[Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le trio de rebelles n’avait que trop traîné dans la maison du jarl. Lorsqu’ils sortirent de la bâtisse par la fenêtre arrière d’où leur sauveur était venu, le feu savamment allumé commençait déjà à se montrer au dehors, de petites langues de flammes jaunes et rouges léchant les embrasures de la fenêtre de la chambre des concubines, de l’autre côté du bâtiment. Auraient-ils le temps de s’éloigner suffisamment avant que l’alerte ne soit donnée ? Ce n’était qu’une question de temps avant que l’on ne remarque l’incendie de la longère centrale, et mieux vaudrait alors ne plus se trouver dans les parages.

L’air frais de la nuit était ponctué de clameurs venant du Sud-Est, d’où une lumière vive éclairait encore le ciel sombre. Le froid mordant saisit notre héros, mais le kislévite était habitué à de telles épreuves, et en de telles circonstances l’adrénaline qui parcourait ses veines semblait l’immuniser aux éléments. Lovisa, Zack et leur allié s’éloignaient en direction de l’Ouest, lorsque derrière eux, dans l’écurie du jarl, un cheval hennit.

Lovisa et Zack avaient envisagé d’en emporter avec eux. Mais dans le feu de l’action, ils semblaient avoir oublié ou renoncé à ce plan. De toute manière, il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. L’absence de chevaux leur donnerait cependant un avantage dans le village : celui de la discrétion.

Les secondes s’écoulaient, lentes, angoissantes, tandis que le groupuscule progressait, courbé en deux pour que leurs silhouettes soient les plus basses et les moins visibles possible. L’itinéraire choisi était de prendre plein Ouest en restant à couvert en longeant l’arrière des bâtiments Nord, et ce jusqu’à rejoindre la palissade extérieure au Nord-Ouest. Ensuite, ils iraient plein Sud jusqu’à la façade Sud du dernier bâtiment avant la mer, toujours en restant collés aux murs des maisons. De là, ils fonceraient droit sur l’embarcadère, et si les dieux étaient avec eux, surprendraient les gardes et feraient main basse sur un navire.

L’idée était de rester cachés le plus longtemps possible, même au prix d’un important détour, afin d’éviter que le village entier rapplique, sans quoi ce serait fini d’eux. Avec leurs choix, ils ne seraient visibles que très peu de temps depuis le centre du village, mais prendraient plus de temps. Cela serait-il payant ?

Lorsqu’ils arrivèrent à hauteur des maisons Ouest, un cri d’alarme résonna. Le feu semblait plus ou moins maîtrisé au Sud-Est, et c’était maintenant celui qui s’était déclenché chez Kjell Bras-de-Bronze qui était repéré ! Il y eut quelques instants de flottement durant lesquels la panique et la désorganisation semblèrent dominer, puis, presque immédiatement, quelqu’un dût calmer la foule. Une poignée de secondes plus tard, des clameurs féroces résonnèrent. On avait du comprendre que ces deux incendies presque simultanés n’étaient pas le fruit du hasard, et sans doute le vitki avait-il compris qu’il venait de se faire rouler.

Ce fut à peu près à cet instant que le trinôme remarqua l’irruption d’un second groupe de trois personnes qui fonçaient dans leur direction depuis le mur d’enceinte. A l’instar du leur, ce trio se composait de deux hommes, deux guerriers norses en armes, et d’une femme rousse vêtue d’une épaisse robe de laine bleu foncé et de fourrures, et ressemblant étrangement à Lovisa quoique sans doute légèrement plus âgée que cette dernière. Pas un des membres du groupe de Zack ne réagit agressivement en voyant les autres, et pour cause : s’ils avaient été des ennemis, les autres auraient depuis longtemps averti le village de leur présence.

Non, au contraire, ils convergèrent et arrivèrent ensemble au coin Sud-Ouest de la dernière maison avant la mer de ce côté du village. Là, les deux groupes se saluèrent d’un bref signe de tête, car le temps n’était pas aux présentations, aux explications, ou aux palabres. Il devint évident qu’il s’agissait des fameux renforts promis par Lovisa. Ils auraient tout le temps de faire connaissance ensemble sur le drakkar, si toutefois ils parvenaient à s’en tirer en vie.

Six personnes, en tout et pour tout, dont deux femmes et deux blessés. Ce n’était guère brillant. D’autant que les fuyards s’aperçurent que Wilhelm Lutz et Kjell avaient pris en main une traque méthodique dans village avec une poignée d’hommes, tandis qu’un autre groupe était affecté à l’extinction de la longère. Ils ratissaient pour l’instant encore loin, encore concentrés sur les maisons les plus au Nord du village, autour de la longère. Sans doute n’imaginaient-ils pas l’audace du plan de Lovisa : s’emparer d’un des drakkars. Il fallait aussi admettre qu’ils ignoraient qu’elle disposait de suffisamment de complices pour pouvoir en manœuvrer un, ce qui était une chance pour ces derniers.

Mais désormais, le Tokavaleskï et ceux auxquels il avait lié son sort n’avaient plus le choix. Ils n’avaient plus qu’une issue possible : la mer. Mais s’emparer des drakkars ne serait pas chose aisée. Comme Lovisa l’avait prédit, l’on remarquait facilement dans la nuit illuminée par l’incendie de la longère quatre silhouettes sinistres qui se tenaient debout sur l’embarcadère, deux par bateau : les gardes des drakkars. L’affrontement avec eux serait inévitable. Pour le groupe des renégats, il faudrait à tout prix s’en débarrasser au plus vite. Dès qu’ils entreraient en vue de ceux qui les cherchaient, ils seraient repérés et tout le monde convergerait vers eux. Ils n’auraient alors que quelques dizaines de secondes de marge devant eux, tout au plus. Leur seule et unique chance serait d’éliminer les gardes assez vite pour larguer les amarres de l’un des navires et s’échapper avant que les renforts ennemis n’arrivent.

Ce serait un combat à 6 contre 4 et avec l’effet de surprise, certes, mais un combat où le temps jouerait contre eux. Il serait indispensable de réussir un engagement parfait pour ne pas perdre une seule seconde. Car chaque instant comptait. Les précieuses secondes perdues dans la longère du jarl allaient maintenant se payer, et chacune vaudrait son pesant de sang. Avaient-ils fait le bon choix ?

Lovisa proposa un plan d’action simple et clair, tandis qu’ils avançaient courbés en suivant la façade du bâtiment puis la ligne de la mer. Les guerriers norses intacts passeraient en premier. Ils lanceraient leurs armes de jet, des haches et des javelots, puis chargeraient dans la foulée sans attendre de voir s’ils avaient touché. Quant à Zack et aux deux rousses, ils seraient juste derrière eux et monteraient sur l’un des bateaux dès que possible pour trancher ses amarres et l’éloigner du quai. Ils n’auraient de toute façon pas le temps de chercher à saboter l’autre drakkar. Zack disposant d’un arc, il pourrait aussi ouvrir le feu à plusieurs reprises, d’abord en même temps que les hommes norses lanceraient leurs armes, puis ensuite depuis le bateau, afin d’augmenter leurs chances de l’emporter rapidement.

Bien sûr rien ne t'empêche d'agir autrement que ce que Lovisa préconise. Si tu veux faire une autre action ou attaquer de manière différente que ce qu'elle demande, sens-toi libre de l'entreprendre.

Profil mis à jour. Tu peux dépenser ton xp dans mon QG si tu le souhaites.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Zack
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par Zack »

L'air libre. J'avais bien trop longtemps tardé à le rejoindre. Non pas que mes précédentes activités pyrotechniques eurent été suffisamment prolongées au point de me faire regretter la brise estivale et de l’appréhender comme un besoin... C'était le sentiment de liberté : que j'avais tant attendu ; bien qu'en l'état, il m'était survenu comme une réminiscence, une surprise ; l'instant me marqua et me rappellerait qu'à compté de ce moment : j'étais de nouveau aux portes de mon destin. Le sentiment aurait pu être plus agréable, pour sur, puisque nous jouxtions les écuries du Jarl... J’espérais avoir à ré-éprouver cette sensation de nombreuses autres fois, peut-être même, à chaque fois que j'aurais le loisir de me remémorer mon passé d'esclave, à l'exact instant, où je quitterai les songes pour revenir au présent ; la puanteur en moins, probablement.

Mais je n'avais guère le temps de m'appesantir avec des sensations, des réflexions et de la joie : qui plus est lorsque rien n'était durablement défini. Et qu'un danger, constant : lui, ne ferait que se renforcer, jusqu'à atteindre son point d'orgue: dans le voyage sans retour vers la do widzenia* ou celui qui prendrait fin à l'horizon d'un nouveau continent.

