Le Seigneur de la Peste

Les désolations nordiques s'étendent à l'est de la mer du Chaos, à l'extrême frontière des Royaumes du Chaos. S'y aventurer signifie aller droit à la mort. Bien peu osent braver les abominations du Chaos, mais les histoires de montagnes changées en monceaux d'or et de joyaux ou la perspective de découvrir de puissants artefacts magiques cachés dans ces terres hostiles continuent d'attirer les plus téméraires des chasseurs de trésors.

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[MJ] Wargut
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Test de domptage
Basé sur l'Habileté
Obtenu: 5
Réussi !
Les deux adversaires se faisaient à nouveau face. Jonas faisait campagne d'intimidation tandis que le tigre de glace grognait et martelait le sol, devenant de plus en plus excité. L’homme et le crocs de sabre se ruèrent l’un sur l’autre quasiment au même instant.

Le tigre fonça tête baissée sur son adversaire. Il baissa la tête pour pouvoir la relever une fois contre l'humain, mais Jonas en profita et attrapa lourdement l'animal à bras le corps. Ils partirent rouler dans la nuit glacée. Les énormes pattes du tigre lacérèrent Jonas et ses griffes acérées tentèrent de mordre dans les lourdes fourrures qui le protégeaient.

Test de force opposé !
Jonas: 1 (réussite critique)
Le fauve: 16 (raté)

Jonas gagne !
Jonas maintenait fermement le crocs de sabre. Il devait maintenant subtilement manœuvrer pour commencer le dressage...

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

IJonas se tenait droit face à l'animal qu'il admirait au plus haut point. Lorsqu'il eut fini son discours, le croc de sabre se jetta patte en avant sur le mercenaire. Celui-ci, d'une habilité déconcertante, saisit l'animal par le corps, juste en dessous de sa gueule et les deux adversaire roulèrent dans la glace. Il était derrière le tigre, le tenant par le dos, les mains compressés sur son ventre. Ainsi l'animal ne pouvait pas l'atteindre. Il lui parlait constamment, même si tout le monde aurait trouvé sa fou, il savait que l'animal pouvait l'écouter.

Calme toi mon amis, tu est plein de colère, de rage et de haine. Tu tuerai tout sur ton passage n'est-ce pas? comme moi...

Il fallait à présent rendre la bête docile et ce n'était pas une simple affaire. Comment maitriser un animal sauvage, déchainé et affamé? Mince! Jonas avait laisser son manuel de dressage en trois étape à la maison... Il était mercenaire, tout ceci lui était totalement étrangé mais vu qu'il s'était prêté au jeu, il faillait continuer. Il fallait improviser, avec de la nourriture sa aurait été plus facile, mais Jonas n'avait rien et pour cause, il devait être le casse croute du tigre. Il tourna alors le tigre sur le coté et monta rapidement sur son flanc, à cheval. De tout son poids, il empêchait la bête de se lever et sur le coté, ses pattes ne pouvaient pas l'atteindre. Il caressait doucement le tigre et enleva sa ceinture qu'il faisait claquer. De temps en temps il tentait de caresser sa tête mais le tigre rugissait et tentait de la mordre. A chaque fois Jonas criait et frappait le tigre avec sa ceinture.

Suffit !

Une fois cela terminé, lorsque le tigre serait plus calme, qu'il aurait prouvé qu'il était plus fort, il saisirait sa hache et laisserait le tigre se relever. Il ferait claquer le fouet improvisé que le tigre à présent craindrait pour le tenir à distance. Il lui fallait de la viande, un dressage sans nourriture est impossible, il fallait montrer au tigre que l'humain pouvait lui servir à manger et donc qu'en marchant à ses côté il n'aurait pas à chasser. Cependant cet aspect du domptage serait un sérieux problème dans une pleine glacé avec un tigre qui ne rêve que de vous croquer
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 13 août 2010, 11:47, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Test de dressage
Basé sur l'Habileté
Obtenu: 1 -> réussite parfaite !
Encore 1 réussite parfaite ou 2 bonnes réussites (résultat < 4) dans un test de dressage et tu contrôleras parfaitement ton fauve ! :wink:

