[Kurtz] Le fléau

Les désolations nordiques s'étendent à l'est de la mer du Chaos, à l'extrême frontière des Royaumes du Chaos. S'y aventurer signifie aller droit à la mort. Bien peu osent braver les abominations du Chaos, mais les histoires de montagnes changées en monceaux d'or et de joyaux ou la perspective de découvrir de puissants artefacts magiques cachés dans ces terres hostiles continuent d'attirer les plus téméraires des chasseurs de trésors.

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[MJ] Abhorash
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par [MJ] Abhorash »

Les slaaneshis n'avaient pas autant d'objets de valeur que prévu. Ils avaient une vingtaine de cimeterres, de fines armes à la lame recourbée, quelques armures de cuir bouilli rembourrée avec de la laine, ainsi d'amples vêtements de couleurs criardes, mais rien qui puisse valoir de l'argent. A part une pierre, ronde et lisse, blanche aux éclats rosés, qui pourrait s'échanger contre une bourse d'une soixantaine de pistoles assez aisément.

Un fois la fouille terminée, les hommes de Kurtz se rassemblèrent autour de lui...
[A partir d'ici, deux options : -> tu continues une version scénarisée de la quête
-> tu fais une pause rp libre ( qui peut comprendre ou non le recrutement d'autres guerriers
En attendant, tu peux t'acheter des trucs avec ton XP si tu le souhaites ]
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Ok, je prends le RP libre que j'écrirai en plusieurs parties, sans doute 5-6 messages. Je compte y former un groupe de 8 guerriers
Le trait siffla en traversant l'air et vint se planter droit dans l'oeil de la créature qui dépassait d'une bonne tête l'ensemble des autres soldats. Folle de douleur, cette dernière abattit sa hache sur un homme, le coupant en deux de l'épaule jusqu'au poitrail. Ne se souciant ni de sa victime ni de son arme, la bête poussa un terrible rugissement avant de charger son agresseur à l'aide des cornes qui pointaient sur le haut de son crane. L'archer ne se démonta pas pour autant, encochant une seconde flèche avec la dextérité que lui conféraient de longues années de pratiques. Ignorant avec superbe le danger se ruant sur lui, il affermit sa prise sur le bois de son arc et plissa les yeux pour ajuster son tir. Droit sur l'oeil encore valide. Le second trait siffla dans l'air, droit vers sa cible. Malheureusement, la monstre qui se tenait devant lui était un minautore jouissant de cette chance insolente propre aux audacieux. Au dernier moment, la créature eut un petit mouvement de la tête qui interposa l'une de ses cornes sur le chemin du projectile, le déviant de sa course pour l'envoyer se planter dans son cou, ce qui ne lui fit guère de mal.

Voyant son ultime attaque échouer, notre tireur d'élite comprit que son heure était venue, et ses lèvres esquissèrent une ultime prière alors que les cornes du monstres s'enfonçaient dans sa poitrine avant de le projeter plusieurs mètres au dessus de la mélée. Réagissant immédiatement, les autres archers dégainèrent leurs lames pour tailladaient le minautore de toutes part. Mais le monstre était loin d'être à bout de force, aussi se saisit-il d'un de ses agresseurs en l'attrapant par le bras et s'en servit-il comme d'une masse pour balayer ces agaçantes choses que l'on nommait "humains". Mais ces dernières étaient aussi lestes que rapides et la moitié d'entre elles esquivèrent sont attaque pour achever la créature par un coup d'épée bien plaçé, droit sur sa tempe.

Un peu plus loin sur le front, des créatures toutes plus difformes les unes que les autres se battaient en une sanglante mêlée. Certaines étaient des hommes aux allures de bêtes ayant troqué le tranchant de leurs griffes contre celui de lames d'acier ; alors que d'autres n'étaient que des bêtes aux allures vaguement humaines, ayant depuis longtemps délaissé le fer pour se battre bec et ongles à coup de cornes et de crocs, attributs qui leur était assurément plus naturels que les produits de la forge. Mais tous avaient en commun la même rage sourde, la même envie d'en découdre et de vaincre jusqu'à ce que la dernière goutte de sang de leur ennemis fut répandue sur le sol.

