[Thorak] La diplomatie du sang

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par [MJ] Le Grand Duc »

L'humain resta interdis quelques secondes face à la marée blanche qui s'élevait sur la montagne, comme absorbé par ce déchaînement brutal de violence naturelle. L'Ymir avait fuit, blessé, mais comptait bien sur la montagne pour le venger, et la montagne avait répondu à ses rugissements en décrochant un pan entier de son flanc pour ensevelir les guerriers sous plusieurs mètres de roche et de glace qui fonçaient en ce moment même droit sur eux.

Puis, sans attendre le consentement du nain, le Norse l'empoigna par l'épaule avec la force de sa poigne et le tira dans la pente, à l'opposé de l'avalanche, l'aidant comme il le pouvait à courir. Face à eux, le versant descendait à pic, brumeux, et il était difficile de voir à plus d'une centaine de mètre. La douleur cinglait Thorak, irradiant tout son corps depuis les plaies ouvertes de sa cuisse et de son flanc, le froid glacial piquant ses chair à vif. Malgré l'aide d'Egill, ils progressaient lentement dans la poudreuse, et le rugissement de la montagne se faisait de plus en plus proche derrière eux.

C'est là qu'ils virent une petite forme noire sortir de la brume neigeuse et grimper le flanc à vive allure malgré le dénivelé. C'était Bartam qui revenait les aider. Il arriva à leur hauteur, le visage rouge et soufflant comme un boeuf, levant les yeux vers l'avalanche qui engloutissait tout sur son passage à une allure folle.

- "Par les couilles de Grimnir ..." lâcha-t-il dans un souffle, laissant s'échapper un filet de buée. Il poussa un juron et épaula Thorak de l'autre côté. "Tu peux remercier les dieux qu'Bartam soit toujours là pour faire le sale boulot, Grim'Azul ! Allez !"

Et les trois guerriers dévalèrent la pente à toute vitesse, la marée blanche gagnant du terrain derrière eux.

- "Les autres sont planqués derrière un amas rocheux juste là, en contrebas ! Griselda a dit que ça devrai contenir le souffle !" hurla le ranger pour couvrir le vacarme que produisait le roulement de l'avalanche. "C'est qu'à quelques pas !"

Ils s'enfonçaient dans la brume neigeuse qui soufflait autour d'eux, avançant presque à l'aveuglette dans la pente, quand les premiers morceaux de roche noire commencèrent à tomber autour d'eux, s'enfonçant dans la neige avec un bruit mat, tandis qu'une tempête terrible semblait se lever autour d'eux à mesure que l'avalanche leur tombait dessus. Derrière eux, Thorak pouvait deviner l'énorme vague prête à les engloutir, son souffle glacé dans leur dos. Après quelques minutes de course folle, sous la pluie de cailloux gelés et dans le tourment neigeux qui se déchaînait, Bartam pointa enfin un doigt vers une grosse forme noire se détachant dans la brume.

- "Là ! C'est le rocher sous lequel sont les autres ! Un petit effort, on y est presque !" hurla-t-il ... au moment où l'un des morceaux de roche décroché par l'avalanche tomba à pic sur le haut de son crâne avec un bruit sourd. Le ranger s'effondra sans un bruit dans la neige, face la première , faisant chuter par là même Thorak, blessé et au bord de l'évanouissement, ainsi qu'Egill qui le soutenait, alors même que l'avalanche, derrière eux, dressait son mur de givre et s'apprêtait à s'effondrer sur eux comme pour les dévorer.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Thorak Grim'Azul
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par Thorak Grim'Azul »

Thorak observait la vague déferlait vers lui tel un raz de marée annonçant une mort certaine. Sans lui laissait le temps de réfléchir une poigne puissante l’incitait à faire demi-tour et à courir en contre-bas vers la vallée, là où ses propre nains avaient fuient. La course dans la neige n’était pas le point fort de Thorak en temps normal mais blessé comme il l’était c’était encore plus délicat. Egill avait beau le soutenir et le poussé cela ne faisait que le rendre plus maladroit.

Sa plaie, ayant à moitié gelée à la jambe, continué de projeter des gerbes de sang sur la neige immaculée. Sa chemise de laine beige s’imbibée de plus en plus devenant d’un rouge morbide et inquiétant. Plus la couleur de sa chemise s’assombrissait et plus la vision du nain de Karaz Ankor devenait flou, la lumière étincelant sur la neige l’éblouissant d’avantage de secondes en secondes.

Alors que leur course chaotique se poursuivait, le nain et l’humain aperçurent un point sombre au loin. Une silhouette se mouvoir avec bien plus de facilité que ne le faisait l’un ou l’autre. Alors que la vague de poudreuse hurlait derrière eux, Thorak reconnut Bartam, son frère d’arme, son ami idiot venu les chercher. La colère mais aussi la joie se mêlèrent dans la poitrine du longue barbe. Son ami s’arrêtait face à eux et jura après avoir jeté un œil à l’avalanche qui menacer de les briser comme des brindilles. Rouge d’effort, le ranger glissa son bras sous l’aisselle de son Grim’Azul et avec comme s’il ne venait pas de grimper une montagne il entreprit d’aider son chef à la descendre, aider d’Egill.

L’avalanche hurlant derrière eux sa faim et son envie et de les dévorer les poussèrent à accélérer. Pendant qu’ils avançaient aussi vite que possible, le ranger indiquait de sa main libre une paroi rocheuse. Derrière se rempart se tenait Griselda et ses nains mais aussi leurs survies. Thorak serrait les dents à s’en faire mal à la mâchoire, la douleur irradiait son corps jusque dans la moindre parcelle. Bartam avait beau dire que la paroi rocheuse n’était qu’à quelques mètres, il n’était pas sûr de pouvoir l’atteindre. A chaque nouveaux pas, ces bottes coquées devenaient de plus en plus lourdes.

Alors qu’ils déambulaient à toute vitesse la pente neigeuse, le ranger nain indiquait le rempart de pierre où devait attendre le groupe de nains. Alors qu’il annonçait un espoir à Grim’Azul et à Egill. La montagne se rappelait à eux de manière violente et puissante. L’avalanche qui charrier neige et roche, projeta une pierre sur la tête de Bartam qui s’effondra avant même d’avoir fini sa phrase. Le ranger s’effondra la tête dans la neige, inconscient. Sa chute provoqua celle du Longue-barbe qui n’avait plus la force de bougeait. Egill suivit le mouvement, à lui seul il ne pouvait maintenir deux nains, surtout après un tel effort.

Alors que les trois compagnons s’écroulaient dans la neige, le grondement de l’avalanche parvint à Grim’Azul comme un cri de victoire, comme si la montagne jubilait d’avance d’engloutir ses proies. En l’instant s’il y avait une chose qui faisait souffrir bien plus Thorak que sa jambe et son torse c’était le sentiment d’échec. Le guerrier nain avait un étrange gout dans la bouche et cela n’avait rien à voir avec la poudreuse qu’il avait dans barbe. Il avait échouait à porter la missive à Kraka Drak, il n’avait pas pu se rendre face au roi des nains du Nord, il avait échoué dans la mission que lui avait confié son Thane, celle-là même confier par le Haut-roi. Plus grave il avait échoué à protéger ses frères. Trop nombreux étaient ceux qui ne rentreraient pas à Karaz-A-Karak et ne retrouveraient pas les leurs. Son regard se posa sur son ami. Stupide qu’il avait été de risquer sa vie pour lui, il aurait dut venir seul dans le nord porter cette missive, ainsi il aurait été le seul à mourir.

Alors que l’avalanche réclamer son dut dans un énième grondement, Thorak poussa un cri également à son tour.

« Par les couilles de Grimnir, TU VAS FERMER TA GUEULE !!! »

Surpris, Egill qui commençait à piquer du nez regardait le Longue-Barbe avec étonnement le croyant devenir fou. Thorak se redressait. L’agacement, la colère et la fureur lui rendant un peu d’énergie, comme avant un combat. Thorak à moitié vautrer dans la neige attrapa Bartam par sa tunique qu’il tira et fit glisser devant l’humain. Heureusement que la montagne et son grondement couvrit le hurlement que poussa Thorak tant l’effort qu’il fit le fit pousser un hurlement sauvage. Lorsque le corps de son ami fut devant Egill, le nain posa son regard bleu-gris dans ceux de l’homme. Son regard était froid et déterminé. Aucune hésitation, il était déterminé.

« Egill, prends le corps de Bartam et emmène le jusqu’à l’escarpement. Utilise la force qu’il te reste pour le sauver. Porte-le ! Traîne-le ! Fais ce que tu veux mais sauve-le ! »

Alors que son ami humain allait ouvrir la bouche, Thorak enchaînais, ne lui laissant pas le temps de dire un mot.

