[Wolfgang Schaeffer] Un nouveau monde

Creusé du nord au sud à travers les Montagnes du Bord du Monde, cet immense empire souterrain, appelé le Cloaque, s'étend jusqu'au frontières du Vieux Monde, aux confins de l'Arabie, des Terres du Sud, voire même de la Lustrie, de Naggaroth et de Cathay.

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[MJ] Kriegsherr
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DEBUT ICI : http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 476#p88476

Lorsqu’il reprit conscience, la première chose que sentit Wolfgang, avant même d’ouvrir les yeux, était un poids inhabituel à ses poignets et ses chevilles. Des chaînes de métal froid et rouillé le maintenaient prisonnier dans un endroit inconnu. Elles étaient attachées au mur, dans une grande cellule de pierre, en sous-sol, probablement. Bien que rustiques, les attaches étaient solides. Et puis, se détacher ne lui aurait servi à rien, car la pièce était fermée, et qu’il ignorait totalement où il se trouvait. Il prit néanmoins conscience de la présence d’un grand nombre d’autres prisonniers de Kreideklippe dans cette pièce, dont la grande majorité étaient endormis. Sa mère ne faisait pas partie d’entre eux, mais il reconnaissait maintenant les Urschten, le jeune couple (les deux conjoints avaient 27 ans) et leur fille de huit ans qui avait fui avec eux. Ils en sauraient peut-être plus sur le sort de sa mère. Pour l’instant, ils dormaient, le père (Tobias) et la mère (Wana), couvrant leur petite Odile dans une attitude protectrice, lui apportant leur chaleur et leur amour parental.
HRP : Fin du scénario d'introduction, début des choses sérieuses. Tu gagnes 5 xps supplémentaires pour avoir terminé cette quête (je mettrais à jour ton profil sous peu).
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Wolfgang Schaeffer
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Re: [Wolfgang Schaeffer] Un nouveau monde

Message par Wolfgang Schaeffer »

Pour Wolfgang la vie avait pris un tournant plutôt sinistre, lui qui avait prié longtemps pour une vie un peu plus aventureuse que celle d'un pauvre pêcheur avait été servi avec zèle. Même un peu trop si on voulait être honnête : en une seule soirée son village avait été attaqué par une armée d'hommes-rats répugnants et lui-même avait finit probablement assommé ce qui était toujours mieux que de se voir transpercé de part en part par une lance rouillée ou une épée dans le même état. La reprise de conscience du nordlander était difficile, il avait mal au crâne et sentait quelque chose lui peser sur les bras et les jambes. Quand enfin il réussit à ouvrir les yeux il vit deux choses qui l'inquiétaient au plus haut point : il était attaché par de vieilles chaînes rouillées aux poignets et aux chevilles au mur derrière lui et il semblait se trouver dans une sorte de cellule souterraine. Un tour du regard des environs lui confirma son impression.

"Par Sigmar, ma tête! C'n'était pas un mauvais cadeau d'Morr finalement cette foutue attaque avec ces foutus rats."

Passé le temps de la découverte et de la panique qui s'en suivait, le pêcheur tira sur ses chaînes pour les éprouver et si elles avaient une allure rouillée et abîmée elles étaient tout de même suffisamment solide pour le retenir. De toute manière même si par un quelconque miracle il avait réussi à se détacher le villageois ignorait tout de son emplacement par rapport à son village et de plus il ne devait pas rester grand chose de ce dernier. Le prisonnier n'était pas seul dans sa cellule et après un rapide balayage des différentes silhouettes assises ou allongées pour dormir il découvrit avec une certaine joie que la plupart venait aussi du village. Si les Urschten qui avait fui en même temps que lui et sa mère était bien présent, elle-même brillait par son absence. Wolfgang craignait le pire et la panique ainsi que la rage l'emporta d'un seul coup comme une tempête soudaine et il se mit alors à crier comme un damné, à tirer et secouer ses chaînes faisant ainsi un tintamarre pas possible.

