Le Seigneur de la Peste

Les désolations nordiques s'étendent à l'est de la mer du Chaos, à l'extrême frontière des Royaumes du Chaos. S'y aventurer signifie aller droit à la mort. Bien peu osent braver les abominations du Chaos, mais les histoires de montagnes changées en monceaux d'or et de joyaux ou la perspective de découvrir de puissants artefacts magiques cachés dans ces terres hostiles continuent d'attirer les plus téméraires des chasseurs de trésors.

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[MJ] Wargut
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Jonas répondit à cette menace en implorant son dieu tout puissant. Le guerrier modifia sa prise et referma son bras immense autour du cou du captif. Jonas sentit le peu d’énergie qu’il lui restait fondre sous l’étreinte de l’étrangleur. Le chenil retentit des cris affolés des chiens, excités par les émotions féroces des hommes qui se tenaient devant leurs cages. Le compagnon de l’étrangleur se rua de nouveau sur Jonas et le gratifia d’un regard assassin. L’étrangleur relâcha sa prise tandis que son camarade le rejoignait, avant que l’étau de son bras n’achève Jonas en même temps que sa rébellion. Le guerrier barbu resserra le poing sur son fléau tandis qu’il fixait Jonas. Un long moment, l’Aesling garda le silence. Puis, il sourit et secoua la tête:

- Non, Baerson, fit le guerrier en faisant signe à son comparse d’escorter Jonas jusqu’à sa cage. Tu ne m’empêcheras pas de t’offrir au père de sang Alfkaell.

Jonas se fit brutalement pousser dans la cage de bois qui lui tenait lieu de cellule, puis l’étrangleur en referma la lourde porte qui claqua à sa suite. Il lutta pour rester debout, mais il abandonna enfin et s’effondra sur le sol de terre glacée. De l’autre côté des barreaux, le guerrier barbu le gratifia d’un rictus. Il jeta dans la cellule un os méchamment rongé qui paraissait avoir été dérobé aux chiens..

- Tu ferais mieux de casser la graine pendant que tu le peux encore, rit l’Aesling. Les dieux apprécient les offrandes dodues.

Son geôlier se retira et son rude rire se perdit sous les aboiements des chiens..

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Le discours du guerrier n'effraya pas ses bourreaux. Un homme le pris par le coup avec son avant bras en l'étranglant, lui enlevant le peu de force qu'il lui restait. Un lui cracha au visage en affirmant qu'il nourrirait Kharnat. Il fut par la suite jeté en cage comme les chiens qui étaient à présent ses nouveau voisin locataires... Son bourreau lui jeta un cuissot à moitié dévoré pour se nourrir et tenir jusqu'à la sentence. dépité, Jonas balança le cuissot au chien pour qu'ils se taisent puis il se mit à genoux, difficilement et commença à prier... Prier un Dieux interdit, Khorne

Tu est le Dieux unique, le Dieux des Dieux, seul décisionnaire dans le monde de l'ombre, Tu est mon sauveur, le gardien de mon âme corrompus. Je te servirai par delà les flammes de l'autre monde, Je suis ton vassal, ton guerrier. J'exécuterai mes ordres, j'aurais une fois inébranlable envers toi, je me sacrifierai si nécessaire. Donne moi la force et le pouvoir que je répandent ta fureur sur cette Terre. Khorne Dieu du monde abyssal.

Jonas en avait décider ainsi. Khorne le suivrait dans sa vie antérieure et postérieure. Il était prêt à endurer les souffrances, le sang et la haine. La colère il l'avait déjà, toute celle nécessaire pour plaire au Dieux Sang. Il voulais attirer son regard sur lui en priant sans cesse. Il répétait cette phrase sans cesse jusqu'à ce que le froid lui fasse claquer des dents et perdre conscience.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 02 août 2010, 09:23, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Le silence qui régna subitement dans le chenil arracha Jonas au sommeil agité dans lequel il avait sombré. Les aboiements et les jappements incessants des chiens s’étaient tus, remplacés par une imposante tranquillité. Jonas roula sur le dos et laissa ses yeux s’habituer à l’obscurité glaciale. Deux orbes de saphir brillaient dans l’ombre qui baignait les environs de la cage et le toisaient d’un air de curiosité funeste. Jonas gratifia ce regard d’un œil furibond en même temps que le frisson surnaturel que lui inspira cette apparition lui parcourait le corps. Il ne connaissait que trop ces yeux et ce froid. L’heure était donc venue. Le père de sang Alfkaell était venu le présenter aux dieux de Skraevold.

