[RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

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[MJ] Le Djinn
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[RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par [MJ] Le Djinn »

Le terrain semble dégagé, une cuvette entourée de montagne rocheuses inhospitalières. Vous êtes arrivé ici d'une manière que vous ne comprenez pas... Par un miracle divin la grande cuve semble être habitée et propice à la vie, un grand champ se dresse non loin de vous, autour pousse une herbe faiblarde. Vous apercevez après les blés un château fort...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Quand il ouvrit les yeux, et vit les décors étrangers autour de lui, le militaire sut qu’il était loin de sa contrée natale, mais il ne comprit pas comment il était arrivé là. Il se trouvait visiblement dans une vallée encaissée, qui paraissait à première vue très difficile d’accès puisqu’elle était intégralement entourée de hautes montagnes abruptes de pierre noire, aux sommets enneigés d’une blancheur immaculée. Un lieu quasiment coupé du monde extérieur, et qui devait vivre en autarcie depuis des lustres et des lustres, aurait-on dit.

-Par Myrmidia, mais qu’est-ce que c’est que ça ?!

Friedrich Hadler se redressa observa les alentours, et analysa plus en détails sa situation. Il se trouvait dans un terrain non cultivé, ou peut-être en jachère, jouxtant des champs de blé qui semblaient occuper une grande partie du vallon. Un château de pierres trônait au milieu du lieu, à une bonne lieue de là. Il était plutôt grand pour défendre une vallée qui semblait si peu peuplée, et de si peu d’importance stratégique, ce qui révélait que ses propriétaires devaient avoir des ancêtres un peu mégalomaniaques, ou peut-être juste excessivement prudents.
Taillé dans la même pierre grise-foncée-noire que celle qui les entourait, et dont étaient faites les montagnes, cet édifice avait un côté lugubre et assez inquiétant. Toutefois, il semblait aussi être le lieu central d’où toute la vallée était dirigée.

Quoi qu’il en fût, Friedrich était sur ses gardes. Il n’était pas normal qu’il se fût subitement retrouvé ici, et il valait mieux se méfier, surtout s’il y avait de la magie dans le coup. Heureusement pour lui, il vérifia son équipement, et eut la confirmation que tout son paquetage était là. Il avait son armure, son arme, son nécessaire règlementaire pour la nuit, et même ses rations. Certes, au vu des champs avoisinants, se nourrir ne devrait pas poser trop de problèmes, mais Friedrich préférait de loin avoir sur lui tout son barda : c’était beaucoup plus sûr.

Alors qu’il allait se décider à se mettre en marche en direction, non pas du château, mais d’un petit hameau de quatre petites maisons de pierre à toits d’ardoises, un bon kilomètre plus loin dans les champs, notre ostlander remarqua qu’un autre homme, qui était allongé à quelques mètres de lui, venait de se lever. Voyant qu’il était armé d’une épée, et qu’il portait un bouclier, Friedrich serra sa main droite sur la fusée de son épée, prêt à dégainer et à se battre si l’individu se montrait hostile. Mais il préférait pour l’instant ne pas se montrer trop agressif : peut-être s’agissait d’un homme qui venait tout juste de vivre la même expérience que lui. A vrai dire, à voir sa tête, cela paraissait même plus que probable, car il semblait réellement désorienté. Friedrich remarqua également qu’il portait par-dessus son armure de mailles un tabard orné d’un blason complexe, coupé en « quatre quarts » d’or, de gueules et d’azur, et avec au centre une fleur de lys de sable. Si le soldat connaissait les couleurs de l’héraldique grâce au blason de la société commerciale de son grand-père, il ignorait en revanche tout de leur signification, et de leur lecture réelle, mais pour l’instant, cette préoccupation était toutefois bien le dernier de ses soucis.
D’une voix claire, protocolaire, et en se forçant à sourire et à paraître détendu, bien que tous ses sens soient en alerte au cas où il se révèlerait être un ennemi, l’impérial interpella le jeune homme, qui devait avoir quelques années de moins que lui à peine :


-Excusez-moi, monsieur, mais pouvez-vous me dire où nous nous trouvons ?

Pour l’instant, il jugeait plus sage de ne pas révéler son identité, ni ce qui lui était arrivé. Il ne manquerait plus qu’on le prenne pour un fou. Patiemment, il écouta donc la réponse de son interlocuteur, essayant d’adopter un air aimable et détendu d’extérieur, quand lui-même était très tendu intérieurement. Sa main serrée sur son épée et son visage crispé trahissaient cependant sa méfiance…
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Yorick
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Yorick »

Les rayons du soleil se levant à l'horizon firent émerger le chevalier d'un sommeil calme et paisible. En ouvrant les paupières et se mettant sur son séant, il découvrit une contrée inconnue. Il se trouvait dans une région verdoyante en forme de cuvette que de hautes montagnes enneigées encerclaient. Prenant son crâne entre ses mains, il essaya de se remémorer par quels miracles il avait bien pu atterrir à cet endroit. Il en profita pour se frotter les yeux, se réveiller avec quelques claques sur les pommettes. Il se souvenait avoir pourchasser un daim qu'il chassait pour son dîner à travers une forêt dans le duché de Quenelles, s'y enfonçant de plus en plus pour finir par s'y perdre. Alors la suite des évènements lui apparurent assez flous, comme s'il les avait rêvé. La forêt de Loren... des jours d'errance... au milieu de l'hiver... On racontait que le temps et l'espace était étrangement altéré dans ce lieu magique... Yorick avait du être la victime d'un tour facétieux des elfes et de l'esprit de la forêt, il avait du mal à se remettre les souvenirs en place.

Là il ne voyait ni forêt magique, ni neige immaculée si ce n'était celle qu'on distinguait sur les sommets inaccessibles des montagnes noires qui jaillissaient au lointain. Était-on encore en hiver ? Était-il encore en Bretonnie ? Combien de temps avait-il errer ? Tant de questions auxquelles il ne pouvait pas apporter de réponses précises.

Ces montagnes doivent grouiller de gobelins, autant ne pas s'y aventurer pour le moment... se dit-il pour lui-même. D'autant plus qu'on ne tirait aucun honneur à décapiter des peaux-vertes. Ce genre de combat ne méritait pas qu'on s'y attarde et la mort de centaines de ces nuisibles ne lui apporterai nulle gloire si jamais lui venait la bêtise de s'en vanter. Il reporta donc son attention sur la cuvette dans laquelle il avait atterrit...

Des champs à perte de vue ! Certains en friche, d'autres en pousse, et certains encore prêt pour la récolte. Pour cette dernière catégorie, Le Tempérant reconnut du blé ; on devait donc être à la fin de l'été. Cela voulait-il dire qu'il avait passé un an à dormir ? Cette forêt magique est vraiment malicieuse ! pensa-t-il en un sourire. Vers le centre de la cuvette - dont le périmètre montagneux formait une sorte de cercle irrégulier - Yorick discerna un château fort situé à environ une lieue de là où il se trouvait. La construction était bâtie au sommet d'un petit escarpement rocheux qui surplombait la vallée. De son point de vue, la fortification paraissait presque imprenable, même inaccessible ! Mais le chemin pour y parvenir devait sûrement se trouver à l'opposé de l'endroit où Yorick avait passé la nuit (si tenté qu'il ait réellement passé la nuit à cet endroit...). Le château se constituait de deux rangées de murailles cachant surement une ville habitée et d'un donjon. Il était construit avec de la pierre de taille de couleur sombre qui lui donnait un aspect quelque peu lugubre, mais l'architecture de celui-ci ne laissait aucun doute quant à son origine bretonnienne. Sûrement un fort bâti par un Croisé bretonnien, datant d'une des Guerre Sainte. A l'évidence, Yorick était arrivé à la conclusion qu'il ne pouvait pas se trouver en Bretonnie, il ne connaissait pas cette région et bien qu'il n'eût pas voyager partout dans son beau pays, il en avait une connaissance géographique assez développée pour savoir qu'il n'existait nulle part dans le royaume d'endroit qui répondait aux critères de ce lieux. Une cuvette de plusieurs dizaines de lieues, entourée par des montagnes aux sommets abrupts... Même en Parravon ou en Monfort cela ne se peut... Le jeune homme en avait donc conclu qu'il devait se trouver dans les principautés frontalières... Il n'avait que peu de connaissances sur cette régions hormis les légendes et les histoires qu'il avait pu entendre sur l'histoire de la Bretonnie et des Guerres Saintes. Le château se dressait donc fièrement au milieu de cette cuvette ...
Image
Non loin de là, sur la droite du fort, à environ une demie-lieue, on apercevait un regroupement de fermes construites en pierre avec des toits d'ardoises, ce qui ne manqua pas d'étonner fortement le chevalier. Des fermes en pierres ! ? Avec des toits d'ardoises qui plus est ? Comment ses bâtisses peuvent-elles appartenir à des paysans ? Non, ce n'est pas possible ! Elles doivent sûrement être louée à un prix exorbitant avec quelques bourgeois désireux de travailler la terre ! En effet, en Bretonnie, la pierre était un matériau de construction réservé à la noblesse et c'était un crime passible de pendaison pour un cul-terreux de gaspiller une ressources si précieuse pour y construire sa demeure. Il constata cependant que dans cette vallée la pierre issue des montagnes était bien plus abondante que les bois qui recouvraient une mince partie du territoire.