« La première fois où nous nous sommes rencontré j’ai épargné ta vie. Depuis ce jour tu me suis dans le but de me rendre la pareil, je t’offre cette chance, sauve SA vie et nous serons quitte ! Ne t’occupes pas de moi, je serais juste derrière, je me servirais de mon arme comme béquille, dépêche-toi, VITE ! »

Thorak hurla son dernier mot car l’avalanche était presque sur eux et s’ils ne réagissaient pas très vite, ils seraient fini. Grim’Azul espérait pour qu’Egill emmène Bartam sans se retourner. Il espérait effectivement se servir de Dum’Zaraz comme d’un appui mais il ne savait pas vraiment si cela allait marcher, sa force étant au plus bas. Le peu d’énergie lui ayant tout juste servi à faire glisser le corps de Bartam. Si au moins il avait pu sauver son frère d’arme, il pourrait mourir heureux.

Alors qu’il posait la main sur le manche de son arme, il eut une sensation étrange, un calme étrange, était-ce fameux calme avant la tempête. Profitant cette seconde, Thorak entamait une prière mentale à la mère des nains.

** Saint Mère des Nains Valaya, Moi Thorak Grim’Azul, soldat parmi tant d’autres, j’ai souvent prié pour que tu accueils mes frères tombés dans ton foyer mais aujourd’hui je fais appel à toi car j’implore ta bénédiction pour la survie des miens. Ils sont valeureux et courageux, fiers et vaillants, peut-être un peu stupides et bougons pour certains mais ce sont de bon nains ! Ils sont loin de leur foyer mais pourtant ils se battent pour leur Roi, leur famille, leur clan et pour leur race. Je serais ravi d’être le seul à rejoindre ton royaume. Offre leur ta protection et ta bénédiction. Sainte Mère, je t’en prie, béni tes enfants, protège les et je t’en serais reconnaissant à jamais !**
Thorak essaye de se mettre debout en se servant de DumZaraz comme béquille et d'avancer. Il prie mentalement Valaya et dépense le maximum de point de dévotion (je sais plus combien sait le maximum autorisé, ça fait longtemps que je n’ai pas utilisé cette règle)
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 22 oct. 2014, 18:31, modifié 1 fois.
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Thorak Grim'Azul, Guerrier Nain
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Arme // Armures : Hache de Grom Poing d'Acier 16+1D8 (Percutante et Précise) // Cotte de maille naine: 9 Torse/Dos/Bras/jambes et Casque léger usé : 4 Tête //
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Coup Précis Niv 3 : - 4 en Att lors d'une attaque ciblée. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Bagarre Niv 1 : Pas de malus sur Att et Par et 1d12 Points de dégâts lorsque le PJ combat à mains nues
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par [MJ] Le Grand Duc »

- 5 points de dévotion à Valaya.

Il termina sa prière, et alors même qu'il rouvrait les yeux, le mur de glace s’abattit sur lui.

Thorak flottait, plus léger qu'une plume, dans les ténèbres les plus absolus. Il semblait que quelque force invisible le pousse lentement, le faisant surnager de manière indolente dans le Néant. Il ne ressentait ni peur, ni douleur, ni froid, ni colère. A vrai dire, il ne ressentait rien. Où que son regard se porta, il n'y avait que le vide, comme un voile noir ayant absorbé toute lumière. Il tenta de regarder ses mains, lentement, sans motivation, pour s'apercevoir qu'il n'en avait pas, pas plus que des pieds, des jambes, un corps. Le nain ne s'en étonna même pas. Il n'était rien, seulement cette pensée sans volonté, sans but, sans substance, sans sensation, qui glissait dans ce brouillard opaque. Souterre, le royaume du dieu Gazul, était-il ainsi fait ? Était-ce ici que les esprits ancestraux venaient reposer ? Pourtant, Thorak semblait seul dans cette infinité sans fond. Absolument seul. Il pensa à Brilda et Nara, sans même éprouver tristesse ou remord. Est-ce que leurs esprits erraient ici, comme le sien, pour l'éternité ? Ces questions sans réponses lui pesaient. Il commença à s'engourdir, lentement, et à ralentir, finissant par flotter sur place, dans un plan de ce Néant dont il ne connait ni l'endroit, ni l'envers. Tout lui était égal, il voulait dormir. Autant fallait-il qu'il s'arrête ici, serait-ce pour toujours.

Soudain, au loin, quelque chose brilla. Un tout petit point, à l'autre bout de son monde de brumes et d'oubli. Le point lumineux grandissait, lentement, pour devenir un grand feu de bois qui s'avançait vers Thorak à une allure folle, jusqu'à s'arrêter devant lui, ses flammes chassant les ténèbres au loin. Les étincelles que produisaient les crépitements incessants des bûches montaient jusqu'à l'infini, et la chaleur dégagée par un tel brasier enveloppait l'esprit de Thorak, le réchauffant à la manière d'une mère protectrice. Entre les bûches de l'âtre bienfaiteur se trouvaient des fagots de houblon et de blé. Une voix puissante mais calme, douce, monta du cœur des flammes. Une voix de femme.


- "Je ai entendu ta prière, Thorak Grim'Azul. Mais je n'ai pas besoin de protéger tes compagnons. Les vents cruels du Nord les fouettent, les neiges et les glaces les font souffrir et bientôt le sang et l'acier s'abattront sur eux. Mais leur temps n'est pas venu. Toi, toi seul, Thorak Grim'Azul, doit mourir aujourd'hui."

Le feu se fît plus vif, et une nouvelle vague de chaleur réconfortante vint pourtant envelopper l'esprit du guerrier nain.

- "Mais tu as prié la Mère d'intervenir, et la Mère ne restera pas sans répondre à l'appel de ses enfants. Gazul attendra ton âme, Grim'Azul, pour encore quelques temps. Aujourd'hui, toi qui devais mourir, tu vivras."

A ces mots, le brasier, les bûches incandescentes, les fagots de blé et de houblon, les étincelles ; tout disparu d'un coup, emportant chaleur et lumière, laissant Thorak retomber sans attaches dans les ténèbres. Il lui semblait qu'il chutait sans jamais toucher le fond de quoi que ce soit. La seule sensation qui le gagnait était le froid, un froid doux tout d'abord, puis de plus en plus persistant, jusqu'à en devenir perçant et à provoquer une douleur aiguë. Sa chute s'accéléra d'un coup et le nain tomba dans un trou de lumière apparu de nul part, sans comprendre quoi que ce soit.

- "Il vient d'ouvrir les yeux."

La voix lui semblait sourde, lointaine. L'envoyé du Haut-roi cligna plusieurs fois des paupières, le regard trouble et les oreilles sifflantes, pour finalement apercevoir les contours vagues de Dungrun Pieds-d'Argent, le montagnard. Ce dernier semblait scruter le visage de son supérieur, accroupis à ces côtés - ce qui devait signifier que Thorak était couché au sol. Dungrun l'observa un moment avant de se relever, de resserrer son lourd manteau noir et de s'éloigner, sortant du champ de vision du Longue Barbe.

Ce dernier s'aperçu qu'il ne pouvait pas bouger. Tout ce qu'il ressentait étaient froid et douleur. Petit à petit, il se rappela de l'avalanche, d'Egill et de Bartam ... Il cligna encore une nouvelle fois des yeux. Le paysage commençait à se dessiner devant lui. Il semblait bien différent du dernier que Grim'Azul avait vu : ici, il surplombait une rivière calme qui serpentait entre les formations sableuses et les bosquets de pins verts vif. Ca et là, des bouquets de fleurs jaunes et fauves poussait et quelques papillons bleus volaient même d'un endroit à l'autre. La scène était d'un calme plat, l'horizon brumeux, et les souvenirs de Thorak confus ... Délirait-il encore ?

Image
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Thorak Grim'Azul
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par Thorak Grim'Azul »

Sa prière touchait à sa fin, le Longue-Barbe Grim’Azul implorait la mère des Naines pour la sauvegarde des siens. Comme souvent il avait parlé maladroitement mais avec son cœur. Peu lui importé désormais de mourir si ceux de son peuple pouvaient survivre à la colère de la montagne. Lorsque le guerrier eut terminé sa prière, il tentait maladroitement de se mettre debout derrière un Egill portant un Bartam inconscient. Le guerrier Norse tenait parole et tentait de sauver son ami ranger, cela soulageait un peu l’esprit du guerrier nain. Alors qu’il tentait désespérément de se mettre debout, qu’il voyait leurs silhouettes s’éloigner de lui et que le grondement de l’avalanche devenait de plus en plus assourdissant, il fut rattrapé par la colère de la montagne, et de l’Ymir, qui s’abattit sur lui.

Le grondement de colère avait disparu, comme si la montagne était désormais apaisée. Depuis qu’il avait été englouti, Grim’Azul ne percevait plus aucun son et plus aucune lumière. Jusque-là c’était logique. Mais le nain ne percevait plus sa douleur, son torse et sa jambe ne le faisais plus souffrir, il ne ressentait plus aucun de ces membres ni le froid dans ces pieds et ses mains. Il ne voyait rien, ni ne ressentait rien à l’exception d’une immense fatigue. Enfin son voyage touché à sa fin. Etait-ce dans cet endroit qu’il passerait l’éternité ? Etait-ce le royaume de Gazul ? Il était juste excessivement las de se battre et de lutter, il aurait aimé retrouver Nara et Brilda mais en même temps il était heureux de ne pas les savoir dans un endroit comme celui-ci. Il s’était toujours imaginer ses femmes dans un endroit chaud et lumineux. Epuisé, il soupira et se laissa aller à sa fatigue accumuler au fil des décennies de batailles.

