[Ulricht] Nouveau dans le coin?

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par [MJ] Le Djinn »

La nuit était noire dehors et seules ses bougies permettaient à Ulricht de voir à plus de quelques centimètres de son visage. Impatient, fébrile, il posa le grimoire sur sa table. Il avait eu la grande prudence de ne pas rentrer chez lui directement avec le cadavre, ce qui lui serait probablement bénéfique vers l'avenir. En revanche, l'opération avait pris un temps fou et le livre ne resterait pas lisible éternellement même après une récolte aussi abondante. La Belle Verte avait au moins servi à quelque chose, pour une fois.

Impatient, il attrapa du papier, de l'encre et une plume puis ouvrit à la première page, là où l'écriture était la plus claire. D'une main agile il retranscrivit ce qu'il y apparut. Un titre en gros caractères notamment, était plutôt intéressant...

Compilation d'extraits issus des grimoires et traités bons et agréables aux zélotes des Sombres Puissances. Par Maître Albertius Dockheim, Seigneur-Mage de l'Ombre, Archimagus de Tzeentch, possesseur du Sceptre des Flammes Bleues, qui commença cet ouvrage en 2439, calendrier du faux-dieu Sigmar.

Sont compilés ici et dans cet ordre des passages et extraits choisis ou retrouvés du Tome de la Corruption, du Codex de l'Ineffable Damnation, du Catalogue de Chair et du propre ouvrage de votre dévoué serviteur, le Liber Chaotius.

A mon frère dévot qui lit ces lignes.

Tout d'abord je tiens à te saluer personnellement et à féliciter ta hardiesse à sacrifier du sang pour lire ces lignes. Hélas, à moins que tu ne possèdes des capacités de mémorisation qui sont hors de ma portée il te faudra recommencer pour croquer l'ensemble de mes textes.

Au cours des prochaines pages tu pourras lire, cher lecteur, une compilation des textes que j'ai retrouvé ou écris et qui ont trait à notre seigneur et maître ainsi qu'aux démons en général afin d'aiguiser ton appétit de savoir et tes armes face aux créatures d'outre-monde. Quelques fragments du Codex de l'Ineffable Damnation t'aideront de plus à former ton propre culte, si cela n'est pas déjà fait.
Je n'ai rien à te dire sinon que je te souhaite bonne chance. Deviens une sommité des arts occultes comme je l'ai été et amène la dévotion au Grand Corrupteur à des sommets que je n'aurais pu que rêver d'atteindre.

Et méfie toi des sbires des autres dieux, aucun n'est digne de confiance.

A mon frère de culte, avec toute mon amitié,
Albertius Dockheim, Seigneur-Mage de l'Ombre, Archimagus de Tzeentch
Cette petite mise en bouche passée, Ulricht passa l'ordre naturel du livre pour faire un inventaire rapide de ce dont il avait besoin. Bien évidemment la première chose qu'il recopia fût le texte à côté du démon grimaçoant qu'il avait vu au premier jour. L'extrait semblait sortir du Liber Chaotius, la création originale de l'auteur.

Hommage à Xoehufnzuhrpa, Le Meneur au Savoir, Le Lecteur Assidu, Le Maître des Livres.

Pour appeler Xoehufnzuhrpa:

- Sous Morrslieb pleine, égorger un frère et sa soeur.

- Hurler trois fois Tjarzq Oupvn Xoeuf hnuhoeox sans omettre une syllabe.

- Tracer le pentacle avec du sel mêlé à des excréments de vautour. Huit branches, les sept sigles de Mardan l'Antique en leur centre. Verser le sang des frères sur les sigles de l'Astre et des Ténèbres, respectivement.

- Brûler un livre sur le sigle de la Magie, brûler un marteau sur le sigle du faux-empereur.

- Egorger le prêtre d'un faux-dieu et mangez son cœur palpitant.

- Réciter six fois Tjarzq Oupvn Xoeuf hnuhoeox sans omettre une syllabe.

- Le démon apparaîtra, alors prononcez son nom et ordonnez lui de se soumettre à votre volonté. Si vous échouez: courrez.
Certains rituels n'étaient pas compréhensibles en l'état. Leurs lettres se perdaient dans tous les sens sans logique apparente, les mots virevoltaient et volaient, incompatibles. Sans doute que quand il en était arrivé à ces passages l'auteur était devenu complètement fou. En continuant sa lecture, Ulricht eut le temps de noter quelques passages intéressants. La plupart concernaient des rituels purement magiques ou des conseils de mage à mage, sans intérêt pour lui donc, mais deux passages en particulier méritèrent d'être écrits.

Le premier concernait la création d'un culte du Chaos. Les passages étaient longs et alambiqués, plein de justifications et de réflexions philosophiques. On pouvait pourtant les résumer comme suit:

- Ne pas chercher à viser trop haut. Les classes sociales supérieures n'étant que rarement à l'écoute des petits.

- Viser en priorité les personnes faibles d'esprit, malheureuses ou isolées.

- Faire passer le culte avant l'individu.

- Ne jamais parler du culte à un inconnu.

- Toujours bien cerner une recrue potentielle, ne pas hésiter à passer du temps avec elle afin de la préparer et de la connaître.

- Recueillir les mutants, qui sont nos frères de damnation.

- Ne pas introduire directement des nouveaux venus aux rituels sacrificiels, de peur de les effrayer.

- Trouver des dossiers sur les frères et sœurs du culte afin de les faire chanter et ainsi les décourager de partir.

Etc...

En gros un manuel du bon petit cultiste, avec des conseils et des indications sur les erreurs courantes à éviter. Un second passage était très intéressant: comment s'attirer les faveurs de Tzeentch et recevoir sa bénédiction.


Afin de s'attirer les faveurs de Tzeentch:

- Rassembler autant de livres que possible en un seul endroit, plus leur contenu sera savant mieux ce sera.

- Tracer un octogramme selon les 8 vertus de Varranesh le Déicide.

- Placer un oiseau vivant sur chaque vertu de l'octogramme, la variété de l'oiseau importe peu.

- Prononcer onze fois à la suite: ph'nglui mglw'nafh Tze-en- tch Aether wgah-nagl ftaghn !

- S'huiler le corps avec le sang d'une vierge.

- Tracer sur son corps au couteau les sigils protecteurs du Seigneur Noir.

