La Mine était fermée de l'intérieur...

Karaz-a-Karak est la plus grande, la plus ancienne et la plus respectée des forteresses naines. Nommée "Pic Eternel" par les hommes, cette fière et vaste cité est la capitale de l'ancien empire de Karak Ankor, maintenant guère plus qu'un souvenir fugace. A l'intérieur des murs de Karaz-a-Karak se trouvent les temples des dieux Grungni, Valaya et Grimnir. Ici siège aussi Thorgrim le Rancuiner sur le Trône du Pouvoir, portant constamment sur lui l'ancien Dammaz Grom, ou Livre des Rancunes.

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[MJ] Mort Noire
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La Mine était fermée de l'intérieur...

Message par [MJ] Mort Noire »

Alors, quel film? Réponse dans mon sujet only, please.
Orak était chanceux aujourd'hui. Lui et le groupe de mineurs avec lequel il travaillait habituellement était tombé sur une veine de minerais de fer particulièrement riche, et cela faisait plusieurs heures maintenant que, insensibles à la fatigue, ils creusaient la montagne pour lui arracher ses trésors métalliques. Les tonnes de roches ainsi dégagées avaient été peu à peu nettoyées par les apprentis, qui, de leur coté, récupéraient toutes traces de minerai, pour le diriger vers les énormes fonderies du Karak.

Ils avaient déjà chargé une grande partie de leur butin minéral dans les chariots et, petit à petit, la fin d'une dure journée de travail s'approchait, une journée à l'issue de laquelle ils pourraient fièrement aller boire quelques pintes dans une des tavernes, pour se vanter de leur bonne fortune et se moquer de leurs collègues moins chanceux.

S'arrêtant quelques instants pour essuyer son front couvert de sueur, Orak posa sa pioche à coté de lui, puis en profita pour engloutir une gorgée de bière fraiche. L'ardeur du travail avait été telle qu'ils en étaient presque à la dernière gourde. Une raison de plus pour rentrer. La gourde circula de main en main, puis, une fois vidée, un des mineurs du groupe la lança à l'apprenti le plus proche, en lui ordonnant d'aller la ranger avec les autres.

Obéissant sans discuter, il ramassa l'outre et s'engagea dans la galerie pour la mettre à sa place. Il fut le premier à mourir.

L'instant d'avant, il marchait, insouciant. L'instant d'après, il s'écroulait dans un gargouillis ensanglanté, une longue lance noire figée dans la gorge. Durant un temps infime, qui parut durer une éternité, rien d'autre ne se passa que ce corps déjà mort s'écroulant au sol en répandant à gros bouillon un sang rouge vermeil, les yeux de l'apprenti affichant une incompréhension terrifiée.

Puis, tout sembla se dérouler en même temps, comme un miroir qui se brise et reflète mille fois la même action. De la galerie jaillirent des silhouettes vêtues de noires, hurlant et gesticulant mortellement. Les trois gardes qui se tenaient près de l'entrée de la galerie n'eurent même pas le temps de saisir leurs armes que leurs corps percés de coups s'écroulaient à leur tour au sol, et pendant que leurs bourreaux s'acharnaient sur leurs corps, de nouvelles silhouettes encapuchonnées sortaient de la galerie, en un nombre toujours croissant, tombant sur les apprentis, qui n'avaient que leurs minces couteaux pour se défendre. Pour ce que cela aurait changé...

Les gobelins - car, une foi passé l'effet de surprise, il était évident qu'il s'agissait d'une de ces infâmes tribus de Gobelins de la Nuit, ne leur laissèrent pas la moindre chance. Les lames rougies du sang de leurs victimes, ils poussèrent plus en avant. Mais l'effet de surprise était désormais passé et, bien que n'ayant pu s'organiser comme il convenait, au moins le restant du groupe était-il désormais près à combattre. De plus, ils furent rapidement rejoint par les trois gardes qui se situaient de l'autre coté de la galerie. Mais ils étaient dans une mauvaise situation. Le tunnel minier dans lequel ils se trouvaient était un cul-de-sac, sa seule issue donnant dans la galerie qui avait été aussi férocement conquise par les grobis.

Mais ce n'était pas de nature à arrêter la robustesse naine, et c'est avec la vengeance au cœur et la colère aux lèvres qu'ils se ruèrent en avant, bien décidés à faire payer chèrement leur affront aux gobelins. Le combat s'engagea, violent, dur, sanglant. De part et d'autres, les coups pleuvaient, lames aiguisées croisant pics rouillés, armure de cuir détournant les pointes acérées. De chaque coté, les corps tombaient, toujours plus nombreux. Mais, petit à petit, ils furent acculés à l'arrière du tunnel, reculant pas à pas sous la fureur de l'assaut des peaux-vertes.