Cependant, lorsqu'un nom sanglant retentit dans la vallée, les hommes se souvinrent de récits de massacres sans nom, de milliers de crânes entassés sans rime ni raison, de terres ensanglantées devenant steppes désolées ; il se souvinrent de ces fous violents qui vénéraient le seigneur du sang, tuant alliés aussi bien qu'ennemis. Et ils eurent peur. Oui, ils eurent peur dans leur coeur de bêtes, ils eurent peur du seigneur du sang et de ses suivants.

Voyant des cavaliers arriver du nord en hurlant le nom maudit de Khorne, les troupes déjà engagées dans le combat crurent qu'une nouvelle armée était arrivée et il battirent en retraite dans le plus grand désordre. Seul une poignée d'entre eux restèrent sur place et la plus grande partie de ces quelques braves se fit massacrer, soit par les adversaires avec lesquels ils étaient déjà aux prises, soit par les chevaliers du seigneur des cranes. Néanmoins, lorsque la bataille fut terminée, sept hommes et bêtes faisaient encore face à quatre émissaires de Khorne.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 26 oct. 2010, 17:05, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Durant de longues secondes, les deux groupes se regardèrent en chien de faïence, puis Akhamshy'y, le chevalier dont les mains étaient munies de serres, se détacha du reste de son groupe pour déclarer avec une légère impatience :
- Khorne nous attend.
Puis, pris d'un doute au son de ses propres paroles, il examina les survivants. Trois d'entre eux étaient indubitablement des hommes-bêtes, leurs têtes de bouc ne laissant aucun doute quant à leurs origines. Concernant le quatrième guerrier, il était tentant de le classer dans la même catégorie à cause de sa tête de bélier, mais il était ridiculement chétif comparé aux autres de sa race et sa carrure tenait davantage de celle d'un humains de celle d'un Gor. Les hommes, de leur coté, étaient au nombre de trois et portaient encore peu de marques dues au chaos. Le regard fier et la tête haute, ils en imposaient dans leurs armures de mailles rutilantes et leur présence avait quelque chose d'absurde au milieu de la racaille habituelle des maraudeurs.
- Peut-être vous joindriez-vous à nous, proposa froidement le guerrier aux serres.

A ces mots, l'un des hommes-bêtes émit un ricanement de dédain. Sans se démonter, le chevalier aux doigts tranchants approcha tranquillement sa monture de l'imprudente créature et se pencha vers elle, comme pour lui murmurer à l'oreille. Mais au lieu de cela il lui planta ses serres dans la gorge et de minces filets sanglants se mirent à couler sur le pelage de l'imprudente créature. Resserrant sa prise, le chevalier eut une brusque torsion du poignet et repoussa sa victime avec une force surprenante pour un humain, ce qui eut pour effet de projeter l'homme-bête à terre, lui déchirant la gorge au passage. L'un des guerriers à tête de bouc fit mine de s'avancer pour s'occuper du blessé, mais son regard croisa les yeux rougeoyants du chevalier, ce qui l'arrêta net dans son élan. En guise de conclusion, ce dernier déclara d'une voix menaçante:
- Je suis l'Akhamshy'y Iorcamni, le guerrier aux griffes, et le dieu du sang m'a accordé ses faveurs. Pour sa plus grande gloire, je vais collecter des crânes au sud d'ici. M'accompagnez-vous ?

Des murmures parcoururent le groupe des six guerriers restant et finalement, l'homme-bêtes qui avait croisé son regard s'avança en s'appuyant lourdement sur sa lance et déclara que lui, Gorjald, suivrait l'Akhamshy'y Iorcamni, car la chair fraiche pleuvrait en abondance sur sa route.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 26 oct. 2010, 17:06, modifié 2 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Nous pourrions dire que cela faisait maintenant quatre jours que les nouvelles recrues s'étaient joints à l'Akhamshy. Mais dans ces terres battues par les vents du chaos, la notion de "jour" n'avait guère de sens, car ici le ciel pouvant rester noir durant toute une lunaison de Mannslieb sans que l'on puisse en déterminer la cause, puis subitement présenter les vingt-cinq alternances habituelles au cours de la lunaison suivante. Mais en fin de compte, tout ceci n'avait nulle importance car les créatures du chaos se préoccupaient davantage des sillons sanglants qu'ils traçaient derrière eux que des cycles célestes.

