Aha ! Ces nabots soit disant déterminés étaient entrain de fuir lamentablement, la queue en les jambes, comme de vulgaires snotlings devant un troupeau de squigs. Mais tout ne se passait pas comme prévu... La troupe de notre bon Orque Noir, un peu débile et obnubilée par le sang, les tripes, 'fin, le combat quoi, était entrain de laisser les piochards se réfugier dans une forteresse dans la forteresse... N'importe quoi ces nains... Dans tous les cas, les laisser se retrancher et fortifier une seconde ligne de défense était un problème pour toute la WAAAGH! car au vu de la disposition de la caverne et des deux tours, il y aurait aucun moyen de submerger ces demi-portions.
Quoi que... Cette petite poterne, derrière les semblants de guerriers qui avaient encore une once de courage pour tenir tête à la marée verte qui leur arrivait en pleine face, pouvait bien être un moyen de les mener vers le massacre de ces saletés fuyards. Bon... Le soucis dans tous ça, c'est qu'il y avait cette mêlée qui l'empêchait d'y accéder, où d'ailleurs les guerriers nains déboitaient sec les congénères peaux-vertes de notre cher Gorgut, et accessoirement, ce dernier n'était pas au sommet de sa forme. Même si l'arrivée des Kopin Kostos était un bon gros coup d'pouce, l'orque noir était pas spécialement confiant sur la prise "complète" du fort. Les murs étaient peut être tombés, mais le donjon restait à prendre... Et mine de rien... La rage l'animant au début de cette gigantesque bataille était progressivement rognée par sa perte excessive de sang. Sincèrement... Ça puait à en faire crever un skaven cette histoire...
Vous croyez avoir tout vu ? Vous croyez qu'une WAAAGH! peaux-vertes est si faiblarde que ça ? QUE NENNI ! Imaginez, un éclair vert qui foudroie le champ de bataille, transformant tous ces adorables orques & gobelins en bêtes sanguinaires avide de carnage ! Comment ça c'était déjà le cas ? Bha imaginez les encore pires et arrêtez chouiner ! Maintenant, ça allait être sport ! Un truc du style : Une bande de troll affamés chargeant dans un régiment de porcelets blindés. Et bien si vous arrivez à vous représenter ça, vous serez pas très loin de la scène qui s'offrira à vous dans les minutes qui vont suivre.
WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGHHHH !!!!
Après ce cri de guerre à vous décoller le tympan, l'écoulement de cette rage et de cette force, qui semblaient tout droit venir de Gork... Ou de Mork, voir même des deux d'ailleurs, en soi, il ne restait plus qu'une chose à faire : INONDER CETTE COUR TROP PROPRE DE SANG DE NABOTS ! Gorgut pointa de son énorme Kikoup la poterne et beugla :
Y S'BAR' ! CHOPÉ CÉ NABOTS ! FO' KI KREV' TOUS !
L'Orque Noir tenta un ralliement de sa bande, voir même des Kopain Kostos qui venaient de débarquer, essayant de les appâter avec des proies plus faciles, plus alléchantes... Car bon, buter un fuyard, sa reste tout de même jouissif ! Mais l'objectif derrière ça, c'était de prendre le contrôle de la poterne, déjà pour avoir accès à cette seconde forteresse et massacrer ces péteux de piochards, et également, couper toute retraite pour les arbalétriers qui commençaient à se montrer aussi courageux que les péteux précédemment cités. Et encore plus secrètement, pour que ces nabots encastrés dans leurs amures sur les murailles finissent par crever, au moins de faim, à force d'être encerclés de peaux-vertes.
Gorgut s'élança donc afin de contourner les guerriers nains en prise avec les Kopain Kosto. L'idée de foncer dans la mêlée et de charcuter le premier nabot venu était tentante... Mais si c'était pour finir englué dans la mêlée et perdre une opportunité de prendre ce fort plus rapidement... Le plaisir du combat allait vite tourner à la colère et la frustration de la défaite... Ces peureux étaient peut être entrain de détaler, mais ils étaient encore loin d'être inoffensif.
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Gorgut va donc essayer de rallier à lui des Orques et des Kostos avant de courir vers la poterne afin de bloquer son accès aux nains qui pourraient avoir l'idée de se barrer par là. Et s'il faut bastonner, j'annonce un bon coup de Kikoup dans la tronche, suivi d'une parade.