- On m’a dit qu’il en fallait beaucoup pour te faire crier, Baerson, grinça le chaman d’une voix semblable à la bise d’hiver. C’est bien. C’est très bien. Les dieux apprécient les hommes forts. Il est bon de leur offrir de telles âmes.

Dans les ténèbres, Jonas distinguait à présent plus clairement le mystique: sa charpente flétrie et émaciée, sa lourde cape en peau d’ours festonnée de pierres runiques et de talismans d’os, le grand heaume elfique qui soulignait ses traits anguleux. Le lourd bâton qu’il arborait semblait luire d’une brillance ardente et insolite. Le regarde de Jonas voleta de ce chatoiement surnaturel à la pointe scintillante plantée à l’extrémité de son bâton. Il avait été témoin de ce que pouvait infliger le fil mortel de cette lame, elle possédait l’incroyable acuité que seul le métal enchanté des elfes était en mesure d’entretenir. Avec une arme comme celle-ci, les barreaux de bois de sa cage ne l’auraient pas retenu longtemps.

- Sais-tu comment tu vas mourir ? Demanda Alfkaell. Skraevold est l’élue des dieux. Du temps de mon grand-père, le Seigneur des Crânes élut le scalde et en fit un dieu, la sacrement vivant de sa puissance. Tout cela nous appartient encore: nous sommes le temple de chair du Seigneur des Crânes et nous allons t’offrir à lui. Puisse ton âme s’ouvrir au résilient Kharnath et apaiser son appétit dévorant. Et alors tu crieras, quand la bête arrachera tes chairs opulentes, quand elle puisera ton sang généreux au puits de tes os. La bête prend son temps quand il s’agit de tuer des hommes. Tu penseras avoir connu mille fois les affres de la mort avant de voir l’ultime oubli te libérer. La souffrance est le pain de Kharnath et la bête s’assure de voir le Seigneur des Crânes comblé par nos offrandes.

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Le sommeil de Jonas était agité. Des brumes hantaient ses rêves. Voilà plusieurs mois qu'il n'avait plus aucun souvenir de son propre passé comme si un dessinateur malin universel avait gommé sa mémoire. Il ne pouvait se rappeler qui il avait été et d'où il venait. Mais cette nuit la été bien pire encore. Le noir l'enveloppait comme une couverture de ténèbres, il se voyait lui même en dehors de son enveloppe corporelle comme s'il n'avait plus rien d'autre à faire que s'observer comme un vulgaire étranger. Une carcasse pourrie, posé au sol. Mais il reprit bien vite sa place d'âme simple en revenant à lui. Le ciel non étoilé ne laissait que peu de place à la vision et ce qu'il distinguait dans tout ça était deux sphère ardentes face à lui. Il semblait que l'ombre parlait mais Jonas eut un temps avant de comprendre que ce n'était pas un envoyé de son Dieux. Il soupira et avec le maigre repos qu'il avait obtenue se redressa pour se mètre à genoux. Il toussa et cracha face au douleur. Du sang vint s'éparpiller sur la glace mais celui-ci n'était pas d'un rouge habituel, il semblait plus épais, plus foncé, presque noir. Le chaos devait envahir Jonas petit à petit et ceci le fit sourire légèrement

Peu importe ce que vous me ferez subir. Aucunes douleurs ne peut m'atteindre plus que celles qu'inflige mon Dieux. Le votre est de pacotille comparé à Khorn ! Je prie, je prien mon Dieux noir dans l'espoir qu'il m'offre le pouvoir de vous anéantir HAHAHA! La souffrance et la mort m'importe peu... je suis déjà mort...