Jonas s’éloigna du lieu où il avait dressé son nouveau compagnon, suivi de près par son tigre des glaces et s'écroula dans la neige. Il n’était pas certain du temps qu’il avait perdu à dresser le fauve, mais c’était un luxe qu’il ne pouvait guère se permettre. Les Aeslings devaient à présent être à sa recherche et avoir lâché leurs chiens sur ses traces. Il avait encore moins le temps de profiter d’un repos. Il avait vu des hommes s’effondrer dans le manteau blanc après une bataille et ne jamais se relever, indemnes de toutes blessures à l’exception de l’étreinte glacée de la terre elle-même. Il ne partirait pas rejoindre ces hommes, l’âme condamnée à somnoler dans le givre jusqu’à la fin des temps. En dépit de protestations de sa carcasse malmenée et ensanglantée, Jonas se força à se remettre debout. Le chemin était encore long avant de pouvoir reprendre haleine dans la chaleur des pavillons de Vinnskor…

Il lui restait encore beaucoup de chemin à parcourir avant que la chétive lueur du jour ne pointe une fois de plus à l’horizon…

Gros changement à la fin de ta fiche ! Sinon tu peux décrire ton voyage jusqu’à Vinnskor, mais tu ne dois pas entrer dans le village, tu me laisseras ce plaisir ! :twisted:
Pendant ces quelques jours, tu peux dresser ton fauve, en utilisant de la nourriture, ect...
Sinon à Vinnskor, sache que ta femme t’attend ! :wink:

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

[HRP] Dsl du retard, gros problème IRL je tenterai de vneir pooster de temps en temps [/HRP]

Jonas avait réussis à soumettre la bête, ele le suivait à présent, les deux être toujours un peu méfiant. Soudainement, le mercenaire chuta dans la neige, à bout de force. Des vision le hantait de bataille d'antan où des guerriers mouraient glacés par l'étreinte hivernale. Avec courage il se releva alors, s'agrippant au tigre des glaces qui pour la première fois instaurait la complicité entre eux. Il parvint à se tenir douloureusement sur ses deux jambes.

Merci... Lixia... sa te plait comme nom? nous resterons ensemble jusqu'à la mort...

La tempête faisait rage et le manteau de fourrure, bien que épais, ne parvenait à protéger correctement Jonas du froid. Il parcourait la plaine enneigé avec son compagnon, toujours la main sur sa fourrure comme pour resserrer le lien. Il tentait pas à pas de capturer du gibier avec l'aide de Lixia et se blottissait contre elle pour quelques heures de chaleur et de repos. Dans ses court rêves, il y avait bien évidement le néant, les pensées du chaos et autres mais au milieu de tout ce contraste, il avait également des pensés pour sa femme qui l'attendait. Sans doute pensait elle qu'il était décédé et qu'a son retour son cœur se remettrait à battre de tout son être, éprise d'amour et de pulsions. Il lui ferait l'amour comme jamais il ne lui avait fait, visionnant sa poitrine bombé et ses long cheveux brun tombant sur des fesses rebondis. A chaque réveil il s'approchait un peu plus de son but et Il continuait ainsi jusqu'à arrivé au porte de Vinnskor
Donc je chasse de temps en temps dans la limite du possible pour me nourrir ainsi que ma bête
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 30 août 2010, 18:07, modifié 1 fois.
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