"Mèèèèèèèèère!! Mèèèèèèèèèèèèère!!"
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Wolfgang Schaeffer] Un nouveau monde

Message par [MJ] Kriegsherr »

Dans la petite pièce humide, où quelques instants auparavant l’on entendait que les respirations des prisonniers et les sanglots étouffés de quelques uns, Wolfgang se mit à hurler à plein poumons, brisant d’un coup le quasi-silence ambiant. Les réactions furent diverses. Tous ceux qui étaient endormis se réveillèrent en sursaut, ceux qui sanglotaient faiblement perdirent toute contenance et laissèrent leur peine se montrer au grand jour en se mettant à pleurer ou à hurler à leur tour. Quelques autres, qui semblaient déjà perdus, ne réagirent pas. Les yeux dans le vague, ils semblaient déjà être morts. Enfin, une petite minorité demanda le silence, ce qui ne fit qu’ajouter à la cacophonie ambiante. Plus loin, dans d’autres cellules, on entendit alors d’autres cris éloignés en écho, signe que d’autres devaient être dans la même situation qu’eux. Dans la famille Urschten, le jeune père et la jeune mère serraient leur enfant contre eux, lui répétant que tout cela n’était qu’un vilain cauchemar, que tout allait se bien se passer et que ce serait bientôt fini. Mais il était évident qu’ils ne croyaient pas un mot des mensonges qu’ils lui chuchotaient avec amour pour la rassurer. Au contraire, on lisait clairement dans leurs yeux la peur d’être séparés et de voir la vie de leur trésor le plus précieux se briser si tôt…

Rapidement, une patrouille de trois hommes-rats hideux arriva devant la cellule. Ils ouvrirent la porte à barreaux, puis l’un deux leva un fouet et s’en servit pour faire taire les plus bruyants. La morsure de l’arme était redoutable, car de petits cailloux pointus brillant d’un vert surnaturel étaient disposés sur la lanière de cuir. Les quelques hommes et femmes fouettés eurent le souffle coupé, puis se fondirent en larmes, mais en prenant bien garde à ne pas faire de bruit, afin de ne pas encourir de nouveau le terrible châtiment. Par chance pour lui, Wolfgang n’avait pas fait partie de ces esclaves malchanceux touchés par le fouet.
Une fois le calme rétabli, ce qui ne prit guère longtemps, l’homme-rat au fouet prit la parole, dans une parodie de langage occidental. Tous les regards des villageois, terrifiés, se portèrent sur lui.


-Bien-bien, maintenant que vous êtes calmes-silencieux et tous réveillés, il est temps de vous dresser-dompter, choses-hommes. Vous avez devant vous vos maîtres-seigneurs naturels, les puissants-forts skavens. A partir de maintenant-tout-de-suite, choses-hommes, vous nous obéirez sans discuter-contester, sinon vous le payerez cher-cher. Et ne criez-hurlez plus, ou on vous coupera-tranchera la langue. Demain, vous serez affectés à vos postes-travaux ou vendus sur le marché. Maintenant, voilà votre repas-dîner.

Les deux autres skavens jetèrent au sol des morceaux de viande crue d’origine indéterminée, et posèrent un petit chaudron rempli d’eau sale au milieu de la pièce, puis le groupe sortit. Le sol de la cellule lui-même était très sale, il n’avait probablement jamais été lavé. On y devinait des traces de crasse de pieds, de sueur, de sang, d’urine et d’excréments. La viande elle-même avait été touchée par les horribles mains des hommes-rats, qui devaient sûrement être très sales elles aussi. Qui plus est, elle était crue, et nul n’aurait pu dire de quel animal elle provenait, si elle provenait bien d’un animal. Il faudrait vraiment être affamé pour oser y toucher. L’eau ne valait guère mieux.
Ol, un jeune pêcheur, brisa le silence en déclarant à voix basse :


-On n’est pas des chiens... Et même à un chien, je ne donnerais pas un truc pareil. Faut se battre les gars, refuser de se laisser traiter comme des merdes. Bordel, on est des humains, quand même, on a une dignité !

