[Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Malgré les fréquentes attaques des Hommes-Lézards, la ville de Port-des-Pillards est une ville prospère, bien qu'elle soit un repère d'individus peu recommandables.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Wargut
PJ
Messages : 266
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Tymord ; Ilsa ; Touque Ridebaie

[Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par [MJ] Wargut »

Avant que la dernière volute de vapeur ne se soit dissipée, l’eau séparant le Destrier et l’Hippogriffe se mit à bouillonner, comme le contenu d’un chaudron. Une fois de plus, la mer s’assombrit alors que la bête se précipitait à la surface.

Cette fois, cependant, à la pression de son ascension s’ajoutait la fureur absolue de l’agonie. Il sautait à l’aveuglette, se cabrant comme un saumon sautant hors de l’eau.

Pendant un moment qui parut durer une éternité, il flotta, imposant, au-dessus des hommes, une vision qu’ils garderaient à jamais dans leurs rêves les plus noirs. Ses douze tonnes restèrent suspendues aussi facilement qu’une guêpe dans l’ambre, révélant tous les angles de sa terrible silhouette.

Ils virent la dague massive de sa nageoire dorsale, aussi large qu’une voile, et son ventre lisse, aussi épais qu’une coque de goélette. Ils virent sa gueule grande ouverte dans un rictus dément et les orbes de ses yeux morts.

Mais ce dont Hyldith et Gillian se rappelleraient toujours, c’étaient les météores qui clouaient son corps comme des diamants sur une tiare. Ils brillaient avec une intensité aveuglante dans la graisse fondante de sa forme, aussi chauds que la haine, aussi constants que l’amour.

Ils brûlaient encore quand la grande bête s’écrasa dans l’océan. Le fracas de son départ servit de cri à la monstruosité silencieuse. La vague que sa masse déplaça fut son dernier coup avant de rejoindre l’étreinte glacée des profondeurs où il était venu.

Et ce fut la fin. Le crépuscule se changea en nuit, puis les étoiles éclairèrent les vides jumeaux de l’océan et des cieux. Le Destrier continua sa route clopin-clopant.

Le lendemain, comme une récompense pour sa victoire, la ligne brumeuse de la rive de la Lustrie apparut à l’horizon.

Dans environ trois jours, vous reprendrez le bateau. Vous suivrez cette fois la côte jusqu’à un fleuve. C’est à la source de ce fleuve que se trouve votre objectif, qui est l’or. Donc pour le moment vous avez trois jours pour assouvir vos pulsions les plus violentes dans la petite ville de Bourbeville. Vous passez donc en RP libre et vous devez faire un minimum de trois postes chacun ! :wink: Vous pouvez acheter des équipements humains, hommes-lézards et ogres (pour Daggy Dug). Contactez moi par MP pour les prix. À vous ! :p

Gillian Gedächtnis
PJ
Messages : 54
Autres comptes : [MJ] Abhorash

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Gillian Gedächtnis »

Après que la dernière météorite soit tombée, un long silence emplit l'air. La tension était palpable. Les arquebusiers baissaient lentement leurs armes, le magicien soufflait, soulagé, et Orbrant levait les yeux de derrière ses mains croisées. Un silence impénétrable. Puis un bruit, celui de l'eau qui bout. Gillian pouvait voir depuis la balustrade l'eau se chauffer... Une ombre fila dans les profondeurs,et creva la surface de l'eau. Le kraken bondissait une dernière fois. Il retomba dans l'eau, puis en sortit de nouveau. Il ne cessait d'alterner ces sauts hors et dans l'eau. Puis il rassembla ses forces, et bondit.

Ce saut le propulsa au-dessus du bateau. Le temps se figea. Les écailles de la bête miroitaient au soleil tandis qu'elle était révélée au grand jour. Sa masse donnait l'effet d'une éclipse, et rendait cette scène unique. Le bond du saumon géant dans le ciel. De l'eau glissant le long de son flanc, s'écrasant sur le pont. Les matelots n'osaient briser le silence qui s'était imposé à bord de tous les navires, comme un invité indésirable.

Le bond du titan.

Le bond avait eu un commencement, il aurait une fin. Gillian eut tout juste le temps de voir un impact fumant dans la chair de la bête – une météorite? - avant qu'elle ne replonge dans l'eau. De la fumée blanche sortait de ses plaies, formant de nouveaux nuages dans le ciel. Puis ce fut fini.

Le bateau poursuivit sa route, et Gillian dut se détacher de la balustrade. Il n'avait pas de mots pour décrire cette aventure. En tout cas, il était blessé, il devrait panser ses plaies. Son esprit était vide de pensées, sous le choc, et il se dirigea automatiquement vers sa cabine. Il ne put trouver le sommeil, et resta allongé, tout habillé, au dessus des peaux de bêtes, à observer le plafond, revoyant encore et toujours les évènements auquels il avait assisté. Cela n'arrivait qu'une fois par vie, une rencontre avec un Léviathan.