Car déjà, comme je le soupçonnais : les flammes enduisaient les murs extérieurs de leurs crépitements, menaçant par là de donner l'alerte hâtivement. Depuis l'esquisse de cette diversion, j'avais craint qu'elles agissent plus comme une alarme que pour leur but premier. Nous nous éloignâmes donc, sans effusions congratulantes, ni discussions concernant la suite de nos affaires importantes. Celles-ci avaient été durablement mises à mal, si bien que nous nous retrouvions à agir selon le plan de secours d'on, j'ignorais les cruciaux détails. Il fallait fuir ce soir, comme je l'avais espéré en premier lieu, mais était-ce là pour autant une faveur du destin ?

Il est intéressant de constater que dans de pareils cas : lorsque les faits doivent finalement se dérouler selon vos propres attentes, mais : sous les auspices d'une situation au cadre critique, ils ne provoquent alors guère de soulagement. Leurs intransigeances forcées finissant par provoquer le même trouble que s'ils n'avaient pas été souhaités.

Bien que nous nous fûmes trouvés en été, sorti de l'abri de l’arrière-cour : le froid, peu accommodant, semblait vouloir immédiatement revendiquer ses droits. Après tout : nous étions sur ses terres, et été comme hiver, en cette aire : l'on pouvait à la rigueur le taxer de clémence, mais rarement d'absence. Au risque de le courroucer, je le relayai à un rang dès plus anecdotiques. Car même son principal vassal : l'air, transportait alors de plus intéressantes informations ; ainsi, au sud-est le feu tenait toujours bon sous les assauts bruyants des habitants du village, fort de cette réjouissante corrélation; de s'en satisfaire, néanmoins à mon cœur le temps manqua, puisqu'une brusque sollicitation, provoquée par le hennissement d'un cheval vint le contracter inopportunément. Et il y en avait de quoi hennir.

La bête, ou : devait avoir senti le feu se rapprocher ; ou : était perturbée par notre présence ; mais nous ne nous attardâmes pas... J'avais proposé de quitter le village avec elles, Lovisa de les prendre sur notre embarcation, mais ni l'un ni l'autre de ces plans ne se réaliseraient. Les bestiaux représentaient donc toujours un risque, une menace même, dans le cas où : nous aurions à prendre la voile avec à notre bord de graves blessés, et, qu'il s'avérerait alors plus sage de faire escale en terres Norses, plutôt que : de braver le temps et l'océan. Peut-être alors, dans ce cas précis ces mêmes chevaux, inoffensifs, mais dociles : auraient propagé l'information et que sitôt arrivé ou peu de temps après, nous fussions traité en renégats : et piégés ; pouvais-je donc laisser courir ce risque ? que ces derniers deviennent finalement le vecteur de notre trépas? Je n'allais tout de même pas jouer avec le feu... Alors une allumette avait craqué et était partit un peu plus tôt : rejoindre quelques ballots de paille et fagots de bois, rendus bien secs après avoir survécu à l'hiver... À côté d'eux, il y avait aussi des bâches, des bûches et des instrument divers. Le feu avait de bonnes chances de prendre, ici aussi... Il détruirait probablement l'écurie, les alentours aussi, et peut-être viendrait-il s'unir à ses deux aînées pour se rendre service, mutuellement et décupler leurs voracités.

Loin de ces lueurs encore modestes ou déjà ambitieuses, nous évoluions : couvert par la nuit et l'absence dû à la première diversion. Sur ce chemin qui était le plus long possible sans pour autant devenir ridicule. Nous fûmes livrée au silence, bien que j'étais du genre à beaucoup réfléchir, je n'avais aucun mal à réunir toute mon attention lorsque la situation l'exigeait et j'avais de quoi faire, les bruits, les formes, les lumières, les odeurs mêmes et sans oublier mes propres mouvements et ceux de ceux qui m'accompagnaient étaient tous devenus des sujets d'une étude attentive sans paradoxalement être trop approfondit. Le temps évoluait lentement, le village me semblait être bien plus lugubre qu'il ne m'aurait paru autrement, peut-être ce lien trop fort que j'entretenais cette nuit avec le monde extérieur m'avait-il rendu plus perméable à Morrisleb ?

Alors que nous venions d'effectuer une sorte de petit quart de cercle le long des murs du village l'alarme fut donnée... Bien que je ne l'attendais pas vraiment, la confusion n'avait pas prit. J'avais toutefois espéré que l'autorité de Kjell aurait repris le dessus sur celle du Vitki et qu'il aurait alors tout entreprit pour préserver ses biens... Ce ne semblait pas être le cas, avais-je alors observé, tandis que mes paupières inférieures se plissaient au grès du mécontentement pour faire apparaître mon regard plus ténébreux qu'il ne l'était à l'accoutumée. Bien sûr!... L'influence du Vitki était sûrement due à de la sorcellerie, si l'on pouvait légitimement se moquer de ma naïveté (ou de mon trou de mémoire) concernant cet aspect, que penser alors des gens de ce village ? Je commençais à comprendre pourquoi et comment Lovisa avait encore des alliées, au moment même où ils firent leur apparition. Peut-être n'était-ce qu'un concours de circonstances et que mon attention n'avait pas été suffisamment affûté pour faire cette probable découverte, réminiscence, ou plutôt hypothèse, avant cela, mais je commençais alors à me demander si la chance n'était pas un peu étrangère à cet événement, et si, il n'y avait pas quelques possibilités que par ma diversion, j'avais fracturé ou détruit, au point d'en ressentir les effets : un ou plusieurs rituels ? Mon regard se posa sur la forme de l'arme de Lovisa... Qui par association, vint me rappeler ce symbole similaire qui avait été profané sur le front de l'impériale pour laisser place à celui de Willhem, qui semblait être le pictogramme relié à la dualité sexuelle dans un seul être : l'hermaphrodisme... Il y en avait peut-être de nombreux autres de ces runes... Avec des fonctions et des attributs bien différents, sur des armes, des instruments, des parchemins, des stèles, des baguettes, des animaux ou des esclaves...Et il n'était pas à exclure que certains soient dotés de propriétés magiques, d'ailleurs, la tenture de Lutz y était-elle passée ? Peu-importe, il était temps de partir : j'avais l'intuition que j'avais causée probablement plus de dommages qu'il n'y paraissait. Ce qui pouvait de prime abord passer pour un très bon point, toutefois, je ressentais naître ce sentiment irrationnel qui grandissait en moi et qui me disait que le véritable danger ici, n'était plu le Vitki et ses fidèles, ni les gardes prêts des quais, mais ce qui se trouvait sous : le village. Le résultat d'un autre sentiment dû à la libération, et si j'étais conjoncturellement concerné, il était tout à fait différent du précédent et n'avait en cela rien de réjouissant. J'espérais que j'étais devenu fou, momentanément, ou à défaut si craintif que j'avais cédé à développer une nouvelle aptitude à créer des suppositions superstitieuses sans fondements tout juste dignes d'un paysan qui connaît sa première pénurie de kvas, et en l'état, alors que je reprenais mes esprits par la respiration : j'espérais ne connaître le fin mot de cette histoire, ou celui que je lui aurais donné que lorsque nous aurions pour de bon quitté ce village et que nous serions en sécurité. Pour l'heure, je me contentais de repousser ses ondes négatives, qui étaient venues à moi chargées d'images inquiétantes. Celles-ci n'étaient pas de simples malédictions comme on en connaissait sur mes terres natales, j'avais le sentiment que quelque chose essayait de se réveiller, ou venait de le faire....

Alors que j'étais brusquement entré dans une forme d'intériorité déroutante, j'en fusse brusquement extirpé par la venue d'un petit groupe qui se dirigeait droit sur nous, à peine m'étais-je munis d'une flèche que l'on me fit signe de me détendre. J'observais ainsi calmé les nouveaux arrivants, cette petite troupe quasi-symétrique, avec une attention artificiellement redoublée par ma volonté de me détourner de mes précédentes pensées. Je crois bien que mon trouble ne m'avait pas trahi aux yeux des autres, d'ailleurs : si quelqu'un m'avait trouvé étrange, n'aurait-il pas pensé en premier lieu que cela était dû à mon visage rendu plus multicolore qu'un troupeau de mutants par les coups du Vitki, ses coups de poignard que j'avais pris çà et là ou encore à ces blessures magiques, moins visibles qui auraient pu être mieux observer si j'avais été au moins partiellement déshabillé ? Maintenant que nous étions assemblé, il serait bientôt l'heure de se battre, et tandis que j'avais gratifié les nouveaux venu d'un signe de la tête, je m'étais abstenu de sourire : non pas que pareille chose aurait pu altérer ma concentration, mais bien parce que cela ne me serait pas agréable et de plus, cela serait de par trop d'aspects comique, puisque je n'étais pas même sûr de parvenir à bien le faire, bien heureusement : tout le monde s'en fichait. Nous étions donc six : trois guerriers, une femme et deux blessés. Nous aurions chacun notre rôle à jouer dans le plan qu'avait proposé Lovisa un peu plus tard. Ce plan qui était d'ailleurs tout ce qu'il y avait de plus loufoque, non pas qu'il soit particulièrement mauvais, mais un élément n'était juste pas pris en compte : celui de la course. Celle qui aurait lieu sitôt que nous aurions quitter le port et qui ne se réglerait pas au meilleur tirage de la voile, mais au nombre de rames en action. J'avais deux choix, saborder le navire de façon plus ou moins conventionnelle, ou les convaincre de le dérober lui aussi, mais dans le meilleur des cas nous serions: trois pour piloter chaque drakkar, qui plus est avec des blessés, ce ne serait probablement pas aisé. J'avais donc décidé d'objecter à la partie du plan qui me posait problème :


" Il faut prendre les deux bateaux. Sinon ils auront tout le temps de nous rattraper. Pour cela, nous aurons besoin du moins de blessé possible voir même de l'aide de prisonniers... Concentrons notre première attaque tel que Lovisa l'a planifié avec nos armes à distance, mais sur les deux gardes du drakkar le plus proche, ou seulement sur ceux qui ont de quoi donner l'alerte, ce serait encore mieux; qu'importe s'ils survivent ; puis ordonnons aux autres de se rendre. Qu'ils abandonnent à l'instant ou qu'ils crèvent. N’arrêtons pas d'attaquer entre temps, mais épargnons ceux qui s'avouent vaincus, au moins pour inciter les autres à les suivre, au pire pour gagner du temps. Après quoi repartissons-nous. Deux voiles valent mieux qu'une."