L’aube projeta une brillance fugitive sur le village de Vinnskor. Le peuple se déversa dans les venelles pierrées du bourg. D’un pas lourd et lent, fermiers et bergers s’en allaient s’occuper des bêtes robustes et hirsutes que les Aeslings n’étaient pas parvenus à massacrer lors de leur brutal assaut. Les femmes pataugeaient dans la neige et se dirigeait vers le ruisselet de la montagne qui se faufilait par le village, de lourds manteaux à glace fermement empoignés et des cuirs de bœuf drapés sur leurs épaules pour aller puiser l’eau du ru. Des esclaves efflanqués, aux silhouettes dévastées à peine recouvertes de pièces miteuses de tissu et de fourrure progressaient, abattus, en direction de la foret pour y abattre les arbres qui nourriraient les feux de leurs maitres. Au beau milieu de cette effervescence, les imposants guerriers du village rôdaient et scrutaient l’horizon, à l’affût de tout signe du retour des maraudeurs. Après l’annihilation des membres de l’expédition punitive que les Baersonlings avaient dépêchés au nord, le peuple de Vinnskor savait que les Aeslings referaient surface.

Asta grimpa le court escalier de terre, émergea de la pénombre de sa maison longue et l’obscurité du matin lui souhaita la bienvenue. Elle regarda les enfants d’Emla cavaler sur la courette de la maison de sa voisin et la jalousie la piqua, quand elle vit Thorwald, l’époux d’Emla, superviser le travail des deux esclaves qui restauraient leur toit de chaume. Elle était si fière d’avoir épousé un puissant guerrier comme Jonas, un homme qui s’était plus d’une fois battu sur les terres du sud, qui avait érigé les noms de moult ennemis en offrande aux dieux des Baersonlings. Le couple avait prévu d’avoir des enfants prochainement, des fils dont la grandeur surpasserait celle de leur père.

Mais Jonas n’était plus là, perdu avec ceux qui étaient partis punis les raids Aeslings sur leurs pâturages et leurs fermes. Les deux qui avaient échappé à l’embuscade des Aeslings prétendirent que tous leurs compagnons avaient été abattus. Le jarl Tulkir avait prêté foi aux dires de ces deux épaves sur ce point, mais il pensait que ce qu’ils clamaient au sujet de leurs exploits lors de cette bataille perdue d’avance relevait de l’insulte et de l’outrage. Il avait ordonné qu’on les dénude et l’on ne put trouver nulle blessure sur leurs carcasses, pas même la moindre égratignures. Il décida alors qu’on les ligotât nus sur une potence et qu’on les arrosât. Trempés et exposés aux éléments, le froid transit tant les deux hommes que même les corbeaux ne purent en tirer pitance. Cela faisait bientôt deux semaines et Asta en sentait le poids à chaque jour empirer. Elle aurait dû se contenter d’un homme comme Thorwald, un homme qui ne courait après nulle gloire et nulle fortune, mais qui était heureux de s’occuper simplement des siens.

Asta oublia la maison d’Emla. Elle défripa le tablier en laine de son chasuble et équilibra les outres d’eau qu’elle portait sur ses épaules. Jonas était parti et il lui fallait l’accepter. Il lui fallait s’efforcer de vivre sans lui, de reconstruire ce qui subsistait de sa vie. Elle était encore incroyablement séduisante et sa silhouette était toujours prometteuse tandis que sa longue chevelure brune inspirait un exotisme dont elle savait pertinemment que maints hommes à Vinnskor trouvaient fascinant. Il lui faudrait réfléchir à trouver un nouvel époux, un guerrier neuf pour veiller sur elle et planter en elle de robustes rejetons. Oui, il faudrait penser à tout cela, mais ce ne serait pas la tâche du jour.