- Prier de toute sa foi.
Les pages, qui n'avaient finalement durée qu'une grosse heure, commençaient déjà à s'effacer. Malgré tout Ulricht avait récupéré nombre d'informations intéressantes… Il ne restait plus maintenant qu'à prévoir la suite.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Ulricht Drekner
PJ
Messages : 73
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par Ulricht Drekner »

Ulricht rentra hâtivement dans la maison, où dominait l'obscurité.
Dans son empressement, il ne manqua pas de percuter la table, avant d'y déposer le livre et de péniblement allumer une bougie.
Là, il commença sa lecture : il n'y a avait pas de temps à perdre, sa manœuvre de sécurité lui avait fait perdre du temps sur la durée de lecture de la traduction en reikspiel. C'était tout de même une chance que la quasi-totalité de la population fut illettrée ! Ce qu'il allait recopier aurait très peu de chance de tomber entre de mauvaises mains. Enfin, sa paranoïa, naissante depuis ses derniers mois, allait tout de même s'assurer que la possibilité d'un malheureux incident soit évitée.

Ce qu'il avait devant les yeux était du lourd, du très très lourd ! Un vrai petit guide du bon petit chef de culte, pile ce dont il avait besoin, à vrai dire. Cet Albertius Dockheim méritait bien, rien que pour sa prévenance, son titre de "Seigneur-Mage de l'Ombre, Archimagus de Tzeentch, possesseur du Sceptre des Flammes Bleues". Ulricht dû bien s'avouer à lui-même que les lignes d'accueil lui allèrent droit à son petit cœur assoiffé de pouvoir, lui qui s'était senti si seul en sa condition de cultiste depuis qu'il s'était séparé d'Elinor. Lire ces mots, c'était comme s'essuyer les pieds sur le paillasson de sa nouvelle maison. Ce livre, c'était le nouveau chez-soi de sa deuxième vie, secrète aux yeux de tous.

Après avoir brièvement savouré l'introduction, il feuilleta l'œuvre en quête des passages les plus essentiels. Qu'il trouva ! Bien que ces paragraphes furent indigestes, il utilisa sa capacité de synthèse, douloureusement apprise dans sa jeunesse, pour résumer en quelques lignes ce que l'auteur faisait en une vingtaine de pages. Hélas, il semblait que ce cher Albertius ait progressivement perdu la tête au fil de ses découvertes. Puisse-t-il être épargné d'un sort similaire dans sa quête de savoir et de pouvoir !
Après avoir écrit le guide du recruteur exemplaire, il recopia le rituel de bénédiction de Tzeentch. Ne pouvant pas déceler d'un bref coup d'oeil d'autres sujets cruciaux, il commença méthodiquement à recopier la traduction depuis le début, avec en premier lieu la partie concernant le démon dont l'image accueillait le visiteur au début de l'introduction, et qui répondait au doux nom de Xoehufnzuhrpa. Le rituel était à vrai dire bien trop complexe pour être effectuer dans un avenir proche. Mais une flèche dans son arc était toujours prise, et ne ferait que prendre de la valeur avec le temps...

Après une bonne heure de rédaction, les mots se firent ravaler par les pages du livre. Il se faisait déjà bien tard, et la soirée était bien remplie. Et une réussite au-delà de toutes ses espérances !
Il rangea son livre dans l'étagère. Les écrits étaient incompréhensibles pour quiconque, de toute manière. Il plaça néanmoins ses feuilles de traduction en dessous de son matelas de paille, à l'abri des curieux.
Et s'effondra comme une loque dans son lit, d'une manière indigne au grand serviteur ambitieux du Dieu du Changement qu'il était.



Le lendemain, après un petit-déjeuner infect toujours composé des sempiternelles fèves, Ulricht ouvrit la porte de sa bâtisse. Il passa voir Karl pour lui annoncer qu'il aurait la matinée de libre. Pendant ce temps, lui se baladerait dans le village appliquer les conseils lus la veille. Comme il se dirigeait vers une auge sur la place centrale pour faire sa toilette, il ouvrit grand ses yeux et oreilles.
Il ne comptait pas faire d'émules dans les prochains jours, pas après son coup d'éclat de la veille. Il était simplement à l'écoute des rumeurs, notamment autour de la Belle Verte et des hommes-bêtes, même s'il était encore un peu tôt pour en connaître les conséquences. Il se montra toutefois nettement plus vigilant sur ce qu'il pouvait entendre ou observer concernant les habitants : les simplets, les frustrés de pouvoir et de savoir (qui correspondaient si bien à son dieu), ceux malheureux ou juste isolés... Voire des mutants, si certains étaient assez idiots pour en parler en public. C'était là ses futurs cibles. Il n'avait plus qu'à écouter et observer, en papotant quelques banalités avec ceux autour de lui.
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Compétences :

Alphabétisation (E)
Eloquence (E)
Etiquette (B)
Sens de la répartie (B)
Diplomatie (B)
Sang froid (B)
Intimidation (B)
Comédie (B)
Intrigue de cour (B)

Équipement :

Épée courte : 12+1d6 dégâts, 9 parade, rapide
Veste de cuir : 5 points de protection au dos, torse et bras
Bottes cuissardes
Gants
Chaperon
Masque
Sac à sapin : Augmente l'ENC maximum de 2
Œil de Ranald : Monocle donnant un bonus de +2 aux compétences Évaluation et Commerce.

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par [MJ] Le Djinn »

Comme Ulricht pouvait s'y attendre, Karl ne fût pas des plus ravis quand il lui annonça que sa mâtinée serait libre. Dans ces conditions il ne pourrait pas s'amuser mais à la place retourner aux champs pour bêcher la terre et retirer les cailloux. Un matin des moins passionnants en perspective mais qui laisserait à son maître le loisir d'aller cancaner parmi les femmes et les commerçants, lesquels remarquaient d'ailleurs l'absence de la Belle Verte, parfois avec inquiétude. Rapidement cependant, après avoir lavé son visage avec l'eau boueuse des ablutions, il se sentit prit d'un intense mal de ventre. Quelques secondes passèrent: pas de doute, ses intestins lui jouaient des tours pendables! Ni une, ni deux, pressés par le temps et l'envie, il se précipita dans un coin pour y faire ses besoins vitaux. Tout ce qu'il en recueillit fût une diarrhée douloureuse. Rien de très étonnant à cela au final: depuis plusieurs jours il ne mangeait que de la nourriture de mauvaise qualité, des fèves douteuses et l'eau pour se laver était quasiment croupie. Il n'était que justice que son corps change d'humeur et expulse le mal à sa source. Grand Père Nurgle s'occupait de tous les hommes, y compris des sbires de Tzeentch.

Son difficile travail terminé et probablement plusieurs kilos perdus, le cultiste put enfin sortir de sa retraite pour être récupéré par un Hubert apparemment peu amusé. qui l'attrapa à la nuque, par derrière et par surprise.