Alors qu’il pensait sombrer encore plus dans les ténèbres et s’abandonner au repos éternel, seul et perdu, une lumière en émergeait. Faible et lointaine au début elle se rapprocha de Thorak à une vitesse qu’il n’avait jamais pu voir de son vivant. Lorsque la source de lumière fut devant lui, il ne savait pas comment il était arrivé là ? Etait-ce lui qui s’était déplacé, ou la source de lumière ? Un énorme feu de bois crépitait devant lui, produisant lumière et chaleur. Alors qu’il était concentré dessus, il ne remarqua que quelques secondes plus tard que les ténèbres avaient disparus. Autour du foyer réconfortant se trouvait du blé et du houblon, par réflexe Thorak y plaça ses mains calleuses pour les réchauffer.

Quelques minutes plus tôt, les ténèbres invités à l’abandon et au sommeil sans fin, tandis que le feu devant Thorak invitait à se réchauffait et à retrouvait des forces. Il se frottait les mains l’une contre l’autre et les exposaient face à ce feu bienveillant. Alors qu’il savourait la chaleur de ce moment, une voix s’éleva des flammes. Le nain si terre à terre en temps normal ne semblait pas plus surpris que cela. Avec un profond respect il écoutait la voix puissante et féminine qui s’élevait du feu de bois. Il l’écoutait avec attention et à l’entendre ses compagnons subiraient de nombreuses épreuves mais ils survivraient. D’après la voix il était le seul à devoir mourir.

Curieusement Thorak Grim’Azul accueillis la nouvelle avec soulagement et ravissement. Non seulement ses nains étaient sauf mais son voyage touché à sa fin, il allait enfin pouvoir se reposer et retrouver ses femmes. Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire et de pousser un soupir de soulagement. Les flammes crépitèrent face à lui, comme en réponse à ses émotions. La voix ne lui laissa en revanche pas l’occasion de se reposait. Alors que le Longue-Barbe se détendait devant le foyer en flamme, profitant enfin d’un repos qu’il n’avait plus connu depuis des années, la puissante voix qui ne pouvait être que celle de Valaya lui annonçait que sa prière serait entendue, que la Mère des nains interviendrait. Gazul n’aurait pas son âme si tôt. Thorak se figeait, écoutant chaque mot avec appréhension. Là où n’importe qui y aurait vu une faveur divine, Grim’Azul y voyait une tournure cruelle. Finalement, la douce chaleur du foyer et la lumière disparurent, ainsi que la promesse éphémère de revoir sa femme et sa fille, sur ses derniers mots.

« Aujourd’hui, toi qui devais mourir, tu vivras. »

Aussi rapidement qu’ils étaient partis, les ténèbres l’engloutirent à nouveau. Thorak ressentit une tristesse sans bornes. Dans ses ténèbres familiers, il ressentit un froid tout d’abord distant puis de plus en plus intense, jusqu’à en devenir douloureux. La douleur, un sentiment qu’il pensait derrière lui. Cette douleur irradiait tout son corps, jusqu’à ce qu’une forte lumière le fasse sortir de ces ténèbres.

Une voix brisa le silence, une voix familière. Masculine cette fois-ci. Elle n’avait pas la puissance d’une divinité et en ouvrant les yeux Thorak réussit à reconnaître le propriétaire de la voix. La lumière lui fit mal aux yeux. Après quelques secondes pour laisser à ses yeux le temps de s’adapter à la lumière, il découvrir Dungrun Pied-d’Argent, le jeune nain. Il le regardait et se relevait rapidement pour aller faire autre chose, Thorak ne s’en préoccupait pas vraiment. Il remettait ses idées dans l’ordre et songeait à ce qui venait de se passer. Alors qu’il pensait à l’avalanche, à Bartam et Egill, à l’épisode des ténèbres et du feu de camp, quelques larmes coulèrent de ses yeux lorsqu’il repensa à tous ce qu’il avait perdus.

Cela ne dura que quelques secondes, le vent sécha rapidement ses larmes silencieuses et il tourna la tête pour que personne ne les voient coulés. De toute manière c’était le seul mouvement qu’il pouvait faire, le reste de son corps étant incapable de répondre à ses ordres. Pendant ce temps, il découvrit un paysage qui n’avait rien à voir avec celui qu’il avait abandonné. La montagne enragée avait laissé place à une vallée verdoyante et florissante. Des papillons et des oiseaux volants au milieu de ce paysage paisible. Sans la vision de Dungrun et sans la douleur, Thorak se serait vraiment demander s’il était vraiment revenu d’entre les morts, mais la douleur qui irradiait son corps et la peine d’avoir à nouveau perdu la chance d’accéder au repos éternel auprès des siens était bien supérieur à la douleur de son corps.

Finalement, Grim’Azul reprit un peu d’aplomb et se détourna du paysage. Il était temps de faire face au monde réel. La Mère des Nains l’avait renvoyé « pour encore quelques temps » avait-elle dit, alors il s’appliquerait à faire comme il l’avait toujours fait, vivre sa vie du mieux qu’il pouvait. Il tourna sa tête difficilement vers son corps et baissa son regard gris-bleu vers son corps immobile, prêt à découvrir l’ampleur des dégâts.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 03 nov. 2014, 12:11, modifié 1 fois.
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Arme // Armures : Hache de Grom Poing d'Acier 16+1D8 (Percutante et Précise) // Cotte de maille naine: 9 Torse/Dos/Bras/jambes et Casque léger usé : 4 Tête //
Le Bouclier du Taureau: 14 en Parade (Déstabilisant)
Compétences:

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Coup Précis Niv 3 : - 4 en Att lors d'une attaque ciblée. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
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Coriace Niv 1 : +1 a tout ses tests de Force et retranche 1D3 points de dégâts (Jusqu'à un minimum de 1 point de dégât)
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Résistances
Volonté de fer Niv 2 : +2 aux jets de volonté dans les situations de peur, de terreur etc...
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par [MJ] Le Grand Duc »

A mesure que le Longue Barbe reprenait ses esprits, sa vision était plus claire et ses idées plus lucides. Il essaya de se redresser un petit peu pour s'observer, mais une vague de douleur l'immergea immédiatement et l'obligea à se recoucher. Il était visiblement allongé sur une sorte de brancard de branchages et de corde sur lequel avait été étendu une fourrure. Une autre fourrure épaisse était posée sur Thorak, de manière à le maintenir au chaud. Bien que l'installation soit relativement confortable, il pouvait à nouveau clairement sentir la douleur qui irradiait de sa cuisse et de son ventre. Il remarqua qu'on lui avait retiré son armure et qu'il portait uniquement sa tunique salie par le voyage, ses braies et ses bottes coquées.

Il se concentra et respira un bon coup avant de tourner la tête. La troupe était là. Dungrun Pied-D'argent venait visiblement de leur apprendre son réveil puisque la plupart des guerriers nains se tournèrent vers le Longue Barbe pour le saluèrent, poing contre le coeur, en inclinant la tête. Ils s'affairaient pour l'heure à enrouler leurs couvertures de fourrure et à se préparer au départ, tandis que Jotrund le Taureau écrasait les braises fumantes d'un feu de camp en marchant dessus. Thorak en déduisit que c'était le matin, mais il ignorait combien de temps il était resté inconscient. Il remarqua Griselda et Eol le Guide s'avancer vers lui. La naine posa les poings sur les hanches en regardant Thorak, tandis que l'archer attendait en retrait, scrutant les pins environnants.


- "Par les dieux, Grim'Azul, tu as bien dormi." dit-elle sur le ton du reproche avec son accent rocailleux, non sans cacher un sourire en coin. "Tu n'as pas ouvert les yeux pendant deux jours. Si cela n'en tenait qu'à moi, je t'aurai laissé aux bêtes sauvages, mais tes compagnons ne semblaient pas de cet avis là. Nous t'avons construit un nid douillet. Eol pense que tu ne pourras pas te déplacer correctement avant plusieurs jours, et la route est encore longue jusqu'à la côte. Tu vas nous ralentir, mais au moins on avancera." dit-elle.

Eol s'agenouilla à son chevet sans un mot et souleva la lourde fourrure, avant d'inspecter les blessures du Longue Barbe. Des bandages avaient été appliqués. Ils étaient désormais souillés de tâches brunes et le Guide les retira délicatement avant de les jeter dans les braises. Les plaies n'étaient pas belle à voir, mais au moins elles semblaient propre. Eol revint, une petite boîte en bois entre les mains, qu'il ouvrit avant d'y plonger les doigts, en sortant une sorte de pâte vert pâle. Il la renifla et l'étala sur les plaies de Thorak avant d'appliquer des bandages propres et de remonter la couverture sur son corps. Il se releva et fît un signe de la tête à Griselda.