Mais nul ne lui répondit. Quant à Wolfgang, Tobias le renseigna sur le sort de sa mère, en murmurant.

-Ta mère a été capturée comme nous tous, Wolfgang. Je crois qu’ils l’ont emmené dans une autre cellule, mais elle doit toujours être vivante.

Des heures passèrent, pendant lesquelles Ol essaya de convaincre les autres de tenter un coup en force. Il disait qu’il fallait agir le plus vite possible, tuer les gardiens, prendre leurs armes et fuir vers la surface en tuant tous ceux qui se dresseraient sur leur passage. Quelques-uns, essentiellement des jeunes, mais aussi des moins jeunes, manifestèrent leur approbation. Une bonne partie resta silencieuse et refusa de prendre part d’un côté ou de l’autre, dont la famille Urschten. Enfin, Helmut, le vieux pêcheur, soutenu par sa femme Hilda, considérait que tenter une évasion serait une pure folie vouée à l’échec et aux conséquences difficilement mesurables. Pas une personne ne toucha à la viande, ni à l’eau. Quand, de sa petite voix, Odile déclara à ses parents « J’ai soif. J’ai faim. », sa mère Wana la regarda, les larmes aux yeux -elle se retenait d’éclater en sanglots pour ne pas faire encore plus peur à sa fille en montrant qu’elle-même était terrifiée et ne contrôlait rien-, et lui défendit fermement de toucher à la viande ou à l’eau.
Mais personne n’était dupe. Si la situation durait, ils seraient bien, à un moment ou à un autre, forcés d’avaler ce qu’on leur donnait. En attendant, ils résistaient simplement pour prouver qu’ils étaient encore humains… Mais pour combien de temps ?

Le lendemain (enfin, ils le supposaient, car ils n’avaient aucune notion du temps au fond de leur cellule souterraine), les trois hommes-rats de la veille entrèrent dans la pièce. Tous trois portaient des fouets à la main, et des cimeterres à la ceinture. Ol lança un regard à ceux qui avaient accepté de tenter le coup avec lui : il allait bondir sur l’homme-rat. Qui le suivrait dans son audacieuse tentative d’évasion ?
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Re: [Wolfgang Schaeffer] Un nouveau monde

Message par Wolfgang Schaeffer »

Le jeune homme ne s'attendait pas vraiment à toutes les réactions que son cri avait provoqué. D'un silence mortel, pouvant convenir assez bien à la situation au demeurant, le volume sonore était passé à la cacophonie. Entre les pleurs de ceux qui était déjà au bord du désespoir, les cris de surprises de ceux qui dormaient et les demandes de silence des insensibles Wolfgang sentait monter un mal de crâne que son coup sur la tête avait déjà initié. Le pêcheur se reprit finalement et s'attarda sur ceux qui ne disait rien et qui ne bougeait même pas par ailleurs. Ces derniers l'emplissait de sentiments contradictoires comme la peur de finir comme eux, la tristesse de leur situation et la colère face à leur manque de combativité face à l'adversité. Les hommes et femmes prostrés et silencieux semblaient déjà être morts et de l'avis du nordlander c'était surement ce qui les attendait si ils étaient aussi peu vivants lorsque les hommes-rats auraient décidés de leur sort. Le jeune homme reconnut finalement les Urshten qui avaient faillis réussir à s'échapper avec lui-même et sa mère, ces derniers semblaient déployer tout leur moyen afin de préserver leur enfant ce qui était des plus honorables.

(Pauv'p'tiote, si jeune ç'va pas être facile de s'en tirer).