Image-"Ah! Voilà la petite merde! Où que t'étais passé mon con? Ca fait une heure que je te cherche! Tu prends des vacances? Tu t'amuses? Voilà pour toi!"
Le capitaine des mercenaires lui décolla un coup de genoux en plein torse, frappant le plexus solaire et laissant Ulricht le souffle coupé avant d'être poussé au sol, face contre terre.
Image-"Quand t'auras fini de lécher la poussière, petite merde, t'iras rejoindre trois de mes gars à la porte Sud. Ordre du margrave: vous allez récupérer sa taxe à la brasserie, fissa!"
Pour faire bonne mesure, alors qu'il reprenait sa route il marcha consciencieusement sur le corps étendu de notre héros, prenant son plaisir à le regarder souffrir. C'était ainsi, des hommes étaient nés avec une nature de persécuteur. Toujours était-il que la brute n'avait pas mentis: trois soldats, notamment Madrelo (lequel salua sa connaissance d'une poignée de mains), en armes, attendaient le percepteur.

La brasserie était dans le hameau au Sud-Ouest de Délivrance. Comme tout impérial le savait, les brasseries n'étaient pas que des fabriques à poivrots, tout juste bonnes à convenir à des va-nu-pieds désoeuvrés, non, elles étaient un élément indispensable de la vie humaine. L'eau était trop souvent impure, impropre à la consommation, polluée par les cadavres de petits animaux, la stagnation ou toute autre raison. La transformation en bière permettait, pour des raisons mal comprises, d'éliminer une grande partie des problèmes liés à l'eau. En d'autres termes, refuser de boire de l'alcool, fût-il de mauvaise qualité, c'était choisir de mourir, la souffrance en plus.

En l'occurrence la brasserie était un assemblage de grands bâtiments qui devaient contenir les cuves où le maître-brasseur et ses ouvriers travaillaient. Une quinzaine d'hommes s'attelaient, au dehors, à rouler des tonneaux et à vérifier l'étanchéité des conteneurs. La porte du bâtiment principale, bien que renforcée, était grande ouverte et on pouvait voir les artisans s'atteler à toute la fabrication du précieux liquide mousseux. Madrelo apprit à Ulricht que le dominant de cette petite entreprise, nommé Guilbert Brunz, ce qui ne s'inventait pas, devait depuis longtemps une forte somme au Margrave, indiquée sur un papier qu'il avait ramené (bien que ne sachant pas lire). La somme était en effet mirobolante: quatre pièces d'or! Mais comme la fabrique était vitale pour le village personne n'avait pu tenter quoique ce soit contre eux. Le vieux maître, aux yeux noirs, au crâne chauve et à la barbe blanche, ne tarda pas à se présenter en voyant les soldats arriver. Sans mot dire il se positionna sur le pas de la porte, bas croisé. Il était de forte stature, le ventre rebondit, le regard glacial et dur. Pas du genre à se laisser impressionner…

A Ulricht de le convaincre sans finir lui-même en ingrédient pour la bière...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Ulricht Drekner
PJ
Messages : 73
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par Ulricht Drekner »

Le plan bien huilé d'Ulricht tomba rapidement à l'eau. Après quelques minutes, il sentit ses viscères prendre les armes dans une reconstitution grandiose des plus grandes batailles de l'Empire. Les moments qui s'ensuivirent ne furent guère agréables pour le cultiste, tandis que son corps se rebellait face au traitement qu'il avait subi depuis quelques semaines.
Il n'eut même pas le temps de se remettre de ses émotions : après avoir donné du sien pour expulser les viles dons de Nurgle de son ventre, il fut cueilli par un Hubert qui, une fois n'est pas coutume, était d'une aussi méchante humeur que celles présentes dans ses intestins.
Hubert a écrit :
Image-"Ah! Voilà la petite merde! Où que t'étais passé mon con? Ca fait une heure que je te cherche! Tu prends des vacances? Tu t'amuses? Voilà pour toi!"
Saisit à la nuque et promené comme un chiot par sa mère, Ulricht fut courtoisement invité à goûter la bonne terre des Principautés d'une frappe experte au torse. Il n'avait même pas eu le temps de dire bonjour au capitaine. Non que l'envie le démangeait : une telle raclure ne méritait pas tant d'efforts !
Hubert a écrit :
Image-"Quand t'auras fini de lécher la poussière, petite merde, t'iras rejoindre trois de mes gars à la porte Sud. Ordre du margrave: vous allez récupérer sa taxe à la brasserie, fissa!"
De façon surprenante, Ulricht parvint à rester détaché face à la situation. Oh Tzeentch, si jamais ton oreille traîne dans le coin, pria-t-il silencieusement pendant qu'Hubert le piétinait, prend bien soin de ce type. Ça me ferait de la peine que quelqu'un d'autre que moi s'en occupe une fois que j'en aurais l'occasion.
Il patienta encore une quinzaine de secondes sur le sol, autant pour digérer la douleur que pour s'assurer qu'Hubert était bien parti.

La situation aurait pu être comique vu d'une autre personne que lui. Il releva la tête, toujours allongé sur le dos. Personne à l'horizon. L'endroit était moins public que la grande place, et la vue d'Hubert avait probablement découragée quiconque de traîner dans le coin. Après s'être épousseté, il rejoignit en se massant ses côtes endoloris la porte sud où, comme promit, l'attendait trois gardes. Il eut la bonne surprise de revoir le porte-étendard Madrelo.

- Ah, bonjour Madrelo, ça me fait plaisir de te revoir. Il sauta sur l'occasion pour tenter d'en apprendre plus sur les rapports entre Hubert et ses gardes. Le capitaine Hubert est-il aussi délicat avec vous qu'avec moi lorsqu'il donne une mission ?

Après avoir entendu leur réponse, il lança leur petite expédition vers la brasserie, qui faisait quittait la ville pour traverser la brousse au sud-ouest. Peu de chances de croiser une faune hostile sur le trajet, mais l'on était jamais à l'abri d'une coquatrix.

Ulricht connaissait très bien l'importance qu'une brasserie pouvait avoir, en vertu des effets purificateurs de la fermentation. À Nuln, il suffisait de jeter un coup d’œil au Reik pour décourager quiconque d'y boire un verre : détritus, déchets industriels, cadavres d'animaux ou d'êtres en tout genre... Le fleuve était un égout à l'air libre. L'eau potable devait être apportée des villages en amont de la ville. Dans un endroit à l'instabilité politique chronique comme les Principautés, il saisissait parfaitement tout le poids que pouvait posséder le propriétaire d'une brasserie.
Madrelo lui expliqua que le maître-brasseur qu'il allait devoir convaincre, du nom de Guilbert Brunz, avait parfaitement compris la situation. Et d'après le papier donné par le porte-étendard, ce qu'il devait au Margrave, pas moins de quatre pièces d'or, était une dette de longue date.