Lorsqu'il se leva le lendemain, il était de nouveau lui-même. De nombreuses questions se bousculaient dans son esprit. Il les tut. Il se sentait bien plus calme, plus sage depuis cet évènement. A présent, toutes les horreurs lui paraitraient sans doute fades. Bénédiction ou malédiction, il ne saurait dire.

Lorsque Gillian sortit de sa cabine ce jour là, il vit le soleil, et se sentit stupéfait. Comme s'il avait cru que plus jamais il ne reverrait l'astre brulant qui ornait le ciel. Au loin, une chose étrange. Une ligne sur l'horizon. Suivie d'un cri.

« Terre en vue! »

Gillian secoua sa tête lentement. Ça... et puis leur arrivée à terre? Ils n'étaient donc pas perdus! Cette « révélation » l'ébranla. Lui aussi, il avait cru – croyance renforcée par leur récente rencontre - qu'ils étaient perdus à jamais. Mais ce n'était pas le cas. La terre... Un soulagement le parcourut. Enfin son sol stable, et non pas le cahin-cahot du Destrier blessé, roulant avec peine sur les flots. Enfin!

On lui expliqua les modalités de cette descente. Trois jours à terre, à Bourbeville. Trois jours de liberté inconditionnelle. A l'aube du quatrième jour, le navire serait reparti. Ce jour là, Gillian s'habilla du mieux qu'il le pouvait, peigna ses cheveux rendus gras par le manque de lavage, et enfila sa plus belle chemise – c'est à dire la seule qu'il possédait – avant de se rendre sur le pont supérieur. On sortit une échelle, et un par un, les matelots la descendirent. Il le fit avec joie, sentant l'excitation monter en lui à chaque échelon. Puis, enfin, le premier pas sur terre. Pas déstabilisant. Il manqua de peu de tomber par terre. Le sol était si... différent. Au bout de trois mois, il avait eu le temps et le loisir de s'habituer au sol instable du Destrier. A présent, il devrait s'accommoder de la rassurante stabilité du sol du nouveau continent – la Lustrie!

Car il était un pionner. L'un des rares à être allé dans le « Nouveau Monde » en opposition au « Vieux Monde ». Pour lui, cela ne voulait rien dire. Il n'avait que peu de souvenirs de sa terre natale, aussi il ne voyait pas de différence marquante, à part la jungle qui pointait son nez non loin du village de Bourbeville.

Village où il pourrait dépenser comme bon lui semblait ses pistoles durement acquises....

Il fit une liste rapide de ce qu'il souhaitait acheter. Des dés, prime abord, et puis... Et bien, il verrait bien!

Sur les docks ( en vérité plus ou moins inexistants ), trainaient des marins de son équipage et de la ville. Il en approcha l'un d'entre eux, avec un petit sourire. Comme toute réponse, son interlocuteur, un homme un tantinet plus âge, qui arborait une barbe noire striée de blanc taillée avec soin, le regarda de haut en bas.

« Qu'est-ce tu m'veux? » lui demanda-t-il en lui lançant un regard hostile. Gillian ne prit même pas la peine de lui sourire. Il s'approcha d'un pas, menaçant sans être ouvertement hostile. Le tout était d'impressionner le vétéran.

« Rien l'ami. Juste quelques dés... Pour jouer avec mes cam'rades, c'est tout. »

« Combien? »

« Je dirais... Deux pistoles pour cinq dés. »

« Trois pistoles. »

« Deux pistoles pour cinq dés. »

Le marin réitéra son offre de trois pistoles, que Gillian déclina. Puis il fit mine de hausser les épaules et de s'éloigner. Tant pis, après tout, si on ne voulait pas de son argent, il n'aurait qu'à recommencer la manœuvre... Le marin lui saisit aussitôt le bras.

« Marché conclu. »

Gillian cacha son sourire, et donna deux belles pièces d'argent au marin, en échange de cinq dés. Avec eux, il ferait un malheur... Il avait l'habitude des jeux d'argents, et la plupart du temps, il tournaient en sa faveur...
Poste numéro 1.
Deux pistoles contre cinq dés donc ^^
Par contre, je fais comment si je veux jouer avec des locaux? ( :siffle: ) Tu lances des dés?
Modifié en dernier par Gillian Gedächtnis le 06 nov. 2010, 14:10, modifié 1 fois.
Personnage PNJisé

Avatar du membre
[MJ] Wargut
PJ
Messages : 266
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Tymord ; Ilsa ; Touque Ridebaie

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par [MJ] Wargut »

Petite description de Bourbeville:
Ils avaient trouvé la colonie sordide la veille, en même temps qu’une meute de sloops de pirates basées dans cette baie misérable les avait trouvés, eux. Les navires pouilleux avaient encerclé la flottille de Gorth alors qu’elle se dirigeait vers le port. Une parade des mercenaires des vaisseaux suffit toutefois à les éloigner.