Tout en dirigeant son regard un peu plus sur sa droite, le bretonnien fût soulagé de voir Bianca, sa monture, broutant l'herbe de la colline sur laquelle ils se trouvaient. Un Chevalier n'était rien sans sa monture et il fût soulager de la savoir présente à ses côtés s'il fallait parcourir cette contrée inconnue. Il se promit d'aller la réconforter une fois qu'il se serait équipé. Et Justement, Yorick se leva, faisant quelques flexions de jambes afin de s'étirer, et mettant sa rondache en bandoulière, rengaina son épée au fourreau, qu'il avait laisser à ses côtés par habitude.

C'est en voulant aller soigner sa monture qu'il entendit un bruit derrière lui, il se retourna et vit un homme marcher à sa rencontre. A son visage, il remarqua qu'il était un peu plus âgé que lui, mais pas de beaucoup. Néanmoins, c'était un homme fait (à son instar) qui avait déjà vécu la guerre, si ce n'est le combat, un visage dur, un regard sombre, un accoutrement irréprochable, bariolé de sable et d'argent. L'homme, aux cheveux de jais, portait une armure de maille complète à l'exception d'une capuche de cuir. Une épée menaçante pendait à sa taille. A son uniforme, il pouvait s'agir d'une chevalier de Monfort, ou bien d'une homme d'armes impérial, ou encore d'un mercenaire quelconque.
Arrivé à sa hauteur, le soldat (qui n'en paraissait pas vraiment un à sa tenue - vestimentaire & physique - irréprochable) interpela le jeune chevalier :

-Excusez-moi, monsieur, mais pouvez-vous me dire où nous nous trouvons ?

Une première indication d'une quelconque étiquette, l'homme était aimable ce qui laissait entendre une certaine éducation. De plus il vouvoyait le chevalier, ce qui ne manqua pas de le conforter davantage dans son jugement. Yorick ne voyait pas là l'utilité de se montrer hostile ou hautain, face a de telles manières paraissant assez convenables.

Bien le bonjour, Messire. Et bien voilà une fort belle question ! Malheureusement je ne saurais vous répondre précisément. Voyez-vous, je me réveille à l'instant me retrouvant dans une contrée inconnue, sans vraiment savoir par quel miracle je m'y retrouve. Cependant ... à en observer la géographie apparente, le climat, et le temps qu'il fait, je pense que nous nous trouvons dans les Principautés frontalières. D'autant plus que ce fort que nous voyons au loin de ce côté Yorick montra du doigt la château au loin... ressemble fortement de part son architecture et sa composition à une construction bretonnienne ancienne, ce qui conforte mes soupçons.

Le chevalier marque une pause, regardant son cheval...

J'allais justement entreprendre de m'y rendre , après avoir bichonner ma monture. Mais je ne me suis pas présenter, veuillez excuser mes mauvaises manières : Yorick ... Le bretonnien maqua une hésitation de Bretonnie, fil héritier de Malebaude le Second, Serviteur du Duc de Bastogne et du Roy Louen Coeur de Lion

Et vous, quel est votre nom étranger ?

Comme je vous l'ai dit, je m'apprêtais à rejoindre ce fort, voulez-vous vous joindre à moi ? Nous pourrions ainsi certainement en savoir plus sur la nature de cet endroit dans lequel nous nous retrouvons tous deux...


Le chevalier chevalier, tout en essayant d'être le plus aimable possible remarqua néanmoins que le soldat qui lui faisait face avait sa main d'épée crispée sur celle-ci, dégageant une impression d'avoir envie de la dégainer et d'en découdre. Le chevalier bien qu'amical restait tout de même sur ses gardes, prêt à dégainer si les intentions de l'homme lui faisant face venaient à être hostiles. En ce cas il ne tarderait à parer quelques attaques tout en essayant de rejoindre sa monture qui lui serait d'une grande utilité si jamais l'home venait à le défier. Un tel combat serait certainement plus glorieux que la bataille dont il s'imaginait contre les peaux-vertes à son réveil ...
Devises personnelles : Dans le Lys est le plus fort ! Plutôt mourir que de se déshonorer ! Le devoir pour loi, l'honneur comme guide ! Même sombre, mon cœur flamboie !
Cri de guerre : Nul ne me blesse impunément !

XP disponible : 87 XP
Profil à jour :
FOR 10* | END 9 | HAB 8 | CHAR 9 | INT 8 | INI 8 | ATT 8 | PAR 9 | TIR 8 | NA 1 | PV 40/60

* Vertu de Témérité

20/20 points de dévotion envers La Dame du Lac

Compétences à jour :
- Langue occidentale
- Coup Précis [1] (B) : malus réduit de -1 sur l'ATT pour viser
- Étiquette (B) : +1 / niv / test avec nobles
- Cartographie (B) : +1 / niv. sur ses test d'orientation pour se diriger, orienter d'autres personnes, retrouver son chemin
- Monte (A)
- Musique (E) - instrument à vent : Luth : bonus de +1 / niv. / test de charme, divertissement, retenir l'attention
- Alphabétisation (E) : Lire et écrire Vieux Monde
- Maîtrise Armure Lourde : Peut porter des Armures lourdes.
- Désarmement (B) : +1 ATT / test, arme éjectée à 2D6 m de cas de réussite
- Parade* (Bouclier) : PAR doublée pour les boucliers
- Résistance accrue (B) : +1 END / niv. / test
- Vertu de Témérité (Agilgar de Parravon) : +1 de FOR

Armes :Une épée à une main, héritage familial : Archeus (16+1d8 // PAR 12)

Armures :
- Écu bretonnien portant le blason personnel (DGT : 6+1d8 // PAR 2x18 = 36* - compétence parade)
- Haubert (protection 9 // -1 INI, ATT; PAR)
- un tabard portant son blason personnel
- Chausses rembourrées (protection 3)
- Gants en cuir usé (protection 3)
- Bottes d’équitation

Monture :
- Un cheval de selle race : Merens ; Robe : sable avec liste d'argent et grande balzane de même ; Nom : Bianca
Image
- Fontes de selle
- Harnachement complet de monture
- 4 sacs d'orge

Objets secondaires :
- Petit couteau pour les tâches quotidiennes, accroché au ceinturon
- Instrument de Musique (Luth)
- Ration x5
- Fromage x5
- Savon x1
- Outre x2 une remplie de vin l’autre remplie d’eau (1 gallon)
- Bandages x4
- Hameçon et ligne de pêche x1
- Couchage portatif
- Bougie x20
- Boîte d’amadou

Argent : 4p 6s
Tenue de Yorick le Tempérant lorsqu'il ne combat pas...Blason de Yorick le Tempérant : ImageImage
Blason écartelé au premier d’or au dragon passant de gueule, armé et lampassé de même, denté d’argent,
au deuxième de gueule à la croix bretonnienne d’argent à filière d’or,
au troisième de gueule et au quatrième d’azur, sur le tout d’une fleur de lys de sable, à filière haute d’azur et basse d’or.