- Collecter les taxes d'une brasserie, hein ? Chez un type qui repousse en permanence la collecte, donc qui a comprit le système. Eh, je suis pas un magicien moi, Mardelo ! plaisanta Ulricht. Quoique... songea-t-il.

Commençant à saisir le personnage, il ne fut donc pas surpris à son arrivée par l'accueil spartiate du vieux gaillard, dont l'âge seul incitait le respect dans l'environnement des Principautés Frontalières. Ce même âge lui avait déjà dû faire voir des blancs-becs de son genre par pelletées entières ! Inspirant profondément, il décida de jouer ce coup-ci avec sincérité et compréhension.

- Ulricht Drekner, nouveau percepteur d'impôts, se présenta-t-il sèchement après s'être planté face au brasseur. On m'a dit que vous devez une certaine somme au Margrave et depuis longtemps. À l'évidence vous êtes malin : vous avez compris le système. Mais ça ne pourra pas durer éternellement. Il planta ses yeux dans ceux du brasseur, afin de capter son attention. Il était temps de décharger ses arguments tel un canon à répétition fraîchement sorti des industries impériales. Quatre pièces d'or, c'est une sacrée somme, certes. Mais le Margrave est un ancien commerçant, sacrément doué et couillu pour s'installer avec succès dans un coin pareil. Si vous continuez, il va faire jouer les intérêts de vos retards de paiement, jusqu'à atteindre des sommes délirantes. Plus il y a d'argent en jeu, plus les gens deviennent dingues. Et là, soit vous devrez vous coucher, soit le Margrave se servira lui-même pour prendre son dû, de préférence sur votre corps encore tout chaud. Je ne vous connais pas, je ne sais pas si vous êtes doué dans votre métier, mais un métier, ça s'apprend. Un brasseur, ça se remplace, surtout lorsqu'il tient un rôle aussi important que dans des coins comme ici. À fortiori s'il est indiscipliné. Laissez pourrir la situation et ça ne finira pas bien, ni pour vous, ni pour personne. Payer maintenant vous évitera de perdre la face, et le Margrave continuera de protéger votre brasserie et d'autoriser les ventes dans la ville.

Il laissa s'écouler quelques secondes, avant d'enfoncer le clou.

- Vous avez déjà fait assez traînr les choses. Saisissez un moyen de sortir de ce piège la tête haute, pendant que vous en avez encore l'occasion. Il recula de manière théâtrale. Mais le choix vous appartient.
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Compétences :

Alphabétisation (E)
Eloquence (E)
Etiquette (B)
Sens de la répartie (B)
Diplomatie (B)
Sang froid (B)
Intimidation (B)
Comédie (B)
Intrigue de cour (B)

Équipement :

Épée courte : 12+1d6 dégâts, 9 parade, rapide
Veste de cuir : 5 points de protection au dos, torse et bras
Bottes cuissardes
Gants
Chaperon
Masque
Sac à sapin : Augmente l'ENC maximum de 2
Œil de Ranald : Monocle donnant un bonus de +2 aux compétences Évaluation et Commerce.

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par [MJ] Le Djinn »

Test de charisme: 8, réussite.
Un silence glacial souffla sur la brasserie. Les ouvriers, qu'Ulricht n'avait jamais vu (sans doute vivaient-ils dans le village plus en bas), s'échangeaient des regards étonnés et perplexes, guettant la réaction de leur maître-artisan. Les soldats-mercenaires se tenaient près d'Ulricht, inquiets et parés à dégainer au moindre signe d'hostilité. Madrelo souffla à un de ses camarades quelques mots de tiléen, les yeux rivés sur un gros costaud criblé de tatouages. En face d'eux le chef du coin renifla bruyamment avec de lâcher:

-"Gauvin Mortblé. Entre, Drekner. Vous les putes de Vodeski vous restez sur le perron ou je vous encule en lubrifiant à l'eau-de-vie. Pigé?"

Les vauriens armés sursautèrent en entendant un civil leur parler de la sorte et l'un d'eux s'avança même en tirant son coutelas mais ses compagnons le retinrent bien vite. Les ruffians autour se massaient, étant à présent une grosse douzaine. La plupart arboraient des massues ou des petites dagues, sans doute utilisée pour couper les viandes de repas mais pouvant tout aussi bien trancher la gorge d'un homme.
Evidemment un des salariés désarma Ulricht alors qu'il accompagnait Mortblé en sa demeure. La fabrique n'était pas immense mais les cuves ainsi que les espaces de stockage occupaient une surface non-négligeable qui avait demandé un gros travail de construction. On passait rapidement les tonneaux géants où des artisans concentrés brassaient et purifiaient la bière pour arriver à une sorte de salle commune qui devait servir de réfectoire où une grande table rectangulaire pouvant tenir une trentaine de personnes trônait, cernée de tabourets. Des portes entrouvertes laissaient voir des couloirs suivis de chambres de l'autre côté de la pièce servant d'entrée au duo. A vu d'œil il ne devait pas y avoir bien plus que trois ou quatre chambre, mais tout le bâtiment n'était pas visible cela dit.


-"A boire. La petite eau."

L'ordre avait été prononcé sans brutalité mais avec la fermeté des meneurs d'hommes en direction des accompagnateurs. Une fois l'injonction envoyée le maître s'assit en bout de table, invitant notre héros à se placer à sa gauche.

-"Tu parles bien Drekner, mais est-ce que t'en as? Je ne travaille qu'avec ceux qui en ont."

Les hommes revinrent bien vite avec des bouteilles vertes contenant un liquide transparent. Un seul gobelet de bois fût placé sur la table, face à Ulricht.

-"Vodeski il en avait pas. Bois, Drekner. Si t'en as, nous parlerons."

Ulricht put sentir dans son dos une petite pointe. Le métal froid piqua doucement sa chair, sans grande douleur mais avec un pic d'avertissement. Le cultiste eut tout le loisir d'apercevoir le sourire de Gauvin Mortblé dont la carrure de taureau servait de piédestal à un faciès brutal au rictus moqueur. Furieux qu'Ulricht ne se dépêche pas, il frappa sur la table de son point, faisant bondir le liquide dans le verre et le renversant presque! Il tonna dans la foulée:

-"BOIS!"