Jonas baissa la tête vers le sol, le creux de ses main à plat sur son sang comme pour s'adresser plus facilement et directement à Khorne. Il toussait toujours et toujours aussi fort laissant tomber des gerbes de son propres sang sur le sol et sur lui même. Il achevait des phrases en hommage à son Dieux, sans se soucier de son environnement.

Khorn je te vénère, tu est mon Dieux unique, le dieu du Sang. Accueille moi en ta demeure, accepte mon âme et mon sang en offrande, fais de moi ton Elus et je répandrai le sang et la rage sur cette terre qui est tienne. Appose ta marque sur mon front et guide mon courroux de tes propres main. J'attends ton appel, ta rencontre, je t'attend ici même à l'instant, pour me délivrer de cette vermine qui bafoue ton nom en vénérant un faux Dieux Sombre... Kharnat.


Jonas espéra que ses prièrent envers Khorn étaient écoutées et entendus. Voilà plusieurs heures qu'il avait passé à prier ainsi avant de perdre connaissance et qu'a peine réveillé, face à un homme qui pouvait lui ôter la vie à chaque instant, il se remit à faire de même. Il espera que le nom de Kharnat dans sa prière susciterais l'intéressement du Dieux du Sang et sa colère...
Depuis que je pris j'ai peut être droit à un regard des Dieux ou des point de dévotion supplémenaire non?
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 05 août 2010, 09:48, modifié 1 fois.
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Plus tard, tu gagneras ce genre de chose ! :wink:
Jonas se leva et serra les dents sous la douleur lancinante qui le transperça. Il s’agrippa aux barreaux de sa cage, gagna à grands efforts la porte de sa geôle et considéra les traits grimaçants d’Alfkaell d’un regard assassin.

Khorn je te vénère, tu est mon Dieux unique, le dieu du Sang. Accueille moi en ta demeure, accepte mon âme et mon sang en offrande, fais de moi ton Elus et je répandrai le sang et la rage sur cette terre qui est tienne. Appose ta marque sur mon front et guide mon courroux de tes propres main. J'attends ton appel, ta rencontre, je t'attend ici même à l'instant, pour me délivrer de cette vermine qui bafoue ton nom en vénérant un faux Dieux Sombre... Kharnat.

Le chaman recula d’un pas sans toutefois cesser de sourire.

- Il est bon que tu sois plein de révolte, que tu hurles si haut tes futiles provocations. Ce sacrifice plaira d’autant plus au Seigneur des Crânes. Tu crieras plus fort encore, quand les griffes de la bête t’arracheront la peau, quand elle te dévorera l’âme de ses crocs !

Jonas se raidit pour encaisser le coup cinglant du bâton d’Alfkaell. Un geste vif et tout serait fini. Une morsure mortelle de la lame en ithilmar et il fuirait les rêves éveillés des mortels pour marcher parmi les dieux. Jonas dévisagea Alfkaell et perçut la haine immuable qui lui incendiait le regard. Mais le chaman refoula cette idée et ses yeux reflétèrent dans l’atrabile, une mélancolie frustre qui lui rappela celle d’un bœuf ou d’une chèvre. Plutôt que d’user de la portée supérieure de son bâton pour en frapper Jonas derrière les barreaux, Alfkaell s’approcha de la cage, si près qu’il put humer les peaux d’ours moisies qui lui drapaient les épaules et qu’il aurait put lui écraser le poing sur le museau…

Alfkaell a passé sa tête entre les barreaux. Si tu veux tenter quelque chose… :twisted:

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Bien sur ... :twisted: :twisted: :twisted:
Jonas s'était levé pour se tenir au barreau face à Alfkaell qui recula. Il fit encore et toujours un discours stupide sur les divagation de son Dieux et un coup de baton vint agrémenter ses dires. Jonas se tenait courbé face à la douleur et sentait à présent les poils des fourrures moisies à sa hauteur. Le prêtre avait passé les barreaux de la cage, sa tête était à porté de main. D'un coup Jonas se redressa en donnant un coup de son crane sur la tête d'Alkfaell puis dans la foulé il mit sa main sur sa bouche pour l'empêcher de crier et le tourna dos à lui contre les barreaux. Sa main vint bloquer le bras droit de l'homme pour qu'il ne puisse user de son arme. Et dans le creux de l'oreille il lui glissa

