Suite de : La chasse est ouverte
Où en sommes-nous? Reprenons depuis le début :
Feänor, nouvellement engagé dans l'armées de Hauts-Elfes, fût contraint d'embarquer dans une expédition d'un bateau marchand avec d'autres recrues, sous les ordres du Lieutenant Dynaïher. Malheureusement, il s'agissait d'un piège, alors que la cargaison remplie d'armes et d'elfes fût attaquée par les Elfes Noirs. Tout ceci était un coup monté organisé par le Lieutenant lui-même. Ayant des doutes sur cette expédition commerciale, la Garde Maritime a pu suivre le navire et limiter les dégâts. Malheureusement, l'amie de Fëanor, Aerie, fût gravement blessée dans l'altercation.
De retour à Lothern, une expédition fût organisée pour détruire le camp Druchii relié à l'attaque. Fëanor put participer à cette mission et ainsi se venger.
Malheureusement, ce qui ne devait être qu'une simple formalité se révéla être beaucoup plus : Les attaques d'elfes noirs n'étaient qu'une couverture alors qu'une véritable arche se promenait librement près des côtes d'Ulthuan. Une horrible créature gigantesque tout droit venue des profondeurs de cette cité ambulante attaqua le bateau de Fëanor, tuant plus de la moitié de l'équipage, dont Ithora la commandante en second...
Les trois jours de voyage en direction de Lothern passèrent très rapidement. Fëanor, épuisé par les derniers évènements, ne fit que dormir durant la totalité de la traversée. Son sommeil était rempli de cauchemars les plus effroyables les uns les autres, alors qu'une créature aussi grande que le bateau surgissait de nulle part, attaquant ses camardes. Le sang giclait abondamment, des membres ensanglantés étaient projetés partout autour de lui. Le paroxysme était atteint alors que la monstre se dirigeait tout gueule béantes en direction de la commandante Ithora, lui arrachant la tête, et la recrachant aux pieds de notre jeune archer.
Celui-ci finissait par se réveiller en sursaut, au milieu des lamentations des blessés qui était tout autour de lui. La bête avait fait un véritable carnage, et si Fëanor n'avait pas fait fuir la bête de manière aussi admirable, il était certain que les conséquences auraient pu être beaucoup plus tragiques.
Notre jeune recrue était l'une des rares personnes ayant sorti presque indemne du combat, aussi Misila lui demanda un peu d'aide afin de s'occuper des soins. Profitant des moments ou notre jeune Asur était réveillé, elle le prit comme assistant personnel, lui donnant comme tâche de changer les pansements, laver et désinfecter les blessures, alors qu'elle même se chargeait des cas les plus lourds. Malheureusement, nombreuses furent les fis où elle dû rabattre le drap blanc sur la tête d'un blessé qui n'avait pas survécu. Aussi profitait-elle de la force de Fëanor afin d'emmener le corps sans vie dans un étage inférieur, où les morts avaient été placés en attendant le retour à la Cité.
Arrivés dans la grande Cité, la flotte qui aurait du être accueillie en héros, le fut dans la plus grande stupeur. Ce ne fût pas une foule en délire qui était là, seulement des membres de l'armée. L'ambiance était tout ce qu'il y avait de plus morose...
Alors que le bateau accosta enfin, Fëanor pût entendre le capitaine Nalefir interpeller violemment un autre général.
« Trouvez-moi Elylann et que ça saute ! Être responsable de la surveillance des mers sans même savoir qu'une arche de Druchiis rôde tout près ? Ce sera au Tribunal martial de décider si elle est une incompétente ou une traitresse ! » s'écriait-il, alors qu'un elfe donna des ordres diverses.
Mais notre jeune recrue ne s'intéressa plus à ce qu'il se disait. Car il vit quelque chose de beaucoup mieux :
Aërie.
Celle-ci semblait se porter beaucoup mieux. La dernière fois que Fëanor l'avait vue, elle était dans un sale état. Son bras avait subi ne nombreuses fractures et devait être tenu dans une écharpe. Un bandeau lui couvrait l'oeil alors qu'elle avait failli être éborgnée pendant l'attaque. Aujourd'hui son bras semblait guérit, mais elle portait toujours un morceau de tissu sur le visage pour lui recouvrir l'oeil.
Mais surtout, elle était en larmes à la vue de son ami.
Et alors que notre archer descendait su bateau, elle se jeta à son cou, laissant aller sa tristesse.
« Oh, Fëanor, quand j'ai su que vous aviez été attaqués, j'ai tellement eu peur de te perdre.. » hoquetait-elle entre deux sanglots, un torrent de pleurs inondant son visage...