En voyant les rangs disciplinés, hérissés d’acier et d’armes à feu, les brigands avaient renoncé à leur rêve de butin. Ils s’étaient éclipsées d’un air déçu, glissant vers l’horizon à la recherche de proies plus faciles.

Un vrai coup de chance. Quelques secondes après s’être arrimée au ponton de bambous branlant de Bourbeville, l’armée de mercenaire avait cessé d’exister, remplacée par une foule déchainée, une masse indomptable qui s’était précipitée dans l’étreinte crasseuse de la ville paludéenne, laissant les navires sans défense.

Bourbeville. En baptisant l’endroit, les habitants avaient fait preuve d’un pragmatisme surprenant. Leurs taudis et huttes étaient infestés de termites et couverts de moisissure. Même les plus récents puaient la décomposition, retournant lentement au sol d’où ils étaient sortis. Ils empestaient la végétation pourrie et d’autres effluves encore plus révoltants.

Mais si l’air était humide à l’intérieur, c’était encore pire à l’extérieur. Après la fraîcheur des brises marines, l’humidité était aussi étouffante qu’un brouillard asthmatique, bourdonnant constamment du vol des moustiques.

Après seulement deux heures à terre, les moustiques avaient couverts les marins de plaies et d’incisions qui les démangeaient affreusement.

Bourbeville. Même les rues suintaient. À chaque pas, la boue et les excréments se collaient à leurs semelles, s’insinuant dans le cuir de leurs bottes et débordant sur le revers.

Maintenant, c’est à vous ! :P
Je jetterai les dés, Gillian ! :wink:

Gillian Gedächtnis
PJ
Messages : 54
Autres comptes : [MJ] Abhorash

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Gillian Gedächtnis »

Une fois les dés en poche, Gillian se dirigea parmi les rues de la ville. Les gens ne lui prêtaient guère attention. Il n'était pas le pire mercenaire, même si son épée était clairement à portée de main. Il avait besoin d'argent, songeait-il. De beaucoup d'argent. Du double de ce qu'il avait. Ce qui impliquait des risques, de grosses sommes... En gros, une sorte de tout ou rien. Et tricher était hors de question, parce que les gens d'ici n'étaient pas des tendres.

Gillian marchait dans la bourbe de Bourbeville, alors qu'il commençait à comprendre d'où venait ce nom. Un énième moustique passa près de son oreille, et il agita vaguement la main pour le dissuader de le piquer. Peine perdue. De toute façon, vu qu'il était blessé, il était un véritable aimant à moustique. Il prit cependant le temps d'enfoncer sa chemise dans son pantalon, et son pantalon dans ses bottes, faisant ainsi en sorte qu'aucun moustique ne puisse pénétrer ses habits*.
Il arriva devant une taverne. « Au moustique coincé dans l'ambre » clamait son affichette. Elle montrait aussi les fameux hommes lézards, mais en plus gros. Des espèces de mastodontes, reproduits magiquement à l'aide de leur sang... Ridicule. Absolument ridicule.

Lorsqu'il franchait le pas de la taverne, il se retrouva dans une ambiance feutrée. De l'alcool coulant à flots, dans un coin, mais aussi des joueurs attablés dans un coin. Sans hésiter, il se dirigea vers eux. Comme pur hasard, ils étaient cinq, et ils avaient six chaises. Une chaise pour lui donc. Lorsqu'il s'y assit, il sentit le poids de tout les regards sur lui. Il ne se laissa guère impressionner et toisa chaque homme, un par un. Ils jouaient aux cartes, au poker. Un jeu qu'il connaissait bien, parce qu'il avait gagné tout son fric avec.

Il craqua son coup. Commencer bas, regarder les autres. Il y avait cinq hommes donc, pas de femmes. L'homme se tenant à sa gauche était un jeunot, au nez long et légèrement retroussé, son visage constellé de tâches de rousseur et de varioles. Il semblait assez nerveux, et transpirait abondamment – d'où l'odeur nauséabonde. A côté de lui, un vieillard, qui avait l'âge d'être son grand-père, un monocle brisé devant l'un de ses yeux. Il était habillé pauvrement, et comme son voisin portait les stigmates de la maladie. En face de Gillian se tenait un homme qui lui ressemblait beaucoup. Même âge, même air blasé... Et il portait une veste de cuir renforcé. Un mercenaire donc. Ne restaient plus que deux hommes, deux jumeaux aux cheveux aussi noirs que la nuit.

Gillian se détendit dans sa chaise. Pas besoin de parler, il était dans le jeu. La manche fut gagnée par le mercenaire, qui avait admirablement bien bluffé à l'aide d'une paire de quatre. Un adversaire à sa mesure.