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Friedrich Hadler
PJ
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

S’il avait été plus que méfiant envers le dénommé « Yorick » dans un premier temps, Friedrich Hadler se détendit un tant soit peu en entendant toutes les réponses que lui fournit son interlocuteur. Tout d’abord, il semblait que la supposition de l’ostlander ait été vérifiée, puisque l’homme prétendait -et il n’avait aucune difficulté à le croire sur ce point- avoir été transporté en ce lieu par des moyens surnaturels et probablement magiques, tout comme lui. Il continua à parler, et son analyse assez lucide éclaira un peu plus notre soldat sur sa situation. En effet, il parvint, à partir d’éléments aussi divers que le climat, la configuration des lieux et l’architecture du château, à supposer, avec une chance raisonnable de ne pas se tromper, qu’ils se trouvaient actuellement en plein cœur des principautés frontalières. A cette nouvelle, l’impérial resta sans voix, stupéfait par ce qu’il venait d’apprendre.

*Allons bon, les principautés frontalières, tiens donc ! Si mes souvenirs sont bons, cela voudrait dire que j’ai été transporté à des centaines de lieues de ma terre natale. Incroyable ! Mais pourtant vrai.* se dit Friedrich. Il savait que ces terres étaient constituées de milliers de petits royaumes qui se faisaient et se défaisaient à une vitesse incroyable. Des terres dangereuses, sans lois, où les monstres de tout types étaient monnaie courante, qui n’étaient soumises ni à l’Empire, ni à la Bretonnie. Avant qu’il n’ait eu le temps de se demander s’il n s’agissait pas tout bêtement d’un rêve, Yorick reprit la parole, et le tira de ses réflexions. Il était donc un noble bretonnien, de la région de Bastogne, apparemment. Ceci-dit, cette précision importait relativement, car si l’ostlander avait de vagues notions de géographie, il ignorait tout, y compris où elle se situait précisément, de cette région de Bretonnie, dont il n’avait entendu le nom que quelques rares fois avant cette discussion. Le jeune noble était également propriétaire du cheval qui passait tranquillement non loin d’eux.

Effectivement, tout, après un rapide examen, tendait à confirmer la version de cet homme. Son allure, son accent, son équipement, sa monture, le fait qu’il se trouvé allongé sur l’herbe lui aussi,… Un peu rassuré sur les intentions immédiates de son compagnon, Friedrich se détendit, et considéra tout ce que Yorick avait dit comme véridique : il avait un air sincère, ne semblait pas hostile, méchant ou cruel, et son histoire se tenait. Pour autant, l’ostlander ne lui faisait pas non plus totalement confiance, il lui faudrait passer plus de temps avec lui pour mieux le connaître, et le juger digne ou non de confiance. Dans ce genre de situation, mieux valait être trop prudent, et vivant, que trop confiant, et mort.

Friedrich passa ensuite à l’analyse détaillée du bretonnien qui lui faisait face. Il savait que la Bretonnie avait un système de gouvernement assez semblable à celui de l’Ostland, puisqu’ils étaient tous deux de type féodal. Il avait par contre entendu dire que les seigneurs bretonniens se montraient imbus d’eux-mêmes, avides de pouvoir et de richesses, mais aussi et surtout de gloire et d’honneur personnel, et totalement insouciants de leurs sujets, qu’ils n’hésitaient pas à maltraiter pour leur amusement, et auxquels ils imposaient des règles complètement absurdes ayant pour seul but apparent de les rabaisser pour créer un contraste négatif qui ferrait mieux ressortir leurs seigneurs. Ces derniers étaient de très grands combattants, d’après ce qu’on disait, et les meilleurs chevaliers du monde. Leur piété envers la Dame du Lac était légendaire, bien que souvent tournée en dérision. Il se disait aussi qu’ils étaient très susceptibles, du fait de leur fierté, et souvent attachés à des questions de protocole ou de détails. Bref, pour résumer, ils faisaient de bons guerriers, mais de très mauvais gestionnaires.
Friedrich Hadler se doutait que tout n’était sûrement pas vrai dans tout cela, mais il partait du principe qu’il devait certainement y avoir un fond de vérité quand même dans ces stéréotypes populaires.
Quant à Yorick lui-même, s’il était représentatif de la noblesse bretonnienne, alors celle-ci semblait à la hauteur de sa réputation martiale. Il portait déjà à la joue une cicatrice due à un combat ou un entraînement, avait les cheveux en relatif désordre, une légère barbe, des yeux bleus cerclés d’oranger qui allaient bien avec son corps bien bâti, encore que ça croissance ne fut pas totalement terminée. Pour résumer, il aurait fait tourner la tête à à peu près n’importe quelle fille du peuple moyenne dans l’Empire. Il ressemblait tellement au cliché du jeune bretonnien qu’à cette pensée notre soldat ne put retenir un petit sourire amusé. Il restait maintenant à espérer que ce jeune homme fût également honorable et loyal, et Friedrich n’avait pas trop de doutes là-dessus, se fiant à la réputation des chevaliers.

Bientôt, ce fut au tour de Yorick le bretonnien de pose quelques question à l’impérial. Toujours souriant, et plus détendu cette fois, l’ostlander se prêta de bonne grâce à ce jeu. Il se mit au garde à vous pour saluer respectueusement le noble comme il se devait, puis se remit au repos et répondit :


-Soldat Friedrich Hadler, du cinquième régiment de la troisième division de l’infanterie régulière d’Ostland, pour vous servir, chevalier, ou messire, ou… Comment-dois-je vous appeler ?

Il attendit la réponse, puis reprit :

-Comme je le disais, je fais partie des forces impériales régulières de ma province natale, l’Ostland, située au Nord-Est de l’Empire, dirigée par le célèbre Grand-prince et comte-électeur Valmir von Raukov. Mon père était Alexander Hadler, capitaine impérial dans l’armée ostlandaise également.

Si je peux me permettre un avis, je ne pense pas qu’aller directement frapper au château soit très judicieux. J’ignore pourquoi nous sommes ici, mais on peut partir du principe que celui qui nous envoyés là veut que nous nous y rendions, pourquoi, je l’ignore, mais il le veut aussi certainement que Myrmidia sait se battre. Or, je n’aime pas trop l’idée d’être manipulé, qui plus est par un magicien inconnu. Oh, il faudra sûrement à un moment où à un autre passer par ce château, mais il vaudrait mieux, avant cela, se renseigner chez les paysans qui doivent habiter ces maisons de pierres. Ils pourront sûrement nous en dire plus, ainsi, nous saurons à quoi nous en tenir. Qu’en pensez-vous ?


Et il attendit la réponse du chevalier, tout en restant sur ces gardes. Décidément, non, ce château ne lui inspirait pas confiance, pas confiance du tout, même.
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
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Yorick
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Yorick »

Désolé pour le relatif retard - bien que tu m'ais déjà dis que je pouvais poster au rythme que je souhaitais - et pour la qualité du post, j'étais pas très inspiré.
Aux paroles du chevalier, l'homme lui faisant face s'était quelque peu décrispé. Il avait adopté une attitude plus détendue et sa main d'épée n'était plus sur la pommeau de celle-ci. Néanmoins son visage était toujours aussi sévère. L'homme regardait le chevalier avec insistance, ses yeux scrutant le moindre détails du Musicien. On aurait dit qu'il se faisait un examen complet du Bretonnien. Lorsque Yorick le tira de ses réflexions, lui demandant comment il se nommait, l'étranger se mit au garde-à-vous, droit et rigide, saluant avec respect. Cela ne manqua pas de surprendre quelque peu le chevalier. Il n'avait pas l'habitude d'un tel protocole. D'habitude les gens éduqués s'inclinait simplement lors des présentations, quelques fois, lorsque l'usage l'exigeait, on faisait une belle révérence pour marquer un plus grand respect. Cette posture devait sûrement être un salut militaire. Cette supposition fut très rapidement confirmée lorsque l'étranger prit la parole :

-Soldat Friedrich Hadler, du cinquième régiment de la troisième division de l’infanterie régulière d’Ostland, ...