Ainsi donc, durant un laps de temps indéterminé, les trois humains qu'étaient Valerien, Friekbar et Hasturian se montrèrent d'une efficacité redoutable au combat. Cavaliers émérites, ils avaient retrouvé leurs montures non loin du champ de bataille et en firent un excellent usage pour la plus grande gloire de Khorne. Lors d'une veillée nocturne, ils prétendirent avoir vaincu à eux trois un groupe de douze maraudeurs, véritable petit exploit qui, s'il peut être accompli, ne peut l'être que par des hommes de leur trempe.

Tout d'abord, expliquèrent-ils, lorsqu'ils virent leur adversaires, ils commençèrent par leur décocher une demi-douzaine de flèches avec un succès modéré, éliminant un guerrier et en blessant deux autres. Ensuite, ils se dispersèrent, obligeant le groupe adverse adverse à se scinder en trois et à les poursuivre dans la plus grande confusion. Une fois certains que les maraudeurs étaient suffisament dispersés, les cavaliers se regroupèrent en formation serrée pour charger un premier groupe d'humains qu'ils éliminèrent sans la moindre égratignure. Ensuite, ils firent un sort au second groupe, prétendant le charger malgré les deux halebardiers mais Friekbar s'immobilisa au dernier moment à quelques mètres d'eux, frappant le bois de son fléau contre son bouclier pour les narguer pendant que Valerien et Hasturian les débordaient sur les flancs. Si l'allonge de la hallebarde confère un avantage évident lors d'un assaut frontal, elle devient véritablement un handicap lorsqu'il s'agit de pivoter au sein d'une mélée. Lorsque les maraudeurs comprirent leur erreur, il était déjà trop tard pour eux.

Quant au dernier groupe, le plus lent, celui qui comportait deux blessés par flèches, il parvint tant bien que mal à tenir tête aux trois cavalier, mais la médiocrité de leur équipement ainsi que leur manque de discipline joua contre eux. Et c'est ainsi que nos trois braves se tirèrent avec honneur de ce combat épique, n'ayant a déplorer que deux bras fracturés ainsi que de nombreuses estafilades sur les jambes mal protégées par leurs armures de mailles. Du moins, est-ce qu'ils racontèrent au reste de la troupe qui les crut sans grande difficulté, tout particulièrement l'Akhamsy qui but avidement leur récit, demandant de nombreux détails sur leur manière de combattre.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 26 oct. 2010, 17:06, modifié 2 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Les hommes-bêtes formaient un groupe beaucoup plus disparate que les humains. Deux d'entre eux, Kastungor et Kostungar, semblaient se considérer comme une sorte d'élite nommée bestigor. Velus, pour ne pas dire poilus leurs corps étaient marqués par le chaos et les mutations dont ils avaient été victimes. Leur jambes étaient arquées et leurs têtes animales présentaient un air de stupidité bovine à peine estompé par la vilenie qui émanait d'eux. Parfaitement indisciplinés, incapables d'obéir au plus simple des ordres, ils ne respectaient que la violence brute et vouaient une sorte de culte au carnage. Au cours du temps qu'ils passèrent à leurs cotés, les humains se firent régulièrement la remarque qu'un seul sabot de leur cheval était doté de davantage d'intelligence que ces deux bestigors réunis.

Bastragor, le troisième homme-bête, était chetif et marchait courbé en deux de telle manière qu'il semblait constamment vouloir fuir quelque danger. Et sans doute était-ce vrai, car Kastungor et Kostungar passaient leur temps à le tourmenter, le mordant au visage et assénant de grands coups de poing sur un crâne d'où saillaient deux petites cornes à la moindre occasion. Malgré tout, le frêle Bastragor se révélait fort utile car, traqueur émérite, il n'avait pas son pareil pour ramener du gibier au camps, gibier qu'il prit rapidement l'habitude de confier à l'Akhamshy avant que ses congénères ne l'en dépouillent.

Le dernier homme-bête, lui, semblait être une sorte de chaman qui se présenta comme étant Gorjald, un mystique Bray. S'exprimant en langue noire avec une parfaite aisance, sa connaissance de la flore et ses méthodes de soins, certes expéditives mais d'une efficacité rare, le désignèrent comme un allié de choix. En outre, lorsque les deux bestigors épuisaient la patience des humains, il s'avéra être un intermédiaire fiable, méprisé par ses semblables, mais suffisamment craint pour qu'ils lui prêtent une oreille attentive.