Le bruit d'ouverture de la cellule interrompit brutalement le cour des pensées du Nordlander qui regarda avec attention vers l'entrée. Une certaine appréhension l'envahit insidieusement, la peur de l'inconnu et le fait de ne pas savoir ce qui allait leur arriver à lui et à tout les autres lui nouaient peu à peu l'estomac. Ses suppositions allaient du sacrifice à l'esclavage en passant par les exécutions et d'autres choses pires encore à laquelle il ne pouvait penser ou seulement imaginer. L'arrivé de trois hommes-rats dans la geôle fit penser au pêcheur qu'il allait enfin savoir quel sort lui était réservé. Ces derniers n'apprécièrent visiblement que peu la cacophonie ambiante et un d'entre eux donna des coups du fouet dont il était équipé. Celui-là paraissait étrange avec ces petits morceaux de pierres luminescentes de la même couleur ou presque que les lueurs que Wolfgang avait remarqué juste avant que son village connaisse un sort funeste.

(J'ai d'la chance de pas avoir été touché. L'a pas l'air naturel ce machin).

Le silence fut vite rétabli et le rat au fouet se mit à parler en langue commune avec un horrible accent et une manie de répéter deux fois les mots assez énervante.

-Bien-bien, maintenant que vous êtes calmes-silencieux et tous réveillés, il est temps de vous dresser-dompter, choses-hommes. Vous avez devant vous vos maîtres-seigneurs naturels, les puissants-forts skavens. A partir de maintenant-tout-de-suite, choses-hommes, vous nous obéirez sans discuter-contester, sinon vous le payerez cher-cher. Et ne criez-hurlez plus, ou on vous coupera-tranchera la langue. Demain, vous serez affectés à vos postes-travaux ou vendus sur le marché. Maintenant, voilà votre repas-dîner.

Le "repas-dîner" comme le disait l'horrible homme-rat ressemblait plus aux déchets d'une vrai collation qu'à la collation en elle-même. Tandis que tout le monde plus ou moins observait la pseudo-nourriture au sol, le nordlander observa plus attentivement les rats afin d'en apprendre un maximum sur eux. Après tout si ils devaient travailler pour eux cela leur permettrait de réfléchir à un plan pour s'en sortir et survivre le plus longtemps possible. A condition qu'ils ne meurent pas de faim avant ce qui allait surement finir par arriver si la nourriture était toujours du même acabit et jetée sur le même sol dégouttant. Quand à l'eau dans le chaudron, on pouvait se demander si c'était vraiment de l'eau tellement elle était foncée et avait l'air répugnante. Une fois les bêtes reparties, Wolfgang s'attarda sur la nourriture et décida que, pour aujourd'hui, il pouvait amplement se passer de manger et de boire. Néanmoins il se déplaça tout de même vers la viande et l'eau afin de s'habituer au moins à son aspect et à l'odeur ce qui, pensait-il, l'aiderait peut-être lorsqu'il devra forcément manger ou ne serait-ce que boire ce qui allait arriver forcément plus vite.

"Pouaaah! C'est vraiment répugnant!"

Personne à par lui-même ne s'était approché de ce qu'avait jeté leurs geôliers et certains l'observaient avec une certaine curiosité mêlée de dégoût comme s'ils s'attendaient à ce que le jeune pêcheur se mette à goûter à la viande et à l'eau. Un autre pêcheur de l'âge de Wolfgang prénommé Ol se mit à résumer la pensée générale, au moins dans la première partie de son discours.

-On n’est pas des chiens... Et même à un chien, je ne donnerais pas un truc pareil. Faut se battre les gars, refuser de se laisser traiter comme des merdes. Bordel, on est des humains, quand même, on a une dignité !

Personne n'exprima son approbation ou le contraire. Seul Tobias murmura au jeune homme des paroles qui réveillèrent son espoir.

-Ta mère a été capturée comme nous tous, Wolfgang. Je crois qu’ils l’ont emmené dans une autre cellule, mais elle doit toujours être vivante.

