Lorsque Tranchkol eut fini de parler et alla se coucher, elle baissa la tête et s'empourpra. Elle souffrait de ses brûlures, du froid relatif de la galerie sur sa peau, et avait honte d'être ainsi nue, et d'avoir été exposée d'une telle manière devant son compagnon d'infortune humain. Elle restait debout, immobile, la tête baissée, rouge de honte, souffrante, ruminant ses pensées et regardant ses peids. L'humain, une lueur de soulagement dans le regard, lui confectionna rapidement, à partir de sa couverture de peau, une jupe et une chemisier corrects. Alors qu'il ne portait lui-même rien ou presque, seulement les restes de ce qui avait été un pantalon autrefois, il avait sacrifié sa seule couverture pour l'elfe. Ainsi, elle n'aurait pas à sacrifier la sienne. Il en profita pour lui glisser quelques mots, d'un ton d'abord grondeur, puis se voulant rassurant et réconfortant.
Humain: -Ne recommence plus jamais ça, tu veux? Allez, tout est bien qui finit bien, ne sois pas triste, ne t'en veux pas. Tu es toi-même, et ça, ce n'est pas rien, crois moi. Je veillerai sur toi tant que je le pourrai, quitte à en mourir, alors dors tranquille et vis, petite elfe, vis.
L'elfe accepta avec reconnaissance le présent de son compagnon, versa quelques larmes d'émotion, et regarda son ami dans les yeux, une lueur étrange dans le regard, timidement, elle le remercia:
Elfe: -Mer... Merci. Merci pour tout.
Puis elle alla se coucher, envellopée dans sa couverture, et s'endormi comme une enfant sous le regard apaisant de l'esclave humain qui veillait sur elle, comme promis. Pour la première fois depuis sa capture, elle se sentait en sécurité.