C'était donc un soldat d'infanterie. De sa présentation, Yorick retenu que c'était un soldat d'infanterie de la région Ostlandoise. Une région de l'Empire se trouvant au Nord-Est du pays proche des contrées gelées du Kislev. Le Bretonnien ne savait pas grand chose de cette région, même s'intéressant à la géographie du monde, il savait néanmoins que c'était une région forestière, hostile et que beaucoup de ses terres étaient ravagées par le chaos. De ses habitants, il n'en savait rien. Mais ce Friedrich devait sûrement être un homme méfiant, prudent et peut être aigri par la guerre également. C'était un soldat, ce qui sous-entendait sûrement qu'il n'était pas issu de la noblesse... * Un manant, mais un manant qui a de l'éducation ! Je dois bien l'admettre, son père a du bien éduqué ce jeune homme.* Quoiqu'il en soit Cet impérial n'était pas de la même caste sociale. Le chevalier était de par sa naissance supérieur au soldat, et ce dernier de part sa fonction était habitué à obéir, ce qui pouvait se révéler un atout pensa Yorick. Néanmoins L'Ostlandois était plus âgé que le Bretonnien, il avait sans doute vécu plus de choses que Yorick et la vie avait du l'endurcir. *Même si cela ne me plaît guère de cotoyer un manant, il sera judicieux d'écouter et de prendre en compte ses avis. Il faudra aussi que je fasse attention à ne pas trop le prendre de haut. Cette personne est la seule sur qui je puisse compter pour le moment, et ce serait vraiment trop bête de l'offusquer dès le départ.*

...pour vous servir, chevalier, ou messire, ou… Comment-dois-je vous appeler ?

Le terme messire fit sourir le chevalier...

Ha ha ! Voyez-vous, mon cher le terme "messire" est réservé dans le royaume aux maître artisan. Et je ne suis en aucun cas un artisan de basse extraction, comme vous pouvez le voir. Contentez vous de Ser pour le moment. Et peut-être, une fois que nous nous connaîtrons plus amplement pourrez-vous m'appeler par mon nom.

-Comme je le disais, je fais partie des forces impériales régulières de ma province natale, l’Ostland, située au Nord-Est de l’Empire, dirigée par le célèbre Grand-prince et comte-électeur Valmir von Raukov. Mon père était Alexander Hadler, capitaine impérial dans l’armée ostlandaise également.

Yorick en apprit alors un peu plus sur la région Ostlandoise. Notamment qu'elle était dirigé par un Grand-prince et comte-électeur du nom de Valmir von Raukov. Cette information ne lui fut cependant d'aucune utilité puisqu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'était un compte-électeur. Une appellation si complexe devait imposer sans doute de grandes responsabilités. C'était sûrement l'équivalent d'un Duc bretonnien et le terme Grand-prince induisait sûrement que cet homme descendait d'une lignée noble. Quoiqu'il en soit, le chevalier remarque surtout, que la famille de ce "Friedrich" s'engageait dans l'armée impériale de père en fils. Son père avait acquit le grade de Capitaine, ce qui était tout à fait honorable pour un roturier. Il avait certainement du travailler très dur et combattre très vaillamment pour atteindre ce grade et c'était sûrement de là que le soldat lui faisant face tirait son éducation et son étiquette.

Très vite, en entendant que le chevalier voulait se rendre au château-fort de la cuvette, le soldat reprit :

Si je peux me permettre un avis, je ne pense pas qu’aller directement frapper au château soit très judicieux. J’ignore pourquoi nous sommes ici, mais on peut partir du principe que celui qui nous envoyés là veut que nous nous y rendions, pourquoi, je l’ignore, mais il le veut aussi certainement que Myrmidia sait se battre. Or, je n’aime pas trop l’idée d’être manipulé, qui plus est par un magicien inconnu. Oh, il faudra sûrement à un moment où à un autre passer par ce château, mais il vaudrait mieux, avant cela, se renseigner chez les paysans qui doivent habiter ces maisons de pierres. Ils pourront sûrement nous en dire plus, ainsi, nous saurons à quoi nous en tenir. Qu’en pensez-vous ?

*Holà ! Mais que voilà tellement de prudence ! à la limite de paranoïa même !* En effet le soldat avait imaginé tellement de possibilités, le chevalier n'en revenait pas. En se disant qu'il allait chercher signe de vie du côté du château, lui même ne s'était pas posé autant de questions !

Hoho ! N'êtes-vous pas un tantinet paranoïaque mon cher ? Un magicien inconnu ! Allons bon ! Pour ma part, même si je ne sais pas exactement comment j'ai aboutis dans cet endroit, je pense en avoir une petite idée tout de même. Voyez-vous, je me suis perdu dans les méandres d'Athel Loren, et par la Grâce, la Dame du Lac a sûrement jugé bon de préserver ma vie et de m'envoyer dans cette région désolée pour que je puisse y accomplir ma destinée ! Alors un magicien aux intentions hostiles, très peu probable !
Quant au fait d'être manipulé, cela ne me pose pas vraiment de problèmes, voyez-vous, nous le sommes constamment. Nous sommes les jouets des dieux en qui nous croyons. Le tout est d'accomplir sa destinée en faisant ses propres choix et ainsi essayer d'ajouter sa pierre à l'édifice de notre vie. Bon certes je conçois que cette vision doit être un peu trop complexe pour un individu tel ...
Le Chevalier marqua une pause. Il allait trop loin et s'il continuait sur cette lancée, il serait à la limite d'être insultant pour le pauvre roturier soldat. Il ne voulait pas cela.

Enfin Bref, Il est vrai que je ne me suis pas poser toutes ses questions en décidant de me rendre au château. Ce fort a beau pu être bâtit par des Bretonniens, rien ne nous dit que ces derniers y vivent encore, et il se pourrait bien que la fortification abrite tout autre chose qu'un Seigneur et sa cour. Je m'en remets donc à votre expérience de la vie. Il serait peut-être plus judicieux d'aller quémander des informations dans ce hameau.

Yorick se dirigea vers sa monture et la réconforta de quelques caresses. Il le sella et l'harnacha. Se retournant vers Friedrich ...

Je suppose que vous n'avez pas de monture... En tout les cas ne comptez pas sur moi pour vous prêter la mienne. Vous comprendrez sûrement le lien entre un Bretonnien et sa monture. Une fois que nous serons au village, je souhaiterai vivement que ce soit vous qui fassiez l'enquête auprès des villageois, ne me demandez pas pourquoi, ce serait trop compliqué à expliquer à expliquer.

En effet, même si en y ayant réfléchi, Yorick trouvait l'idée bonne, d'aller se renseigner dans un village, quant à l'identité du maître des lieux ; Il n'aimait pas du tout l'idée de devoir côtoyer des pouilleux de paysans et encore moins celle de devoir leur parler. Elle était bien loin l'époque ou lui même devait travailler aux champs pour subvenir aux besoins de sa famille, révolue... Maintenant il était un Chevalier Errant de Bretonnie et devait se comporter comme tel. Que dirait-on de lui à la cour s'il commençait à sympathiser avec de vulgaires paysans.

Mettons-nous en route Friedrich, je n'aimerais pas trop perdre de temps, et il me tarde de rejoindre le château. J'espère fortement y retrouver quelques gens de mon espèce.

Sur ce il grimpa sur Bianca, attrapa les rênes et les deux hommes se mirent en route.

Mais au fait Messire Hadler, qui est cette femme dont vous parliez tantôt, Myrmidia ? Votre soeur, peut -être ?
Je m'arrête là finalement, je trouve que c'est déjà assez long. ^^
Devises personnelles : Dans le Lys est le plus fort ! Plutôt mourir que de se déshonorer ! Le devoir pour loi, l'honneur comme guide ! Même sombre, mon cœur flamboie !
Cri de guerre : Nul ne me blesse impunément !