Wolfgang se retint de rire devant la suggestion du jeune pêcheur de se battre, un rire nerveux et sans joie devant l'absurdité de la chose. Ils étaient tous désarmés, pour la plupart désespérés et affamés et même si ils réussissaient à vaincre ne serait-ce que les trois hommes-rats qui étaient venus auparavant par un quelconque miracle, ils ne savaient probablement pas où ils étaient. Aussi le fait que les affreux hommes bêtes aient attaqué le village avec une armée assez conséquente et disproportionnée par rapport au nombre de villageois et soldats indiquait qu'ils ne devaient pas manquer de population et de soldats. Mais d'un autre côté cela pouvait aussi signifier une certaine couardise car le surnombre réduisait considérablement le risque d'échec et de perte.

"Quelqu'un sait au moins où on est et c'qui y a dans les environs? Pacque si on tombe sur une armée là dehors, la liberté s'ra de courte durée."

Le jeune homme n'en dit pas plus et se contenta de retourner à sa place pour se reposer et réfléchir à son propre plan de survie. Si malgré tout pas mal de personnes se décidaient à combattre les hommes-rats, Wolfgang les suivrait ne serait-ce que pour s'assurer de la bonne santé de sa mère et s'il pouvait mettre la main sur les clefs de la cellule la rejoindre mais il irait pas plus loin. Pour le nordlander l'objectif d'Ol de se libérer totalement était voué à l'échec et il ne comptait pas mourir tout de suite. Ce fut sur cette pensée qu'il tenta de dormir pour être près dés que les geôliers arriveraient malgré la faim, le jeune pêcheur qui tentait de convaincre le plus de personne possible et la petite Odile qui du haut de son jeune âge ne se retenait pas pour exprimer sa faim et sa soif.

Ce qui semblait être le lendemain arriva finalement et le bruit de l'ouverture de la porte de la cellule réveilla Wolfgang qui se tint près à réagir à toute éventualité. Il observa attentivement l'armement des trois créatures et ce qu'il vit le conforta dans son plan, il n'avait vraiment pas envie de se prendre un coup de cimeterre dans le ventre. Néanmoins cela ne sembla pas décourager Ol qui se tenait près à sauter sur l'homme rat le plus proche. La tension était à son comble et tout semblait tourner autour du jeune pêcheur et sa décision d'attaquer ses adversaires.
J'essaie a partir de maintenant d'en apprendre le maximum sur les hommes rats en les observant : leur arme, armure, la hiérarchie et les moyens qu'ils ont pour se parler entre eux... Quand à la tentative d'évasion je n'y participe pas activement sauf si le combat semble clairement à l'avantage des prisonniers (plus qu'un homme-rat qu'on puisse attaquer à plusieurs est le point à partir duquel j'interviens).
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Wolfgang Schaeffer] Un nouveau monde

Message par [MJ] Kriegsherr »

Bien que pertinente sur le fond, la remarque de Wolfgang sur les risques de rater l’opération ne découragea pas le moins du monde Ol, ni ceux qui voulaient le suivre. Ce dernier se contenta d’éluder la question, d’un simple « Bah, une chose est sûre, on est au sous-sol, il suffira de remonter à la surface le plus vite possible, puis de rejoindre une grande ville. »

Lorsque les trois hommes-rats entrèrent dans la cellule, ils ne paraissaient pas nourrir de soupçons au sujet d’une quelconque tentative de rébellion. Manque de chance pour eux, Ol se jeta en avant, suivi par quelques complices.
Attaque surprise d’Ol et de trois autres personnes (1, 2, 3) seulement !

Round 0 :
Les attaques sont portées sous l’HAB, car elles ont pour but de maîtriser les skavens et non de tuer.
Attaque d’Ol : 18.
Attaque de 1 : 16.
Attaque de 2 : 17.
Attaque de 3 : 6. Test de FOR comparés. 12 VS 14 : Réussite : un skaven est maîtrisé.