Certain désormais que l'heure de la mort était proche, les nains raidirent encore leur résistance. C'est à cet instant qu'Orak se rendit compte que, bien que le nombre de gobelins qui arrivaient dans la galerie principale était à chaque instant plus haut, aucun d'eux ne s'engageait plus dans le tunnel minier pour aider ceux de leur congénères qui s'y battaient. Bien au contraire, ils courraient tous dans la galerie principale, et dans une direction bien précise. Vers le coeur du Karak.

Ne recevant plus aucun renforcement, petit à petit, le nombre des gobelins qui leur faisait face s'amenuisa. Orak était presque prêt à crier victoire lorsqu'il se rendit compte que seulement trois autres nains se battaient encore à ses cotés. Et encore, l'un d'eux semblait-il sérieusement blessé au bras, incapable désormais de se battre autrement qu'en maniant maladroitement un marteau de guerre de la main gauche. Sous ses yeux, un large cimeterre s'enfonça profondément dans le ventre du mineur situé à sa droite. Hurlant une malédiction, il abattit sa pioche déjà couverte de sang gobelinoïde sur le crane du responsable, qui éclata littéralement sous l'impact.

L’instant d'après, un coup violent sur son flanc gauche le fit basculer en arrière, sa pioche lui échappant des mains. A terre, désorienté, désarmé, il se prépara à recevoir le coup de grâce. Qui ne vint jamais.

A la place, un bruit de course et, l’instant d'après, ils étaient seuls dans un tunnel emplis de cadavres. Une large main calleuse le saisit par le col, le redressant vigoureusement, tandis qu'une voix caverneuse lui dit soudain:

"Redresse toi, mon ami, et reprend ton arme"
***
Celui qui avait parlé était un nain à la carrure large, un des gardes, son armure maculée de sang gobelin. Appuyé sur le mur, un peu plus loin, un second garde, le bras droit visiblement fort abimé par un coup d'épée.

Et plus la moindre trace de gobelins. Du moins, si l'on faisait abstraction des corps étalés un peu partout.

"Vite, il faut partir. Nous ne devons qu'à la chance d'être encore en vie".

Le blessé répondit:

"La chance? Un foutu miracle, oui. Jamais entendu dire que des gobs entrain de gagner soient partis sans achever les survivants. On est des foutus miraculés, oui".

"Non. Ils n'en avaient pas après nous. Je ne sais pas si l'un de vous s'en est rendu compte, mais, en réalité, ceci n'est pas une attaque sur le Karak. En fait, ces saletés de peaux-vertes étaient morts de trouilles. Ils sont occupés à fuir à toute berzingue un truc dans les tunnels là-plus loin, et on était juste dans leur chemin. Et ce qu'ils fuient doit être une véritable horreur, si cela les amène à foncer droit sur Karaz-A-Karak. J'ai même pas envie d'imaginer ce que cela peut bien être."

"Bon, je vois, on se tire d'ici en vitesse. Et on va où? La galerie est le seul foutu chemin vers le Karak, et elle est pleine de foutus grobis. On fait comment pour rejoindre le Karak?"

"On le rejoint pas. Ou pas directement, en tout cas. On a pas vraiment le choix, on doit contourner. Et le seul moyen, c'est de passer par là d'où viennent ces gobs."

"Là où se trouve le foutu truc qui fait pétocher toute une tribu de gobs au point qu'ils foncent droit sur un karak?"

"Ouais, là-bas exactement. reste plus qu'à espérer qu'on parviendra à se faufiler sans se faire chopper".

Soupirant, il ramassa un sac, puis avança vers la galerie, suivit de son compagnon blessé. Après une demi-douzaine de pas, il se retourna vers Orak:

"Ramasse tes affaires, mon gars, et dépèche toi de nous suivre, si tu veux vivre"

Puis, il se remit en route, s'enfonça dans les tunnels obscurs d'où les gobs avaient débouchés...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

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Azrev
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Re: La Mine était fermée de l'intérieur...

Message par Azrev »

J'espère que mon premier post te conviendra; j'ai plutôt essayé de poser le caractère et l'état mental d'Orak.
Si des choses ne te conviennent pas, je réécrirais volontiers!

"Redr... ...mi, et re... ...rme"

Orak ne comprit pas, tout sonné qu’il était. Alors qu’il adressait sa dernière pensée à Grugni, persuadé qu’il allait rejoindre son Dieu, il avait senti son corps s’élever brutalement du sol, pour ressentir ce dernier sous ses pieds l’instant d’après. Il chancela, avant de parvenir à s’appuyer contre la parois de la galerie. De la pierre froide sous ses doigts. Il n’était donc pas mort. Et pourtant...

