- "Il y avait bien oune trentaine de gobelins quand nous sommes venus ici. Nous n’étions que cinq, les autres étaient resté au campement, et avons battou en retraite à peine entrés. C'est dans ce couloir qu'ils nous ont arrêtés ... Il doit y avoir des sentinelles et avec le boucan qu'ont fait les oiseaux en s'envolant, je doute fort qu'ils ignorent encore notre présence." murmura-t-il en avançant. "Ces gobelins là sont différents des autres tribou que j'ai pou voir durant mes voyages. Ils se peignent le corps en rouge et sont plus fort et intelligent que les autres chioures de leur espèce. A ce que m'ont dit nos guides nains, ils collectent des armes et des armoures sour les corps de leurs ennemis pour les échanger contre de la nourriture et des esclaves aux orques des marais. Ainsi ils n'ont à sortir de leur repaire que pour tendre des embuscade et s'accaparer le boutin."
Alors que le tiléen parlait, ils s'avançaient dans l'interminable couloir sombre. Sous leurs bottes craquaient de vieux os blanchis par le temps. Quelques torches à la flamme vacillante éclairaient par endroit la galerie ce qui permettait aux nains de voir dans l'obscurité. En revanche, les humains semblaient avoir plus de mal et poussaient régulièrement des jurons étouffés quand ils manquaient de trébucher sur des débris tombés puis le plafond. Bientôt ils arrivèrent au bout du couloir. Sur les côtés il y avait deux ouvertures fermée par un rideau miteux et devant eux s'ouvraient une salle plus grande et mieux éclairée. Quelques tables en bois bancales prenaient place aux milieux d'un capharnaüm de tabourets renversés, de chaises casés, de détritus et de reliefs de repas. Des bouteilles vides, des os rongés et deux boucliers bosselés étaient posés avec négligence sur les tables.