Sous la contrainte le tzeentchi dût boire le liquide. C'était fort et au goût détestable, l'alcool puissant brûlant sa gorge et son estomac. Comme pour ajouter à son calvaire, un second verre lui fût donné qu'il dût boire aussi sec.
Test d'END: 5, réussite.
Un petit sourire apparut sur le visage de l'artisan quand son interlocuteur avala le second verre sans cracher. Evidemment un servant le remplit encore une fois.
Test d'END: 11, échec.
Le troisième verre fût de trop et Ulricht recracha en toussant une partie du breuvage, sous les rires tonitruants des hommes rassemblés, sans doute trois au plus derrière lui.

-"Si près du but, petit, deux verres et tu calanches au troisième. Bah. Au moins t'as pas vomi. Je te respecte pas encore mais j'accepte de discuter. Alors, qu'est-ce que ce sera?"
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Ulricht Drekner
PJ
Messages : 73
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par Ulricht Drekner »

Un long silence suivit les paroles d'Ulricht. Eh bien, il semblait qu'il avait encore une fois plombé l'ambiance. Les ouvriers le regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes, jusqu'à ce que le patron daigne répondre après un bruyant reniflement.
Gauvin Mortblé a écrit :-"Gauvin Mortblé. Entre, Drekner. Vous les putes de Vodeski vous restez sur le perron ou je vous encule en lubrifiant à l'eau-de-vie. Pigé?"
Ulricht grimaça intérieurement, anticipant la réaction des tiléens, connus pour leur sang chaud. Et elle ne manqua pas : l'un d'eux, Gaudino, s'il se souvenait bien, s'avança pour tirer son arme sous le nez de Gauvin. Madrelo et son compagnon le suivirent immédiatement pour se saisir de lui, pendait qu'Ulricht se plaçait entre Gaudino et sa cible.

- Paix, lança-t-il d'un ton calme. On n'a pas encore d'excuses pour une effusion de sang, tu veux bien ?

Et effusion de sang il y aurait eu. Les loubards du maître-brasseur, une douzaine, les encerclaient, équipés d'armes hétéroclites et pas vraiment faites pour tuer, bien que dangereuses.
Il entra dans la brasserie après un petit signe de Gauvin l'indiquant de le suivre. Le gros bras qui lui barrait le chemin un peu plus loin lui fit comprendre qu'il devait donner son épée payée à prix d'or, chose qu'il effectua. Il traversa les espaces de travail, qui contenait encore davantage d'ouvriers. De ce qu'il voyait, Gauvin semblait avoir au moins une vingtaine de types à ses ordres.

Il arriva finalement dans une salle de repos, assez large à vrai dire, et sobrement décorée d'une grande table rectangulaire et d'une pelletée de tabourets. Gauvin se retourna vers ses hommes.
Gauvin Mortblé a écrit :-"A boire. La petite eau."
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les ouvriers filèrent récupérer l'eau de vie pendant qu'Ulricht et Gauvin s'asseyaient.
Il se retourna vers ce dernier comme il lui adressait la parole.
Gauvin Mortblé a écrit :-"Tu parles bien Drekner, mais est-ce que t'en as? Je ne travaille qu'avec ceux qui en ont."
Les hommes de Gauvin rapportèrent un gobelet en bois mal taillé et une certaine quantité de bouteilles. Ulricht se retint d'hausser les sourcils. Ils ne comptaient pas lui faire enfiler toutes les bouteilles, quand même ?
Gauvin Mortblé a écrit :-"Vodeski il en avait pas. Bois, Drekner. Si t'en as, nous parlerons."
Le liquide incolore mais opaque qui se déversa dans son gobelet ne lui disait rien qui vaille. Alors qu'Ulricht pesait ses options, il se redressait soudainement, une nouvelle sensation dans le dos. Ce genre de petites manœuvres d'intimidation, il y avait déjà eu droit dans les bas-quartiers de Nuln lorsqu'il travaillait dans des affaires plus ou moins louches pour son père. Son corps lui sembla se refroidir comme une colère froide l'envahissait.
Il se leva lentement, sentant la pointe de la dague toujours dans son dos, et fixa froidement Gauvin.

- Tu négocies de la sorte avec tous tes invités, Gauvin ? demanda-t-il sèchement. Tu les bourres pour les rouler plus facilement ?

Gauvin se leva à son tour. La dague se fit plus insistante.

- Tu fais si peu confiance à tes talents de commerçant que l'alcool doit faire le boulot à ta place ?

Le brasseur devint un peu plus rouge, et hurla en frappant du poing sur la table.
Gauvin Mortblé a écrit :-"BOIS!"
Le gobelet dansa sur la table, tâchant de ne pas renverser son contenu sur la table, ce qu'il parvint difficilement à faire.
Ulricht se renfrogna, avant de se rasseoir. Il était allé trop loin pour tout gâcher. Il saisit le gobelet et l'avala cul sec. Comme prévu, le goût était immonde, et le liquide lui brûlait l’œsophage. Un ouvrier s'empressa de le lui remplir. La deuxième goulée fut déjà plus facile, comme le premier passage avait en partie anesthésié son organisme. On lui reversa une troisième fois. Après un regard noir à l'ouvrier qui lui remplissait sans cesse son gobelet, il avala une troisième fois.
Et cela ne se passa pas comme prévu. Avalant de travers, le liquide fonça vers ses poumons. Par réflexe, il toussa, recrachant une partie de l'eau de vie. Trop occupé à vider ses poumons, il entendit à peine les rires des quelques ouvriers dans son dos.
Gauvin Mortblé a écrit :-"Si près du but, petit, deux verres et tu calanches au troisième. Bah. Au moins t'as pas vomi. Je te respecte pas encore mais j'accepte de discuter. Alors, qu'est-ce que ce sera?"
Après s'être remit de sa petite séance, Ulricht reprit la parole.

- Puisque je n'ai pas pu boire le troisième verre, autant que je me rattrape : un verre de l'une de tes liqueurs. Et autre chose que cet espèce de décapant.

En attendant d'être servi, il s'épousseta les gouttelettes d'alcool de ses vêtements.

- Et tu sais quoi, c'est peut-être pas plus mal que je n'ai pas encore ton respect. S'il me suffisait de m'enfiler trois verres à la suite pour gagner ton respect, il serait à la hauteur de l'effort. Autant dire pas grand chose. Il se pencha vers Gauvin en s'appuyant sur la table. Je préfère les actes, et les faits. Et je vais te dire l'un de ces faits, Gauvin : la taxe de quatre pièces d'or, tu ne pourras pas l'esquiver. L'autre possibilité, expliqua-t-il en se redressant, c'est de renvoyer ma tête à Vodeski.