L'un des deux jumeaux prit le paquet, et battit les cartes lentement. Puis il en donna une à chaque participant, et fit le tour trois fois. Lustrie hold 'em, une variante très populaire du jeu de cartes favori de Gillian. Ses cartes étaient plutôt bonnes. Dès les trois premières cartes, il avait eu une paire – de sept. Ce qui était bon, car le résultat final se jouait ici à plus de cinquante pourcent! Si on avait une bonne river, on était bien parti. Il misa bas cependant.

Cinq pistoles plus une ( mise de départ ), puis il suivit avec trois autres pistoles le mercenaire, qui le regardait longuement. En attendant, Gillian se concentrait à fond sur le jeu.
9 pistoles en tout ( 5+1+3)
Partie de Poker by Wargut: (Test d’INT)

Joueur 1, 2 et 3 -> se couchent !

Joueur 4 -> 18 (raté)

Joueur 5 -> 8 (réussi)

Gillian (+1 grâce à Jeu) -> 15 (raté)

Gillian perd 9 pistoles et joueur 5 gagne 18 pistoles !
Mais cela ne suffisait pas. Ils étaient trois en lice, le mercenaire, lui, et l'un des jumeaux. Le mercenaire se coucha lors du deuxième tour. Il n'y avait plus que lui et le jumeau. Celui-ci devait bluffer, à coup sur. A moins que...

Il révéla ses cartes. Une double paire, ce qui faisait qu'il écrasait totalement Gillian et sa misérable paire de sept... Mais celui-ci n'allait pas s'avouer vaincu. Il lui restait encore des pistoles à perdre. Cette fois, il allait devoir tricher. Discrètement, il lançait de temps en temps un coup d'oeil chez ses voisins. Tandis que dans sa manche, une paire de dames l'attendait... C'était risqué, mais nécessaire.

Lors de la mise de départ, il se contenta de suivre... Mieux valait faire profil bas...
Je triche et je parie 12 pistoles en tout... ><
Partie de Poker: (Test d’INT)

Joueur 4 et 5 -> se couchent !

Triche de Gillian (HAB +1 avec jeu): 1 (réussite critique ! Les autres joueurs ne captent rien !)

Qui gagne la partie ?

Joueur 1 -> 11 (raté)

Joueur 2 -> 11 (raté)

Joueur 3 -> 19 (raté)

Gillian (+3 grâce à Jeu et à la triche) -> 3 (réussi)

Gillian gagne 36 pistoles de bénéf’ !
Dès la river, deux joueurs se couchèrent. Le vieux et le jeune. Peut-être étaient ils dans le même coup? En tout cas, une dame sortit, et Gillian sentit la sueur perler. Tricher, ou ne pas tricher? Il hésitait entre les deux alternatives, et pas qu'un peu. Mais lorsqu'une deuxième dame sortit et qu'un sourire satisfait s'étala sur le visage du mercenaire, il ne put résister. Il sortit discrètement les deux cartes de sa manche, respira un bon coup et fit tomber sur ses genoux les deux autres. Il fit ensuite mine de se gratter pensivement la tête, et en profita pour poser sa main sur sa cuisse. Il récupéra les deux cartes ni vu ni connu. A droite, le jumeau n'avait pas grand chose. Une petite paire et une carte forte de roi. En gros, Gillian avait le champ libre.
Lors du dernier tour, il observa le mercenaire étaler, satisfait, son brelan de huit. Il se tapa la cuisse, défiant du regard qui que ce soit de faire mieux. Gillian étala ses cartes sur la table. Carré de dames. Des bouches s'ouvrirent en grand, formant un O parfait, et qu'un murmura « Fils de hutte... », tant ils étaient ébahis par la "veine" de l'officier. Celui-ci prit un malin plaisir à prendre toutes les pistoles. 36 moins 9... 27. Un bon gain, mais ce n'était pas assez.

Il allait rejouer, une dernière fois, toujours plus fort. Il ferait plus ou moins la même somme, une quinzaine de pistoles, tout en trichant de nouveau, et en espérant que Sigmar soit de son côté...
Je joue une dernière fois, avec triche, et je parie 14 pistoles...
Si je gagne je pourrais m'acheter mon pistolet \o/
Partie de Poker: (Test d’INT)

Joueur 2 et 3 -> s’en vont !

Joueur 1 et 6 -> se couchent !

Triche de Gillian (HAB +1 avec jeu): 3 (réussit)

Teste de perception pour le joueur 5: 11 (échec de justesse !)

Qui gagne la partie ?