Néanmoins, même le plus habile des diplomates a ses limites, ce qui est d'autant plus vrai au sein d'un groupe d'adorateur de Khorne.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 26 oct. 2010, 17:06, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Sous la pluie battante, le campement empestait une odeur de chien mouillé. De vieux bâtons noircis maintenaient des tentes de peau chichement tendues qui suintaient l'eau sur leur face interne pendant que des torrents se déversaient à l'extérieur. En bordure d'une tente, un coassement se fit entendre dans la nuit, épais et guttural ; cri difforme rendu possible par les mutations du chaos dont était affligé son auteur. Comme en réponse à un signal, des milliers d'autres crapauds se mirent à vociférer, créant une cacophonie de cris à mi chemin entre coassements et cris étouffés.

Le bruit d'un corps flasque écrasé calma immédiatement notre assemblée de batraciens. Un énorme sabot fourchu venait de s'abattre dans une marre d'eau, la vidant au passage et pulvérisant les malheureuses créatures qui se trouvaient là. Au dessus du sabot se trouvait une jambe que l'on devinait musculeuse sous l'épaisse couverture de poils qui la recouvrait. Elle appartenait à un homme-bête qui jeta un regard mauvais à la végétation alentours, cherchant visiblement de nouvelles victimes à travers les fourrés. Sans se retourner, il lança à l'attention de son congénère qui se trouvait derrière lui:
- Akh !
ce dernier opina de la tête avant de se lever pour sortir de la tente.
- Akh, cracha-t'il en guise de réponse.
Un esprit doté d'un minimum de raison se serait sans doute demandé d'où sortaient ces animaux alors que la veille encore, les lieux étaient parfaitement déserts. Et plus encore, il se serait demandé quel genre de végétation avait bien pu pousser en quelques heures, mais ce genre de réflexion était totalement étrangère aux hommes-bêtes qui s'élancèrent au milieu des buissons pour piétiner rageusement les crapauds ayant eu l'impudence de troubler leur sommeil.

Par chance, il existait peu de créatures ou de plantes capables de mettre à mal les deux brutes, aussi les crapauds et les fougères s'avérèrent n'être que de piètres adversaires qui furent rapidement mis en déroute. Lorsque les bestigors eurent terminé leur petit carnage, le ciel était toujours d'un noir d'encre, mais la pluie avait cessé et l'ensemble du camp était levé, alerté par les cris et les injures proférés par les deux hommes-bêtes. L'Akhamshy décréta alors que le temps de sommeil était révolu et qu'ils allaient passer à l'entrainement quotidien. Cela faisait maintenant plus d'une douzaine de fois qu'ils répétaient les différentes manoeuvres. Si les humains les maitrisaient maintenant à la perfection, les deux bestigors semblaient n'être capables d'assimiler que deux concept: "attaquer maintenant" et "attaquer plus tard".

Ce jour là, le guerrier aux serres fit deux groupes contenant chacuns trois humains et deux hommes bêtes, puis il donna leva son poing serré en criant "Akh". Akh signifiant "Combat" en langue noire et le poing serré indiquant de combattre en formation groupée, le langage de combat qu'ils avaient mis au point ensemble ne posait absolument aucune difficulté, ni de compréhension, ni de mémorisation. Néanmoins, il vit immédiatement les hommes-bêtes rompre leur formation pour se ruer au combat dans le plus grand désordre.

Kostungar, le premier tueur de batracien, se jeta sur son congénère le plus faible, le bray qui dévia son attaque de justesse grâce à la hampe de sa lance. De son coté, l'autre fléau des grenouilles -j'ai nommé Kastungor- balança ses deux cimeterres au visage de l'ungor qui leva sa rondache afin de se protéger. Malheureusement pour lui, c'était exactement la réaction qu'escomptait l'homme-bête qui sauta sur le bouclier du frêle ungor, s'en servant comme d'un marche pied pour se propulser vers l'un des humains qui roula sur le sol, entrainé qu'il était par la masse de son assaillant. Jouant sur l'effet de surprise, Kostungar en avait profité pour bloquer les poignets de l'humain, le privant ainsi de tout moyen de défense. Poussant son avantage, l'homme-bête utilisa ses cornes de bélier pour asséner un formidable coup de tête à l'humain dont le casque se déforma sous le choc, laissant son cou à découvert. Pris d'une irrésistible impulsion, le bestigor planta ses crocs dans la gorge de l'humain et lui arracha la trachée artère, mettant ainsi un terme à l'existence du maraudeur Valerien.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 29 oct. 2010, 19:30, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