Il laissa une seconde à Gauvin pour savourer cette audacieuse possibilité. Vraiment, à quoi jouait-il, songea sa partie prudente de son esprit.

- Aussi plaisante que te soit cette perspective, le Margrave est déjà assez énervé pour foutre le feu à ta petite entreprise. Tu as une belle bande de loubard, mais elle ne vaut pas tripette face à l'armée de Vodeski. Elle est bien armée et décemment entraînée, plus que ce qu'on peut demander à une troupe lambda dans le coin.

Ulricht s'accouda de nouveau sur la table, fixant longuement Gauvin pendant qu'il encaissait la nouvelle.

- Autrement dit, je ne peux rien pour toi dans l'immédiat. Si tu veux améliorer ta situation, il va falloir que tu passes à la caisse. Il balaya son regard derrière lui, sur les ouvriers. Si tu es prêt à parler en privé, entre hommes d'affaires ?

Ulricht fut surpris par le non brutal et catégorique du brasseur. Il lui lança un sourire froid et mauvais.

- C'est toi qui me désarmes et me met un poignard dans le dos, puis qui craint un coup bas seul-à-seul ? Très bien...

Il se réinstalla sur son tabouret.

- Bon. Donc tu dois payer la taxe. Mais je te propose un partenariat, pour des bénéfices mutuels à un peu plus long terme. Dis-moi, qu'est-ce que tu veux ?
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Compétences :

Alphabétisation (E)
Eloquence (E)
Etiquette (B)
Sens de la répartie (B)
Diplomatie (B)
Sang froid (B)
Intimidation (B)
Comédie (B)
Intrigue de cour (B)

Équipement :

Épée courte : 12+1d6 dégâts, 9 parade, rapide
Veste de cuir : 5 points de protection au dos, torse et bras
Bottes cuissardes
Gants
Chaperon
Masque
Sac à sapin : Augmente l'ENC maximum de 2
Œil de Ranald : Monocle donnant un bonus de +2 aux compétences Évaluation et Commerce.

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par [MJ] Le Djinn »

Aux demandes de parler "entre hommes" et autres provocations destinées à faire perdre le fil à son interlocuteur et le pousser à commettre une erreur, Ulricht ne reçut rien d'autre que des sifflements agacés et des claquements de langues amusés. D'un revers de la main, autant manuel que visuel, Gauvin balaya les demandes.

-"Ah on est pas entre hommes d'affaires là, petit? Regardez mes larrons, ils savent sous compter ou presque! Nan gamin, ils ne vont nulle part."

D'un geste tout aussi vif il raffla le gobelet du cultiste pour se verser lui-même une rasade et l'avaler cul-sec, lâchant un soupir de satisfaction alors que le liquide brûlant lui arrachait la gorge.

-"J'suis peut-être un gueux pour toi qui parle bien, mais moi je suis pas idiot. Et dans les Frontalières même les plus minables des cabots peuvent mordre mortellement, j'en sais quek chose. Mais t'es là pour négocier, pas pour me souffler dans le fion, si?"

Reprenant sa contenance initiale, craquant ses doigts quand les vapeurs d'alcool lui montaient au nez. Son nez rouge semblait s'allumer comme une flamme et il darda notre antihéros de son regard le plus cruel.

-"Tu veux savoir ce que je veux, gamin? Je vais te le dire franchement: je veux la tête de Vodeski sur une pique, son sang dans ma bière et ses couilles dans mon potage. Ah et je vais te buter avant, comme tous les percepteurs qu'il m'a envoyé."

Comme conscient d'avoir dit une vérité qui dérange, le maître-brasseur leva les mains des deux côtés de ses tempes, hochant négativement la tête avec un rictus entendu.

-"C'est dommage pour toi p'tit, très dommage. Il te l'a pas dit avant de t'envoyer chez moi? C'est quand même con. Mourir à ton âge… M'enfin, j'imagine qu'il devait juste pas t'aimer ou qu'le fait que tu vives le fasse chier, qui sait?"

D'un claquement de doigt ses gars se rapprochèrent d'Ulricht, les armes au poing.

-"Mais Sigmar est bon et Morr miséricordieux. Ca s'ra quoi ta dernière volonté, p'tit?"
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Ulricht Drekner
PJ
Messages : 73
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par Ulricht Drekner »

Le visage d'Ulricht se durcit progressivement comme il saisissait le message de Gauvin. Que les larbins autour de lui passèrent leur temps à hurler comme des orques en rut mettaient ses nerfs à rude épreuve, alors qu'ils étaient déjà bien sollicités face à une situation critique.
Gauvin Mortblé a écrit :-"C'est dommage pour toi p'tit, très dommage. Il te l'a pas dit avant de t'envoyer chez moi? C'est quand même con. Mourir à ton âge… M'enfin, j'imagine qu'il devait juste pas t'aimer ou qu'le fait que tu vives le fasse chier, qui sait? Mais Sigmar est bon et Morr miséricordieux. Ca s'ra quoi ta dernière volonté, p'tit?"
Si seulement les yeux du cultiste pouvaient tuer, Gauvin et sa clique se serait retrouvé crucifié sur place ! Hélas, ce n'était pas le cas.
Déployant toute son attention pour garder le contrôle de lui-même et de la peur qui, il fallait bien le dire, avait confortablement pris ses quartiers dans le creux de son ventre, il ne put empêcher un ignoble rictus d'émerger de son visage. Ce n'était pas le genre de sourire heureux, évidemment, ni même glacial. C'était celui nerveux et haineux, qui promettait à son interlocuteur une douce vengeance s'il lui en laissait l'occasion.
Oui, en terme de vilaine trogne, Ulricht n'avait rien à envier à Gauvin. Ce dernier avait réussi l'exploit de fissurer l'image publique du Nulnien, qu'il avait soigneusement peaufiné au fil des années.
Mais il n'avait pas abîmé sa confiance en soi, qui le persuadait qu'il se sortirait vivant en toutes circonstances. Sans doute que son orgueil adolescent ne s'était pas tout à fait dilué avec le temps.

Qu'importe ! Ulricht s'ébroua intérieurement. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour mourir face à un minable brasseur perdu au fin fond des Principautés ! Il se rendit compte du rictus présent sur sa face, et décida de le laisser. Après tout, plus besoin de faire l'effort de paraître poli désormais.
Il tendit son bras devant lui pour laisser de la distance entre lui et les ouvriers de Gauvin, et planta ses yeux remplis de haine dans ceux du maître-brasseur.