Joueur 5 -> 8 (réussi)

Gillian (+3 grâce à Jeu et à la triche) -> 2 (Meilleure réussite)

Gillian gagne 14 pistoles de bénéf’ ! Plus personne ne veut jouer avec toi ! :^^:
Et Sigmar l'était! Bon, bon, infiniment bon Sigmar. Deux joueurs se levèrent cependant, assez dégoutés par sa chance. C'était le mercenaire et le vieillard, et le premier lui lança un regard pas franchement amical... Mais il ne s'en souciait guère. Le jeune homme à sa gauche et celui à sa droite se couchèrent, l'observant avec suspicion... Ne restait plus que l'un des jumeaux. Il le regarda. Il avait misé beaucoup en un tour, dix pistoles... Signe qu'il bluffait. Avec un sourire malicieux, paire en main, Gillian surenchérit de quatre pistoles. Et fut suivi.

Il avait raison. Lorsque le joueur retourna ses cartes, il s'avéra qu'il n'avait rien. Le mercenaire empocha ses pistoles, et se leva avec un petit sourire, en relevant son chapeau. Il ne perdit pas de temps à prendre un verre. Il avait quatre-vingt et plus pistoles. Soit assez pour s'acheter l'arme de ses rêves... Ce qu'il comptait faire sans plus attendre.
Personnage PNJisé

Gillian Gedächtnis
PJ
Messages : 54
Autres comptes : [MJ] Abhorash

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Gillian Gedächtnis »

Gillian sortit de l'auberge, une bourse nettement plus remplie qu'auparavant. Aucun signe du mercenaire qui lui avait fait face... Tant mieux. Il fit un rapide tour des rues, cherchant désespérément un armurier. Et vit, enfin, une devanture fort intéressante. Une vitre crasseuse laissait voir des râteliers remplis d'armes diverses et variées... Son paradis personnel. Sans plus attendre, Gillian poussa la porte.

Il y avait toutes sortes d'armes et armures. Des plaques de fer étincelantes promettaient une protection sans nulle pareille, tandis que quelques vieilles protection de cuir bouilli trônaient non loin. Couteau et claymores étaient côte à côté, donnant un côté décalé à l'échoppe. Gillian fit le tour, son cœur battant la chamade. Il sentait l'odeur distincte de la poudre qui flottait dans les airs... Il ignora les écus et autres, et se dirigea vers un panel de bois. Dessus étaient accrochées toutes sortes d'armes... Tâchées de sang pour la plupart, sans doute prises sur des cadavres, mais de belles armes tout de même. Arbalètes, arbalètes à répétitions, arquebuses, frondes et... un pistolet.

Un manche en bois luisant, une forme effilée, des parties métalliques cuivrées... Un véritable bijou. Bientôt le sien, se dit-il avec une joie certaine. Une belle bête.

« Vous la voulez? » fit une voix grave. Gillian se retourna, et vit un vieil homme, assez préservé par l'âge mais tout de même assez ridé, à la grosse bedaine qui le rendait sympathique, qui avait taillés ses deux moustaches blanches à la mode impériale. Il portait un tablier grisâtre tâché par de la poudre noire, et frétillait ses moustache nerveusement.

« Oui... » murmura le mercenaire. « Combien? »

Le marchant se frotta les mains. Il aimait beaucoup ses clients, notamment parce que sans eux, il ne pourrait rien gagner. Et par client, il sous-entendait toutes sortes de mercenaires et autres bestioles à armes diverses et variées.

« J'en prendrais grand soin, et sachez que son usage ne servira qu'à nous défendre des bêtes de ce continent, et non pas à de la piraterie ou autres. »

Gillian espérait ainsi le convaincre de faire une réduction d'une poignée de pistoles... Le cas échéant, il trouverait un autre moyen de se faire de l'argent.
Je souhaites marchander afin d'abaisser le prix à quelques pistoles de moins, histoire de pouvoir se le payer+les balles
Le marchand se gratta le menton pensivement. Il détailla le mercenaire de la tête aux pieds, avant de lâcher un léger soupir. Il se dirigea ensuite vers le pistolet, le prenant dans ses bras comme un enfant. Il l'examina rapidement, ouvrit le baril, bidouilla quelques trucs, puis se dirigea vers son comptoir.

« Prenez-en bon soin. Ce bébé mérite beaucoup d'attention. Vous savez vous en servir j'espère? »

Gillian haussa les épaules, comme s'il ne savait pas – ce qui était le cas. Il n'avait aucune idée de s'il avait déjà touché et manipulé une arme de ce type. Tel était le malheur de son amnésie. Il toucha du bout des doigts le manche, mais le marchand tira aussitôt l'arme vers lui.

« Pas encore, oh non! Alors, vous vous en êtes déjà servi ou non? »

Cette fois le mercenaire ne pouvait ignorer la question. Il se caressa pensivement le menton, cherchant les bons mots. Il décida de le dire franchement.

« Je n'en sais rien. Je suis amnésique, et de ce fait je ne... »

Le marchand chassa une mouche imaginaire d'un signe de main.