Tu me crois stupide vieux prêtre fou ?! Pensais-tu vraiment que j'étais à ce point à court de force?! Je n'aurais jamais pensé que ce serais si facile mais je vais te laisser imaginer ce qui t'attend. Je vais t'étouffer lentement avec mon avant bras jusqu'a ce que tu tombe inconscient puis je saisirai ton arme. Je te mettrais dans une même cage et je tuerai tout les Aesling de ce maudit village. Ensuite, une fois que tu sera revenus à toi, je m'occuperai personnellement de toi. En offrande à MON Dieux ! HAHAHA HA

Jonas passa alors son avant bras sur la gorge du prêtre et appliqua une pression de toute ses forces, aidé par les barreaux de la prisons. Sa main tenait toujours son bras droit pour l'empêcher de le bouger et le souffle coupé ne permettait pas à Alkfaell de crier. Jonas savourait chaque instant ou le souffle de l'Aesling disparaissait à petit feu, il savourait aussi son idée de tuer chaque résident du village. La haine, la rage, la soif de sang le consumait et lui procurait une joie immense.

Khorn je vais répandre ta voix en ces lieux ! Je vais tuer ce peuple pour toi! Regarde, je vais t'offrir ce faux prêtre pour que tu puisse en faire ta marionnette et ton souffre douleur ! Le sang va couler !

Une fois que le souffle du prêtre serait entièrement coupé, il saisirait son arme et couperai les piliers de sa cage en petit bois. Il serait libre, il tuerai les chiens à coté et y mettrait le prêtre. Ensuite, il savourerait sa vengeance
Donc voila ce que je fais si toutefois mon coup marche bien sur
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 05 août 2010, 18:21, modifié 2 fois.
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Tentative d’étranglement[/i]: Force de Jonas opposé à l’endurance d’Alfkaell !
Test de force +1 (compétence musculation) +1 (compétence force accrue): 6 (réussi)
Test d’endurance: 20 (échec critique… -_-’) Mort sur le coup.


Jonas ne perdit pas de temps à réfléchir à la bêtise qui s’était emparée du prophète. Sans attendre, sa massive charpente partit s’écraser sur les barreaux de sa cage et son bras puissant s’interposa entre sa gorge et les débris qui menaçaient de se resserrer sur elle. Une sorte de spleen luisait toujours dans le regard du chaman quand le captif resserra sa prise autour de son cou. Alfkaell abattit l’extrémité de son bâton sur le bras de Jonas, mais comparé aux journées de tourments qu’il avait endurées, ce coup-ci ne lui fit ni chaud ni froid. Il serra le poing et les yeux du chaman roulèrent dans leurs orbites. Les poumons d’Alfkaell s’emplirent d’un air chaud et gâté et la vie commença à fuir son regard déjà vitreux. Mais une malice coutumière et fielleuse reprit ses droits et du coin de l’œil, Jonas vit le chaman asseoir sa prise sur le bâton, s’en emparer juste au-dessus de la lame et la pointer sur son abdomen.

Jonas poussa un rugissement féroce, tordit le bras et brisa le cou du chaman dans un craquement outrancier qui retentit dans le chenil toujours silencieux. Il entendit le bâton d’Alfkaell claquer sur le sol et contempla la vie fuir le regard du prophète. Jonas laissa chuter la carcasse avachie et observa le chaman s’affaler au sol. Pour les tribus norses, il était tabou d’abattre un prophète, cet élu divin. Un tel blasphème ne pouvait que susciter leur soif de vengeance. Si l’on était homme, il était permis de tuer un jarl, voire un roi, mais nul ne devait oser lever la main sur les serviteurs célestes…

Test mystérieux: réussite


Jonas réalisa ce qu’il venait de faire et frémit. Le Baersonling regarda le toit de bois et y discerna des œillades divines et courroucées. Il retint son souffle tandis qu’il attendait que leur formidable fureur s’abatte sur lui. Mais de longs moments s’écoulèrent et il reprit lentement haleine. Les longs moments de solitude où il avait prié l’avait peut-être sauvé ? La peur reflua dans ses veines et la raison submergea la superstition qui l’avait glacé de terreur. Alfkaell était mort et quand bien même les dieux se seraient souciés du prophète aesling, ils n’avaient rien fait pour retenir son bras. À nouveau le guerrier posa les yeux sur la dépouille glacée et immobile du mystique, avachie sur le sol crasseux du chenil tel un tas de guenilles au rebut.