- "Tu peux remercier Eol", lâcha-t-elle. "Sans lui, toi et l'autre imbécile seriez entre les mains de Gazul à l'heure qu'il est." dit-elle en désignant une couche similaire à celle de Thorak non loin de la sienne que le guerrier nain n'avait pas remarqué. Bartam le montagnard était lui aussi couché sous les couverture, les yeux fermés et la tête bandée. Griselda s'approcha de lui et le poussa du bout de sa botte.

- "Oh, marmotte ! Arrête d'hiverner, on va partir."

Bartam poussa un grognement d'ours et ouvrit les yeux en se massant le front.

- "Laisse moi tranquille, oiseau de malheur ! Par ma barbe, tu as de la chance que je sois couché "

La naine éclata de rire et se tourna vers le reste de la troupe.

- "Ca vaut pour vous aussi ! On se dépêche !"

Les guerriers nains grognèrent et se mirent en ordre de marche. Lomerak le Noir et Gunnar s'avancèrent pour saisir le brancard de Thorak tandis que Gannur et Dungrun s'occupaient de celui de Bartam. Ils les soulevèrent en coeur avec un grognement d'effort et vinrent se placer dans la colonne. Griselda fit un geste de la main et la troupe s'ébranla. Ils quittèrent leur campement et commencèrent à longer la rivière. La nature était ici bien plus clémente. Le froid ambiant n'était pas brûlant et agressif comme dans la montagne, les pins se dressaient haut et l'eau de la rivière était claire comme du cristal, laissant entrevoir son lit parsemé d'algues et de l'écaille argentée des saumons qui la peuplait.

Thorak, toujours couché sur sa civière, était balloté au fil de la marche de ses porteurs. Bien qu'ils fassent extrêmement attention, les irrégularité du terrain les forçaient parfois à manoeuvrer, ce qui provoquait les douleurs du Longue Barbe. A chaque heurt ou mouvement trop brusque, Gunnar grognait une excuse tandis que Lomerak restait silencieux, comme à son habitude. Après cette épreuve et le réveil de Thorak, l'ambiance qui régnait au sein de la petite troupe semblait en revanche plus détendue. Eol marchait à plusieurs centaines de mètres devant la troupe, repérant les passages, examinant les alentours et guidant les autres. Jotrund marchait aux côtés du brancard de Thorak et discutait par moment avec Gunnar, faisant résonner sa voix forte et son rire tonitruant entre les pins. Il était un compagnon de voyage agréable, toujours de bonne humeur et rigolard. Et son équipement impressionnant, incluant plus de quatre haches dont une à deux mains, ne laissaient aucun doutes sur ses capacités martiales. Thorak fût étonné de voir Griselda marcher aux côtés de la civière de Bartam, tantôt scrutant les environs, tantôt taquinant le montagnard blessé qui, coincé sur sa civière, se contentait de grogner et de jurer, bougon, ce qui ne manquait pas de faire rire Dungrun le Jeune et Gannur. Hitrik l'intendant, lui, allait de ça et là, discutant avec chaque guerrier, notant sur son petit carnet de voyage le décompte des provisions de chacun. Après plusieurs heures de marche, alors que la troupe longeait toujours la rivière et semblait se diriger vers une vallée boisée, Hitrik vint marcher près de Thorak et de ses porteurs, affichant une mine grave.


- "Salutations, Longue Barbe. J'espère que vos blessures ne vous font pas trop souffrir. Par Valaya, je n'aime pas avoir à vous dire ça, mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, outre le fait qu'il ne nous reste plus qu'un tonnelet de bière."

En entendant ça, Jotrund et Gunnar qui étaient en train de s'esclaffer après une énième histoire du Taureau, cessèrent de rire immédiatement. L'intendant leur jeta un regard embarrassé avant de continuer.

- "C'est votre marteau de guerre, Dum'zaraz ... J'ai peur qu'il n'ai été perdu quand l'avalanche a fondu sur vous. Nous avons essayé de le retrouver, mais ce fut impossible, je suis désolé." dit-il d'un air grave.

Dun'zaraz ! Comment Thorak avait pu ne pas y penser ! Son marteau n'était pas à ses côtés, l'intendant disait vrai.
Je ne développe pas plus sur la perte de ton marteau pour te laisser en dire ce que tu en as envie. Dum'zaraz est donc retiré de ton inventaire.
____________


Voilà une journée entière qu'ils suivaient la rivière sans relâche, et le soleil commençait à tomber derrière les montagnes de l'Ouest, donnant une teinte orangée au paysage sauvage qui s'offrait aux yeux de la troupe. Les cataplasmes d'Eol le Guide semblaient faire effet et la douleur provoquée par les blessures de Thorak se calmait peu à peu. Griselda fît signe à la troupe de s'arrêter.

- "Nous allons établir le camp pour la nuit", se contenta-t-elle de dire, examinant les alentours du petit surplomb sur lequel ils s'étaient arrêtés, et qui donnait une vue panoramique sur la rivière et les bois qui les entouraient désormais. Les porteurs de civière déposèrent leurs fardeau au centre et Gannur, Gunnar et trois autres guerriers partirent en direction des pins qui les encerclaient pour trouver du bois, tandis que les autres membres de la troupe défaisaient leurs couverture de fourrure, attrapaient quelques rations et retiraient leurs bottes de cuir après cette longue journée.

C'est ce moment que choisi Egill le Norse, discret jusque ici, pour venir se présenter à côté de la civière de Thorak. Il resta debout pour s'adresser à lui, son épaisse épée posée sur l'épaule.


- "Je viens te voir, Thorak Grim'azul. J'ai sauvé la vie de ton ami, et tu m'as libéré de la dette que j'avais envers toi. Je viens te demander l'autorisation de partir et de suivre mon propre chemin. Je connais la puissance sombre qui menace cette terre. Je sais que tu as pour mission de rallier les hommes encore fidèle à l'ancienne foi. Je veux désormais rejoindre ma propre tribu pour les guider vers le Nord, et vaincre les démons aux côtés de toi et tes compagnons."

L'humble guerrier marqua une pause, jetant un regard vers les nains, avant de revenir vers le Longue Barbe.

- "Par mes ancêtres, je jure de revenir avant une lune avec mes frères, pour que nous luttions ensemble pour la gloire. Et, si les dieux nous sont favorables, nous mourrons au combat, pour que les Vierges guident nos pas vers les Palais de la gloire. Mais pour cela, Thorak Grim'Azul le nain, je viens demander ta permission. Me laisseras-tu rejoindre ma tribu, ou souhaite-tu que je reste à vos côtés jusqu'à ce que la mort ne nous prenne tous." demanda-t-il en le fixant dans les yeux, le visage impassible et dur comme de la roche.
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par Thorak Grim'Azul »

Grim’Azul se détournait de ce paysage surprenant pour observait les dégâts qu’avait subits son corps. Il ne pu que tourner sa tête. Rien d’autre. Il se contentait donc d’observait sa couchette de fortune. Un brancard fait de branches et de cordes, une épaisse fourrure lui servait de matelas et une autre le couvrait pour le protégé du froid. Sans pouvoir soulever la couverture, il sut qu’on lui avait retiré son armure, il ne sentait plus le poids des mailles de fer. Il n’était vêtu que de ses vêtements de voyages : chemise, braies et bottes.

Le Longue-Barbe se mit à l’inspection de son propre corps. Etant incapable de soulever la couverture, Thorak décidait de faire bouger sa jambe dans le but de vérifier le niveau de gravité de sa blessure. Ce n’était pas l’idée du siècle. Ce fut comme si une lance traversait le corps du nain aliter. Le blessé se retint de hurler, ou même de gémir. Hors de question d’inquiéter d’avantage ses camarades, surtout à cause de ses idioties. Sa jambe était, même sans la voir, dans un sal état. Quant à la blessure à son torse, inutile de tenter la même expérience, chaque respiration lui arracher un tiraillement de douleur. Des bruits autour de lui le détournèrent de sa douleur et il se concentra sur le campement qui s’agitait autour de lui.

Thorak tournait la tête vers le campement. Il découvrit Dungrun Pied d’Argent en train d’apprendre la nouvelle de son réveil à ses camarades. Aussitôt le Longue-Barbe fut touché par la réaction des siens. Tous ses soldats le saluèrent en se frappant le cœur du poing. Un signe de loyauté qu’il savait apprécier à sa juste valeur. Ses nains, courageux et honorables, étaient les siens et il en était fier. Quelques secondes plus tard, sa troupe de soldats et de rangers se remit au travail tandis que le nain nommé Jotrund s’occupait d’éteindre le feu du soir. Grim’Azul vit Griselda, la naine responsable de l’expédition et son guide, Eol, s’approchaient de lui. Une fois à côté de lui, la naine le toisait de toute sa hauteur. Les paroles qu’elle lui lançait au visage à ce moment-là furent cynique, cinglante et moqueuse. Ce qui était plus ou moins ce à quoi s’attendait le Longue-Barbe de la part de la naine. Après les quelques attaques verbale de la part de Griselda, que Thorak préférait laisser sans suite, Eol passait devant sa chef et soulevait sa fourrure pour s’occuper des blessures. La naine restait à côté pour observer tandis que l’archer s’affairer avec un talent d’expert.

