude de l'échec de leur mission s'envola aussitôt. Il fût déçu de constater que finalement ce petit groupe était bien mieux préparé qu'il ne laissait l'entendre et que , malgré les tensions prépondérantes durant le voyage, ils étaient capable de faire fi de leur différence quand il s'agissait d'abattre des ennemis. Bon, bin ça fera un cousin de moins, c'est toujours ça de prit, pensa-t-il avec philosophie. Point positif: avec la disparition de ses doutes quant à cette mission vint l'espoir de pouvoir sortir de ce guêpier intact, à terme. Il lui fallait juste respecter la règle principale: ne pas s'impliquer.

Je vais de ce pas suivre les précieux conseils de Dame Aewen et m'en retourne m'enfermer dans ma cabine. Si vous avez besoin de quelque chose, vous savez où me trouver. Puis tranquillement, il redescendit au pont inférieur et s'enferma dans son minuscule bureau, alors que ses compagnons allaient sûrement torturer l'elfe, qui de toutes façons mourait plutôt que de parler. Une perte de temps en somme. Il fit abstraction de ce qui l'entourait et continua son chemin.

Arrivé à l'intérieur, il ferma la porte à double tour, et installa de quoi assurer ses arrières au cas où un importun viendrait le surprendre, installant de quoi s'allonger confortablement et dormir. Ainsi, il pourrait feindre le sommeil tout en étudiant sous la couverture les livres de magie qu'il avait amené avec lui. Puis, une fois fait, par sécurité et par réflexes, il s'attela à trouver une planche escamotable, ou un petit renfoncement discret afin d'y cacher ses grimoires, puis récupéra quelques livres de comptes et les inventaires auquel il mêla l'étrange petit ouvrage qu'il venait de récupérer..."la puissance du feu"...en espérant qu'il s'agisse de quelque chose d'intéressant. La magie du feu, ce n'est pas assez discrète...je lance une boule de feu et je finis avec une épée au travers du corps...très mauvaise idée. Si je n'arrive pas à m'en servir, j'irai le vendre sur le marché noir, ça doit valoir son pesant de pistoles et me permettra de corrompre une âme supplémentaire, pensa-t-il avec un sourire sardonique.

Il s'installa alors et commença à compulser l'ouvrage en question pour découvrir quels secrets pouvaient bien y être cachés. S'il était là dissimulé au milieu des autres ouvrages, c'est que son prédécesseur cachait sûrement quelque chose, et quelque chose lui dit que ça avait un rapport avec le pourquoi de leur venue ici...ou pas. Quoiqu'il en soit, il le découvrirait bien assez tôt.
Modifié en dernier par Anonymous le 26 janv. 2011, 23:24, modifié 1 fois.
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"La trahison, ce n'est qu'une question de point de vue" Epitaphe gravée sur la stèle d'un anonyme

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