Dans le fracas de la bataille, cette mort passa inaperçue. Du moins dans un premier temps, car le bestigor se fit un malin plaisir de ramasser l'un de ses cimeterres pour trancher la tête de sa malheureuse victime. Exultant triomphalement, Kostungar dévora le visage de son ex camarade, croquant les yeux avec appétit et se repaissant goulument de la langue de l'humain. Finalement, il arracha les cheveux d'un geste sec et brandit le crâne ainsi dégarni au dessus de la mêlée. Poussant un hurlement à la mesure de sa démence, l'homme bête se mit à mugir, laissant ses congénères reprendre ce cri qui n'était autre que le nom de leur Dieu maudit. A leurs cotés, les maraudeurs frémirent en réalisant que ce visage dévoré n'était rien d'autre que leur propre avenir. Si depuis bien longtemps, ils n'éprouvaient plus la moindre crainte à l'idée de rejoindre le trone sanglant, ils avaient oublié qu'ils avaient choisi le camp des bêtes contre celui des hommes, ce que les bestigors venaient de leur rappeler pour le moins brutalement.

Légèrement en retrait, les chevaliers de Khorne fulminaient sous leurs armures impies. Pour qui se prenaient donc ces créatures qui bafouaient ainsi leurs ordres ? Ils allaient leur donner une leçon. Akhamshy, le chevalier dont les mains étaient dotées de serres, s'avança d'un pas déterminé vers le reste du groupe qui combattait encore quelques instants auparavant. Fixant l'ungor Kostungar de ses yeux rougeoyants, il déclara que son manquement à la discipline remettait en cause son autorité sur le groupe. Et comme la bête ne répondait rien, le chevalier ajouta:
- Me contestes-tu le droit de diriger cette troupe ?
En face de lui, le gor serrait les poings à s'en faire saigner les paumes, le regard brûlant de rage et de haine mais il conservait une immobilité prudente car l'humain -ou plutôt la créature de chair et de métal- se tenant devant lui avait sans nul doute les faveurs de Khorne. Mais comment obéir à un humain ? Un humain qui demandait de ne pas tuer ? Le bestigor poussa un grognement et allait commettre l'irréparable lorsque son congénère bray l'interrompit:
- Tu as la marque de Kharneth, jeune humain. Nous te suivrons où tu iras, mais tu ne peux nous empêcher de tuer.

La remarque de l'homme-bête jeta un froid parmi l'assistance, car tous savaient qu'il disait vrai: le meurtre était dans leur nature et l'idée même d'un khornite refusant de tuer son prochain avait quelque chose d'absurde. Voyant une fois de plus son autorité défiée et comprenant qu'il n'aurait jamais le dessus par de vains bavardages, l'Akhamshy leva son poing serré à l'adresse des autres chevaliers de Khorne et déclara:
- Akhamshy'y, iakash !
A ces mots, les trois chevaliers du chaos vinrent se placer derrière leur meneur et l'acier de leur gants se referma autour de leurs haches. En face d'eux, les hommes-bêtes se regroupèrent eux aussi, leur jettant des regards noirs chargés de haine. De leur coté, les deux maraudeurs humains restant n'avaient pas bougés, encore sous le choc du décès de leur camarade. Le combat se ferait donc chevaliers contre gors, à quatre contre quatre pour un total de huit combattants - un chiffre de bon augure. Le sang allait couler.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 10 nov. 2010, 21:51, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »


Le sang allait couler.
Encore.
Et encore.


Le plus grand des hommes bêtes poussa un cri et ce fut la charge, une marée d'acier, de poils, de griffes et de crocs déferlant derrière la lance du bray Gorjald. Face à eux, les quatre chevaliers du chaos en position défensive restaient de marbre, serrant rageusement les dents en anticipant le choc des deux clans. Ils se voyaient déjà bloquer victorieusement la charge avant d'opérer une sanglante contre attaque sur l'ordre du guerrier au griffes. Ce dernier se tenait en tête du groupe, épaulé par deux guerriers protégeant ses flancs tandis que Dortmuur, le plus zélé d'entre eux, se tenait légèrement en retrait derrière les autres.