Eol n’était pas qu’un excellent ranger, il prodiguait des soins de première qualité. D’après l’expertise du guide, il lui faudrait rester alité plusieurs jours encore. Eol retirait ses bandages imbibés de sang séchés et Thorak pu découvrir des blessures qui laisserait de sales cicatrices. Fort heureusement, le nain du nord avait fait du bon travail en nettoyant correctement les plaies, il appliquait une sorte de baume sur les plaies non sans infligé une intense douleur à Thorak mais il se refusait à grimacer ou à gémir, il ne donnerait pas se plaisir à Griselda, qui l’observait toujours. Eol terminait ses soins et remit des bandages propres avant de le recouvrir de sa fourrure. Sans un mot, L’archer se relevait et fit un signe de tête à sa chef.

Alors que Thorak se mordait toujours l’intérieur de la joue pour ne pas grogner de douleur, la naine lui disait qu’il pouvait remercier Eol pour les soins qu’il lui avait prodigué, à lui et son compagnon. Aussitôt Thorak en oubliait sa douleur. Il tournait sa tête dans la direction que lui indiquait la naine aux tatouages bleus. Non loin de lui, sur une civière identique à la sienne, se reposait Bartam, son frère d’arme. Valaya le lui avait bien dit, il devait être le seul à mourir.

Griselda abandonnait Thorak pour s’approchait de la couchette du ranger endormi et elle le réveillait en le secouant du bout de sa botte. Quelques secondes plus tard, les deux étaient en train de se chamailler comme des enfants nains, Grim’Azul les regardaient avec étonnements. Eol qui était resté à ses côtés, observait également cet échange verbal cinglant. Le Longue-Barbe se racla la gorge car il n’avait pas parlé depuis plusieurs jours et sa voix rocailleuse l’était encore plus que d’ordinaire.

« Eol, ranger des montagnes du Nord. Tu as sauvé la vie de Bartam et la mienne. Ton savoir et tes compétences sont exceptionnelles et je suis ton débiteur. Archer de Kraka Ravnvake, je te remercie en toute sincérité pour moi, et pour mon compagnon. »

Ne pouvant pas se mouvoir, Thorak se contenta d’un simple mouvement de la tête qui lui arrachait tout de même une intense douleur à la poitrine. Il attendit de voir la réaction d’Eol avant de le regardait partir. Pendant ce court échange, Griselda riait de son échange avec Bartam qui, fidèle à lui-même, bougonnait dans sa couchette. Thorak regardait se spectacle avec un intérêt particulier. La naine se tournait vers la troupe de soldats nains et leur ordonnait de se tenir prêt au départ. Thorak ne fut pas vraiment surpris de voir Lomerak le Noir et Gunnar venir tirer son brancard, de l’autre côté il vit Dungrun et Gannur tiré celui de Bartam.

Thorak ressentait plusieurs émotions à l’instant. Fierté pour ces nains. Ils avaient su bravé la montagne et s’en sortir indemne, contrairement à lui. Honte de devoir rester alité et d’être un fardeau pour les siens. Et enfin douleur d’avoir raté l’occasion de rejoindre sa femme et sa fille. Mais cette dernière émotion il ne la connaissait que trop bien depuis des années maintenant, il avait presque appris à vivre avec. Dans quelques jours, il aurait repris le dessus.

Pendant le trajet, d’autres douleurs vinrent le distraire. Les soubresauts de la route lui causèrent quelques douleurs aigues. A chaque fois, Gunnar s’excusait, Lomerak lui restait silencieux. C’est Grim’Azul qui lui répondit au bout de plusieurs fois.

« Gunnar, mon garçon si quelqu’un dois s’excuser ici s’est moi. Je suis celui qui est un fardeau. Alors arrête de t’excuser, et lorsque tous cela sera derrière nous, je vous payerez tellement de tournées que vous prendrez la cuite de votre vie »

Pendant que la troupe avançait, le Longue-Barbe se rendit compte que l’ambiance était bien plus détendue qu’avant l’attaque des Ymir. Eol était toujours en éclaireur, mais Jotrund marchait à côté du brancard de Thorak et parlait avec Gunnar en riant très fort, il semblait bien plus amicale et bien moins compétitif. Griselda était aux aguets en marchand à côté de la civière de Bartam, scrutant les alentours mais taquinant le ranger de temps à autres. Ce dernier se contentant de bougonner comme à son habitude. Une sorte de relation étrange se créant entre eux deux. Thorak s’en amusait beaucoup, aussi bien pour la naine aux tatouages bleus qui ne se rendait probablement pas compte de ce rapprochement, que pour son ami ranger qui était doucement en train de tomber dans les griffes de la naine. Il y avait aussi Hitrik, fidèle à lui-même qui prenait soin de discuter avec tous et d’inventorier les provisions, pendant le trajet il vint discuter avec le Longue-Barbe. Il prit tout d’abord de ces nouvelles mais quelque chose dans sa façon de lui parler semblait rendre le nain mal à l’aise. C’est là que l’intendant lui fit prendre conscience d’un manque qu’il n’avait pas pu percevoir en étant dépouiller de son équipement. Lorsqu’il avait été emporté par l’avalanche, il avait été séparé de son marteau de guerre et malgré les efforts et les recherche de tous, ils n’avaient pas pu mettre la main dessus. Dum’Zaraz était perdu dans les neiges des montagnes de la Norsca.

Hitrik se sentit désolé pour son chef, l’observant avec culpabilité. Thorak déglutit difficilement. Dum’Zaraz avait partagé sa vie pendant un demi-siècle. Le « Donneur de Mort », en Khazalid, était une réplique fabriqué par son père lorsqu’il avait quitté la maison il y a bien des années, un hommage à l’ancêtre de leur clan. L’arme avait de valeur pour Grim’Azul mais pas en terme pécuniaire. Bien que son père ai utilisé du Gromril en faible quantité pour améliorer sa qualité c’est surtout dans son aspect sentimental que Dum’Zaraz avait une valeur unique pour le Longue-Barbe. Au fil des années elle symbolisait sa volonté, sa force et sa détermination. Désormais son arme reposait sous des tonnes de neige. Déglutissant avec peine, il se tourna vers l’intendant et acquiesçait avec gravité devant la nouvelle.

« Merci de m’en avoir informé. Je suis persuadé que vous avez fait tout le nécessaire pour le retrouver. Je ne peux te cacher que je pleurs la perte de mon arme, comme tu t’en doutes. Dum’Zaraz est mon compagnon depuis plus des deux tiers de ma vie et il m’a sauvé la vie un nombre incalculable de fois. Ce n’est pas le genre d’arme que l’on remplace, j’ai l’impression d’avoir perdu un bras… »

Thorak marquait une pause et Hitrik fut assez respectueux pour ne pas dire un mot. Grim’Azul pris une bouffé d’air sachant pertinemment que d’autre devait écouter, au moins Lomerak et Gunnar qui tiraient son brancard.

« …Cependant, je préfère cela à avoir perdu un seul de mes frères d’armes. Si c’était à refaire, je le referais. La vie d’aucun d’entre vous ne peux se mesurer à une centaine de Dum’Zaraz. On pourrait forger des centaines d’armes mais jamais je ne pourrais croiser d’autres nains comme vous. »

Grim’Azul était véritablement attristé par la perte de Dum’Zaraz. C’était le présent que son père lui avait fait, mais il l’avait perdu en luttant pour sa vie et en essayant de sauver celle de son ami, son frère. Quoi de mieux comme dernière aventure ? Finalement Thorak s’assoupit sur son brancard en se remémorant ses aventures avec son marteau depuis le tout début, voilà près de cinquante ans.

Quelques heures plus tard, lorsqu’il se réveillait. Grim’Azul demandait à Hitrik lorsqu’il fut à portée, si ce dernier pouvait lui rendre un service.

« Lorsque j’irais mieux, il me faudrait une arme. Peux-tu te renseigner, savoir si un marteau de guerre à deux mains serait disponible à tout hasard ? J’ai bien peur que ce ne soit pas le cas mais je préfère m’en assurer. Dans le cas contraire, peux-tu demandais à ce que l’on fasse entretenir la hache que je portais dans mon équipement, à moins qu’elle aussi est été perdu. C’était la hache du sergent Poing d’Acier. »

Hitrik acquiesçait et disparut rapidement pour faire le tour du campement. Le Longue-Barbe profitait de ce laps de temps pour jetais un œil au second pendentif qui se baladait à son cou, celui du Fou. Il prit le collier dans sa main calleuse et avec délicatesse ouvrit le fermoir pour en découvrir ce que celui-ci renfermer. Une sorte d’hommage, de deuil à son ami défunt.