Test de chance: 2 (réussi) la chance a été de ton côté pour cette fois !


Puis un vif reflet métallique attira son regard. Il rit et les chiens, toujours intimidés, reculèrent davantage dans l’ombre. Le bâton d’Alfkaell et son fil elfique étaient tombés non loin de sa cage. Il n’eut même pas à tendre loin la main pour s’en emparer et les faire passer par les barreaux. Il brandit l’arme et la fit claquer contre son genou. Sa formidable musculature lui permit de briser le lourd manche telle une brindille. Il se débarrassa de la section la plus longue et ne se préoccupa que de sa cadette et de la lame mortelle d’ithilmar fixée à son extrémité. Jonas rit à nouveau quand il éprouva l’équilibre de son épée improvisée. Il avait vu de ses yeux l’incroyable acuité de ce métal elfique. Une arme qui avait fendu le fer et taillé l’acier avec une telle facilité ne ferait pas long feu des barreaux de bois de sa cage et il lui fallait justement agir vite. Il ignorait combien de temps il faudrait aux Aeslings avant de venir le chercher et s’enquérir de ce qu’il venait de perpétrer.

Tentative de découpage des barreaux:
Test de force +2 (grâce à la lame) + 1(compétence musculation): 3 (réussi)


L’acier elfique accomplit son œuvre plus rapidement qu’il avait envisagé et les barreaux de bois cédèrent comme du beurre. Bientôt, la seule chose qui se dressa entre lui et la liberté fut la carcasse fripée d’Alfkaell. Jonas toisa la dépouille du prophète et prit une grande inspiration. Prudemment, le ravageur sortit de sa cellule et enjamba le corps. Jonas avait échappé à ses geôliers aeslings !

Soudain, Jonas se raidit, ses lèvres se mirent à trembler et il posa sa main sur son cœur comme s’il voulait arracher la chair à la zone où battait son organe. Il fut frappé de plein fouet par une vision. Devant lui se trouvait le Dieu du Sang, le Seigneur des Crânes, connu parmi les tribus du nord sous les noms d’Arkhar, de Kharnath, ainsi que sous une myriade d’autres appellations. De sa large aile menbraneuse, il lui indiqua un village… Son village. Subitement tout redevint normal. Jonas se trouvait toujours dans le chenil. Khorne lui avait donné une mission: rejoindre son village. Mais pourquoi ?

Tu as eu vraiment du bol sur les jets ! :wink:
Sinon, il y a du changement dans ta fiche wiki au niveau de ton inventaire. Pour ton prochain post, tu as le droit de décrire jusqu’à que tu sortes du village. Tu ne vas pas rencontrer de problème, car ils attendent tous le sacrifice !

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

YOUPI!!! cette arme de ouf ;)
Son plan improvisé avait marché. Les quelques coups de bâton de la part d'Alkfaell ne faisait rien au mercenaire, aguerris par ses blessures toutes fraiches. Son bras ne cessait d'étrangler le prophète à tel point qu'il fit perdre la vie à son adversaire. Il contempla ses yeux dans une joie immense avant de revenir sur terre. Il venait de tuer un homme de foi, Kharnat ou pas, les propagateur de paroles des Dieux sont des être intouchable selon le code divins. Il contempla le ciel puis la terre en attente de jugement mais rien ne se passa. Aucune sentence ne se prononça pas même une mise en garde... Sans doute son Dieux unique était derrière tout ça.

Khorne, cette victrime est pour toi, et il y en aura bien d'autre...