XP disponible : 87 XP
Profil à jour :
FOR 10* | END 9 | HAB 8 | CHAR 9 | INT 8 | INI 8 | ATT 8 | PAR 9 | TIR 8 | NA 1 | PV 40/60

* Vertu de Témérité

20/20 points de dévotion envers La Dame du Lac

Compétences à jour :
- Langue occidentale
- Coup Précis [1] (B) : malus réduit de -1 sur l'ATT pour viser
- Étiquette (B) : +1 / niv / test avec nobles
- Cartographie (B) : +1 / niv. sur ses test d'orientation pour se diriger, orienter d'autres personnes, retrouver son chemin
- Monte (A)
- Musique (E) - instrument à vent : Luth : bonus de +1 / niv. / test de charme, divertissement, retenir l'attention
- Alphabétisation (E) : Lire et écrire Vieux Monde
- Maîtrise Armure Lourde : Peut porter des Armures lourdes.
- Désarmement (B) : +1 ATT / test, arme éjectée à 2D6 m de cas de réussite
- Parade* (Bouclier) : PAR doublée pour les boucliers
- Résistance accrue (B) : +1 END / niv. / test
- Vertu de Témérité (Agilgar de Parravon) : +1 de FOR

Armes :Une épée à une main, héritage familial : Archeus (16+1d8 // PAR 12)

Armures :
- Écu bretonnien portant le blason personnel (DGT : 6+1d8 // PAR 2x18 = 36* - compétence parade)
- Haubert (protection 9 // -1 INI, ATT; PAR)
- un tabard portant son blason personnel
- Chausses rembourrées (protection 3)
- Gants en cuir usé (protection 3)
- Bottes d’équitation

Monture :
- Un cheval de selle race : Merens ; Robe : sable avec liste d'argent et grande balzane de même ; Nom : Bianca
Image
- Fontes de selle
- Harnachement complet de monture
- 4 sacs d'orge

Objets secondaires :
- Petit couteau pour les tâches quotidiennes, accroché au ceinturon
- Instrument de Musique (Luth)
- Ration x5
- Fromage x5
- Savon x1
- Outre x2 une remplie de vin l’autre remplie d’eau (1 gallon)
- Bandages x4
- Hameçon et ligne de pêche x1
- Couchage portatif
- Bougie x20
- Boîte d’amadou

Argent : 4p 6s
Tenue de Yorick le Tempérant lorsqu'il ne combat pas...Blason de Yorick le Tempérant : ImageImage
Blason écartelé au premier d’or au dragon passant de gueule, armé et lampassé de même, denté d’argent,
au deuxième de gueule à la croix bretonnienne d’argent à filière d’or,
au troisième de gueule et au quatrième d’azur, sur le tout d’une fleur de lys de sable, à filière haute d’azur et basse d’or.

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich Halder écouta avec étonnement les réponses de son interlocuteur bretonnien. Ce dernier lui livra beaucoup de clefs sur la manière d’être des nobles de son pays. Il avait entendu que leur système politique était à peu près le même que celui en vigueur dans sa province natale. C’était peut-être le cas, mais il n’empêchait que ce Yorick venait de confirmer et renforcer tous les stéréotypes qu’on racontait dans le Nord de l’Empire sur les chevaliers bretonniens. Et, implicitement, il confirma aussi aux yeux du militaire ce que l’on disait en général de la société bretonnienne, et qu’il avait toujours pris pour une exagération. Hé bien non, il semblait véridique que la noblesse de ce pays n’ait que très peu de considération pour tous les autres, et qu’elle les prenne pour des rustres stupides, ignorants et plutôt inutiles.
Personnellement, il appréciait assez peu ce comportement supérieur venant d’un seigneur. Pour lui, le bon chef devait avoir conscience de la réalité de la situation, de la « symbiose sociétale ». Le peuple avait besoin de dirigeants, mais les dirigeants avaient également besoin du peuple. C’était logique, et dans l’Empire, la plupart des nobles avaient compris cela. Ce qui expliquait peut-être le niveau de vie bien supérieur des impériaux, et le fait que la majorité d’entre eux savaient lire et écrire. Aux yeux de Friedrich, cette discrimination sociale négative était stupide : il fallait que chacun joue son rôle, et tous étaient aussi importants pour que la société fonctionne. Dénigrer les autres acteurs sous prétexte qu’ils n’appartiennent pas à la même classe était inutile, et pire, pouvait générer de dangereuses tensions, de même qu’à l’inverse, chercher à gommer les différentes classes arrivait au même résultat.

Le deuxième trait que révéla Yorick était son impétuosité, sa fougue, son insouciance du danger. Encore une fois, cela venait renforcer le cliché du chevalier intrépide qui agit avant de réfléchir, sans prendre le temps d’estimer les risques de ses actions. Sauf que la témérité était tout sauf un avantage, surtout en situation de guerre. Friedrich Hadler sourit en pensant à une catégorie de jeunes nobles impériaux dont le caractère était exactement similaire à celui de Yorick, dans l’imagerie populaire, qui se révélait plutôt une source fiable jusque là, contre toute attente. Il s’agissait des pistoliers, ces têtes brûlées célèbres pour leur égo surdimensionné, et leur intrépidité touchant à l’inconscience. Le simple fait que, transporté par un moyen inconnu à des centaines de lieues de là où il se trouvait paraissait presque « normal » pour le bretonnien était à lui seul incompréhensible. Quand il insinua que l’ostlander était paranoïaque, et qu’il se dit confiant dans le fait que sa déesse tutélaire -la célèbre Dame du Lac- le manipule, en supposant que c’était sûrement elle qui l’avait envoyé ici, il se demanda sérieusement s’il n’était pas en train de rêver, ou si Yorick n’était pas en train de se moquer de lui. Il avait envie de répliquer sèchement à ce jeune noble un peu trop sûr de lui que, dans la situation, ne pas se demander comment et pourquoi on était arrivé là avant d’agir était pure folie, mais il se retint, et accepta sans broncher même la remarque blessante de la fin de sa tirade sur la religion. D’ailleurs, il y exprimait une vision des dieux et du monde que ne partageait pas du tout le soldat, mais dans le fond, la controverse religieuse était bien la dernière chose qui importait à Hadler en cet instant.

Après avoir accepté la suggestion de l’impérial -
*Ouf, c’est déjà ça de pris ! Au moins, il n’est pas inconscient ou imbu de lui-même au point de refuser de m’écouter.* pensa Friedrich-, le chevalier se mit à seller sa monture. Ne sachant pas monter à cheval, Friedrich n’aurait vu absolument aucun inconvénient à ce que Yorick « fasse cavalier seul », mais sa petite remarque sur le fait qu’il ne la lui prêterait pas, et qu’il devrait jouer le rôle d’interprète entre le « bas-peuple » et « Ser Yorick de Bretonnie » l’agaça fortement, même s’il n’en laissa rien paraître. Son énervement augmenta encore d’un cran quand il se permit de l’appeler par son prénom sans qu’il lui en ait donné la permission, et surtout qu’il fit montre -implicitement, comme toujours-, de ses pensées sur Friedrich et sur les autres gens issus « de basse extraction » pour reprendre ses mots. *Quelle arrogance, quel impolitesse, quel manque de tact ou de respect le plus élémentaire ! Ces bretonniens sont décidément insupportables. Ils se croient donc supérieurs à ce point qu’ils ne seraient pas de la même « espèce » que nous autres ?* N’eut été le lien hiérarchique entre eux, Friedrich n’aurait pas résisté à l’envie de remettre ce jeune imbécile à l’égo surdimensionné à sa place. Aucun officier digne de ce nom n’aurait ainsi ses troupes, quand bien même il penserait cela. Être considéré comme un être inférieur, par ceux-là même qui étaient censés être prêts à donner leurs vies pour protéger leurs sujets, c’était horriblement blessant !
Au prix d’un effort colossal, d’un grincement de dents et d’un geste de la main vers la fusée de son épée qu’il serra avec rage, pendant que le bretonnien montait sur sa bête, et ne le voyait donc pas, il parvint à se contenir, à enlever sa main de son arme et à reprendre un masque neutre. Mais, malgré toute sa bonne volonté, Friedrich Hadler ne put retenir un froncement de sourcils courroucé et un regard noir quand le noble lui demanda si Myrmidia était sa sœur. Là, Yorick touchait au blasphème, ou alors il se moquait ouvertement de lui. D’une voix sèche et abrupte, il répondit :


-Sachez, pour votre gouverne, Ser, que Myrmidia n’est autre que la déesse de la guerre, de la tactique au sens large et de la stratégie. Elle est vénérée essentiellement dans les nations du Sud, comme la Tilée ou l’Estalie, et quelques ordres de chevalerie impériaux parmi les plus célèbres du Vieux-Monde lui sont voués, comme les chevaliers du Soleil.