Round 1 :
Les skavens ripostent.
Attaque skaven 1 : 19. Raté.
Attaque skaven 2 : 13. Raté.
Attaque d’Ol : 18.
Attaque de 1 : 13.
Attaque de 2 : 3. Test de FOR comparés : 7 VS 8 : réussite. Skaven 2 est maîtrisé.
Test de FOR comparés de 3 : 6 VS 13. Il maintient toujours skaven 3.

Il n’y a plus qu’un homme-rat non maîtrisé => intervention de Wolfgang et de 9 autres personnes.

Round 3 :
Skaven 1 tente de prendre la fuite : 1. Réussite critique : il vous échappe.
Skaven 2 tente de se libérer : test de FOR comparés : 19 VS 8 : Raté.
Skaven 3 tente de se libérer : test de FOR comparés 16 VS 14 : Raté.

Compte tenu du nombre que vous êtes contre 2 skavens maîtrisés, on suppose que vous parvenez à les massacrer.
Au début, l’attaque surprise fonctionna moyennement. Seuls un des quatre assaillants avait pu agripper un skaven et le maintenait immobilisé. Par chance, les deux autres ne purent pas utiliser leurs cimeterres ni leurs fouets, car ils étaient trop surpris. Et lorsqu’ils réagirent enfin, leurs attaques précipitées n’atteignirent que le vide. Une fraction de secondes plus tard, un deuxième esclave parvenait à maîtriser un autre gardien, tandis que le premier tenait bon dans la lutte qui l’opposait à l’homme-rat. Deux gardiens sur trois maîtrisés, c’était suffisant pour déclencher des réactions chez les autres esclaves : une dizaine d’entre eux se leva et s’approcha. Voyant cela, le dernier garde libre tourna les talons et abandonna ses collègues à leur sort sans le moindre scrupule. Ces derniers tentèrent une ultime fois de se dégager des prises des humains qui les maintenaient, mais ces efforts se révélèrent vains. Peu après, Ol et quelques autres se saisissaient des armes des deux hommes-rats capturés et les exécutaient sans se poser de question.

Armé maintenant d’un cimeterre, le meneur de la révolte avait distribué les trois autres armes (un autre cimeterre et deux fouets à malepierre) à ses compagnons originels, ceux qui avaient pris tous les risques comme lui. Puis il se saisit d’un trousseau de clefs et commença à déchaîner tous les prisonniers, un grand sourire aux lèvres. Il triomphait, et confia à ses ex-détracteurs en leur ôtant leurs chaînes :


-Victoire ! Vous voyez, bientôt, nous serons tous libres.

Bientôt, tout le monde fut libre. Ol, en chef de la révolte, ordonna aux autres de rester ensemble, que fuir chacun de son côté n’était pas la bonne solution. Pour l’instant, il commença par libérer les autres esclaves. A chaque cellule qu’ils ouvaient, chaque homme qu’ils libéraient, les pêcheurs étaient acceuillis en héros salvateurs. Et bientôt, tout le village fut libre, y compris Grita l’aubergiste, ainsi que Tim et Agathe, les « enfants » du meunier Lukas (ce dernier était mort en les défendant, apprirent-ils à leurs libérateurs), et même plus encore ! En effet, deux hommes qu’ils n’avaient jamais vus, mais qui se présentèrent comme des marchands ambulants, étaient aussi retenus prisonniers. Lorsque la mère de Wolgang fut libérée, elle alla serrer son fils dans ses bras.

Une fois tous les détenus libres, Ol leur demanda de le suivre dans sa remontée vers la surface. Mais allaient-ils tous l’écouter ? Parmi les humains, certains étaient plutôt du genre à faire bande à part, voire même cavalier seul, pour tenter leur chance, non collectivement, mais chacun de leur côté. Wolfgang allait-il choisir l’option collective, rester dans la masse avec l’espoir que leur nombre soit un avantage, notamment en cas de rencontre avec des skavens qui voudraient leur barrer la route, ou préférerait-il une option plus individualiste ou familiale, en privilégiant la discrétion sur le passage en force ?
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