En début de soirée, Thorak eut enfin un peu de temps, seul. Lomerak et Gunnar était partis manger et donc le Longue-Barbe jouissait d’un peu d’intimité. Il pouvait donc soufflait et encaisser plus librement toute les nouvelles qu’on lui avait annoncé dans la journée. Riche en émotions. Malheureusement cela fut de courte durée. Egill, le guerrier humain du nord vint à sa rencontre. Il avait été très discret jusque-là. Thorak le saluait tandis que l’humain restait debout face à lui, son épée sur l’épaule. L’humain lui demandait la permission de quitter temporairement sa compagnie pour rallier sa tribu et combattre aux côtés des nains. Thorak ne savait quoi dire. Il ne pouvait pas se relever pour faire face à cet homme qui méritait qu’il se tienne debout en cet instant. Il essaya de se redresser mais en vain.

« Egill, fils du nord et des anciennes croyances. Je t’ai libérer de ta dette envers moi. Tu es libre de ta route. En premier lieu, je te remercie d’avoir tenu ta promesse et d’avoir sauvé la vie de Bartam. Quand à ta requête, je serais plus qu’honorer de combattre une nouvelle fois à tes côtés. Si tu penses que les tiens accepterons de te suivre et de combattre le Chaos à nos côtés alors ils seront les bienvenues. Vas mon ami et soit prudent, tu connais mieux que moi le danger qu’a à offrir ces montagnes ! »

Aliter, Grim’Azul leva son bras en dehors de la fourrure qui lui servait de couverture afin de serrait la main de celui qui avait sauvé la vie de Bartam.

« Tu as raison mon ami, si les Dieux nous sont favorables nous lutterons pour la gloire, mais tu es encore bien trop jeune pour espérer la mort, pense plutôt à une longue vie. Allez va retrouver les tiens, et lorsqu’ils te suivront, rejoins nous. Alors nous pourrons combattre et peut-être défaire se Tama’zul pour libéré ton peuple et les nains du nord de ce fléau. A bientôt mon ami ! »
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 04 nov. 2014, 19:49, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total d'xp : 78
Thorak Grim'Azul, Guerrier Nain
Profil (avec bonus): For 13 (14) | End 13 (14) | Hab 11 | Cha 11 (12) | Int 11 | Ini 7 | Att 14 (13) | Par 13 | Tir 8 | NA 2 | PV 83/100
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Objets: Anneau du dragon (+1 For et +1 End) // Cor de Guerre (bonus sur les troupes +4 sur un jet de CHA) // Badge de l'expédition (+1 Cha)

Arme // Armures : Hache de Grom Poing d'Acier 16+1D8 (Percutante et Précise) // Cotte de maille naine: 9 Torse/Dos/Bras/jambes et Casque léger usé : 4 Tête //
Le Bouclier du Taureau: 14 en Parade (Déstabilisant)
Compétences:

Combats
Coup Précis Niv 3 : - 4 en Att lors d'une attaque ciblée. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Bagarre Niv 1 : Pas de malus sur Att et Par et 1d12 Points de dégâts lorsque le PJ combat à mains nues
Coups puissants Niv 1 : Ajoute 1D3 points de dégâts
Coriace Niv 1 : +1 a tout ses tests de Force et retranche 1D3 points de dégâts (Jusqu'à un minimum de 1 point de dégât)
Arme de prédilection (Marteau de guerre) - +1 en Att lorsqu'il utilise cette catégorie d'arme // -1 en Att et Par s'il utilise une catégorie d'arme différente
Désarmement Niv 1 : +1 en Att pour désarmer, si réussite l'arme est projeté à 2D6m de son propriétaire

Résistances
Volonté de fer Niv 2 : +2 aux jets de volonté dans les situations de peur, de terreur etc...
Sang froid Niv 2 : +2 aux caractéristiques dans des situations stressantes. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Résistance à la magie Niv 1 : +1/NIV pour résister aux effets de la magie
Vision Nocturne Niv 1 : Permet de voir dans l'obscurité
Résistance accrue Niv 1 : Ajoute +1 à tout ses tests d'endurance

Sociales
Autorité Niv 2: +2 lorsque le pj essaye de faire valoir son autoritaire auprès de militaires

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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le collier du Fou renfermait une petite plume de chouette, un osselet en bois et une petite pastille d'argent visiblement conçue pour s'imbriquer parfaitement dans le fermoir. Sur cette pastille était gravé quelques lignes en khazalid : "Que toujours les Dieux protègent le Thane Mogrun et son clan. Qu'il combatte avec honneur, qu'il vive dans la gloire et meure en marquant créant les légendes."


_________________






Le grand Norse posa un poing sur son coeur et s'inclina avant de saisir son sac sans un mot à quiconque et de quitter le campement, sa silhouette se perdant rapidement parmi les troncs des pins alors que la nuit froide tombait déjà sur le Norsca.

Un grand feu fut dressé autour duquel les nains s'installèrent, emmitouflés dans leurs capes de fourrure. Le dernier tonnelet de bière fût ouvert et chacun se servit dans sa chope en bois, discutant à voix basse tandis que certains montaient la garde. C'est à cet instant qu'Hitrik et Jotrund le Taureau vinrent trouver le Longue Barbe dans sa couche. L'intendant s'avança en premier, une hache entre les mains.


- "Voici la hache de votre ami le Sergent Poingd'acier. Elle était dans votre paquetage que vous avons pu récupérer après l'avalanche. C'est la seule arme que j'ai pu trouver, aucun de nos guerriers n'a de marteau à deux mains." dit-il en déposant la hache en acier à côté de Thorak. Le tranchant était un peu émoussé, mais c'était une arme de bonne facture qu'il suffirai d'aiguiser. Une lanière de cuir était enroulée au tour du manche en bois pour permettre une meilleure prise en mains, et le dessous du manche était gravé d'une rune, probablement celle du clan de Poingd'acier.

Jotrund le Taureau s'avança, son large bouclier au poing. La pavois était en bois laqué et peint de bandes blanches aux centres desquelles pointait une épaisse coque en métal. Les bords étaient cerclés d'un cerceau gravé de fer solide.

- "Ca s'rai dommage que vos amis perdent leur chef à cause d'une flèche mal placée ! Prenez donc ce bouclier, Grim'Azul. Z'en aurez plus besoin que moi". lança-t-il avec un rire et son accent rocailleux typique des nains du Nord, tapotant la sangle de l'énorme hache à deux mains qui pendait dans son dos. "Par contre, faites y attention ! Je traîne ce petit bijou avec moi depuis longtemps. Pour chaque troll que j'ai tué, j'y ai fait une encoche ! Ha ! C'était l'bon temps !" dit-il avec un large sourire, le torse bombé, fanfaron.
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J'ajoute donc la hache en acier à ton inventaire.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par Thorak Grim'Azul »

Alors que ces compagnons prenaient du bon temps un peu plus loin, Thorak profitait d’un peu d’intimité pour ouvrir le médaillon de son ami disparu. Le Fou possédait, comme lui, un pendentif qui s’ouvrait. Bartam le lui avait remis et le Longue-Barbe pris la décision de l’ouvrir pour en savoir plus sur son mystérieux ami disparut. Grim’Azul réchauffait ses doigt gelés et ouvrit le petit fermoir avec précaution. Le couvercle pivotait finalement révélant bien plus de contenu que celui de Thorak. Le pendentif du nain mutilé contenait une petite plume de chouette vieillie. Son séjour dans le médaillon ne lui avait pas forcément fait du bien mais au vu des reflets colorés, l’animal d’origine avait dut être d’une grande beauté. En deuxième venait un osselet de bois tous ce qu’il y a de plus ordinaire. Enfin, la troisième pièce était un petit disque en argent, de la taille du médaillon sur lequel était gravé en Khazalide une devise que le guerrier nain murmurait dans la brise du nord.

« Que toujours les Dieux protègent le Thane Mogrun et son clan. Qu’il combatte avec honneur, qu’il vive dans la gloire et meure en créant des légendes ! »

Le Longue-Barbe observait la pièce d’argent au creux de sa main. Le temps semblait suspendu. Il ignorait totalement qui pouvait être ce Thane Mogrun mais Grim’Azul prit une décision à cet instant. Il était revenu d’entre les morts pour une raison. Il accomplirait son devoir dans la Norsca. Il affronterait Tama’zul et le vaincrait, ou périrait en essayant. Et lorsque le nord serait libérait et qu’il aurait remis sa missive au Roi du nord, il ramènerait ses nains à Karaz-A-Karak, lui partirait à la rencontre de ce fameux Thane Mogrun. Il savait certainement qui était le Fou. Grim’Azul avait besoin de découvrit son identité afin de lui rendre l’hommage qui lui était dut.

Refermant le fermoir du pendentif, le Longue-barbe se sentit envahit d’une nouvelle détermination qui chassait ses pensées noires. Il gardait toujours sa femme et sa fille à l’esprit, seulement il remit ses retrouvailles à plus tard, encore une fois.

Quelques heures plus tard, tous purent observer le départ du grand norse Egill. Après sa discussion avec Grim’Azul le grand guerrier humain ne prit guère le temps dans de longs au-revoir. Il s’était engagé à revenir rapidement. Il prit donc ses affaires et disparut rapidement dans les steppes enneigés du grand nord, Thorak ignorait s’il le reverrait un jour, il l’espérait, c’était un homme bon.