En outre, je n'étais pas sûr de vouloir voguer avec eux jusqu'en Lustrie, car franchement qui avait-il pour moi là bàs : du chaos ? des elfes noirs? des lézards? l'espoir de rejoindre quelques colonies? Je n'en avais au final aucune idée ni envie. J'avais, il est vrai, bien réfléchit, mais par défaut, à quelques alternatives concernant la possibilité d'un allé-retour ou même à celle de m'y installer définitivement pour y livrer une dernière guerre, n'était-ce pas un bon poste avancé ? Mais tout cela était bien trop théorique, car en vérité, je ne savais pas à quoi m'attendre, si bien que je serais quand même bien intrigué par ce qu'ils auraient à me raconter sur ces terres si je leur posais des questions, ou ce que j'aurais à y découvrir si le détour n'était pas une option, mais revenons à d'autres plus immédiates concernant le plan d'attaque...

Pour celui-ci : qu'ils soient pour, qu'ils soient contre ; je m'en tiendrais si possible à mes recommandations, en l'état, il valait probablement mieux ne pas trop acculer l'ennemi pour ne pas le forcer à livrer une défense aussi désespérée que légitime ; tenter de créer la crainte, susciter la scission, voir même de l'espoir ; tel était l'angle psychique que je voulais insuffler à l'escarmouche qui attendait d'être livrée.

Ainsi, dès que ma quatrième flèche serait tirée et que je l'aurais bien réparti à l'endroit des cibles que j'aurais jugées comme étant prioritaire, je profiterais du temps de recharge pour tenir ses quelques propos -en norse- si personne parmi les miens, ne m'avait avec succès devancé:


" Lâchez vos armes, vous serez épargnés ! "

Sobre et intemporel, même si mes nouveaux compagnons préféraient le plan de la princesse il n'était pas exclu que, peut-être, l'un de nos ennemis essayerait de se rendre... Alors il connaîtrait la miséricorde ou la sensation que l'on ressent lorsque une hache vous explose la cervelle en même temps que la moitié du visage et que vous êtes sans défense ; ou que sais-je de plus inventif!

C'était bientôt l'heurt, mes inspirations et expirations devinrent aussi apaisantes que possible sans pour autant me risquer à m'affaiblir, il fallait garder l'esprit haut: j'attendais le signal de l'attaque aux côtés des autres, l'arc, probablement elfique, se banda tandis que le reste de l'arsenal autour de moi suivant ses manières faisait de même...

Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les fuyards n’avaient évidemment pas le loisir de s’arrêter pour discuter, mais la proposition de Zack déclencha néanmoins des réactions outrées et des insultes de la part des norses. Lovisa trancha, d’un ton sec :

–Impossible, on ne peut pas naviguer à moins de six par bateau. Quant aux gardes, ils ne se rendront pas avec des renforts si proches, et le temps joue contre nous. Je vous rappelle que nous auront au plus une quarantaine de secondes pour agir avant que tout le village ne soit sur nous.

Elle avait dit cela tout en continuant à s’avancer. Le groupe arrivait maintenant sur la plage, en terrain découvert, à la vue de tous, mais aussi à la portée de l’embarcadère. Avant que les gardes n’aient pu réagir, surpris de voir un groupe sortir de l’obscurité, les guerriers norses se jetèrent en avant, brandissant pour trois d’entre eux haches équilibrées et javelots. Lovisa restait légèrement en retrait d’eux, accompagnée de l’autre rousse, avant de se jeter dans la mêlée, à l'instar de ceux-ci. De son côté, Zack, genou au sol, décida de rester à l’arrière le plus longtemps possible à tirer sur les quatre sentinelles. C’était un choix risqué, restait à savoir s’il serait payant. De toute manière, d’une façon ou d’une autre, le sort de l’escouade de Lovisa serait fixé d’ici une minute. La liberté ou la mort !
Round 1 :

Il s’agit d’un round un peu spécial, puisque vous bénéficierez de l’effet de surprise pendant celui-ci. Ainsi, l’ennemi ne pourra riposter, et devra subir vos tirs.

Zack décoche une première flèche sur G4 : 1 ! Réussite critique au meilleur moment ! On peut dire que tu es chanceux. Localisation : torse. Dégâts doublés : 46.

Allié 1 attaque G2 : il lance sa hache de jet : 11. Raté.
Allié 2 attaque G2 : il lance sa hache de jet : 18. Raté.
Allié 3 attaque G2 : il projette son javelot : 4. Touché. Localisation : jambe droite. Dégâts : 13.

Zack tire de nouveau sur G3 : 1. Réussite critique de nouveau. IN-CROY-ABLE ! Localisation : torse. Dégâts doublés : 40.

Round 2 :

Là, les norses arrivent au contact et le combat s’engage. Mais la position judicieuse de Zack, légèrement sur le côté, lui permet de continuer à ouvrir le feu en minimisant le risque de tir ami au maximum.

Zack tire sur G4 : 11. Raté.

Tous les combattants frappent en simultané. Pour simplifier, on considère une suite de 4 duels, 4 alliés (A) affrontant 4 gardes (G). Celui qui est inscrit en 1er est celui qui attaque :

A1 VS G1 : 16. Raté.
G1 VS A1 : 9. Touché. Parade : 18. Ratée. A1 est blessé (il lui reste ½ de ses PVs).
A2 VS G2 : 17.
G2 VS A2 : 8. Touché. Parade : 5. Réussite. A2 est légèrement blessé (il lui reste ¾ de ses PVs).
A3 VS G3 : 1. Réussite critique (dégâts doublés). Parade de G3 : 17. Ratée. Il meurt !
G3 VS A3 : 18. Raté.
L VS G4 : 15. Raté.
G4 VS L : 16. Raté.

Deuxième tir de Zack (sur G2) : 8. Touché. Localisation : bras gauche. Dégâts : 24. L’homme est sérieusement amoché.

Round 3 :
Zack utilise son action mineure et une action majeure pour sprinter et rejoindre l’embarcadère où les combats font rage. Pendant ce temps, les autres ont le temps de se battre. G3 étant mort, A3 se reporte sur G1 (toujours intact), pour aider son camarade A1 blessé.

A1 VS G1 : 9. Touché. Parade : 16. Ratée. G1 est blessé (il lui reste ½ de ses PVs).
A3 VS G1 : 19.
G1 VS A1 : 14. Raté.
A2 VS G2 : 3. Touché. Parade : 1. Réussite critique : aucun dégât subi.
G2 VS A2 : 9. Raté à cause des malus de ses blessures.
L VS G4 : 11. Raté.
G4 VS L : 19. Raté.

Test de CHA de Zack (vu la tournure du combat nettement en faveur des assaillants, mais contrebalancée par l’imminence de l’arrivée des renforts norses, aucun malus ni bonus) : 6. Réussite.
A peine les combattants se révélèrent-ils que l’alerte fut donnée. Il ne fallut que quelques secondes aux nombreux norses en patrouille dans le village pour comprendre ce qui se passait en entendant le bruit et en constatant l’agitation en provenance des quais. Rapidement, ils se réunirent pour converger d’une seule vague vers les fuyards.

Sur les berges, le combat fut bref, mais d’une violence extrême. Dès la première salve de tirs, deux des gardes étaient déjà lourdement handicapés par les flèches de Zack, tandis qu’un troisième recevait un javelot dans le mollet.

Puis s’engagèrent les corps-à-corps. La charge frontale des assaillants se heurta à une résistance variable des défenseurs. Les deux d’entre eux qui étaient intacts avaient eu le temps d’anticiper l’attaque et purent blesser leurs vis-à-vis. Les deux blessés, eux, ne parvinrent à rien. Pire, l’un d’eux fut tout simplement tué sur le coup, transpercé par une épée avant de s’effondrer lourdement sur la jetée en bois.