« Je savais déjà que c'était une mauvaise idée... » marmonna-t-il. « Cependant, il est un peu trop tard, n'est-ce pas? Bon, regardez, je vais vous faire une démonstration. »

L'homme chargea l'arme, détaillant tout le processus, referma le baril, et pointa le pistolet vers le mur. Il expliqua alors le fonctionnement mécanique en détail, et Gillian n'en comprit que la moitié. De temps en temps l'armurier s'interrompait et lui demandait s'il avait bien tout suivi, mais ne laissait pas assez de temps au mercenaire pour qu'il réponde, et repartait aussitôt dans sa diatribe. Lorsqu'il eut fini, il demanda à Gillian de charger le pistolet et de lui expliquer rapidement comment il marchait. Le mercenaire se fit réprimander, et dut recommencer plusieurs fois avant de procéder à l'achat en soi. Le marchand lui fournit alors un holster qu'il mit immédiatement, et Gillian sortit fier de son achat... Mais hélas sans munition.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 04 déc. 2010, 19:43, modifié 1 fois.
Raison : 17 xp / Total d'xp: 61
Personnage PNJisé

Avatar du membre
Hyldith
PJ
Messages : 15

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Hyldith »

J'envoie le début de mon Erpé car n'ayant pas pu le finir. Ne m'attendez pas Gillian et gob, je risque d'être un peu lent niveau fréquence de post avant noël.
Lorsque qu'une pluie de météores s'abattit sur l'étendue d'eau de l'océan, Hydith ne broncha pas. Ainsi avait-elle raison, le vieil homme était un sorcier. Ou tout du moins, il possédait quelques bases dans la maîtrise des arcanes. Par lui suite, il lui faudrait se méfier de cet étrange personnage mais dans l'immédiat, l'assassine se préoccupait plutôt des traits de feu.
La puissance du vieillard était-elle suffisante pour tuer la bête ? Honnêtement, elle en doutait, mais pour lui donner tort, le corps fumant et sans vie du kraken remonta bientôt à la surface. Ils s'en étaient sortis !! Des cris de joie accueillirent la bonne nouvelle et la tueuse laissa même échapper un soupir de soulagement. Cependant, elle ne comptait pas partager l'allégresse des marins et eut tôt fait de se replier dans l'antre humide du navire avant que Gillian n'ait pu lui poser la moindre question.

La journée passa sans aucun autre désagrément majeur hormis l'ennui mortel qui avait pris l'équipage et la relative anxiété de Gillian à qui la terre ferme commençait à manquer sérieusement. Entre temps, Hyldith s'était débrouillée pour voler un morceau de poisson et dégusta sa prise avant de s'endormir d'un sommeil léger.

Les lueurs de l'aube passant à travers la coque du bateau et des bruits provenant du dessus de sa cache réveillèrent l'assassine qui sortit avec difficulté de sa torpeur.
Rajustant ses habits, elle monta sur le pont. Bientôt, elle appris que la vigie avait repéré une terre proche.
Un sourire discret passa sur le lèvres d'Hyldith. Non seulement ils avaient réussi à se défaire d'un monstre sous-marin, mais ils n'étaient pas non plus totalement perdu.

Ils devaient se reposer dans un petit port du nom de Bourbeville et la tueuse comprit rapidement pourquoi la ville portait ce nom lorsqu'ils accostèrent.
Partout, la boue recouvrait le sol sur quelques bons centimètres, les bâtiments étaient délabrés et s'ajoutant à cela, la chaleur moite de la jungle et les moustiques. Un vrai paradis dont elle hésita à franchir les portes.

Finalement, prenant son courage à deux mains, l'ancienne haut-elfe descendit à terre. Préférant encore le sol boueux au plancher instable du bateau.
La première chose que fit l'assassine fut de se précipiter dans le premier magasins d'arme blanches qu'elle put trouver. Il lui fallait des armes plus discrètes que son encombrante épée. Ouvrant la porte du "Coupe-gorge" avec prudence, elle rentra dans une pièce étroite bien sombre et étrange. En effet, de toutes les armes accrochées aux râteliers et aux murs, presque aucune n'étaient familières à Hyldith.
Hormis les quelques coutelas et cimeterres très courant dans les ports de ce genre, de mystérieuses épées dentelées, des masses d'os et des lances de pierre noire étaient fièrement exhibées par le vendeur.
D'ailleurs, en y pensant, où était donc le tenancier ?


" Il y a quelqu'un ? " interpela l'elfe.