Puis, sans un mot, il suivit au pas de course le rythme du cheval noir, avec un peu de pelage blanc au dessus des sabots, et une grande bande blanche sur la tête. L’animal ne semblait pas être destiné au combat. Bientôt, ils arrivèrent devant les quelques bâtiments de pierres. Personne ne semblait présent, ce qui était plutôt étrange. Mais, l’impérial se rendit rapidement compte que les gens avaient dû se barricader chez eux en les voyant arriver, car on apercevait des signes de vie récents dans les environs : des outils agricoles rudimentaires posés à la hâte contre les murs, et un seau d’eau renversé par terre. Le soldat prit l’initiative de s’approcher d’une des bâtisses et de frapper à la porte de l’une des quatre maisons du hameau, en s’annonçant :

-Je suis Friedrich Hadler, soldat impérial, mon compagnon est bretonnien. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous aurions juste besoin de renseignements, s’il vous plaît.

En vain. Il réessaya avec une autre, sans plus de réussite. Résigné, il frappa à une troisième, qui était presque la plus petite des quatre. Là, après un temps d’attente assez long, une voix virile mais effrayée lui répondit à travers le panneau de bois :

-Partez, si vous ne voulez pas d’ennuis ! Partez ou le malheur s’abattra sur vous et sur nous !

Décidément, l’hospitalité n’était pas le fort des gens du cru, apparemment. Il ne restait plus que la plus petite habitation. Alors que, sans grand espoir, Friedrich s’apprêtait à frapper, à son grand étonnement, la porte s’ouvrit de l’intérieur. Une vieille femme aux cheveux gris et sans dents -humaine- les dévisagea, avant de se jeter aux pieds du militaire, et de supplier d’une voix rauque et tremblotante :

-S’il vous plaît, je risque ma vie en vous parlant, mais il faut que vous m’aidiez, ils ont pris ma petite fille hier ! Il faut… AAaahh !

La vieille femme tomba dans les pommes en montrant du doigt quelque chose dans le dos des deux compagnons. Se retournant pour voir de quoi il s’agissait, le soldat s’aperçut qu’à l’endroit même où ils s’étaient trouvés quelques secondes auparavant, au centre des maisons, à quelques mètres d’eux, une silhouette féminine était apparue, allongée sur le sol. Friedrich n’eut pas le temps de dégainer ou de dire quoi que ce soit, que la jeune femme reprit connaissance. Et là, il remarqua avec un temps de retard qu’il s’agissait d’une elfe…
HRP : Ilieth, tu peux répondre. ;)
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Ilieth
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Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 8 / CHAR 8 / INT 8 / INI 9 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 10 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)

Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Comment était-elle arrivée là ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle se retrouvait au beau milieu d'un village encastré, apparemment, dans une vallée alors qu'elle dormait paisiblement au pied d'un arbre quelques instants plus tôt. Mais peut-être était-ce un rêve ? L'elfe sentit quelque chose sous son coté droit, elle se redressa pour trouver ce qui la dérangeait, ce n'était rien d'autre que sa lance. Ainsi donc Ilieth s'était retrouvée soit par magie transportée quelque part ou bien elle était tout simplement en train de rêver (bien que ce rêve soit riche en détails pour quelqu'un qui n'approche jamais les humains). L'elfe essaya de se repérer un tant soit peu mais rien à faire elle était égarée autant que cela lui était possible. Elle était dans un village, visiblement entouré par des montagnes mais elle n'en savait pas plus pour le moment.

L'elfe se redressa et remarqua alors un homme, visiblement un soldat, et un de ces chevaliers bretonniens qui attisent la curiosité d'Ilieth. Elle ramassa sa lance par simple réflexe et fixa un moment les deux hommes. L'un, le chevalier, était tout habillé de cuir à l'exception d'une chemise de maille et était visiblement le propriétaire du cheval. L'autre homme était sans doute un de ses compagnons d'armes, quoiqu'il en soit son uniforme bien que soigné n'avait rien de commun avec celui du bretonnien à ses cotés. C'est ce dernier qui remarqua l'elfe et qui l'observa de son regard d'un bleu grisonnant. Ilieth craignait quelque peu la réaction des deux hommes, et des quelques paysans qui devaient habiter le village, s'ils étaient bretonniens elle était inscrite dans leur folklore en tant que « diablerie ». La dernière fois qu'Ilieth était entrée dans un village humain....les dieux seuls savent ce qu'il s'y est passé. La lance à la main elle préféra garder le silence, ces stupides bretonniens étaient bien fichus de croire qu'elle leur jetait un sort et de l'attaquer aussitôt.

L'elfe attendait ainsi que l'un des deux hommes fasse le premier pas. Si c'était un rêve il fallait espérer qu'il se déroule bien, autrement l'elfe craignait d'avoir à affronter l'un des deux hommes si ce n'est les deux, les hommes sont souvent impulsifs, les soldats en particulier. Ilieth restait donc là à fixer les deux hommes et en essayant de ne pas paraître agressive malgré son accoutrement, lance en main, un coutelas à la ceinture à coté d'une bourse et une chemise de cuivre. A tous ces attributs venaient s'ajouter son regard bicolore qui pourrait très bien être mal interprété par ces combattants. Tout ce que l'elfe était pouvait représenter une menace aux yeux de n'importe quel bretonnien.

Il ne restait plus qu'à attendre leur réaction.
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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Yorick
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Messages : 14
Profil : FOR 9 / END 9 / HAB 8 / CHAR 9 / INT 8 / INI 8 / ATT 8 / PAR 9 / TIR 8 / NA 1 / PV 60
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_yorick
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Yorick »

D'un commun accord, les deux hommes prirent le chemin du village. Il leur faudrait bien une petite heure pour le rejoindre. Il aurait mis moins de temps si ce Friedrich Hadler avait eu un cheval, mais ici, Yorick était obligé de brider sa monture pour la faire aller au petit trot afin que le soldat impérial puisse suivre sans trop de mal. De la sorte il pouvait continuer à discuter pendant le voyage. Lorsque le chevalier essaya de se renseigner sur cette prénommée Myrmidia qu'il croyait naïvement être une parente de l'impérial, celui-ci ne cacha pas son exaspération dans sa réponse :

-Sachez, pour votre gouverne, Ser, que Myrmidia n’est autre que la déesse de la guerre, de la tactique au sens large et de la stratégie. Elle est vénérée essentiellement dans les nations du Sud, comme la Tilée ou l’Estalie, et quelques ordres de chevalerie impériaux parmi les plus célèbres du Vieux-Monde lui sont voués, comme les chevaliers du Soleil.

Ho milles excuses Messire Hadler, je ne voulais nullement vous offenser. Veuillez pardonner ma faible connaissance des religions étrangères. Voyez-vous, en Bretonnie, on éduque nos enfants sur les préceptes du Royaume, et croyez-moi, il y a déjà bien assez à en apprendre comme ça pour ne pas avoir besoin d'y rajouter les connaissances liées aux autres pays ! Entre l'art fin de l'écriture, celui complexe de l'héraldique, la cartographie, la musique, l'art en général, l'étiquette, l'astronomie, j'en passe et des meilleures ! Ho oui croyez-moi, il a déjà bien assez à apprendre !

Le jeune Moussillonais avait conscience que ses sujets ne devait certainement pas intéresser l'Ostlandois, aussi parlait-il un peu pour lui-même. Il reprit néanmoins...

Mais à ce que vous m'en apprenez, cette déesse doit certainement est très respectée ! Je pense que si j'étais né dans l'Empire, j'aurais très bien pu lui vouer un culte. Forte heureusement, mon âme appartient à la Dame qui me protège et j'en suis très heureux ainsi !

Voyant que le soldat ne bronchait pas à ces remarques, le Musicien comprit que l'homme était peu enclin à lui adresser la parole. Il le regretta, il aurait bien souhaité parler avec Friedrich durant le voyage. Il brûlait d'en apprendre plus sur son père qui avait du être un grand guerrier dans son temps. Ou bien il aurait aimé connaître sa vision de la religion. De l'Empire, il savait simplement que la religion était polythéiste dont le principal dieu était Sigmar Heldenhammer. Mais Il discernait quelques signes de tensions sur le visage de Friedrich, celui n'avait certainement pas envie de parler et il ne devait déjà pas très aimer le chevalier. Ce dernier avait certainement du être trop négligeant dans sa manière de lui parler. Il s'en rendait compte à présent et le regrettait quelques peu. Après tout, même si Hadler n'était pas de la même caste sociale que lui, ce ne l'empêchait pas de s'en faire un ami ou tout du moins, d'entretenir de bons rapports avec lui.
C'était la Dame qui lui insufflait ces sentiments de culpabilité, d'humilité et de regrets et Yorick les accepta avec grand plaisir... Aussi pour essayer de tempérer un peu les choses, le jeune chevalier décida de saisir son Luth qui était accroché aux fontes de sa selle. Un petit morceau de musique ne manquerait pas d'égayer le trajet.