Tous les nains étaient regroupés autour d’un grand feu qui réchauffait leurs membres frigorifiés. Les nains discutaient à voix basse en partageant le dernier tonnelet de bière. Thorak les regardaient quand il vit Hitrik et Jotrund, le duo improbable, s’approchaient de lui. Le premier, son intendant, déposait à ses pieds une hache de bataille finement ouvragée. Le guerrier à la barbe de cuivre posait son regard sur les lames en acier et songeait aux deux derniers propriétaires de l’arme, tous deux morts. Il posait ses doigts sur le manche de l’arme avec le respect qui lui était dut. Avant qu’il ne s’en saisisse, Hitrik s’excusa de n’avoir pu trouver de marteau de guerre. Le Longue-Barbe se tournait vers lui.

« Ce n’est rien Hitrik. J’aurais refusé de détrousser un de nos nains de son arme de toute façon. Celle-ci fera l’affaire. Il me faudra quelques temps pour m’y habituer mais c’est parfait. Merci mon garçon »

Grim’Azul lui fit un signe de tête et se tourna vers le guerrier du nord caparaçonné qui prit la parole. Ce dernier lui offrit un bouclier, une arme qu’il avait avec lui depuis quelques temps et qu’il semblait apprécier. Depuis quelques jours, les frontières entre nord et sud semblaient s’estompaient. Jotrund déposait le bouclier en bois cerclé de fer à côté du Longue-Barbe. Thorak observait le guerrier et lui tendit son avant-bras afin de lui offrir une poignée de main guerrière.

« C’est un présent que j’accepte avec honneur Jotrund. J’en prendrais le plus grand soin et si à l’avenir je croise un troll, crois moi je continuerais ton rituel d’encoche, je t’en fais la promesse »

Grim’Azul observait les deux pièces d’équipement face à lui. Une hache de bataille naine et un bouclier en bois cerclé de ferraille. Du très bon matériel mais il n’y était pas habitué, il lui faudrait tu temps pour s’y faire. Pendant plus d’un demi-siècle il avait appris à fracasser ses ennemis avec son fidèle Dum’Zaraz. Désormais il devrait apprendre de nouvelle technique de combat mais quelques parts en regardant les armes devant lui et Jotrund, il savait que cela ne lui serait pas insurmontable. Pourquoi ?

Tout simplement car en posant ces yeux sur la hache aux lames papillons il vit sur le manche la rune de ce qu’il estimait être celle du clan Poing d’Acier. Cette arme portait en elle le courage et la bravoure de deux de ces frères d’arme. Quant au bouclier, bien qu’usé et rayé, il inspirait Thorak comme aucun autre. Il représentait pour le Longue-Barbe la force et la puissance du guerrier qui se tenait dans son armure de métal. Il représentait aussi l’amitié et la camaraderie entre tous les nains, y compris entre ceux du nord et du sud.

Grim’Azul posa son regard bleu-gris sur l’intendant et le guerrier et les regardait avec un énorme respect, l’un comme l’autre.

« Hitrik je te remercie. Je m’occuperais de l’affutage des lames moi-même. Je suis alité mais je devrais pouvoir faire au moins ça. Cela devrais servir à ma rééducation et me permettrais de me familiarisé avec ma nouvelle arme. Encore une fois je te remercie pour tes services et ta loyauté sans faille, tu es digne d’éloges. Quant à toi Jotrund, je te remercie pour l’habileté que tu as eu non pas à manier ta hache, ça tout le monde l’a vue face aux Ymirs et nul ne peux le nier. Je voudrais te remercier pour tes efforts au sein de notre communauté, j’ai bien vu ces derniers jours que si l’ambiance est celle qu’elle est c’est en partie grâce à toi et ta bonne humeur. Tu à beau porter ton armure et toute tes armes tu n’en reste pas moins un nain bon vivant et convivial, qu’importe que tu sois du sud ou du nord. D’un certain côté, tu me rappel, le propriétaire originel de cette hache. Pour cela, tu as ma gratitude. »

Thorak Grim’Azul inclina la tête devant le guerrier en armure complète. Lorsqu’il la releva, il leurs laissait quelques minutes afin de s’exprimer s’ils en ressentaient l’envie puis avant qu’il ne s’en aille. Le Longue-Barbe demander à Jotrund s’il pouvait demandait à Griselda si elle pouvait venir lui rendre une petite visite afin qu'il puisse s'entretenir avec elle. Lorsque les deux nains furent partis, en attendant une visite de la naine aux tatouages bleus, Grim’Azul prix enfin la hache dans sa main.

Respectueusement sa main s’enroula autour du manche, lorsqu’il soulevait l’arme, il fut surpris de sa légèreté. Dum’Zaraz était une arme à deux mains en même temps, pas celle-ci. L’avantage c’est qu’il y gagnerait en vitesse mais y perdrait en puissance. Toutefois il devrait apprendre à se battre avec un bouclier tout en frappant, cela ne serait pas une mince affaire durant les premiers combat. Tous comme cela ne l’avait pas été avec Dum’Zaraz mais le destin avait choisis et il ferait avec. En attendant la naine, il restait avec l’arme dans sa main pour s’y habituer et se familiarisé à son contact.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 12 nov. 2014, 14:13, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total d'xp : 84
Thorak Grim'Azul, Guerrier Nain
Profil (avec bonus): For 13 (14) | End 13 (14) | Hab 11 | Cha 11 (12) | Int 11 | Ini 7 | Att 14 (13) | Par 13 | Tir 8 | NA 2 | PV 83/100
Lien vers fiche de Thorak Grim'Azul

Objets: Anneau du dragon (+1 For et +1 End) // Cor de Guerre (bonus sur les troupes +4 sur un jet de CHA) // Badge de l'expédition (+1 Cha)

Arme // Armures : Hache de Grom Poing d'Acier 16+1D8 (Percutante et Précise) // Cotte de maille naine: 9 Torse/Dos/Bras/jambes et Casque léger usé : 4 Tête //
Le Bouclier du Taureau: 14 en Parade (Déstabilisant)
Compétences:

Combats
Coup Précis Niv 3 : - 4 en Att lors d'une attaque ciblée. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Bagarre Niv 1 : Pas de malus sur Att et Par et 1d12 Points de dégâts lorsque le PJ combat à mains nues
Coups puissants Niv 1 : Ajoute 1D3 points de dégâts
Coriace Niv 1 : +1 a tout ses tests de Force et retranche 1D3 points de dégâts (Jusqu'à un minimum de 1 point de dégât)
Arme de prédilection (Marteau de guerre) - +1 en Att lorsqu'il utilise cette catégorie d'arme // -1 en Att et Par s'il utilise une catégorie d'arme différente
Désarmement Niv 1 : +1 en Att pour désarmer, si réussite l'arme est projeté à 2D6m de son propriétaire

Résistances
Volonté de fer Niv 2 : +2 aux jets de volonté dans les situations de peur, de terreur etc...
Sang froid Niv 2 : +2 aux caractéristiques dans des situations stressantes. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Résistance à la magie Niv 1 : +1/NIV pour résister aux effets de la magie
Vision Nocturne Niv 1 : Permet de voir dans l'obscurité
Résistance accrue Niv 1 : Ajoute +1 à tout ses tests d'endurance

Sociales
Autorité Niv 2: +2 lorsque le pj essaye de faire valoir son autoritaire auprès de militaires

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Hitrik se contenta d'incliner la tête. Bien que tout nain soit formé à la guerre, il n'y avait jamais prit part de manière directe. Lui, l'intendant de Karaz-a-Karak, avait toujours assumé ses fonctions auprès des différentes guildes de la capitale naine, ne la quittant que très rarement. Les épreuves de cette expédition dans le Nord semblaient lui peser, et pourtant il tâchait de se montrer courageux et loyal, veillant à tout instant à l'approvisionnement de la troupe et au déroulement du voyage. C'est avec un sourire fatigué qu'il regarda Thorak saisir la hache du sergent Poingd'acier.

Jotrund était tout le contraire. Goguenard, bruyant et féroce, il incarnait parfaitement le stéréotype martial du nain guerrier. Il ne quittait jamais son armure griffée de toutes parts ni ses haches affûtées et les légendes disaient qu'il pouvait boire, seul, plus de quatre tonneaux de bière. Il accueilli les remerciements du Longue Barbe avec son rire tonitruant si caractéristique, une chope pleine à raz-bord dans chaque main.


- "HAHAHAHA ! Je fais ce que je peux, Grim'azul ! Vous autres, du Sud, vous me semblez bien tristes et sombre. Le Norsca n'est pas que vents gelés et forêts maudites ! Ici, nous savons profiter de la vie, car tous les jours nous constatons combien elle est courte. Quant au nain qui tenait cette hache ... Si je te fais penser à lui, c'est qu'il devait être un grand guerrier plein de force et de courage ! Honore sa mémoire, et trinquons à sa santé." dit-il en tendant une chope à Thorak contre laquelle il vint cogner la sienne avant de la vider d'un trait, faisant couler du breuvage ambré dans sa barbe et sur son armure. Il rota, rassasié, et rigola encore en lâchant une énorme claque dans le dos d'Hitrik avant de le ramener vers le feu et le reste de la troupe. L'intendant fit un simple signe à Griselda qui s'entretenait à voix basse avec Eol. La guerrière haussa un sourcil et termina sa phrase à voix basse avant de se lever et de se diriger vers la couche de Thorak tandis que le Guide plongea son regard lointain dans les flammes du feu de camp, impassible comme à son habitude.