De sa position en retrait et en biais, le Tokavaleskï gardait une ligne de vue convenable sur les ennemis, du moins suffisante pour ouvrir le feu sur eux sans risquer trop fortement de toucher ses alliés, même une fois engagés. Cette stratégie s’avéra payante, puisque l’un de ses traits fit de nouveau mouche, blessant un nouvel ennemi. Mais il ne put rester en arrière plus longtemps. Déjà, les hommes de Kjell et de Lutz étaient sur lui, il sentait presque leur haleine dans sa nuque. Le kislévite dut courir pour sauver sa vie, ce qu’il fit à merveille, probablement conscient de ce qui lui arriverait s’il était repris.

Les gardes de l’embarcadère n’en menaient pas large. L’un des leurs étaient morts, et ceux qui restaient étaient tous sérieusement blessés. Certes, les renforts arriveraient dans une dizaine de secondes au plus, pour eux, mais c’était plus que suffisant pour qu’ils meurent entretemps.

C’est alors que Zack débarqua en courant sur l’embarcadère, fonçant dans leur direction en leur hurlant de lâcher leurs armes pour être épargnés. Si aucun garde n’obtempéra à cette injonction, la phrase eut un effet sur eux. Peut-être le permit-elle de prendre conscience de leur situation. A moins qu’il ne s’agisse d’une simple coïncidence. Quoi qu’il en fût, consciemment ou non, peut-être aussi repoussés par la violence de l’assaut qu’ils avaient subi, ils commencèrent à céder du terrain, reculant d’abord pas à pas, tandis que les alliés de Lovisa continuaient à les harceler de coups en maintenant une pression constante sur eux. Puis ils cédèrent et se replièrent au bout de l’embarcadère, laissant l’accès aux bateaux.

Aussitôt, sans perdre une seule seconde, tous les complices de Lovisa sautèrent dans le drakkar de droite en coupant les amarres de leurs lames, et commencèrent à s’emparer de rames et à pousser pour écarter le navire du quai. Rapidement, l’agile vaisseau glissa sur l’onde, s’éloignant de la terre ferme.

Malheureusement, les fuyards semblaient avoir légèrement sous-estimé le temps de réaction des séides de Kjell et du vitki. Alors que la poupe du drakkar était encore à un demi-mètre de l’extrémité du quai, plusieurs ennemis intrépides sautèrent vers l’embarcation. La plupart retombèrent dans l’eau, leur saut ayant été calculé trop juste. D’autres, qui parvinrent à s’agripper au bastingage, furent repoussés dans les flots par des coups de rames sur le crâne. Mais deux d’entre eux, de puissants berserks armés chacun d’une paire d’armes redoutables, avaient réussi à atterrir directement sur le sol du drakkar.

Les deux guerriers aux torses luisants de sueur se relevèrent, un rictus de haine sur le visage. Leur objectif était clair, il ne faisait aucun doute : tuer tout le monde sur le navire. Et même si le bateau était maintenant trop loin du quai pour que quiconque puisse venir les aider, même à deux contre six, ils ne renonceraient pas. Ce genre de guerriers misait tout sur la fureur de leurs attaques, sur leur frénésie au combat. Ils ne se souciaient guère des blessures ou des dangers qu’ils pouvaient encourir. Il en résultait un style extrêmement agressif et une ténacité qui les rendrait dangereux jusqu’à leur dernier souffle.

Les deux brutes concentrèrent immédiatement toute l’attention des rebelles sur elles. Comme un seul homme, les rames furent lâchées et les armes tirées des fourreaux pour les affronter et s’en débarrasser au plus vite.

Seul, Zack identifia un autre problème. Sur la rive, il aperçut Kjell Bras-de-Bronze, hurlant de rage. Ce dernier se contentait de les invectiver et de les maudire, mais son vitki, plus subtil, était déjà en train de mettre en place une rangée d’archers sur l’embarcadère. Zack ignorait si le fourbe Lutz ordonnerait d’ouvrir le feu sur son bateau malgré la présence des deux berserks à bord, mais si c’était le cas, alors les amis de Lovisa devraient faire face à un double problème. De plus, même si ce n’était pour l’instant pas encore le cas, à tout moment, le prétendant au titre de jarl Kjell pouvait se mettre à réfléchir et à ordonner à ses hommes, plus nombreux que les fuyards, de monter dans le second drakkar pour les prendre en chasse.

Ils étaient encore loin, très loin d’être tirés d’affaire...

Les 3 hommes norses arrêtent de ramer et tirent les armes pour affronter les 2 berserks armés chacun d’une hache et d’une masse, qui n’ont pas d’armure mais ont l’air déchaînés. Lovisa, l’autre femme rousse et toi êtes légèrement en arrière. Tu peux cependant rejoindre le combat si tu le souhaites. Sur la rive, le vitki, en retrait derrière ses sbires, met en place une ligne d’une demi-douzaine d’archers que toi seul remarque, l’attention des autres étant focalisée sur les deux intrus.
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Zack
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

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Et ma première flèche est partie : rapide, puissante ; elle s'engouffra dans le buste de la sentinelle la plus éloignée, lui arrachant par ce biais un cri qui fit office d'alarme. Qu’avais-je été naïf d’espérer que la discrétion aurait été de notre côté : car bientôt, toute l'attention se dirigea vers nous, celles de nos cibles, mais aussi celle venant du village, du moins de celui qui n’était pas trop occupé ailleurs. Ces premières virent voler vers elles une échappée de haches et de javelot qui fut plus effrayant qu’efficace, à l'exception de l’un d’entre eux: qui se figea dans un mollet malchanceux.

Ce fut le tour de ma seconde qui bien que dirigée vers une autre proie : trouva le même chemin. À sa suite, le combat commença vraiment, tandis que la troisième se perdait : nos opposants ne cédèrent pas à la lâcheté, si bien que les deux plus proches parvinrent à férir leurs inféaux, rétablissant un équilibre précaire, qui fut brisé par le coup de grâce que reçu ma dernière cible encore sous le choc de sa blessure et par ma quatrième flèche qui vint handicaper le bras de l’un des plus coriaces. L’opposant encore intact : ne tarda pas à subir le corps-à-corps à son tour. Ce qui finit d’imposer notre supériorité. Mais le combat aurait pu encore continuer si je n'avais débarqué sur le quai pour leur intimer l'ordre d’abandonner ; je crois bien que si je m’en étais abstenu cela aurait, sans doute : invalidé nos efforts en plus de faire de moi le gibier privilégié de la meute à mes talons. Celle-ci d’ailleurs, ne tarda pas à nous avoir rattrapés alors que nous commençâmes seulement, après avoir défait les entraves, à faire voile et rames à travers l’eau.

Dans une scène digne d’une grande chasse, la troupe menaçante sembla se transformer en troupeau apeuré qui se jetait, malgré lui, du haut d’une falaise, la plupart des bêtes avaient alors soit sur-estimé leurs prouesses physiques soit leurs courages puisque la majorité se retrouva à la mer, mais d’eux d’entre-elles suffisamment agiles, hardies ou ensorcelées étaient maintenant à bord... De leur aspect, on pouvait traduire plusieurs choses : qu’ils avaient précédemment lutté avec véhémence contre les flammes ou avaient passé une nuit torride, qu’ils étaient au moins à moitié cinglés - si bien que je m’étonnais presque de les voir sans écume à leurs bouches,- mais s’ils l’étaient moins que je l’estimais, qu’ils étaient alors d’habiles combattants, ce qui n’était pas tout à fait exclusif, comme pour chacun des points précédents. Bien qu’il s’agissait d’un sacré clou du spectacle, mon regard les traversa presque pour se fixer sur les quais.

Là, Kjell éructait, encore un enfant capricieux pensais-je sans y faire plus que cela attention, mais l’autre, Wilhelm, lui était parvenu à la retenir alors qu’il clamait ses ordres à l’égard d’un groupe d’archer qui se mettait alors en position. Par Tor, jamais averse ne m’avait pareillement effrayé. Il fallait que je donne l’alerte au reste de mes compagnons, car s’ils venaient à êtres criblés de traits avant même d’affronter ces fous de guerre qui leurs faisaient face l’issue pourrait à tous êtres aussi semblable que peu enviable.


“Depuis les quais ils vont ouvrir le feu ! Arrangez-vous pour que ces deux débiles se prennent la sauce dans l’cul ! “

Allaient-ils être suffisamment distrait pour jeter un regard apeuré derrière eux ? Sauteraient-ils par-dessus bord à cause de ce signal ? Toujours est-il qu’à ce moment précis: je le regrettais ce bouclier que j’avais failli prendre dans la chambre du Kjell aux bras d’airain. Quel piètre invité avais-je été, vraiment… Tuer ces maîtresses, foutre le feu à son plumard, ses écuries, sa baraque, son potager, mais aussi lui piquer des armes et un drakkar… Je me devais de lui laisser un petit souvenir, mais pas tout de suite, un esclave ne devait-il pas en priorité servir son maître ?