Cette belle journée passée au coeur de la montagne avait si bien commencée. Le filon de fer que son groupe de mineur avait trouvé tôt dans la journée leur avait donné un dur labeur, de longue haleine, qui ne pouvait rimer qu’avec entrain et bonne humeur pour des nains. Le minerai ne cessait de s’entasser derrière eux, au rythme des pioches battant la roche et des pas de course des apprentis qui s’empressaient d’accumuler le fruit du travail de leurs aînés. Une véritable fortune aux yeux de la plupart des mineurs était entreposée dans de larges sacs, et la source ne semblait tarir. Une telle opportunité, sans être exceptionnelle, n’arrivait pas tout les mois, et tous s’étaient laissés lentement absorber par leur besogne de fourmi. Lorsque certains prenaient des pauses, ils laissaient pour quelques instant leur labeur aux plus jeunes, pour qu’ils fassent leurs armes. Faire ses armes... Rétrospectivement, il s’agissait là d’une bien mauvaise expression. S’ils ne s’étaient pas laissés griser par l’enthousiasme de leurs aînés, peut-être les jeunes auraient-ils pu...

La situation avait changé si brusquement, qu’à peine Orak s’était-il retourné, qu’il était nez à nez avec un gobelin. Le faciès vert immonde, représentation même du souffle fétide qui s’échappait d‘une gueule pourvue de longues dents jaunes, avait explosé sous le coup de pioche d’un mineur plus réactif. Mais il n’y avait pas de temps à perdre en remerciements; il était temps de miner du gobs. La peau tendre et peu protégée des assaillants ne pouvait résister même aux instruments les plus rouillés et émoussés des nains, mais le nombre des bestioles leurs permit bien vite de déborder les premiers apprentis, surpris par la soudaineté de l’attaque, puis les mineurs. Les gardes eux-même ne tinrent pas longtemps. Du moins, Orak le pensait, jusqu’ à ce que ses yeux lui rende une vue correcte. Son cerveau se remit en marche : sa vision devînt moins voilée, et les mots lui parvinrent plus précisément.

«...Un foutu miracle, oui. Jamais entendu dire que des gobs entrain de gagner soient partis sans achever les survivants. On est des foutus miraculés, oui.»

"Non. Ils n'en avaient pas après nous. Je ne sais pas si l'un de vous s'en est rendu compte, mais, en réalité, ceci n'est pas une attaque sur le Karak. En fait, ces saletés de peaux-vertes étaient morts de trouilles. Ils sont occupés à fuir à toute berzingue un truc dans les tunnels là-plus loin, et on était juste dans leur chemin. Et ce qu'ils fuient doit être une véritable horreur, si cela les amène à foncer droit sur Karaz-A-Karak. J'ai même pas envie d'imaginer ce que cela peut bien être."

"Bon, je vois, on se tire d'ici en vitesse. Et on va où? La galerie est le seul foutu chemin vers le Karak, et elle est pleine de foutus grobis. On fait comment pour rejoindre le Karak?"

Les armures couvertes de sang des gardes s’animaient devant Orak. Les deux nains - les deux seuls autres nains vivants! - ne semblaient malgré tout pas indemnes. Le premier, le plus proche du mineur, ne semblait pas blessé, mais il était difficile de le déterminer puisqu’il était peint de rouge de pied en cape, et son souffle lourd trahissait son épuisement. Le second quant à lui, laissait pendre son bras droit, sa main gauche tenant son épaule blessée. Malgré tout, ils ne semblaient pas avoir perdu de leur hargne, bien qu’elle s’exprima ici comme une fureur sourde, et un certain cynisme pour le second garde.

Le cerveau du mineur, de nouveau en branle, comprit que les deux nains avaient raisons. Le comportement des peau-vertes était inhabituel, et devait sûrement découler d’un danger plus grand. Ils avaient sans doute du essayer de fuir le plus vite possible, et vu leur nombre, la ou les créatures qu’ils avaient rencontrées devaient être particulièrement terrifiantes. Et puissantes. Par conséquent, les gobelins n’avaient pas dû chercher à connecter leurs rares neurones, et sans doute avaient-ils emprunté le chemin le plus rapide: tout droit. Ce qui expliquait aussi qu’ils soient tombés si vite sur les nains, avant de chercher une autre issue, en l'occurrence les galeries vers le Karak.

Orak tenta de s’exprimer, mais il ne sortit de sa gorge qu’un grognement étouffé. Sa langue avait un goût de sang et de poussière. S’était-il blessé, ou était-ce la le résultat des nombreuses projections qui s’étaient élevées durant le combat acharné? Le mineur entrepris de se tâter pour vérifier son état. Il ne sentit aucune plaie bien profonde, mais son flanc gauche semblait avoir subit un puissant coup, et lui faisait mal, rendant son souffle mal aisé une fois redressé. Mais rien de cassé à première vue.