Devant elle, le crépuscule du lever retentit d’un cri soudain. Bientôt, d’autres femmes joignirent leurs chœurs à cette voix de tête et s’enfuirent loin du ru en hurlant. Asta partit voir ce qu’il se passait. Plusieurs pointèrent du doigt devant elles. Un homme imposant s’extirpa des frondaisons, sa fabuleuse carcasse recouverte de fourrures. Le regard d’Asta se posa sur lui. Il lui rappelait quelque chose, qui sembla l’interpeller. L’homme s’effondra au bord du ruisseau. Asta poussa un grand cri. Elle s’arrêta sur la rive du cours d’eau et en embrassa la surface glacée du regard avant de le poser sur l’étranger. Celui-ci releva faiblement la tête et Asta sentit son cœur s’emballer quand elle reconnut un visage familier. Immédiatement, elle se précipita sur le cours gelé sans prêter attention aux protestations de Rafn, le garde qui l’avait suivi. Asta s’agenouilla auprès de l’homme, le mit sur le dos et posa sa tête hirsute sur ses genoux. Elle scruta le visage de l’homme débraillé et éreinté qui reposait sur ses genoux. Quand elle reprit la parole, sa voix exprima une grande fierté, née de la dévotion et de l’amour qui les unissaient:


- Dis-leur, Rafn ! Dis-leur que Jonas leur est revenu !

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Jonas voyait enfin les murs de Vinnskor. Un soulagement immense emplie sa carcasse recouverte de peaux de bêtes. Toujours tenant Lixia d'une forte poigne, recourbant son cuir épais dans sa main comme pour avoir bonne prise, il avançait lentement, douloureusement sur le bord de la rivière qui coulait malgré les plaques de glaces. Chaque respiration était un supplice qui gelée entièrement ses poumons. La toux venait rependre sa colère dans ses entrailles et la fièvre gagné un peu plus du terrain. Malgré son envie de passer les porte de la ville, Jonas, avec tout le courage qu'il put trouver, ne parvint à se tenir debout et heurta le sol de tout son poids. Amortit par l'épaisse poudreuse, il gardait les yeux ouvert, fixant le ciel magnifique faisant tomber ses flocon sur son front. La main toujours poser sur la fourrure de la tigresse pour le réchauffer, il entendit une voix au loin, une voix qu'il reconnut. Le visage d'un ange vint alors se poser devant la scène de la neige tombante, son ange à lui, sa femme.

A.. A... Asta... MA.. Ma femme...

Malgré le froid qui raidissait son visage, il parvint à esquisser un sourire pour sa bien aimé. Une larme coula très lentement sur sa joue pour finir sa course au bord de sa bouge, prise dans l'étreinte glaciale. Il tenta à nouveau de parler en tenant fermement la tigresse

Regarde... je te présente... Lixia... Je l'ai rencontré... lorsque je m'enfuyais... Forte et courageuse, elle m'a suivit... J'ai alors pensé...que.. c'était ta réincarnation. L'animal qui me guiderais chez moi... ou dans l'au-delà. Je... je t'aime... aide moi...

Du monde s'était alors amassé au porte de la ville pour contempler cette scène improbable. Le retour d'un guerrier emprisonné au main de l'ennemie, tel un héros renaissant de ses cendres. Il passa son bras gauche par dessus la nuque de sa femme, caressant ses longs et doux cheveux et restait appuyé sur Lixia de la main droite. Ils avançaient alors vers la masse populaire qui cachait l'entré de la ville.

Je suis... Jonas... Captif, je me suis défait... de mes ennemies... pour revenir chez...moi. Cette tigresse... s'appelle Lixia... elle m'a sauvé la vie... Je veux qu'elle soit aimé... et admiré comme chacun de nos frère... tombé au combat... Et à présent... je veux rentrer chez moi... Je dois me reposer... je dois....

Alors qu'il allait prononcer ses derniers mots, le néant coucha Jonas dans la neige. Endormis, perdus dans le vide astral, des vision lui revenait, de son enfance, de son mariage, de ses batailles et de ses parents. Où était il, avait il échoué après tout ça? Impossible, il fallait combattre pour rester en vie, à nouveaux...
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 31 août 2010, 20:31, modifié 1 fois.
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

- Il est trop têtu pour mourir, déclara Spjall, le vitki à la barbe argentée, comme il se relevait après avoir appliqué un cataplasme nauséabond sur les plaies de Jonas.