D’ailleurs au sujet de mes devoirs en tant que tel : je m’en voulais d’avoir abandonné l’Impériale, bien sûr, avec elle : pareille fuite aurait été impossible, mais cette pauvre personne… Qui avait autrefois connu : un destin, des ambitions, ou ne serait-ce que des proches... Rendue folle par la captivité et j’espère que le dieu par lequel je m'apprêtais à jurer tout comme moi ignore quels sévices… Aurait peut-être eût une chance après suffisamment de temps : de retrouver une part de son humanité et peut-être même un peu de sa fierté, si j’avais pu faire autrement... Était-ce là la voie réservée aux hommes et aux femmes que j’avais depuis le début rencontré à travers le Zza* ? être sacrifié pour assouvir les dessins d’autrui? Ou plutôt leurs plaisirs ? Slaanesh, partageait-il vraiment l’autorité en ces terres ? était-ce vraiment lui le plus mineurs des quatre ? alors qu’il représentait par le désir la matrice des autres dérives, qui était-ce d’autre que le désir qui poussait le servent de Tzeentch à se tourner vers la recherche du savoir ou du changement? n’était-ce pas lui aussi qui poussait par la perception de la finitude dans les bras de Nurgle ? et enfin n’était-ce pas encore ce même désir qui enivrait le fidèle de Khorne ?

Pour sûr, il jouait sur tous les tableaux, tirait profit à chaque occasions, et probablement prenait ses tributs sur ces rivaux. Bien qu’il est vrai que je n’avais pas la prétention de comprendre les finances des divinités apostates, peut être était-ce plus simple qu’il n’y paraissait, peut être que si les fidèles étaient tuées, le dieu perdait une partie...

De mon arc bandé jaillit un cinquième projectile qui dans son sifflement caractéristique se dirigea vers l’étoffe de soie qui recouvrait Willhem Lutz.

Peut-être qu’une fois les fidèles tués, nous n’aurions qu’à passer aux démons, si rien ne pouvait être entrepris pour les contenir et qu’alors s'ils avaient étés aussi lâches pour nous laisser en arriver là, il ne resterait plus que les chefs…

Une seconde munition s’en alla vers Kjell, encore une fois avec ce sifflement obnubilant rendu cela dit discret par la cohue l’environnant.

L’un et l’autre, parviendraient-ils à toucher leurs cibles, ou une autre adjacente ? La confusion, allait-elle après cela se déclencher ? L'ordre de faire feu en concordance se voir délayé ? Les chefs ou leurs laquais, par défaut, s’apeurer ?

Sur ce coup de bluff : j’avais misé gros, car à présent, je n’avais nulle envie de continuer à les assaillir tant que les guerriers qui nous faisaient face n’étaient pas, pour de bon, occis. Cette prise de conscience, bien que brève m’avait permis de considérer un peu plus l’importance de ceux qui m’entouraient, et bien que j’avais tenté d’aider mes nouveaux compagnons par mon avertissement qui faisait aussi office de tentative de diversion, je me devais maintenant de leur apporter les renforts nécessaires…

Si le combat était trop confus ou si je ne parvenais pas à obtenir un bon angle, il me serait difficile de les soutenir autrement qu’en essayant d’utiliser les berserks - de préférence ennemis, bien que les autres n’avaient pas encore mérité d’en être affublé - comme boucliers humains et en ripostant face aux archers de la rive. Normalement, j’aurais dû avoir suscité assez de pagaille pour nous avoir fait gagner au minimum ici-ou-là quelques secondes, ce qui me permettrait à posteriori d’avoir une meilleure vue sur le résultat de mes actions et ainsi donc l'occasion d’agir, contre toutes attentes : encore une fois.

Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Test de TIR : 7. Réussite. Tu parviens à atteindre Wilhelm Lutz.

Test d’END : 18. Il ne parvient pas à garder son calme.

Test de TIR : 18. Raté. Kjell est raté.

*Ffffzzzz… AAaahhh !* Avec un vrombissement caractéristique, le trait s’envola en direction de la plage, décrivant une trajectoire elliptique avant d’atterrir à bon port, en plein dans le bras gauche de Wilhelm Lutz. Le vitki ne put retenir un cri de douleur, tandis qu’il portait sa main valide à son bras handicapé, où désormais une flèche empennée d’oie était profondément plantée. Conscient de se trouver à découvert, et l’esprit embrumé par la souffrance, le sorcier noir oublia durant quelques instants ses archers, préférant s’occuper de lui-même et chercher un abri. Durant ce temps, les archers restèrent interdits, hésitants. Ils ne voulaient pas ouvrir le feu en direction du drakkar qui s’éloignait dans la baie, de peur de toucher leurs deux camarades à bord. Peut-être s’y seraient-ils résolus avec un ordre exprès du vitki, mais jamais de leur propre initiative. Quoi qu’il en fût, la précision de Zack semblait avoir gagné du temps aux fuyards. En neutralisant Lutz, il avait aussi réussi à neutraliser ses tireurs. Pour le moment, du moins…

*Ffffzzzz… Tchonk !* La seconde flèche fendit l’air, non moins véloce que la première. Contrairement à sa sœur, celle-ci ne termina pas sa course dans de la chair tendre, mais stoppée net par le bois de l’embarcadère où elle s’enfonça légèrement dans un bruit sourd. Kjell regarda la sagette plantée à ses pieds avec un rictus méprisant, puis il éclata de rire en la brisant d’un coup de pied. Ce n’étaient pas ces brindilles qui allaient lui faire mal, et encore moins l’effrayer ! Il en fallait bien plus pour faire reculer Bras-de-Bronze. Fort heureusement, le prétendant au titre de chef était aussi fort et brave qu’il était stupide. C’était d’ailleurs probablement la raison qui avait poussé son Wilhelm Lutz à le soutenir comme candidat. L’homme se contenta de continuer à hurler pour soutenir ses hommes sur le bateau et invectiver copieusement les fuyards, Lovisa en tête.

Sur le navire, justement, la situation évoluait rapidement. En un éclair, les corps-à-corps s’étaient engagés, féroces. De leur issue dépendrait le sort des fuyards.

En princesse guerrière, Lovisa elle-même, malgré ses terribles blessures, n’hésita pas à prendre part à la lutte, la longue épée à deux mains de feu son mari entre ses mains. Seule l’autre rousse, intacte mais ne semblant pas armée, ne prit pas part au conflit, préférant rester à l’écart du combat, à l’abri derrière ses alliés. Le premier assaut fut assez bref. Lovisa et les deux berserks se neutralisant respectivement. L’allonge supérieure de la terrible « épée d’elfe » -si s’en était bien une- maintenait les deux barbares à distance. Mais la violence des moulinets de ces derniers empêchaient toute approche, tout assaut de la part de la princesse.

C’est alors que les autres entrèrent en action, jouant de leurs épées contre l’ennemi le plus avancé. Focalisés sur Lovisa, les deux bourrins en avaient presque oublié leurs autres adversaires. Grave erreur que le premier des deux paya cher. La pointe d’une épée lui pénétra dans le torse, l’obligeant à reculer d’un pas sous la violence du choc, déséquilibré. Il n’eut cependant pas le temps de se reprendre : une deuxième lame rejoignit la première et s’enfonça profondément dans sa poitrine dans un coup d’estoc meurtrier. Les deux épées se retirèrent prestement d’un mouvement fluide, ouvrant deux brèches rougeâtres par lesquelles un liquide carmin jaillissait à grands flots du poitrail du berserk.

Vaincu, le premier des deux assaillants s’effondra de tout son long sur le bastingage, mort, tandis qu’une petite mare de sang se formait sous lui, se mêlant à l’eau de mer et aux embruns, et rendant le plancher glissant.
Le second, bien que maintenant seul, ne semblait en aucun cas prêt à se rendre. Au contraire, avec un cri rageur, il fit face à ses adversaires. Cette fois-ci, il ne se focaliserait pas sur Lovisa uniquement. Le danger serait partagé entre tous les protagonistes engagés dans la lutte. Malgré tout, il allait sans dire que l’homme était en mauvaise posture, seul contre quatre adversaires.