Le combat qui avait duré si peu de temps. Si peu de temps... c’était ce qu’il avait fallu pour passer de la concentration obstinée au désarrois, du minage de fer au ‘défouraillage’ de grobis. De l’avidité à l’acceptation d’une mort certaine. Et de l’acceptation d’une mort certaine à la joie d’être en vie aussi. Après tout, peut-être Grungni avait-il d’autres desseins pour lui.

Les bruits de bottes sur le sol rocheux tirèrent Orak de ses pensées. Ceux-ci s’arrêtèrent, et tandis que les yeux du nain, légèrement hagards, parcouraient la le sol jonché de cadavres, il entendit le garde le plus en forme l’interpeller.

"Ramasse tes affaires, mon gars, et dépêche toi de nous suivre, si tu veux vivre"

Krok-Rok était à ses pieds, et son sac quasi-vide un peu plus loin. Il s’empressa de récupérer le tout, avant de lorgner le butin de minerai entassé un peu plus loin. Son instinct lui soufflait qu’il ne pouvait partir sans rien, mais partir avec plus qu’une poignée de fer le ralentirait trop. Et la valeur marchande de son butin ne valait pas le ralentissement. Il suivit les gardes, et ajouta d’une voix enrouée, et légèrement tremblante:

«Il nous faudra quitter au plus vite la gallerie, tourner dès que possible, en espérant que ce qui a effrayé les gobs se trouve plus loin...»

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[MJ] Mort Noire
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Re: La Mine était fermée de l'intérieur...

Message par [MJ] Mort Noire »

A moitié courant, à moitié marchant, ils s'enfoncèrent dans les galeries, parcourant des passages dans lesquels il n'avait jamais mis le pied. Des passages qui, à en juger par le lourd état de délabrement général qui s'en dégageait, n'étaient plus utilisés depuis longtemps, ou, en tout cas, plus de manière régulière. Néanmoins, le guerrier valide semblait parfaitement connaitre ces tunnels, et jamais il n'hésitait face à un embranchement.

Ils avaient parcouru presque une lieue dans ce genre de chemin, retrouvant et perdant les traces du groupe de gobelins qui les avaient assaillis, en fonction de ce que le sol permettait ou non de lire une piste, lorsque soudain, ils tombèrent face à un énorme amas noir.

Au début, Orak crut qu'ils s'agissait d'un tas de décombres comme ils en avaient déjà passé un ou deux. Mais c'est en se rapprochant qu'il senti l'odeur métallique du sang piquer ses narines. En s'approchant encore plus, il identifia alors sans peine l'amas. Des gobelins. Des tas et des tas de gobelins morts, gisant les uns sur les autres ou les uns à coté des autres. Plus ils étaient proches, plus il était facile de distinguer les détails. Chacun des gobelins semblait avoir connu une mort différente. Les corps étaient parfois presque intacts, d'autres horriblement mutilés. Parfois, une horrible plaie déchiquetée traversait le ventre ou la gorge, d'autre fois, seule une fine coupure était visible. cependant, une chose restait constante. La marque de la peur, de la terreur, même, qui était gravée sur les visages pitoyables des gobelins jusque dans la mort.

Lentement, en silence, ils dépassèrent le tas. Puis, leur guide se figea. Et leur indiqua quelque chose au sol. Des traces, nombreuses. Et pas celles de gobelins. Orak mis un moment à interpréter ce qu'il voyait. Puis il comprit, et son sang se glaça. Ce qu'il voyait, c'était la maque de corps gobelins trainés au sol et emmenés au loin dans les tunnels. Quelque chose avait tué les gobelins, puis les avait soigneusement empilé, avant de commencer à trainer leurs corps au loin.

Un peu plus loin, une galerie secondaire s'ouvrait. Toujours sans un mot, leur guide l'emprunta, puis, une fois engagé dedans, il leur fit signe de se dépêcher. Prenant un pas rapide qui, tout en minimisant le bruit qu'ils faisaient, leur permettait d'avancer assez vite, ils s'éloignèrent du passage principal, des corps et des traces de ceux qui les emmenaient.

C'est dans une ambiance plus lourde encore qu'ils avancèrent alors.
***
Il lui sembla que des jours s'étaient écoulés lorsque soudain, leur guide leva la main et les stoppa.

"C'est bon, nous ne sommes plus qu'à deux galeries du poste du pont Gwaï. Là-bas, on devrait trouver une petite garde qui pourra nous aider, et un abri ou se reposer. Avançons prudemment, ce serait stupide de se faire attraper si près de la sécurité, mais réjouissez vous: bientôt, nous serons à l'abri."
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

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