- "Alors Grim'azul, on me demande ? Besoin d'une berceuse pour fermer les yeux ?" railla Griselda en posant les poings sur ses hanches, jamais lassée de provoquer les nains du Sud.




- suite au repos de Thorak et aux soins d'Eol, ton personnage récupère 25 points de vie. Il peut désormais marcher.
- je t'invite à éditer ta signature en enlevant le bonus d'Att lié à la compétence Spécialité Marteau à deux mains et à ajouter les caractéristiques de la Hache qui sont Percutante (les armes dotées de cet attribut frappent avec une force exceptionnelle. Lorsque vous touchez l'adversaire avec une telle arme, vous pouvez relancer le jet de dégât et garder le meilleur résultat) et Précise (les armes dotées de cet attribut sont d'une précision mortelle. Quand vous utilisez une telle arme lors d'une attaque localisée, vous gagnez un bonus de +2 ATT/TIR.Vous pouvez combiner ce bonus avec celui qui est associé au talent Coups précis/Tir précis) pour ne pas que je les oublie pendant les combats.
- j'ai ajouté le bouclier à ton équipement.


Image Bouclier du Taureau
14 de parade, Déstabilisant (les armes dotées de cet attribut permettent de pousser et de renverser l'adversaire ciblé. Ces armes donnent un bonus de +2 à tout test visant à pousser/renverser ou à résister à une pareille action).
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Thorak Grim'Azul
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Re: [Thorak] La diplomatie du sang

Message par Thorak Grim'Azul »

Thorak observait l’intendant inclinait silencieusement la tête à ses remerciement. Humble et modeste, Thorak était fier de le compter parmi ces nains. A ces côtés se trouvait un nain que l’on surnommé le « taureau ». Sa réputation guerrière n’avait d’égal que sa bonne humeur. Oui part bien des côtés se nain était semblable au sergent Poing d’Acier. Jotrund avait raison, il pensait simplement et avec sincérité, ce qui convenait à Grim’Azul, aussi il se redressait en grimaçant et se saisit de la chope de bière que lui tandis son nouveau frère d’arme du nord. Se redressait ne fut pas une mince affaire mais après plusieurs jours immobile, c’était comme une renaissance. Lorsqu’il se retrouvait assis face à ces deux camarades, Jotrund trinquait avec lui et but avidement sa chope. Thorak fut plus modéré, dégustant le breuvage et son arôme. La bière avait réussi à garder toute sa fraicheur grâce aux températures extrême de la Norsca. Une fois son broc fini, le Longue-Barbe le déposait à côté de sa couche et remerciait Jotrund.

« Tu as une fois encore parlé sagement Jotrund le Taureau. Si nous autres du Sud nous te semblons tristes et sombre c’est peut-être parce que nous sommes bien loin de chez nous mais si à l'avenir nous réussissons à libérer les tiens alors fais-moi le plaisir de venir nous rendre visite chez nous, à Karaz-A-Karak. Tu y découvriras que nous y sommes bien plus festif et joyeux d’ordinaire. Nous aussi nous savons recevoir et festoyer. Tu y seras accueilli comme notre frère, tu en à ma parole ! »

Quelques secondes plus tard, Grim’Azul observait de son regard détendu les deux compères nains s’éloignaient vers le feu de camp. Jotrund riant aux éclats et claquant le dos d’Hitrik toujours si réservé. Ce voyage dans le nord n’avait peut-être pas que des mauvais côtés finalement se dit-il. Lorsqu’il firent de retour vers le feu de camp, Thorak vit Hitrik s’entretenir rapidement avec Griselda probablement pour lui demander d’aller le voir, même de si loin, le Longue-Barbe pu voir la surprise sur le visage de la naine. Elle glissa un mot à son guide qui toujours impassible continuait à fixer le brasier.

A peine fut-elle face à lui qu’elle ne put s’empêcher de le provoquer par une pique bien placé ce qui finalement n’eut pas l’effet escompter. Thorak eut l’image de la naine en train de se chamailler avec son ami Bartam, ce qui eut pour effet de le faire sourire. Probablement pas ce qu’espérer Griselda.

« Je serais plus qu’honoré de t’entendre chanter mais je ne t’ai pas demandé de venir pour cela. Dans un premier temps, j’aimerais te remercier de prendre soin de mes nains en mon absence. Comme tu l’as dit tu aurais pu me laissais mourir sous l’avalanche mais tu ne l’as pas fait. Tu aurais aussi pu laisser la direction de mes soldats à l’un des miens mais encore une fois tu ne l’as pas fait »

Thorak repoussait la fourrure qui le recouvrait et sentit le vent froid des steppes lui mordre le corps. Il serrait les dents et devant le regard surpris de la naine aux tatouages bleus il prit appui sur sa paillasse. La douleur se répandait dans son corps mais comme pour Jotrund il décidait d’endurer la douleur. Le guerrier de Karaz Ankor se levait doucement face à Griselda et se planta devant elle. Au début flageolant, le Longue-Barbe se tenait aussi droit qu’il le put devant la naine. Braquant sur elle son regard bleu-gris qui lui avait valu son nom.

« Pour avoir pris soins de mes nains à ma place, je t’offre mes remerciement et mon respect »

Aussitôt ses mots prononcés, Grim’Azul s’inclinait devant la naine, retenant difficilement une grimace de douleur. Bien que chez lui, on protéger les naines comme le plus précieux des trésors, celle qui se trouvait devant lui, aussi cynique soit-elle, avait prouvé qu’elle avait autant de courage et de force que le plus brave de ces nains. Le Longue-Barbe se redressait avec presque autant de difficulté et poussait un petit soupir de soulagement. Il sentit sa jambe tremblotait mais se refusait à s’effondrait devant la jeune naine, Thorak s’assit donc lentement essayant de maîtrisait chacun de ces gestes. Une fois assis, il reportait son attention sur la naine qui n’avait toujours pas dit un seul mot. Il attrapait la couverture de fourrure qu’il jetait sur ses épaules afin de se protéger du froid qui menaçait de le congeler sur place.

« Passons à un sujet plus terre à terre. Dans combien de temps penses-tu que nous arriverons à destination ? Pour ma part je pense pouvoir reprendre la marche, avec un peu d’aide pour ne pas nous faire perdre trop de temps. Je ne veux pas être un fardeau, pas plus que je ne lui déjà en tout cas. Quant à Bartam, je n’ai pas eu l’occasion d’aller discuter avec lui récemment, as-tu des nouvelles à me donner ? »

Thorak se retint de sourire à la mention de son ami, il observait la réaction de la naine lorsqu’il mentionnait le nom de son frère ranger. Il savait pertinemment qu’elle était l’une de celle qui avait passé le plus de temps avec lui ces derniers jours mais il était curieux de sa réaction.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 13 nov. 2014, 12:23, modifié 1 fois.
Raison : 6 xp / Total d'xp : 90
Thorak Grim'Azul, Guerrier Nain
Profil (avec bonus): For 13 (14) | End 13 (14) | Hab 11 | Cha 11 (12) | Int 11 | Ini 7 | Att 14 (13) | Par 13 | Tir 8 | NA 2 | PV 83/100
Lien vers fiche de Thorak Grim'Azul

Objets: Anneau du dragon (+1 For et +1 End) // Cor de Guerre (bonus sur les troupes +4 sur un jet de CHA) // Badge de l'expédition (+1 Cha)

Arme // Armures : Hache de Grom Poing d'Acier 16+1D8 (Percutante et Précise) // Cotte de maille naine: 9 Torse/Dos/Bras/jambes et Casque léger usé : 4 Tête //
Le Bouclier du Taureau: 14 en Parade (Déstabilisant)
Compétences:

Combats
Coup Précis Niv 3 : - 4 en Att lors d'une attaque ciblée. (Cette compétence sert uniquement à annuler un malus)
Bagarre Niv 1 : Pas de malus sur Att et Par et 1d12 Points de dégâts lorsque le PJ combat à mains nues
Coups puissants Niv 1 : Ajoute 1D3 points de dégâts
Coriace Niv 1 : +1 a tout ses tests de Force et retranche 1D3 points de dégâts (Jusqu'à un minimum de 1 point de dégât)
Arme de prédilection (Marteau de guerre) - +1 en Att lorsqu'il utilise cette catégorie d'arme // -1 en Att et Par s'il utilise une catégorie d'arme différente
Désarmement Niv 1 : +1 en Att pour désarmer, si réussite l'arme est projeté à 2D6m de son propriétaire

Résistances
Volonté de fer Niv 2 : +2 aux jets de volonté dans les situations de peur, de terreur etc...
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