Je joue du Luth à mes heures perdues, cela ne vous dérange pas ... ?

Sans attendre de réponse, il entama un petit air de musique et le voyage jusqu'au village se poursuivit ainsi agréablement...

A l'approche du village, Yorick discernait mieux les bâtiments du hameau qui se composait de quatre maisons de pierre sombre, aux toits de chaume ainsi qu'un petit moulin à vent. Ce dernier bâtiment fit penser le chevalier au meunier et il effleura inconsciemment sa triskèle qu'il portait autour du cou. Les maisons étaient construite afin de former une sorte de petite place de terre au milieu de laquelle trônait un puits. De-ci, de-là, quelques bottes de pailles étaient debout contre les parois des maisons à côté de fléau servant à battre les épis de blé, des faucilles, des sacs de grains... Autant d’ustensiles qui rappelait que les habitants étaient des paysans. Bientôt l'odeur du pain frais fit saliver le chevalier. Un bon petit déjeuner, rien ne lui aurait fait plus plaisir à ce moment. Mais, s'approchant de plus en plus, une chose frappa l'attention des deux hommes. En effet, même si en apparence le village semblait vivant, il n'y avait aucun habitants en vue et les maisons étaient closes, volets & portes.

Le soldat alla frapper à plusieurs portes pour trouver signe de vie pendant que le chevalier attendait patiemment en retrait, toujours en selle. Les tentatives pour prendre contact avec la populace furent un échec, mais au moment d'arriver au dernier essai, la porte s'ouvrit avant que le soldat n'ait eu le temps de frappa et une femme horriblement laide sortit de sa demeure, se jetant aux pieds du soldat essayant d’agripper ses jambes. Yorick fut bien content d'être assis sur son cheval, il n'aurait certainement pas supporter qu'une immondice pareille le touche et le chevalier aurait certainement eu un geste de dégoût.

-S’il vous plaît, je risque ma vie en vous parlant, mais il faut que vous m’aidiez, ils ont pris ma petite fille hier ! Il faut… AAaahh !

La femme s'écroula subitement, victime de vertige, en pointant du doigt un endroit derrière les deux hommes. La femme ne s'était pas réellement évanouie mais la surprise lui avait fait un choc. Elle était là assise, hagarde et commençait à délirer...

Ils sont si maléfiques ! Pitié ! aidez-moi ! Si maléfique ! Si sombre ! Par Pitié ! Les seigneurs ... hooo ma fille ! Le ... L'homme ! Ma fille .... ma tendre et douce ... Les paroles étaient décousues et la moitié du discours incompréhensible car avaler dans les pleurs de la femme.

Yorick eut un sentiment de pitié en la voyant. Cette femme était tourmentée ! On lui avait prit sa fille... Et elle avait parler de Seigneurs, et si les seigneurs de cette contrée était maléfique, sanguinaire et impitoyable ? S'ils ressemblaient aux anciens Seigneurs de Moussillon qu'il détestait avec tant de véhémence... Le Bretonnien commençait à prendre avec plus de sérieux les considération du matin de son compagnon...

Mais il se concentra rapidement sur l'endroit que la femme avait montré du doigt et que ne fut sa surprise lorsqu'il découvrit une magnifique femme étendue sur le sol quelques mètres derrière eux. Là où ils se trouvaient il y a peu... A y regarder de plus près Yorick eut un déclic...

*Une Fée !! Une Fée dans cette contrée hostile ! La Dame m'envoie décidément des signes ! * En effet les habitantes de la forêt d'Athel Loren d'où provenait la Fée Enchanteresse étaient considérées comme des Fées par les Bretonniens, Des Fée qui servaient La Fée Enchanteresse, et qui étaient les disciples de la Dame du Lac en personne.

Yorick descendit prestement de son cheval, oubliant totalement les propos de la vieille femme délirante, et se dirigea gaiement vers la Fée. Plus il se rapprochait d'elle et plus il constatait son impressionnante beauté. Il remarqué néanmoins qu'elle avait plus l'air d'une guerrière que d'une magicienne ainsi accoutrée tenant une longue lance de chasse dans une main. A distance respectable pour de pas effrayer la merveille qui lui faisait face, Yorick fit une révérence et se présenta.

Gente Dame, Yorick de Bretonnie, dit également Le Musicien pour vous servir. Permettez-moi simplement une question. Comment êtes-vous arrivez ici ? En effet nous nous trouvions à votre place il y a à peine quelques secondes ! Mais que dis-je, veuillez me pardonner, j'en oublie mes manières, permettez que je vous aide à vous relever. Et le chevalier entreprit de s'avancer plus avant pour aider la Fée à se relever...
Désolé, je n'étais pas super inspiré pour faire avancer le scénario :-/, j'ai bien pensé à quelques trucs, mais je le mettrai plus tard.
Devises personnelles : Dans le Lys est le plus fort ! Plutôt mourir que de se déshonorer ! Le devoir pour loi, l'honneur comme guide ! Même sombre, mon cœur flamboie !
Cri de guerre : Nul ne me blesse impunément !

XP disponible : 87 XP
Profil à jour :
FOR 10* | END 9 | HAB 8 | CHAR 9 | INT 8 | INI 8 | ATT 8 | PAR 9 | TIR 8 | NA 1 | PV 40/60

* Vertu de Témérité

20/20 points de dévotion envers La Dame du Lac

Compétences à jour :
- Langue occidentale
- Coup Précis [1] (B) : malus réduit de -1 sur l'ATT pour viser
- Étiquette (B) : +1 / niv / test avec nobles
- Cartographie (B) : +1 / niv. sur ses test d'orientation pour se diriger, orienter d'autres personnes, retrouver son chemin
- Monte (A)
- Musique (E) - instrument à vent : Luth : bonus de +1 / niv. / test de charme, divertissement, retenir l'attention
- Alphabétisation (E) : Lire et écrire Vieux Monde
- Maîtrise Armure Lourde : Peut porter des Armures lourdes.
- Désarmement (B) : +1 ATT / test, arme éjectée à 2D6 m de cas de réussite
- Parade* (Bouclier) : PAR doublée pour les boucliers
- Résistance accrue (B) : +1 END / niv. / test
- Vertu de Témérité (Agilgar de Parravon) : +1 de FOR

Armes :Une épée à une main, héritage familial : Archeus (16+1d8 // PAR 12)

Armures :
- Écu bretonnien portant le blason personnel (DGT : 6+1d8 // PAR 2x18 = 36* - compétence parade)
- Haubert (protection 9 // -1 INI, ATT; PAR)
- un tabard portant son blason personnel
- Chausses rembourrées (protection 3)
- Gants en cuir usé (protection 3)
- Bottes d’équitation

Monture :
- Un cheval de selle race : Merens ; Robe : sable avec liste d'argent et grande balzane de même ; Nom : Bianca
Image
- Fontes de selle
- Harnachement complet de monture
- 4 sacs d'orge

Objets secondaires :
- Petit couteau pour les tâches quotidiennes, accroché au ceinturon
- Instrument de Musique (Luth)
- Ration x5
- Fromage x5
- Savon x1
- Outre x2 une remplie de vin l’autre remplie d’eau (1 gallon)
- Bandages x4
- Hameçon et ligne de pêche x1
- Couchage portatif
- Bougie x20
- Boîte d’amadou

Argent : 4p 6s
Tenue de Yorick le Tempérant lorsqu'il ne combat pas...Blason de Yorick le Tempérant : ImageImage
Blason écartelé au premier d’or au dragon passant de gueule, armé et lampassé de même, denté d’argent,
au deuxième de gueule à la croix bretonnienne d’argent à filière d’or,
au troisième de gueule et au quatrième d’azur, sur le tout d’une fleur de lys de sable, à filière haute d’azur et basse d’or.