Personne ne répondit, et la cliente en conclut rapidement que le propriétaire devait être absent. Elle en profita donc pour reluquer les produits affichés.
Un épée, une lance, une... sarbacane, un cimeterre, une hache et... une magnifique paire de dagues !!
Mais quelles étranges dagues ! Celles-ci semblaient en effet plus lourdes que la moyenne et étaient faites dans un matériau très étrange. Effleurant la lame du bout des doigts, Hyldith se rendit compte qu'elle était forgée dans un métal inconnu qui ressemblait presque en tout point à une pierre noire si ce n'est que la dureté de l'arme dépassait de loin tous les minéraux et les métaux que la tueuse connaissait. De prêt, on pouvait même voir que la lame avait été gravée d'étranges glyphes et symboles.
Regardant brièvement autour d'elle, Hyldith ne vit personne et pris donc une dague dans chaque main.
Quelques passes d'arme contre un ennemi invisible lui apprirent qu'en plus d'être magnifiques, ces dagues étaient parfaitement équilibrées et en réalité beaucoup plus faciles à manier qu'elle ne l'avait supposé dans un premier temps. Il les lui fallait !


" Vous les voulez m'sieur ? "

Une voix s'était élevée de l'arrière boutique. La tueuse à gages sursauta et par réflexe, posa la main sur le pommeau de son épée.
FOR 7 END 6 HAB 14 CHAR 10 INT 10 INI 9 ATT 12+2 PAR 9+1 PV 30 (bonus inclus)
Compétences :
-Ambidextrie niveau 1
-Acuité visuelle niveau 1
-Vision nocturne niveau 1
-Coups précis (+1 en ATT) niveau 1
-Déplacement silencieux urbain niveau 1
-Esquive niveau 1
Hyldith, assassine
FOR 7/ END 6/ HAB 14/ CHAR 10/ INT 10/ INI 9/ ATT 12+1/ PAR 9/ PV 30 (bonus inclus)

Equipements :
Jato, Katana du Nippon
Poison tourment-âme

60 pistoles

10 mètres de cordes
Outils de crochetage
Couverture
Champignons soporifiques
Flasque en cuir
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht x2

1/4 pts d'encombrements

Fiche wiki
Ne cliquez pas !
Noooon ! Inconscient tu y perdras ton âme et le chaos te dévorera !
Image

Avatar du membre
[MJ] Wargut
PJ
Messages : 266
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Tymord ; Ilsa ; Touque Ridebaie

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par [MJ] Wargut »

Deux jours plus tard, l’expédition de van Delft fut rassemblée et remonta dans les bateaux, sous les adieux d’une foule disparate de prostituées, de colporteurs, de mendiants et de tire-laine. Leur destinations était censée être secrète, mais tout le monde savait où ils allaient.

Ils allaient dans la jungle méridionale.

Le néant…

Gillian n’était pas le seul à se demander pourquoi sa compagnie avait été transférée sur l’Hippogriffe. Seul van Delft savait la vérité, bien sûr. Mais le commandant restait silencieux, comme pour toutes ses décisions. Gillian, qui était toujours plus heureux loin du regard bleu et pénétrant du commandant, n’avait pas insisté.

Il commençait toutefois à se dire qu’il aurait préféré avoir une réponse. L’incertitude était l’une des pensées qui le maintenaient éveillé cette nuit-là. Ses espoirs et ses craintes pour le futur se combinèrent pour le chasser des limites exigües de sa cabine.

Debout sur le pont, il était penché sur le bois chaud de la rambarde au-dessus d’un océan phosphorescent. La côte formait une ligne noire le long de l’horizon lointain, la masse de la jungle rendue floue par la brume. Malgré l’heure tardive, la chaleur restait constante, presque comme si la lumière pâle de la lune grossissante, Mannslieb, parvenait à réchauffer l’air nocturne.

Une étoile filante siffla dans le vide au-dessus de lui et le véritable Gillan se servit du feu des dieux pour souhaiter bonne chance à son alter ego.

- Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ? Commenta une voix depuis les ombres.

Gillian Gedächtnis
PJ
Messages : 54
Autres comptes : [MJ] Abhorash

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Gillian Gedächtnis »

Le brasier ardent crachait des braises de toutes ses forces. C'était, songea Gillian en se rapprochant du feu, à peine une exagération. Le feu lui rappelait singulièrement un autre feu, dans le ciel, brillant ardemment... Les météorites... Les évènements qui avaient suivi l'achat du pistolet était précipités. Deux nuits passèrent, après quoi il remonta avec les autres à bord. Une petite masse de miséreux s'était rassemblée, savourant discrètement l'argent qu'ils leur avaient sucés comme les tiques et les puces de la bonne société qu'ils étaient. Gillian n'avait pas été tenu dans le secret de leur destination très longtemps. La jungle. Un affreux non-être à ses yeux, s'il eut compris et assimilé la notion. Il n'était pas un philosophe, et en doutait donc fort. Ils étaient désormais sur l'Hippogriffe. Le changement de navire s'était fait sans accroc. Qui oserait déranger un van Delft quel qu'il fut?