- À vrai dire, j''ai une dernière volonté et une faveur à te demander.. Il jeta un coup d’œil aux rustres à côté de lui, qui avait dégainé leur minable quincaillerie. La faveur devrait te faire plaisir. Elle concerne Hubert, le capitaine de la garde Son rictus devint plus mauvais encore, si cela était possible. S'il tombe vivant entre tes mains, fais durer son supplice de ma part. En tout cas, si tu tombes entre ses mains, il fera durer le tien, n'en doute pas. La seconde...

Il reporta son attention sur Gauvin, profitant de la petite pause de son discours pour lancer une prière rapide à Tzeentch. Il ne semblait pas avoir d'autres options à sa portée. Voici le moment de vérité, Dieu du Changement. Es-tu prêt à laisser ton serviteur mourir pour... Rien ? Le cours des événements te sera-t-il réellement plus favorable après ma mort ? J'ai horreur de quémander à autrui, et je n'ai jamais rien réclamé jusque-là, mais un coup de main ne serait pas de refus, aujourd'hui. N'importe quoi, pour faire diversion ou juste les voir agoniser dans d'atroces souffrances.
Dépense de 15 points de dévotion envers Tzeentch.
Eh ouais. Il faut ce qu'il faut.
- La seconde, c'est ce verre de liqueur que j'attend toujours. Je n'ai pas envie de mourir le gosier vide. Me refuses-tu même ce petit plaisir ? Il plaça ses mains sur les hanches, l'air provocateur. J'attends.

M'entends-tu, Tzeentch ?
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Compétences :

Alphabétisation (E)
Eloquence (E)
Etiquette (B)
Sens de la répartie (B)
Diplomatie (B)
Sang froid (B)
Intimidation (B)
Comédie (B)
Intrigue de cour (B)

Équipement :

Épée courte : 12+1d6 dégâts, 9 parade, rapide
Veste de cuir : 5 points de protection au dos, torse et bras
Bottes cuissardes
Gants
Chaperon
Masque
Sac à sapin : Augmente l'ENC maximum de 2
Œil de Ranald : Monocle donnant un bonus de +2 aux compétences Évaluation et Commerce.

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par [MJ] Le Djinn »

Un observateur extérieur l'aurait juré: on avait manqué quelque chose.

Un morceau de temps, un morceau d'espace.

Quelques secondes, un instant. On disait que l'infini se cachait dans les quantités les plus petites. Jugez plutôt ce paradoxe: pour qu'une seconde s'écoule il faut qu'une demi-seconde passe. Pour que cette demi-seconde passe, un quart de seconde doit passer. Pour qu'un quart de seconde passe, un huitième de seconde doit passer. Et ainsi de suite jusqu'à des échelles de temps si fines qu'on doute même qu'elles existent.
Et pourtant c'est dans ces minuscules infinités que Tzeentch évoluait. Il était le démon dans les détails, le manipulateur absolu, celui qui, de la pire situation, savait tirer une victoire flamboyante. Mais il n'était pas que le dieu des intrigue, ni le dieu de la magie. Il était le dieu de ce qui veulent progresser, qui veulent évoluer, qui portent en leur cœur l'espoir de l'avenir.

Si on lui avait demandé ce qu'il pensait de ses serviteurs alors, dans un moment de lucidité, il aurait répondu: Ils sont les graines qui ensemencent l'éternité.

Aujourd'hui, cette graine se nommait Ulricht Drekner.

Et pendant ce fragment de moment, cette fraction durant laquelle un battement de cils aurait pu paraître aussi long que les millénaires écoulés depuis la création du monde, une voix avait parlée.

Elle n'avait rien dit d'autre qu'un secret. Une petite cachotterie dans une langue inconnue des hommes. Et cette voix s'était accrochée au cultiste. Pas à son corps, pas à sa chair mais à son âme. Elle avait caressé son esprit, joué avec ses pensées. Doucement, l'Idée s'était installée entre les circonvolutions de son nouvel hôte, l'espace d''une éternité Ulricht avait été habité par le Génie.

Et de ce reste d'éternel, une phrase était sortie. Une phrase qui allait tout changer.


-"Et si je meurs que ça soit en servant le margrave Vodeski, car je ne trahirai pas mon seigneur!"

Et alors que le poignard se dirigeait sous sa gorge, il ne s'était pas débiné. Il n'avait pas demandé grâce. Il avait attendu, parcouru d'un courage qu'il ne se connaissait pas.

Et pour toute réponse il reçu des applaudissements. Gauvin et ses hommes frappaient dans leurs mains, de petits sourires en coin aux bords des lèvres, quelques rires fusaient. Le brasseur se contenta d'appeler de sa grosse voix. Madrelo, Gaudino et Tierri entrèrent par la porte menant aux dortoirs, derrière le maître des lieux. Ils affichaient tous une mine satisfaite tout en tenant en main de lourdes choppes à bières dont ils posèrent un exemplaire devant Ulricht. Mortblé était hilare. Il se leva pour mettre une grande claque dans le dos de Drekner.


-"Ahah! Désolé pour la frayeur mon gars! C'est le test règlementaire pour s'assurer de ta loyauté auprès du Margrave! On est bons tu trouves pas? Tu marchais totalement dedans! AHAHAHA!"

Les employés s'échangèrent des choppes pour vider un peu du quasi-liquide doré en soupirant de satisfaction. Enfin un test de ce genre qui se déroulait bien! Ca faisait plaisir de trouver des gens loyaux dans les Frontalières!

-"Allez petit, fais pas cette tête! Et t'en fais pas Hubert non plus: personne ne le supporte, on dira rien! Héhé... En tout cas tu peux être fier de toi: Vodeski sera ravi d'apprendre qu'on a pas eu à te larder au surin! T'es bon pour une promotion j'te dis!"

Quelques employés, la farce terminée, repartaient déjà au travail mais Gauvin comme les soldats étaient encore attablés, discutant joyeusement. Il ne faudrait pas trop traîner mais visiblement on pouvait attendre un peu plus pour discuter...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Ulricht Drekner
PJ
Messages : 73
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Re: [Ulricht] Nouveau dans le coin?

Message par Ulricht Drekner »

M'entends-tu, Tzeentch ?