Le guerrier sourit au sorcier, engoncé dans la débauche d’épaisses fourrures qui recouvraient son lit. Il lorgna la petite chambre et reconnut sans grand mal sa maison. Jonas remarqua que Lixia était allongée à côté de son lit, veillant à ce que personne ne fasse du mal à son maitre.

- Pour l’instant, repose-toi et dors. Tu as été fort éprouvé et il serait bien sinistre de te voir survivre à ce qui t’es arrivé rien que pour mourir dans ton lit. Repose-toi. Le saccage et la vengeance peuvent attendre, continua Spjall.

- Nous avons écouté ce que tu as dit sur les coutumes de Skraevold, dit Tulkir le jarl du village. Nous t’avons entendu expliquer la façon dont leur village est organisé.

- Surtout les chenils, railla Oflati en caressant sa barbe festonnée d’anneaux. Là où leur peuple travaille et réside.

- Nous t’avons entendu détailler les points faibles et les points forts de ce village, reprit Tulkir en hochant gravement sa tête couronnée. Après ce récit, mon épée à soif du sang des Aeslings, car il serait facile d’abattre ces chiens. Mais ton histoire m’inspire également de grandes craintes. Moi qui ai écumé les terres du sud à trente reprises, qui ai arpenté les domaines des Vargs et des Graelings, qui ai contemplé les jungles du peuple dragon, tes paroles m’instillent la peur.


Jonas gratifia son jarl d’un regard assassin et son visage s’empourpra. Après tout ce qu’il avait enduré, après tous les camarades qu’il avait vus se faire massacrer par les Aeslings, après son évasion miraculeuse au nez et à la barbe de ses ravisseurs, tout cela n’allait servir à rien, uniquement parce que son jarl avait peur.

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Jonas était allongé sur son lit, souffrant et peut être même mourant. Le sorcier soignait ses plaies alors que le Jarl Tulkir fit honneur au guerrier en lui rendant visite. Il pensa enfin à une vengeance, à une récompense. Tout ses effort devrait porter ses fruits après avoir minutieusement recueillit des information sur les Aesling mais il n'en était rien. Apeuré, le Jarl ne comptait pas prendre d'initiative. La colère enragea Jonas

Alors c'est ça?! C'est pour cela que mes frère sont mort!? Pour qu'on les abandonne dans le manteau glacial et le sang! La peur n'est qu'un refuge pour les hommes faible! J'ai hurler, j'ai voulus mourir là bas mais jamais je n'ai eut peur! Le fait est que je me suis évadé, bravant le danger, me battant pour ma liberté et rejoindre les miens! J'ai eu tort de croire que mon peuple voudrait se venger de nos frère! Si tu n'en est pas capable alors laisse moi y aller! laisse moi prendre la tête de nos hommes! Rien que mon visage leur inspirera la frayeur, la terreur et la mort!

Jonas avait parlé, sa colère désirait sortir de son corps et elle n'avait pas attendus un instant de plus. Il se coucha à nouveau pour soulager la douleur et boire un peu d'eau qui le fit tousser lorsqu'elle descendit dans sa trachée. Il respira par ac-coups avant de reprendre

Tu est Tulkir, le Jarl de Vinnskor. Seul toi peut prendre les décisions mais souviens toi, nul n'est à l'abri du cri de la mort, ici où ailleurs. Les Aesling sont désordonné à présent, c'est l'occasion de frapper, si tu leur laisse le temps de se rallier... alors ils marcheront sur Vinnskor et là... il sera trop tard pour avoir peur...

Le mercenaire chercha alors un appuis sur son lit pour basculer en position couché. Il se blottit contre les fourrures avant d'appeler sa femme Asta.