Fort de la rage qu'ils contenaient, depuis qu'ils étaient entrés au service de l'Akhamshy, les gors chargeaient à une vitesse qui n'avait rien à envier à celle d'une cavalerie et lorsqu'il arrivèrent à distance de mêlée, ils bondirent l'un après l'autre sur le guerrier au griffe, cherchant à mettre un terme au combat en l'achevant dès les premières secondes de l'affrontement. Cette initiative qui tenait davantage de l'instinct que de la préméditation fut aisément contrée par les hommes en armures. En effet, lorsque le guerrier aux serres vit le chamane bray s'élancer sur lui avec sa lance, il pivota d'un quart de tour pour esquiver la pointe tout en empoignant le manche, appuyant violemment sur ce dernier. Sous l'effet de l'élan, la tête de l'arme alla s'enfoncer dans le sol pour y rester planter. Lui donnant à peine le temps de souffler, les deux bestiors se jetèrent sur l'Akhamshy. Heureusement pour le favori de Khorne, le chevalier Charybde opposa sa paire de hache aux cornes du premier assaillant qu'il repoussa vigoureusement, manquant de lui fracturer le crâne au passage. Par contre Erphegor eut moins de succès ; car s'il tenta bien de bloquer l'attaque du second bestigor, ce dernier avait feinté du cimeterre droit pour placer un coup d'estoc du gauche, laissant la lame ripper sur l'armure de l'Akhamshy avant d'aller s'enfoncer dans l'articulation de son genoux.

Voyant les hommes bêtes efficacement repoussés par la formation de combat, le guerrier au serres décida de jouer l'usure, espérant que le tempérament fougeux de ses adversaire les pousse à l'erreur. Slaaq ! Décrêta-t'il, et d'un seul ensemble, les quatres chevaliers reculèrent d'un pas. Face à eux, les bestigors hésitèrent face à cette manoeuvre inattendue. Profitant de cet instant de flottement, le chamane bray se rapprocha du plus faible de ses alliés, j'ai nommé Bastragor - l'ungor souffre-douleur - pour lui flanquer un magistral coup de pied dans le tibia avant de le dépouiller de l'un de ses cimeterres. Cette dissension interne aurait pu dégénérer mais l'un des bestigors écrasa le pied droit de l'ungor d'un méchant coup de sabot tandis que le second bestigor le poussait d'une bourrade dans le dos, ce qui l'envoya rouler sur le sol. Ne se souciant pas davantage du sort de leur malheureux congénère, les hommes-bêtes se ruèrent une nouvelle fois sur les chevaliers de Khorne, mais leur assaut fut repoussé sans la moindre égratignure du coté des chevaliers alors que les hommes-bêtes furent touchés par deux fois.

Slaaq ! Ordonna l'Akhamshy et comme un seul homme, tous ses chevaliers reculèrent d'un pas. Slaaq ! Cria t'il à nouveau et les bottes martelèrent une fois de plus le sol. Durant une fraction de secondes, le silence se fit dans la plaine tandis que les deux factions s'observaient en chiens de faïence. Du coté des hommes-bêtes, Kastungor cracha sur le sol tandis que Kostungar poussait un grognement sourd en jetant un regard meurtrier sur les quatre chevaliers. De son coté, le bray Gorjald commençait à réaliser son erreur: face à lui se tenait un démon de fer et d'acier. Mu par une seule et unique volonté, la créature était dotée de huit bras, huit jambes, huit yeux et son armure ne souffrait pas de la moindre faiblesse, recouvrant parfaitement chaque parcelle de son corps. Le chamane allait envisager de se rendre pour accepter l'autorité de ces maudits chevaliers que Khorne avaient si bien favorisés, lorsqu'il vit quelque chose qui lui rendit espoir.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 10 nov. 2010, 21:52, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni - Chevalier du Chaos
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