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich Hadler, en voyant la réaction de son compagnon, commença sérieusement à se poser des questions sur son éducation. Il prétendait avoir étudié l’astronomie, les arts et l’étiquette, mais voilà que lorsqu’une simple elfe en assez petite, mais guerrière tenue, faisait son apparition, il se mettait à lui vouer un culte. C’était d’ailleurs bien étrange, qu’un être à l’égo si important qu’il refusait même d’entrer en contact avec le peuple, qui se prosternait devant cette frêle créature, en lui parlant presque comme à une déesse. *Mais ma parole, qu’est-ce qui lui prend ? Il est devenu fou ou quoi ?* Pour sa part, le soldat impérial n’était pas du tout en extase devant cette nouvelle venue. Au contraire, bien qu’elle soit une elfe, ce qui jouait en sa faveur, car la plupart des elfes étaient des alliés de l’Empire, il remarqua surtout qu’elle était armée et savait sûrement se servir de sa lance, qu’elle tenait dans sa main, et de son couteau à sa ceinture. Elle ne semblait pas menaçante, mais Friedrich savait que ces êtres, bien qu’ils paraissent totalement inadaptés au combat, pouvaient en fait se révéler de redoutables guerriers, et il doutait de pouvoir la battre seul, si elle se révélait hostile.
Dès lors, l’attitude de Yorick était imprudente et irresponsable. Il s’était mis à sa merci sans même se poser de question. Il suffirait d’un simple geste de l’elfe pour le clouer au sol avec sa lance, ou lui ouvrir la gorge avec son coutelas. Pour sa part, Hadler se contenta de se préparer mentalement à dégainer au moindre geste suspect de l’elfe vers Yorick (car, étant resté devant la porte, un peu en retrait, il ne pouvait pas être atteint directement par l’elfe, pas plus qu’il ne pouvait l’atteindre justement), et de la regarder très attentivement dans les yeux, pour essayer d’y déceler toute trace d’agressivité. C’est ainsi qu’il remarqua un étrange détail de l’anatomie d’Ilieth : elle avait les yeux vairons. Un vert, un gris. Cependant, il n’était pas superstitieux, et n’y voyait donc là qu’un hasard de la nature, et nullement un présage bon ou mauvais.

Mais la nouvelle apparue n’était pas la seule préoccupation du militaire ostlandais. La vieille humaine venait de révéler des informations supplémentaires, qu’il serait très intéressant de décrypter, dès que le problème potentiel de l’elfe serait réglé, soit qu’elle se serait montrée hostile et ait été tuée, soit qu’elle se révèle être une alliée.
*Ainsi, j’avais raison, les seigneurs du coin ont bien quelque chose de louche. Je me demande pourquoi ils enlèvent les enfants de leurs propres sujets ? Cela ne rime à rien, à moins qu’elle n’ait été désirée par un des nobles du château. Mais ça reste peu probable, un noble qui irait enlever la fille d’une de ses paysannes pour coucher avec elle. Ca colle très moyennement, tout ça...* Le soldat se reconcentra vite sur ses préoccupations les plus immédiates. Il s’excusa auprès de la femme, d’un ton ferme qui n’admettait pas de discussion :

-Pardonnez-moi, madame, mais j’ai un doute à éclaircir. Si vous voulez bien nous attendre dans votre maison, je ne serais pas long.

Bien, ainsi, il n’aurait pas la paysanne dans les pattes s’il était contraint à se battre, et il pouvait consacrer toute son attention à l’elfe. Il fallait au plus vite déterminer son alignement, alliée, neutre ou ennemie. Dans ce dernier cas, le combat semblerait inévitable. Mais heureusement, il y a avait peu de chances qu’elle choisisse volontairement d’affronter les deux hommes, d’autant que sa race jouait pour elle. Se souvenant de ce que sa mère lui avait raconté des elfes, qui n'étaient pas si rares à Marienburg, il se permit une remarque en aparté à son compagnon, à voix basse.

- Allons, ce n’est qu’une simple elfe, venue probablement d’Ulthuan, ser.

En réalité, si le militaire avait quelques connaissances sur les haut-elfes et les elfes noirs, il ignorait totalement l'existence de communautés d'elfes sylvains, basées dans le Vieux-Monde et distinctes des deux factions précédentes. Il avait toujours pris les histoires de fées et de créatures magiques que l'on racontait au sujet de certains bois impériaux et d'une forêt en Bretonnie dont il avait oublié le nom pour des fables, ou des récits de créatures du chaos mutantes comme il y enavait tant dans ces bois infestés de monstres en tout genre.
Puis, pour ne pas paraître totalement impoli en ignorant l'elfe en question, il se contenta d’un signe de tête qui n’enlevait rien à sa méfiance et parla d’une voix normale, en aucun cas soumis, admirative ou effrayée, comme son compagnon. Il voulait montrer qu’il n’était pas sous le charme, mais prêt à se défendre si besoin :


-Bonjour, elfe. Je me nomme Friedrich Hadler, soldat au cinquième régiment de la troisième division de l’infanterie régulière d’Ostland, dans l’Empire. Et vous, qui êtes vous ? Venez-vous de Lothern ou d'autre part en Ulthuan ?
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Ilieth
PJ
Messages : 73
Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 8 / CHAR 8 / INT 8 / INI 9 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 10 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)

Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Quand le chevalier descendit de cheval pour faire une courbette et se diriger vers elle en parlant tellement étrangement, aux yeux de l'elfe, qu'elle ne comprit guère que le nom du chevalier et son offre pour relever l'elfe. Ilieth nota au passage que l'homme l'avait appelée « fée », un terme qu'elle avait déjà entendu dans la bouche de quelques bretonniens égarés qui désignaient ainsi les esprits des bois. L'elfe accepta volontiers l'aide du bretonnien pour l'aider à se relever.

Désormais debout l'elfe écoutait l'autre homme, elle ne comprenait pas très bien leur langue mais elle comprit dans sa réplique adressée au bretonnien qu'il p arlait d'elle, il s'adressa ensuite à elle en des termes plus simples que ceux du bretonnien, l'homme se présenta comme étant un soldat d'un empire dont l'elfe n'avait entendu que des rumeurs transportées par des saoulards venus cuver leur vin en forêt. La question qui suivit fit presque sourire l'elfe quand elle l'entendit écorcher les noms elfiques des domaines de ses « cousins » Asurs. L'elfe se décida enfin à parler, consciente d'écorcher leur langue au moins autant que l'impérial le faisait avec la sienne :


« Je suis Ilieth, por répondre aux questio' je sais pas comment suis arrivée 'ci, et j'oublie d'où je viens. »

L'elfe mentait, mais après tout il n'était pas rare qu'un sort ait quelques effets secondaires indésirables, peut-être les hommes croiraient-ils qu'elle était sujette à une légère amnésie...

Ilieth prenait lentement mais sûrement conscience de son environnement, le village était quasi désert et les rares villageois étaient terrorisés par un « saigneur » ou quelque chose de ce goût la d'après ce que comprenait l'elfe, enfin plus exactement ce qu'elle avait compris de la femme qui avait crié en l'apercevant.

L'elfe réalisa alors qu'elle n'avait ni eau ni nourriture, l'impérial avait un sac qui devait contenir son nécessaire mais l'elfe doutait que cela suffise pour trois personnes, si elle se décidait à suivre les deux hommes. Il leur faudrait sans doute chasser, à supposer bien sur qu'il y ait de quoi chasser par ici. Et c'était sans compter sur l'encombrante monture du bretonnien... Pourquoi ne pas aller au château ? Ils y trouveraient sans doute un abri pour la nuit et ainsi l'elfe pourrait calmer son envie de poser milles questions aux deux hommes sur leur vie, coutumes, etc...

« Pourquoi vous 'llez pas à le château ? Vous aurez réponses à vos questio' et à manger, je sais pas si vo' avez faim mais moi oui »

Restait à voir si les deux hommes accepteraient sa proposition de se rendre au château et de partager éventuellement un repas, l'elfe roupillait gentiment avant d'être transportée ici, il y avait au moins une dizaine d'heures qu'elle n'avait rien manger. Quoiqu'il en soit l'elfe s'était résignée à suivre les deux hommes, ils étaient son seul repère dans ce trou paumé les dieux seuls savent où !
Non y a pas de fautes dans mes phrases ! juste une pale imitation de la langue "commune" par une elfe qui n'en a jamais parlé un mot depuis un siècle et demi ! (pour épier des bretonniens et les écouter en revanche la je dis pas, ça enrichit le vocabulaire ^^)
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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