Sur la rive, les choses bougeaient un petit peu. Il semblait que le vitki soit allé se cacher derrière l’angle d’un bâtiment. Il n’était plus visible, mais il donnait probablement des ordres, car l’on entendait une voix aigüe, sèche et claquante comme un fouet qui résonnait dans l’air ambiant, au loin, aboyant des ordres haineux. Et, sur la rive, les archers jusqu’ici désorganisés se ressaisirent. Ils se mirent en position et bandèrent leurs arcs. Visiblement, le vitki n’avait que faire de la vie du dernier homme de Kjell présent sur le navire. Il voulait transformer tous les êtres humains présents sur le drakkar en pelotes d’épingle, amis ou ennemis. Pour l’instant, le bateau était à l’arrêt complet, mais même en ramant, Zack estimait qu’il faudrait encore plusieurs dizaines de secondes avant de se mettre hors de portée des archers. Il faudrait donc recommencer à avancer au plus vite pour éviter d’essuyer trop de volées.
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Zack
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Message par Zack »

Sur l’embarcation : les choses semblaient engageantes ; Lovisa n’ayant écoutée que son courage, s’était interposée entre nos opposants et de probables blessures, ainsi : elle avait su jouer le temps à la grâce de son épée tant et si bien qu’une fois les renforts arrivés : c’était maintenant au survivant que revenait la tâche de prouver sa valeur, mais pas contre deux opposants, comme la Norse l’avait fait avant lui, mais face à quatre ! Même si j’avais pu envisagé de patienter pour profiter d’une ouverture, je n’allais tout de même pas tirer dans le tas, d’autant plus : lorsque tous se pressaient autour de lui ; d’autre part, vu que pour l’instant, les choses tournaient à notre avantage, il ne me semblait ni être une priorité ni être avisé de me joindre aux réjouissances... Je laissais donc ce plaisir au reste de mon équipage et me contenterais de m'associer à cet euphorie qui, aurait vraiment lieu une fois qu'il eût été finalement : pourfendu, estoqué, égrugé ou plus sobrement, débastingué.

Mon regard se posa sur la Norse qui depuis le début était resté en retrait, si elle ressemblait à Lovisa physiquement elle n’avait toutefois : nullement pris part à l’action… Si bien que j’en vins à me poser des questions, qu’es qui clochait de son côté ? s’agissait-il là, d’une sorte de prêtresse ? d’une grande blessée ? d’une femme enceinte ? ou peut être était elle, à sa manière, un peu comme l’Impériale… Brisée ? Comme il était probable qu’elle ne soit pas tout à fait capable de me comprendre si je n’utilisais pas le Norse, j'avais posé ma main sur son bras avant de lui montrer les boucliers qui recouvraient fièrement les bords du drakkar:


“ Prends un bouclier! “

En joignant le geste à la parole, surtout pour montrer l’exemple et m’assurer qu’elle fasse de même, je n'avais pas décroché une, mais deux : protections Norses aux motifs colorées, qui ne me semblaient être susceptibles : à termes, de nous protéger si je les y avaient laissées... J’aurais alors pu être fin prêt à encaisser l’attaque qui allait venir droit sur nous, mais ici : mon objectif était autre. Je me précipitai alors vers le mât, munis de ce nouveau barda ; en direction de ce combat : qui prenait place à l'extrémité du navire la plus proche des quais... Ici donc, j’avais fait une halte pour déposer les deux boucliers, ou s’ils avaient été suffisamment prompts pour s’en munir, les leurs donner :

“ Deux boucliers : devant le mât ! “

Maintenant à couvert derrière le pilier central, j’étais plutôt bien à l'abri en ce qui pouvait concerner les salves à venir... Et j'espérais que ces impressionnantes rondaches que j’avais ramenées feraient un tout aussi bon travail pour les autres... S’ils avaient l'occasion de les utiliser... Car pendant ce temps-là...

Sur les quais : la situation était on ne peut plus différente, si l’on avait perdu la trace du Vitki, l’on entendait toujours sa voix et par celle-ci : qu’il semblait que les ordres délayés ne tarderaient pas à s'exécuter ; en effet : de nouveau, les archers, alignés, se préparaient à tirer cordes et flèches à nos endroits ou plutôt à nos envers, considération faite à l’aune de la nuit. Même s’ils n’étaient que six, ils auraient de bonnes chances d'occasionner de lourds dégâts. Si les lumières du village m’offraient l’avantage de mieux les distinguer ; notre gréement, stagnant, restait suffisamment voyant pour leur permettre de faire grossièrement de même.


“Ils vont tirer ! Tenez-vous prêts !”

Si je n’avais pas le temps d’opérer une attaque préventive alors, sitôt dit : je me serais mis à couvert en attendant, avec la collaboration de mon ouïe, les impactes et l'accalmie... La riposte serait ainsi : de mon côté prudente et assurée, probablement du moins, puisque je semblais m'être prémuni des projectiles... La contre-offensive ou l'attaque préventive se ferait de ma part en tirant au milieu de la petite troupe dans l’espoir qu’un raté puisse se transformer en réussite, mais aussi parce que j’avais encore un maigre espoir de les disperser, ou de leurs infliger des pertes, tandis que ceux-ci : attendraient, peut-être trop longtemps, leurs ordres de tirs. Comparée à plutôt : la situation semblait s’être relativement améliorée, je ne dirais pas que nos chances avaient été significativement rehaussées, toutefois, pour mon cas : bien qu’étant en infériorité numérique pour ce qui concernait le combat qui se livrait toujours à distance, je me sentais en relative sécurité et étais prêt à faire payer chèrement l'opiniâtreté de leurs assauts ; de plus : le temps que j’avais perdu précédemment, ne le serait probablement pas pour au moins quelques-uns d’entre-nous ; maintenant : il fallait espérer que les perspectives de leurs attaques aient révélées plus de peurs, qu’elles n’occasionneraient de morts ou de blessés...
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le plan imaginé par Zack était ingénieux. Il avait jusqu’ici identifié toutes les menaces à temps, et s’était montré assez vif d’esprit pour trouver une parade à chacune d’entre elles. Le tout était d’autant plus impressionnant que ses marges de temps étaient très réduites, et que la moindre erreur pourrait le mener, lui ou un membre de son groupe, à la mort. Malgré cela il réussissait un parcours presque sans faute.
Test de CHA : 1. Réussite critique.
Lorsqu’il posa sa main sur la main sur l’avant bras de la rousse désarmée, cette dernière ne le prit pas mal. Jusqu’à présent, elle était restée en arrière, intensément concentrée sur le combat de Lovisa et des hommes contre les berserks. Elle se tourna vers Zack et ses sourcils froncés se détendirent, tandis qu’elle entendait ce que le kislévite lui disait. Avec un sourire appréciateur, elle opina du chef et se saisit lestement d’un des nombreux grands boucliers ronds qui ornaient les flancs du fier drakkar.

Ces équipements défensifs peints avec soin, principalement composés de planches de bois rivetées et pour certains cerclés de métal, possédaient parfois un umbo central en acier, en bronze ou en fer. Ils avaient été disposés ici en prévision de la saison de raids, qui aurait dû commencer, comme l’avait dit Lovisa, juste après l’arrivée des émissaires du roi et l’intronisation de Kjell comme jarl.

L’abnégation de Zack était remarquable. Alors même qu’à l’instar de Lovisa, il était sérieusement blessé, l’ex noble kislévite déchu au rang d’esclave prit le risque d’apporter des boucliers pour ses camarades d’échappée avant de se mettre lui-même à couvert derrière le mât. Restait à savoir si ses camarades auraient le temps de s’en saisir. Sur la rive, les archers étaient déjà prêts à faire feu. Et d’autres encore arrivaient du village pour se joindre à eux ! Sans compter la menace représentée par le dernier adversaire vivant encore présent sur le navire. Il fallait s’en débarrasser au plus vite pour avoir une chance de se dégager à temps.

Pendant ce temps, Zack tenterait tant bien que mal de riposter sur les tireurs ennemis.

HRP : Comme dans le post précédent, le combat est réellement réalisé par des dés pour plus de piment et de réalisme. Dans le post précédent j’avais choisi de ne pas développer afin de garder une fluidité dans le récit et aussi parce que je pensais que voir des jets de dés pour un combat de PNJs exclusivement ne serait pas intéressant. Toutefois, suite à des questions, j’explicite cette fois-ci les jets de dés en spoiler.

Cette fois-ci, le norse attaquera au hasard ses adversaires. Il est seul face à Lovisa et 3 hommes. Du fait de ses compétences (violence forcenée) et de son équipement, le norse attaque 2 fois mais ne fait pas d’action défensive.

Lovisa attaque la 1ère : 17. Raté.
Berserk attaque allié 1 : 19. Raté.
Allié 1 : 16.
Allié 2 : 9. Touché. L’ennemi subit du dégât.
Allié 3 : 4. Touché. L’ennemi subit du dégât.
Lovisa attaque une deuxième fois : 6. L'ennemi est mort.


Les pluies de flèches ennemies sont semi-scénarisées (pour représenter le tir en cloche de volée, ils ont des malus de tir, ne visent pas un ennemi précis et leurs effets sont déterminés par le MJ).
Pluie de flèches n°1 :16. 9. 9. 12. 16. 2. Une flèche touche.

Riposte de Zack : 15 et 5. Une flèche touche.
L’ultime adversaire ne fit pas long feu. Submergé par ses assaillants, l’homme encaissa un, deux puis trois coups avant de s’effondrer dans un râle d’agonie.