En effet, un petit ungor aux cornes rabougries s'était faufilé derrière les chevaliers que ne lui prêtaient plus guère attention. Avant que ces derniers ne s'aperçoivent de la manoeuvre, il frappa Erphegor sous l'articulation de l'épaule droite, là où son armure présentait une petite faiblesse. L'attaque surprise laissa le guerrier khornite sans défense et son épaule me mit aussitôt à saigner à travers le métal de sa cuirasse. Voyant cela, les hommes bêtes s'élancèrent immédiatement pour un nouvel assaut, Gorjarld en tête. Déstabilisés, les chevaliers ne purent contenir la charge des deux bestigors qui renversèrent l'Akhamshy et le chevalier blessé tandis que le chamane bray payait son audacieuse attaque par coup qui lui entailla la mâchoire: un cimeterre émoussé ne faisant aucunement le poids face à Charybde et sa redoutable paire de haches. Ce fut alors la mêlée, brutale et bestiale, entrelacs de chair et de métal, de sueur et de sang, de poils et d'acier. Suite à la charge des hommes-bêtes, Erphegor était resté cloué sur le sol, immobilisé par un Kostungar savourant l'idée de cette nouvelle proie. Ce dernier referma sa mâchoire sur l'avant bras du chevalier et grogna en le secouant en tous sens,tel un chien ayant pris un petit animal au piège de ses crocs.

Le bestigor allait parvenir à détacher le bras de sa victime lorsque le chevalier Dortmuur von Lecktstrasse entra dans la mélée. Hurlant le nom de Khorne, balaya l'assaillant d'Erphegor d'un revers de sa hache gauche, manquant au passage de planter la droite dans le vente de son ennemi. Et chacun put voir qu'au fond des yeux du chevalier brûlait la même folie que celle qui consumait le coeur des hommes-bêtes. Si le nom de Lecktstrasse évoquait quelque nobles famille de l'empire, Dortmuur n'était plus à présent qu'un monstre sanguinaire dont les pulsions meurtrières étaient à peine contenues par l'autorité de l'Akhamshy.

Ce dernier, blessé au genoux avait fort à faire avec le bestigor qui lui étreignait la taille, l'obligeant à engager un combat peu conventionnel. Si la majorité des guerriers se retrouvaient désorientés dans ce genre de situation, ce ne fut pas le cas de l'Akhamshy. En effet, bien que son esprit ait oublié la jeunesse tumultueuse qu'il eut jadis ; son corps, se souvint avoir été l'impétueux Kurtz von Schenomoh qui n'avait jamais reculé devant une bonne bagarre, fracturant nombre de mâchoires et brisant quantité de tibias au passage. Le preux chevalier du chaos flanqua donc un bon coup de boule au bestigor avant de lui balancer une méchante béquille. Si les cornes de bélier de l'homme-bête le protégèrent efficacement contre l'acier du heaume, la cheville craqua sous l'impact du talon métallique du chevalier.

Profitant de la confusion, le petit ungor asséna un grand coup de cimeterre au chevalier toujours à terre, visant droit au coeur. Néanmoins, Charybde parvint à dévier le coup du manche de sa hache,protégeant ainsi son camarade. Forts de leurs petits succès, les chevaliers de Khorne se resaisirent rapidement et bientôt, le combat tourna largement à leur avantage ; car le cuir et les lames rouillées des hommes-bêtes n'étaient pas de taille face aux tranchants et à l'acier poli des chevaliers.

Finalement, un Erphegor en furie acheva un Kastungor déjà mal en point en lui plantant un double coup de hache dans la poitrine, lui défonçant ainsi la cage thoracique. De son coté, l'Akhamshy avait réussi à planter ses serres dans la gorge de Kostungar qui se débattait vainement, les griffes de l'homme-bête parvenant tout juste à entamer l'armure de l'élu. Voyant les deux bestigors vaincus, leurs deux congénères s'étaient résignés à perdre leur crâne mais le guerrier aux serres en décida autrement. Les chevaliers de Khorne les rouèrent de coups jusqu'à ce que leur cotes se brisent sous l'action des chausses de métal et que leurs visages se déforment à force d'être battus par des gantelets d'acier.

Juste avant que le chamane ne perde connaissance, un heaume de métal percé de trois yeux rouges se pencha sur lui. A bout de souffle, si ce n'est à bout de vie, l'homme-bête ne put que contempler ce visage de métal empestant le chien mouillé et qui ne parvenait qu'imparfaitement à masquer la bestialité de son monstrueux propriétaire qui déclara d'un ton sans équivoque:
- Tu tueras sur mes ordres. Ni plus, ni moins.

