La pauvre esclave elfe était terrorisée par son maître, qui dans ce monde souterrain qui lui semblait si hideux et si tragique, se trouvait avoir tous les droits sur elle. Pourtant, elle était encore une personne, elle valait même cent fois, mille fois mieux que ces affreux hommes-rats, ou plutôt comme elle le pensait "gros rats ayant usurpé un semblant d'humanité". Comment comparer des gens comme elle ou son compagnon d'infortune, encore plus maltraité qu'elle ne l'était, doués de raison, de sensibilité, d'amour, à des créatures comme celles qui les dominaient actuellement. Au début, elle avait trouvé son égal humain presque repoussant au vu des coups qu'il avait reçu, mais maintenant, elle préférait mille fois rester avec lui plutôt qu'avec ces horribles rats géants. Lorsque son "maître" vint lui parler, elle recula autant que possible, c'est à dire très peu puisqu'elle était déjà acculée dans un coin de la pièce, et préféra fixer son regard sur le seul être un tant soit peu réconfortant dans la pièce à part elle-même, l'humain. Elle était littéralement terrifiée par les paroles du rat-sorcier auquel elle avait été vendue pour un simple petit fragment de pierre, encore une humiliation parmi tant d'autres.Excellent, tu as tout seul trouvé une solution! +5 xps pour la trouvaille.
Test de persuation: 7. Raté. (Avec 5 de CHA, en même temps, c'est pas étonnant.)
Une fois qu'elle eu entendu Tranchkol lui proposer un "pacte", elle répondit d'un ton qu'elle voulait neutre et froid, essayant par prudence de cacher sa haine, sa terreur et son dégoût pour son interlocuteur:
Elfe : - J… heu… Je… Je ne suis pas d’accord. Mais j’ai un autre pacte à vous proposer.
Ajouta-t-elle précipitamment en voyant l’expression que commençait à prendre le visage de l’apprenti d’Arqueek. Elle avait un plan, un plan qui reposait sur un fol espoir, mais un espoir qui la maintenait en vie.
Elfe : - Si je vous apprends à lire, je veux que vous me donniez des garanties solides que je serais libérée à la surface et près d’un peuple amical envers moi, tel l’Empire, dès que vous saurez lire, vive, en un seul morceau et en bonne santé, bien sûr…
L’elfe avait parlé très vite, d’un seul souffle. Elle avait pensé à tout, connaissant la fourberie de ce peuple qui n'hésiterait pas à la tromper si elle omettait la moindre condition. Elle fit une pause, reprit son souffle, sembla s’apercevoir de quelque chose, puis prit de nouveau la parole, toujours sur le même ton, en montrant du doigt l’humain :
Elfe : –Et lui aussi. Sinon, vous ne saurez jamais lire ou écrire, et je ne pense pas que ça fasse très plaisir à cet autre…chose là bas.
Dit-elle à voix basse en désignant Arqueek qui était trop absorbé dans son travail pour prêter la moindre attention à ce qui se passait dans la salle, et encore moins à la conversation entre son apprenti et son esclave. Comment allait réagir Tranchkol le futur Prophète Gris devant ces conditions posées par son elfe ?