Mais les cris de victoire moururent dans les gorges, car déjà, le danger revenait d’ailleurs, plus présent que jamais. Le sifflement angoissant d’une petite pluie de flèches retentit. Malgré les avertissements de Zack, il était trop tard pour que le petit groupe puisse se défendre contre cette nouvelle menace. Trop tard même pour que le Tokavaleskï lui-même ne lâche ses traits avant ses adversaires. Il faudrait essuyer cette première salve, et seuls Zack et la seconde rousse étaient à peu près à l’abri.

La moitié des flèches ennemies se perdit dans l’océan, ne faisant que trouer l’eau salée qui cicatrisait aussitôt en produisant de petites gerbes esthétiques. Deux traits s’enfoncèrent sur le pont du navire avec un bruit mat. Quant à la dernière, elle termina sa course dans le torse de Lovisa, juste en dessous de l’épaule droite. La princesse n’eut même pas le temps de crier. Le souffle coupé par le choc, elle s’effondra lourdement sur le sol. Ejecté par le choc, son imposant casque à cimier roula sur le plancher, libérant sa chevelure rousse et bouclée. Son armure ouvragée avait grandement freiné le projectile, lui sauvant momentanément la vie, mais elle ne l’avait pas totalement arrêté. Une grimace de douleur sur le visage, Lovisa porta la main à la flèche par réflexe et la maintint pressée contre la base de la blessure comme pour tenter d’empêcher le vermeil de sortir de son corps. A la limite de l’évanouissement, elle serrait les dents et souffrait en silence, mais il était clair que la princesse ne pourrait plus participer en quoi que ce soit à leur fuite.

Lovisa, grièvement blessée par une flèche.

Image


Avec un cri de désespoir et de douleur déchirant, semblable à celui qu’elle aurait pu pousser si elle-même avait encaissé la flèche, l’autre rousse, qui s’était munie d’un bouclier sous les directives, fonça droit sur Lovisa et s’agenouilla auprès d’elle. Tenant fermement du bras gauche son égide de bois brut au dessus d’elles pour les protéger des prochaines volées, elle examina la blessure se mordant les lèvres, les yeux embués de larmes. Puis, en l’espace d’un instant, son expression passa de la peur à la résolution teintée de résignation. Un éclair traversa son regard une détermination sans borne se lut désormais dans ses yeux. La rousse intacte plaça sa main droite sur la poitrine de la princesse. Cette dernière réagit alors brusquement, contre toute attente. Malgré l’effort terrible que cela lui demandait visiblement, elle put prononcer un seul mot, d’une voix faible, mais avec une force de caractère, une puissance d’injonction telle qu’il résonna clairement aux oreilles de tous sur le navire comme un ordre indiscutable de la commandante qu’elle était :


-Non.

Si la femme au bouclier s’apprêtait à faire quelque chose cette réaction l’arrêta net. Et son expression repassa à un curieux mélange de frustration, d’inquiétude et de tendresse.

Mais le monde ne s’était pas arrêté de tourner lorsque Lovisa avait été atteinte. Bien au contraire, la situation était plus tendue que jamais, et sur la rive, les archers continueraient leur tir au pigeon aussi longtemps que nécessaire pour transformer le navire entier en hérisson. S’ils ne s’éloignaient pas rapidement de la rive, s’en serait vite fini de Zack et de ses camarades.

Heureusement, le kislévite ne comptait pas se laisser faire. Il répondit aux tirs de volée adverses, misant sur la masse plutôt que sur la précision, par des tirs tendus de son redoutable arc elfique. Et si son premier trait passa un peu au dessus de la rangée d’archers pour finir sa course dans le sable de la plage, son second, lui, fit chuter un adversaire. Celui-ci n’était probablement pas mort, mais peu importait : ce blessé n’était manifestement plus en état de tirer à l’arc : il ne représentait donc plus une menace.

Il n’y avait cependant pas de quoi se réjouir ou crier victoire. Sur la berge, trois autres archers seraient bientôt en mesure de tirer avec les précédents. Et trois autres encore arrivaient de plus loin. Il fallait sortir de ce guêpier.

Mais la situation n’était pas si simple. A en croire les norses, manœuvrer ce navire imposant nécessitait pas moins de six hommes. Or, avec Lovisa grièvement blessée, incapable de bouger ou même de parler et l’autre rousse qui semblait vouloir rester avec elle pour s’en occuper et ne bougerait probablement pour rien au monde, il ne restait que Zack, lui-même sérieusement blessé et les trois complices mâles de la princesse, dont deux blessés, pour s’occuper du drakkar.

Plusieurs stratégies étaient envisageables. Se protéger derrière les boucliers et continuer l’échange de tirs en espérant l’emporter à la longue, même s’il était très improbable que Zack seul réussisse à prendre l’avantage sur les archers du village, sans compter le risque d’une intervention des autres hommes de Kjell qui comprendraient vite qu’en prenant l’autre drakkar ils pourraient les aborder.
Ils pouvaient aussi tous foncer sur les rames et s’éloigner le plus possible. Mais cela voudrait dire accepter de ramer pendant un temps à découvert sous les tirs ennemis.
Ils avaient aussi la possibilité de déployer la grand voile, tâche qui occuperait une personne au moins pendant une vingtaine ou une trentaine de secondes. Là aussi, l’homme serait à découvert pendant ce temps.
Un homme devait aussi tenir le gouvernail, à moins qu’ils ne décident de s’éloigner au hasard pour l’instant, le bateau étant déjà plus ou moins orienté vers le large. Zack ignorait si l’absence de pilote pourrait faire dévier totalement le navire de sa trajectoire ou s’il garderait grosso-modo son cap actuel en l’absence de timonier.

Enfin, il y avait les boucliers qui permettaient des options intermédiaires, avec par exemple des rameurs protégés par un porteur de bouclier. On pouvait aussi imaginer que Zack veuille continuer à tirer, ou invente autre chose d'imprévu, tout était possible. Désemparés devant l’incapacité de leur cheffe à les conduire, Lovisa devant lutter pour simplement rester consciente, les norses se tournèrent étrangement vers Zack pour que celui-ci prenne une décision : en effet, en dépit de son statut d’esclave, il s’était déjà montré plein d’initiative et de ressources. Ils espéraient que cet étranger saurait quoi faire.

De la décision qu’allait prendre le Tokavaleskï pourrait dépendre leurs vies à tous.
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Zack
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Message par Zack »

Il en avait suffi d’une, d’une seule flèche : pour abattre la Norse et remettre l’ensemble de la situation sous une perspective bien plus accablante... Elle avait fini par tomber, tombée après maintes : humiliations ; accusations ; spoliations ; coups de poignard…

Ces ennemis pouvaient se réjouir, mais Lovisa, elle : restait allongée, seulement troublée par la personne à son chevet et bien sûr : la flèche qui s’était enfoncée et avait traversé son armure pour se loger non loin de son épaule; ainsi, l’éminence semblait avoir accepté son sort… Sur son visage planait une douceur malgré la douleur que, seuls ceux, qui se tiennent devant les portes de la mort : en guerriers ; pourraient être amenés à rencontrer. Toutefois, si l’on parvenait à prendre suffisamment d’avance, je ne comptais pas la laisser les franchir, du moins, si facilement ; pour l’instant et officieusement donc : elle ne faisait que se reposer, c’est dire s’il y avait de quoi l’envier... Car ce serait pour les autres que cela allait devenir plus compliqué ; dans les prochaines secondes pour commencer :

Car depuis la rive, au dam de mes efforts continus et relativement considérables : la masse de nos opposants venait de grossir de moitié et bientôt finirait par doubler… Dévalant les arpents et les bois qui menaient aux quais : les escouades lancées à notre recherche se réunissaient pour former un bloc de plus en plus dangereux. Les prochaines volées risquaient d’en témoigner. Mais seraient-elles aussi lourdes en conséquences ?

Il n’y avait plus : une seconde à perdre, ce constat, pour moi évident : ne semblait pas tout à fait partagé par les autres conjurés. Qui, privées alors de leurs tête, ne savait pas par où regarder ; ou plus prosaïquement : réfléchir a comment déléguer le commandement, efficacement, dans cette configuration précise... Étonnant ; étaient-ils tous à ce point égaux ? n’avaient-ils pas estimés que Lovisa pouvait être mise hors d’état de gérer la situation ? n’y avait-il personne pour reprendre le flambeau ?… L’autre femme ? - Probablement. Peut-être était-ce sur : elle, donc ; qu'il aurait dû échoir : ce fardeau... Mais au vu de sa réaction : cela fut un bien mauvais calcul, puisque la loyauté n’était pas exempte de failles... Comme l’allégorie n’avait pas raté l'occasion de le prouver. Leurs regards s’orientant un à un vers moi me signifiaient que même si j’avais vu juste et qu’elle aurait dû reprendre les rennes : il n’en était alors nullement question... Peut-être qu’a la vue de cette scène : la confiance placée en la hiérarchie s’était craquelée, ou qu’ils comprenaient sa peine au point de ne rien attendre de celle-ci.. Quand bien même, arrivés à ce point, où : ils préféraient se figer de peur de se disperser ; faisait apparaître ce moment comme surréaliste, sans toutefois fort heureusement devenir aberrant. Peut-être d’ailleurs n’était-ce finalement qu’une seconde, un peu trop longue, qui lorsqu’elle s’était écoulée avait marqué mon esprit si durablement et distinctement ; qu’elle avait occasionné dans ma psyché une surcharge qui ne trouverait le moyen de se dissiper qu’une fois le suspens levé, je m’étais donc empressé, pour qu’au plus vite ; chacun se soit remit au diapason :


“ Prenez tous deux boucliers. Protégez-vous les uns : les autres !”
“ Que deux aillent planter leurs armes, à bonne hauteur des postes de rames !.. L’autre continue de les couvrir !”
“ Calez un bouclier entre l’arme : et quoi qu’ce-soit d’autre : pour vous protéger des tirs droits ! "
" Gardez l’autre bouclier levé pour vous prémunir des tirs en cloche et ramez avec le bras restant !...”
“ Une fois le tout en place celui qui les a couvert passera l’un de ses boucliers aux femmes..."
" Et prendra le contrôle de la barre tout en se mettant à couvert.”