Sur ce, un talon de métal vint heurter une fois de plus le crâne de l'homme bête dont l'esprit sombra dans le néant.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 12 nov. 2010, 18:35, modifié 1 fois.
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Akhamshy'y Iorcamni
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Re: [Kurtz] Le fléau

Message par Akhamshy'y Iorcamni »

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Jargon de bataille pour l'Akhamshy

-- Mots
Akh (racine: akh, bataille) attaquer, agresser, massacrer. Ordre générique d'attaque.
Ksy (racine: Ksy, solution, clef) agir, avancer, bouger, exécuter, frapper. Fait généralement suite à iakash.
Iakash (racine: iakash, énigme, serrure, obstacle) attendre, patienter, se préparer à agir, réfléchir, se mettre en formation. Généralement suivi par akh ou ksy.
Karni (racine: akarni, gardien) surveiller, garder. Pour un allié, karni signifiera soigner ou défendre, alors que pour un ennemi ce mot signifiera plutôt espionner ou à la limite escorter.
Slaaq (racine: Slaaq, tricher) reculer, mentir ou tricher selon la situation. Slaaq-Slaaq: fuir à toutes jambes.

-- Signes
Poing serrée: en formation serrée
Paume ouverte, doigts tendus serrés les uns contre les autres: deux demi-groupes
Deux doigts tendus, les autres repliés: par groupe de deux
Tous les doigts écartés: chacun pour soi

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La troupe de huit telle que je l'imagine à la fin de ce RP. A modérer si nécessaire.

Akhamshy'y, chevalier de Khorne, COUVERTURE, serres
Bastragor, éclaireur ungor, CAMOUFLAGE RURAL, épée & bouclier
Charybde, chevalier de Khorne, COUVERTURE, hache x2, arc
Dortmuur von Lecktstrasse: chevalier de Khorne, COUVERTURE, hache x2
Erphegor, chevalier de Khorne, COUVERTURE, hache x2, arc
Friekbar, cavalier maraudeur, ATTAQUE EN PUISSANCE, fléau & bouclier, arc
Gorjald, mystique bray, SOIN, lance
Hasturian, cavalier maraudeur, COUVERTURE, épée & bouclier, arc
Plusieurs jours -nul n'aurait su dire combien- s'étaient écoulés depuis l'affrontement entre les chevaliers et les hommes-bêtes. Ces derniers, habitués aux mauvais traitement de leurs congénères se remirent rapidement de leurs blessures tout en acceptant d'assez bon gré la domination des chevaliers. Après tout, leur sort n'était pas pire qu'autrefois et il s'était même légèrement amélioré, les guerriers de l'Akhamshy n'ayant pas le même gout que les bestigors pour les brimades.

De leur coté, les chevaliers du chaos s'accordèrent un peu de répit, profitant amplement des talents de guérisseur du chamane Gorjald ainsi que du don étonnant de l'ungor pour dénicher toute sorte d'objets et de plantes utiles.

Au final, ceux qui s'en sortaient le moins bien étaient Hasturian et Friekbar, les maraudeurs humains. Dans un premier temps, ils furent ébranlés par la mort de Valerien et refusèrent catégoriquement de se nourrir, craignant à juste titre qu'on ne leur serve les restes de leur camarade disparu. Mais la faim eut rapidement raison d'eux et ils durent se résoudre à cannibaliser celui qui fut selon leurs dires, le meilleur d'entre eux. Bientôt, ils oublièrent la raison de leur dégoût pour la nourriture mais ne rechignèrent plus à avaler leur ration de chair fraiche. Et c'est ainsi que la folie qui ravageait les terres désolées s'insinua peu à peu dans les esprits de nos deux mercenaires.

Au bout d'un temps indéfini, les réserves de nourriture vinrent à diminuer et le temps de prendre la route approcha. A l'aide des tenues slaaneshis trouvées dans le campement, on fabriqua des fontes de fortunes dans lesquelles on glissa le matériel en surplus, essentiellement des provisions de viande séchée, quelques armures de cuir rembourrées et quantité de mauvais cimeterres. On récupéra aussi les arcs utilisés contre le démon ainsi que les carquois associés, malheureusement aux trois quart vide.
Modifié en dernier par [MJ] Abhorash le 15 nov. 2010, 21:07, modifié 1 fois.
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