La première fois qu'Ulricht avait attiré l'attention de son dieu, il dormait. Aujourd'hui était une autre nouveauté, celle d'avoir l’œil de sa divinité posé sur soi et d'en avoir conscience. Et il regretta immédiatement de l'avoir appelé. À bien y réfléchir, peut-être aurait-il mieux fallu qu'il se fasse égorger par Gauvin. Le moment aurait été plus agréable. Les ricanements des hommes, la flamme des lanternes, le visage grimaçant du maître-brasseur et sa dague, sa dague qui se dirigeait inexorablement vers sa gorge tandis qu'il gardait sa position provocatrice et que des gouttelettes de sueur lui chatouillaient l'arrière des cheveux... Tout, absolument tout ralentit progressivement, tandis que la lumière semblait diminuer, et la température de la pièce elle-même refroidir.
Le cultiste l'aurait juré, sa vision périphérique percevait des choses autour de lui. Des tentacules gigotant dans les coins sombres, des petites bouches garnies de dents pointues qui apparaissaient, disparaissaient et ricanaient de la même manière que les ouvriers quelques secondes auparavant. Et... Était-ce bien une forme sombre, garnie de plumes, qu'il apercevait depuis le dortoir ?

Si son corps avait bien voulu lui obéir, il aurait volontiers frissonné. Ils étaient venu à son appel. À sa demande. Toute la scène autour de lui était désormais arrêtée. Le visage de Gauvin était toujours aussi rouge, figé dans une parodie de masque de démon oriental. Le seul mouvement provenait des babillements des bouches dans les murs, et le seul son sortait de leurs ricanements, qui remplaçaient de façon plus vraie que nature ceux des hommes de Gauvin. Il ne pouvait poser ses yeux sur la masse en mouvement, qu'il ne voyait que du coin de l’œil. La chose exerçait un aura répulsif sur sa vision, malgré les efforts du Tzeentchi.

La dite-masse se glissa dans son dos, et les gouttes de sueur, devenues froides à cause de la température, se remirent à couler de plus belle. Ulricht sentit quelque chose de vaguement spongieux se coller entre ses omoplates, puis rentrer lentement et sans douleur à l'intérieur de lui. Pétrifié, il sentit progressivement une deuxième conscience prendre ses aises dans ses pensées, appréciant le contrôle sur son corps.
La conscience d'Ulricht, refoulée par l'envahisseur dans le tréfonds de ses pensées, hurla de toutes ses forces. Sa seule réponse fut un ricanement, révélant l'âge et la malice de l'être qui en était à l'origine.

Prenant enfin pleinement conscience de la chose face à lui, Ulricht s'évanouit.


***

Vu de l'extérieur, Ulricht garda un calme inhumain. Les mains fermement ancrés sur les hanches, tapant du pied sur le plancher, il prononça son ultime bravade comme la dague se dirigeait vers sa gorge clairement dégagée. Le percepteur ferma les yeux, attendant son sort.
Lorsque la dague dévia soudainement de sa direction pour éventrer le vide, les témoins purent voir Ulricht attendre de longues secondes avant d'ouvrir les yeux, abasourdi. Sous le regard hilare de Gauvin, il s'écroula sur un tabouret adjacent en poussant un soupir de soulagement bruyant.
Oui, lorsque Madrelo, Gaudino, Tierri et les autres entrèrent les mains chargés de chopines de bières, ils purent apercevoir un homme qui, accoudé sur la table, souriait pour lui-même, savourant la simplicité de la situation, le simple fait d'être vivant.
Les applaudissements, puis les vivats fusèrent, tandis que Gauvin posait bruyamment une choppe devant Ulricht avant de s'asseoir à côté de lui, lui assénant une puissant claque dans le dos.

Ce fut à peu près à ce moment qu'Ulricht revint à lui.
La première image à son retour fut un visage défiguré par l'enthousiasme du brasseur sur le point de le trucider quelques instants plus tôt.
Gauvin Mortblé a écrit :-"Ahah! Désolé pour la frayeur mon gars! C'est le test réglementaire pour s'assurer de ta loyauté auprès du Margrave! On est bons tu trouves pas? Tu marchais totalement dedans! AHAHAHA!"
Par les dieux ! Si près d'y passer ! La situation se passait de commentaire.
Non seulement ces hommes avaient été très bons, mais Ulricht s'était fait avoir comme un bleu. S'en était honteux pour un supposé adepte du Dieu des intrigues. Il arborait un sourire gêné dû à l'incompréhension de ce qui se passait autour de lui, et qui collait pourtant parfaitement avec le soulagement général qu'hurlait son langage corporel.

- Ah ! Et pas qu'un peu, je courais même ! Rire nerveux. Pfiou, ça fait... Ça fait longtemps que j'ai pas eu une frousse pareille. Même les gobelins m'ont fait moins peur quand j'ai...

Il s'interrompit avant de s'éclaircir la gorge, remplaçant la fin de sa phrase par une gorgée de bière. Il n'avait pas vraiment envie de continuer de parler. Gauvin était désormais de toute façon bien trop bavard pour laisser le silence se prolonger.
Gauvin Mortblé a écrit :-"Allez petit, fais pas cette tête! Et t'en fais pas Hubert non plus: personne ne le supporte, on dira rien! Héhé... En tout cas tu peux être fier de toi: Vodeski sera ravi d'apprendre qu'on a pas eu à te larder au surin! T'es bon pour une promotion j'te dis!"
Il n'écoutait qu'à moitié. Son cœur battait encore fort.
Quelques secondes de plus... Voilà. Maintenant, ça allait mieux. Il pouvait enfin réfléchir correctement.
Par Tzeentch et tous ses serviteurs ! Il était vraiment passé à deux doigts de mourir comme un minable ! Il jeta un coup d’œil au plancher : dans un autre monde, Ulricht serait juste là, en train de se vider de son sang.

- Vodeski ne fait pas les choses à moitié pour son personnel ! Nouvelle gorgée. Au moins, je saurai qu'il faut toujours garder ses gardes du corps près de soi, dit-il en jetant un regard entendu aux soldats. Il se retourna vers Gauvin. Tu dois souvent prendre ce genre de... Il arbora une petite grimace. Mesures pour les nouveaux que t'envoies Vodeski ?
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ch_drekner

Compétences :

Alphabétisation (E)
Eloquence (E)
Etiquette (B)
Sens de la répartie (B)
Diplomatie (B)
Sang froid (B)
Intimidation (B)
Comédie (B)
Intrigue de cour (B)

Équipement :

Épée courte : 12+1d6 dégâts, 9 parade, rapide
Veste de cuir : 5 points de protection au dos, torse et bras
Bottes cuissardes
Gants
Chaperon
Masque
Sac à sapin : Augmente l'ENC maximum de 2
Œil de Ranald : Monocle donnant un bonus de +2 aux compétences Évaluation et Commerce.

Répondre

Retourner vers « Les Principautés Frontalières »