Le plan énoncé, bien que sur fond ou entrecoupés par les échanges de tirs soutenus leur sembleraient probablement : clair et rapide à mettre en œuvre ; en outre, ils leur apparaîtraient peut-être comme l’alternative la plus sûre, du moins à cette heure-ci. Car de mon côté, je ne pouvais me permettre d’arrêter la riposte, puisque si je le faisais : alors l’ennemi saurait qu’il n’y avait plus guère de danger à s’approcher, il aurait tôt fait : de prendre les rames à notre instar ; à creuser la distance, jusqu’à n’en pas douter nous rattraper et à nous faire capituler ou nous massacrer. Il me fallait continuer avec le maigre espoir que la nuit, après quelques brassées, parviendrait à nous protéger de leurs attaques et de leur chasse, bien que j’avais encore quelques atouts : si l’environnement nous faisait défaut. Bien que je doutais que ce qui se trouvait encore dans ma botte soit suffisant... Il y avait aussi un faible espoir, mais pas encore éteint, que les feux du village parviendraient à prendre suffisamment d’envergure pour que ceux qui luttaient sur l’autre front soient forcés de venir leur demander de rappliquer et ainsi : d’avoir à leur faire choisir entre sauver leur village ou le drakkar, tandis que l’un interdirait probablement l’autre... Pour sûr qu’alors les choix ne seraient pas unanimes en ce qui concerne le prolongement de notre pourchasse et/ou qu’avec un peu plus de chance, encore ; que leurs efforts, peu importe le sens emprunté : se cristalliseraient dans la frivolité...

Après une énième flèche tirée, je déclamai la suite du plan, pour que tout monde soit sur la même longueur d’onde et peut-être même, par cela, parvenir à les galvaniser quelque peu :

“ Dès que la distance se sera accrue de cent mètres : je prends la barre, tu mets la voile, ils nous auront : ni morts ni vivants, peut-être mort-vivant, mais ça ! C’est seulement pour nous rendre service !”

Tout cela je n’en savais rien, évidemment, mais l’on avait encore de bonnes chances de s’en tirer, peut être même un peu plus de la moitié. Pour cela, il fallait conserver le moral et bien sûr : le cap. Je me tenais préparé à me réorienter si d’aventure l’embarcation se désaxait à cause d’un coup de rame qui tardait à venir ou d’un autre trop pressé, mais pouvait-il vraiment l’être ? Peut-être, puisqu'une oscillation malheureuse serait si tout se passait bien : le seul risque que nous aurions encore à courir... Si le mât devrait me protéger suffisamment, peu importe la direction empruntée; c’était pour les autres qu’il y aurait de quoi - vraiment - s'inquiéter. À défaut de pouvoir faire plus ou mieux, je continuais la bataille rangée itérant : tirs et pas de côté, poursuivant par là, la valse à quatre temps...
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
Warfo Award 2017 du meilleur MJ - RP
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Re: [Zack] Zack outragé, Zack brisé, Zack martyrisé, mais...

Message par [MJ] Kriegsherr »

N’ayant pas de meilleure idée, les trois hommes exécutèrent le plan de Zack à la lettre. Celui-ci serait-il assez bon pour leur permettre de s’en tirer ? Alors même que les norses fonçaient récupérer leurs boucliers, une nouvelle pluie de flèches s’abattît, entrecoupée de tirs de couverture du kislévite.
Tour 1 : Eloignement : 30 mètres.

Test d’INI comparés (alliés contre tireurs) : Allié 1 réussit, Allié 2 rate, allié 3 réussit.

Allié 2 n’a pas encore récupéré de bouclier quand le tir de volée retombe.

Zack ouvre le feu : 3. Touché. Un des ennemis est blessé. Il ne pourra plus tirer.

Tir de volée : 2 touches !

Répartition : toutes sur Allié 3. Parade spéciale : il en pare 1, l’autre le touche.

Zack encore : 10. Raté !

Tour 2 : Eloignement : 35 mètres.

Zack tire : 1. Réussite critique. Un des ennemis est tué.

Tir de volée : 2 touches !

Répartition : l’une est sur Lovisa et l’autre rousse, l’autre est sur toi. Parade de la rousse : 4. Réussite. Esquive de Zack (spéciale : ici l’objectif est de se planquer derrière le mât avant que la flèche ne touche, il s’agit donc d’1 simple test d’HAB) : 10. Réussite.

Zack encore : 5. Touché !

Tour 3 : Eloignement : 45 mètres.

Zack tire : 18. Raté.

Tir de volée : 2 touches !

Répartition : L'une est sur l'un des rameurs, l'autre est sur un autre rameur. Parades : 10 et 7. Réussites.

Zack encore : 6. Touché ! 1 autre blessé.

Tour 4 : Eloignement : 55 mètres.

Zack tire : 5. Tu blesses encore un ennemi.

Tir de volée : 1 touche !

Répartition : elle est sur allié 2. Parade réussie !

Zack encore : 8. Raté !

Tour 5 : Eloignement : 65 mètres.

Zack tire : 18. Tu rates.

Tir de volée : 0 touches !

Zack encore : 4. Touché ! Encore un blessé chez eux.

A 75 mètres les tireurs semblent renoncer.

Zack Tokavaleskï avait choisit de privilégier la protection sur la vitesse de fuite ! Et il avait bien fait ! Mis à part une flèche qui se planta dans le bras gauche d’un des norses avant qu’il n’ait eu le temps de se saisir de son bouclier, aucune autre ne parvint à leur faire de mal. Certes, les volées se succédaient, interminables. Le bateau semblait avancer si lentement, et la pluie de flèches était presque continue. Quelques unes perçaient l’onde sombre autour du navire, mais la plupart se fichaient dans le bois du bateau, et d’autres encore, plus rares, dans les boucliers des fuyards. L’une d’elle faillit même atteindre Zack alors qu’il sortait de son couvert pour tirer, mais le kislévite eut le réflexe de se replier derrière le mat juste à temps.

Mais peu à peu, les tirs se faisaient moins précis, tandis qu’avec une redoutable efficacité, le Tokavaleskï ripostait. Tous ses traits n’atteignaient pas leur cible, mais la portée prodigieuse de son arc et sa précision suffirent à faire pencher la balance en sa faveur. La ligne des ennemis était une cible facile, d’autant plus qu’ils étaient à découvert sur la plage. Plusieurs d’entre eux furent blessés, et l’un d’entre eux probablement même tué.

Lorsqu’ils furent éloignés d’environ 75 mètres de la rive, les archers norses parurent renoncer, s’égayant à couvert. Leurs arcs et leurs capacités de tir, médiocres, ne leur permettaient plus guère d’espérer autre chose qu’un tir chanceux à cette distance, d’autant plus dans l’obscurité de la nuit. Ragaillardis par l’interruption de l’angoissante pluie de flèches, les rameurs mirent encore plus d’entrain à pousser sur leurs avirons. Et bientôt, arrivés à une centaine de mètres de la rive, ils abandonnèrent leurs boucliers et rengainèrent leurs épées. L’un d’entre eux déploya la grande voile afin que le vent les emmène au loin tout seul, tandis qu’un autre expliquait rapidement le principe du gouvernail à Zack.

Dans quelques heures à peine, le jour se lèverait. En attendant, ils avaient échappé à Kjell et au vitki. Ils avaient réussi, ils étaient saufs, encore que plusieurs d’entre eux dans un sale état, et ils avaient quitté le village dont les incendies commençaient à être maîtrisés et réduits. Ils étaient tirés d’affaire, du moins pour le moment.

Bien, on va passer à la suite. C’est encore le même scénario donc tu ne touches pas de bonus d’xp, mais je vais continuer le prochain post dans les mers et plus en Norsca. Tu peux si tu le souhaites répondre ou non à ce post.

J’insérerai le lien vers la suite du scénario dès que je l’ai rédigée et postée.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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