Je veux qu'on me laisse à présent... Je suis fatigué
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 01 sept. 2010, 18:26, modifié 1 fois.
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

À ces paroles insolentes, des grimaces outrées déformèrent les traits des hommes qui se trouvaient dans la maison et même Asta hoqueta d’entendre son homme s’exprimer ainsi. Tulkir se contenta de dévisager Jonas.

- C’est toi qui me fais peur, Jonas, répliqua le jarl en lui posant le doigt contre l’épaule. Tu as risqué le courroux des dieux en supprimant un prophète ! Nul ne saurait défier les dieux et survivre ! Cela a toujours été ainsi. Tu es maudit, Jonas, tu es l’artisan de ta propre perte.

Le jarl et ses gardes du corps se retournèrent et l’un après l’autre, ils quittèrent la maison de Jonas. Leur visite chez Jonas était terminée. Le blessé les regarda sortir de chez lui et un grand poids s’abattit sur sa poitrine. Il tenta de refouler ses doutes derrière des visions de haine et de vengeance, conscient malgré tout qu’il n’y parviendrait pas. Il n’était que trop avisé de la portée du crime dont il s’était rendu coupable en supprimant Alfkaell. Celui qui tuait un prophète, même originaire d’un village adverse, le payait de sa vie. Tulkir aurait pu abattre Jonas au moment où il l’avait entendu raconter ce qu’il avait fait. Mais il préférait attendre que le prophète de Vinnskor procède à ses propres rites;

- Tiens donc, quel étrange objet.

Jonas tourna la tête et vit Spjall, qui fouillait dans le tas de vêtements dont il avait dépossédé sa victime aesling à Skraevold. Le vitki s’était emparé de la dague que s’était fabriquée Jonas à partir du bâton d’Alfkaell et la faisait tourner dans sa main en admirant les reflets dansants que projetait l’âtre sur la pâle lame elfique.

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Jonas sentait la colère monter en lui, des visions de massacre, de haine et de chaos lui hantaient la vue. Le cortège quitta sa demeure alors qu'il s'enfonçait de plus en plus dans le sillon mortel des quatre Dieu du chaos. Spjall fit alors déborder la goutte de trop en prenant la lame d'Akfaell et la faisant tournoyer dans les airs. Jonas fut prit d'une force et d'une colère immense. Contre toute attente, il se leva rapidement et plaqua le prophète contre le mur, son avant bras sur le coup et sa main attrapant l'arme de Jonas.

J'ai déjà supprimé un de tes confrère, prophète... Je suis maudit à présent, rien ne m'oblige à t'épargner... Étant condamné je n'ai plus rien à craindre ni à attendre de la vie. Je marche déjà dans les sillons de l'enfer et tu ne te doute pas un seul instant de qui guide mes pas ! MOUHAHAHA

Jonas fut rattrapé par sa conscience humaine. Ce prophète avait toujours vécu à ses côtés, il le connaissait depuis tant d'années et c'était le guide de son peuple. Un instant son bras fut faible, comme si deux esprit luttaient dans son corps mais soudain une douleur au torse le scinda. Il écarquilla les yeux et une forte voix commenta.

"Qui vénère tu mon fils?! vas-tu épargner ce faux prophète, cet infidèle perfide! tu n'a que moi pour guide, seul est unique alors... TUE LE !"

L
es yeux de Jonas devinrent subitement rouge feu, tels des brasiers ardent dans la lueur sombre de la pièce. Manifestement la voix était celle du Dieu Sang, Khorne. Il esquissa un sourire malsain, ses muscles se raidirent et doublèrent de force malgré ses blessures. Il empoigna fermement la lame d'Akfaell.

Trop tard prophète! Mon Dieu a parlé, tu paiera aussi de ta vie! et je marcherai sur les Aesling pour répandre sa fureur en tuant Tulkir pour prendre le commandement s'il le faut! Bon séjour chez Khorn vieux fou!

Jonas lacha alors le coup du prophète pour diriger violemment sa lame vers celui-ci
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 02 sept. 2010, 10:52, modifié 1 fois.
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