Il tendit son bras pour attraper le baton du défunt chamane et le brisa en deux. Il se débarrassa du bas de l'arme et en garda le haut avec la lame bien évidemment. Voilà que ce n'était plus un instrument de marche mais un instrument de mort à présent. La lame elfique fit son œuvre en coupant les barreaux dans un grincement fin et prolongé. Jonas jouissait du son de sa nouvelle arme, elle avait une capacité de destruction immense et elle avait tout son sens dans les main de Jonas. En fait, Khorne en avait sans doute décidé ainsi. Il retrouva sa liberté en enjambant le corps de sa victime. Il s'agenouilla face à elle en souriant

Humff ... tu fais pitié à regarder vieillard, même dans la mort tu est insignifiant. Ne t'en fait pas, Khorne va bien s'occuper de toi...

Jonas arracha alors la cape en peau de bête du chamane. En plus d'être une protection contre le froid, elle serait un magnifique trofé. Il fouilla aussi le prêtre, tout était bon à prendre. Puis il se mit en tête de saccager le village pour rependre sa vengeance mais une fois le premier pas effectué, son cœur le serra, poignardé d'une douleur atroce il se demanda si le chamane n'avait pas ensorcelé sa lame mais une vision bien plus agréable lui apparut, Khorne. Il le voyait, de tout son être, magnifique et ailé
Donc je prend toute ses dotations
K... Kho...Khorne? C'est vous ! maître vénéré je suis votre disciple, vos désir son mes ordres.

Aussitôt dit, son village natal lui apparut dans les ténèbres. Il y reconnut tout dans les détail malgré ssa mémoire qu'il semblait avoir perdu. Le clocher de la ville qui résonnait à la même heure chaque jours, le four à pain d'où l'odeur se propagé et surtout, surtout... sa maison et son père forgeant encore et encore... La vision disparut et le Dieux du sang déplia son aile. Il n'y avait pas besoin de mots, de discours, le Dieux unique de Jonas lui ordonnait de faire route vers son village immédiatement.
Jonas fut rendu à lui, dans son environnement lugubre du village Aesling. Puisqu'il ne pouvait pas faire sa vengeance et que manifestement le prophète n'était pas protégé des Dieux, il se retourna et d'un coup rapide il trancha la tête d'Alkfaell et prit le reste du bâton qu'il avait cassé. Il se dirigea ensuite dans l'ombre jusqu'au porte du village. Là, à l'entré, il y planta le baton et empalé la tête dessus. Avant de se perdre dans les bois il leur adressa un dernier message.


Je reviendrais...
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 06 août 2010, 18:11, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: Le Seigneur de la Peste

Message par [MJ] Wargut »

Tu regagnes 5 points de blessures soit 35/55 (changes ta signature). Par contre, Alfkaell ne porte qu’un manteau d’ours et il n’a pas d’autre équipement… tu as déjà sa lame ! :wink:
D’un pas leste et preste, le fugitif progressait dans la neige. Jonas savait qu’il était futile de se fatiguer à courir. Bien que son évasion eût fait beaucoup pour revitaliser son corps meurtri, il était conscient qu’il lui faudrait parcourir de nombreuses lieues avant de rallier Vinnskor. Il était également conscient que sa disparition ne resterait pas longtemps inaperçue. Les Aeslings découvriraient le cadavre sans tête du prophète dans le chenil. Après cela, il savait qu’ils se mettraient sans relâche à sa poursuite, animés du courroux incarné des dieux.

Armé de l’acier elfique du bâton d’Alfkaell, même leur jarl béni des dieux verrait que Jonas pouvait lui tenir tête. Un rictus féroce déforma ses traits, comme il imaginait cette rencontre. Il se figura la lame d’ithilmar briser les épées de Kolsveinn et mordre dans son armure. S’il échappait aux terres sauvages, s’il parvenait à rentrer à Vinnskor sans que les Aeslings le rattrapent, Jonas irait voir son jarl, Tulkir et lui conseillerait de jeter toutes ses forces sur Skraevold. Les Aeslings allaient regretter d’avoir fait de lui leur prisonnier, de l’avoir séquestré dans leur village comme une bête de foire. Car ils lui avaient aussi dévoilé les points forts et les points faibles de leur foyer.