Ah non, il n'était pas un philosophe. Il était 'juste' quelqu'un de... soucieux pour son bien. Le doute persistait quand aux raisons de tout cela, mais cela se noyait dans le reste de tout ce à quoi il pensait. Être un militaire ne l'empêchait pas ( ou peu ) de penser à diverses choses ; l'attaque de zombies, le kraken, le sorcier, ses compagnons... Le tout se mélant dans un tourbillon avec un "blues" de sa région natale. Nulle part il se sentait comme chez lui. Serait-il jamais véritablement chez lui?

How does it feel
To be on your own
With no directions home
Like a complete unknown?


Il chassa pensivement les pensées d'un signe de main. Il verrait bien, il verrait bien...

Le feu s'apaisait. Y avait-il eu de feu, ou n'étais-ce qu'une étrange invention de son imagination? Il avait besoin d'air. La sueur coulait le long de son front. A quoi bon l'essuyer, elle ne ferait que revenir. Ses yeux picotèrent alors qu'elle arrivait au niveau de ses paupières. Ne pas cligner des yeux. Ne pas bouger dans le noir, la chaleur étouffante. L'odeur, sa simple odeur à lui, le révulsait. Il y avait les peaux des animaux, et la crasse des autres, du pont, les insectes qui rongeaient le bois. Intenable. Pas une seule bouffée d'air pour casser cette ambiance affreuse. Il brulait d'envie de se lever et sortir.

Ce qu'il fit. L'air frais lui faisait du bien, mais il faisait trop froid à présent. Il voyait la Terre, rassurante Terre au loin. Une trainée de lumière parcourut le ciel, faisant hérisser les poils de sa nuque. Un signe des dieux sans conteste.

Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ? fit la voix.

Hum? Les étoiles? Ou la trainée de feu? répondit Gillian en se tournant vers l'origine de la remarque.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 08 janv. 2011, 19:27, modifié 1 fois.
Raison : 4 xp / Pour un total de 65
Personnage PNJisé

Avatar du membre
[MJ] Wargut
PJ
Messages : 266
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Tymord ; Ilsa ; Touque Ridebaie

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par [MJ] Wargut »

- Les étoiles, bien sûr.

Quand Gillian entendit la voix derrière lui, il ne put s’empêcher de sursauter avec un tremblement de peur superstitieuse. Alors qu’il se retournait pour voir le nouvel arrivant, l’homme sortit dans la lumière de la lune, sa silhouette courbée dissipant le malaise de Gillian. D’ailleurs, il reconnut rapidement l’homme qui était monté sur le mat pour les défendre du kraken.

- Vous êtes Gillian, n’est-ce pas ? Van Delft m’a parlé de vous. Je suis Bartolomi Kereveld.

Image


Les deux hommes se serrèrent la main. Gillian ne put s’empêcher d’étudier les plis et les rides marquant le visage du vieil homme. Il cherchait une trace du Mal dont Orbrant avait parlé. Il ne trouva que le début d’un sourire ironique.

- Ne vous inquiétez pas, dit Kereveld, d’un ton légèrement moqueur. Vous ne verrez pas de cornes.

Gillian Gedächtnis
PJ
Messages : 54
Autres comptes : [MJ] Abhorash

Re: [Bourbeville] "Terre ! Nous arrivons en Lustrie !"

Message par Gillian Gedächtnis »

Il ne pouvait percer l'obscurité. S'il eut su comment faire, il l'aurait fait instantanément, mais n'étant pas nyctalope... La lumière jouait sur le visage émacié de l'homme ( un vieillard il lui semblait, tant la voix était éraillée et frêle ), lui donnant l'air d'une fae venu des bois de bretonnie. Le solide homme qu'il était, aussi bien physiquement que mentalement avait presque peur de son interlocuteur. Celui-ci sortit de l'ombre, et la lumière se fit.

C'était sans doute un grand homme, auparavant. Désormais, des rides de fatigues se propageaient sur son visage. Il n'était pas un bel homme, sans être laid, ni quelconque. Il avait quelque chose de différent... Et pour cause : c'était le sorcier. Bartholomi s'avança en tendant une main crochue vers Gillian, qui la serra rapidement. Ses mains avaient manipulé des orbes, des météores tellement lumineuses et grandes qu'elles avaient éclipsé l'astre solaire... Ses mains, si frêles d'apparence, étaient plus mortelles que n'importe quelle arme. Il ne put s'empêcher de l'essuyer sur son pantalon discrètement, espérant se débarrasser du Mal qu'il véhiculait, mais le sorcier avait vu son mouvement craintif.

Je l'espère bien. répliqua-t-il d'un ton qui se voulait assuré. Vous aimez contempler les étoiles il me semble.. ?
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 10 janv. 2011, 19:47, modifié 1 fois.
Raison : 2 xp / Total d'xp: 67
Personnage PNJisé

Répondre

Retourner vers « Port-des-Pillards »