Jonas s’arracha à ses rêves de gloire et de carnage et se figea quand il vit une chose mince et élancée se faufiler doucement parmi les ombres profondes que projetaient les arbres. Tel un feu follet, le phare de deux yeux jaunes précéda cette sinistre silhouette et l’accompagna tandis qu’elle progressait d’un pas assuré dans sa direction. Elle s’approcha et le musc fétide de sa fourrure le submergea.

Le guerrier ignorait depuis combien de temps elle le pourchassait, car elle avait eu l’intelligence de rester contre le vent, de se dissimuler à l’ombre des arbres, loin de l’œil curieux des étoiles et de la lune. Il observa rôder près de lui, impavide. Ses pattes violaient le manteau neigeux sans produire de bruit. Les ténèbres cachaient toujours sa face, mais Jonas vit des crocs aussi acérés que des dagues saillir et scintiller à la lumière des étoiles.

Image
C’était un tigre des glaces, la plus petite espèce de crocs de sabre. C’était également le seul grand fauve qui ne sombrait pas dans le sommeil lors du sombre hiver norse. Du moins, Jonas espérait que la chose qui se rapprochait de lui en était bel et bien un.

La créature poursuivit sa ronde autour de Jonas et il entendit alors sourdre un lourd et sinistre sifflement. Il avait déjà entendu ce son quand il chassait accompagné de son père et du vieux Svanr. Parfois, les élans et les cerfs qu’ils abattaient de leurs flèches leur étaient subtilisés par des tigres de glaces. Jonas brandit la dague qu’il s’était confectionnée avec la bâton d’Alfkaell et plongea son regard dans celui, affamé, du tigre.

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Noakra

Re: Le Seigneur de la Peste

Message par Noakra »

Il avait quitté le village des Aeslings depuis déjà un certain temps. Il marchait dans cette neige épaisse et froide qui lui glaçait le sang. Pour ne rien arranger à la situation il marchait contre le vent. Sa fourrure empestait le moisi, odeur désagréable et nauséabonde. Perdus dans ses pensées, il se demanda ce que son Dieux avait en tête pour le renvoyer dans son village. Las bas il raconterait son aventure, il serait certainement acclamé comme un héros et il repartirait en direction de ce maudit village pour y mettre tout à feu et à sang. Mais ses pensées furent bouleversées par une ombre rodant autour de lui. Elle le suivait déjà depuis un bout de temps mais les conditions n'avaient pas permis à Jonas de le repérer.

Sort de ton ombre, par Khorne dévisage toi et vient en créature féroce te battre.

Le rôdeur apparut soudainement sous les yeux de Jonas. Étant démasqué, il n'avait plus de raison de se cacher. Les yeux du mercenaire s'emplirent d'admiration, il avait face à lui un tigre des glaces au dents acérées. Jonas avait toujours admiré ces créatures opportuniste et forte. Il connaissait également leur capacité au combat, vif et agiles tel de gros chat mais bien plus féroces. Jonas se rendit compte de la maigreur de la bête, affamée, et compris alors que ceci n'était pas une visite de courtoisie. Jonas également n'avait rien mangé de quelques jours et son ventre réclamait son dus. Un tigre n'a pas beaucoup de viande gouteuse mais le temps n'était pas aux caprices. Il y avait là deux créature, l'une aussi féroce que l'autre, Jonas se voyait même dans les yeux de son adversaire. Il le comprenait presque et s'il avait été un tigre il aurait surement fait de même. Mais le meilleur s'en sortirait

Qu'allons nous faire à présent? tu as faim et moi aussi. Nous pouvons chasser ensemble et nous survivrons facilement mais nous savons tout deux que nous sommes des créatures solitaires. Or je n'aime chasser que l'homme, comme toi en ce même instant... imagine quel duo nous ferions...

Jonas avait rêvé de cet instant où il communiquerai avec un tigre des glaces. Il savait qu'il ne comprenait pas mais rien que apr le regard tout peu se dire. On peut tuer un homme sans lui parler et pourtant en le regardant dans les yeux on comprend tout. Il resserra son poing sur sa lame pour avoir une bonne prise et se fléchit pour anticiper la réaction du tigre. Le mercenaire avait parlé, la balle était dans l'autre camp.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 13 août 2010, 11:43, modifié 1 fois.
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