[Zack] Tout se complique...

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Si tu désires la musique correspondant à ce texte, la voilà :
Bien construite, l’argumentation de Zack aurait peut-être pu faire réfléchir le bourreau s’il n’avait pas été aussi agressif. Mais Boris était tellement emporté par sa haine qu’il balaya les dires de sa proie d’un revers de la main… Au sens propre, car il infligea une gifle magistrale au kislévite, tout en hurlant une phrase en norse à destination des autres esclaves. Puis, il plongea ses yeux dans ceux de son ennemi, et lui sourit diaboliquement. Il semblait pourtant, étrangement, vouloir accepter de répondre : il saisit la tête de Zack à deux mains, et approcha sa bouche tout près de l’oreille de l’esclave, le maintenant fermement pour éviter qu’il ne puisse s’écarter. Puis, il hurla à pleine voix sa réponse, assourdissant totalement l’oreille droite de sa victime.

-SALE LARVE IDIOTE, JE N’AI BESOIN DE PERSONNE, ET SURTOUT PAS D’UNE PAUVRE MERDE COMME TOI, POUR PRENDRE CE QUI ME REVIENT DE DROIT… C’EST TOI QUI ES MON PANTIN, MINABLE ASTICOT, TU VERRAS BIENTÔT, TU VERRAS !

Et il clôtura la phrase en envoyant un grand coup de pied dans le bas ventre de Zack, tout en le tenant toujours par les oreilles. Le pauvre poussa un « Rheeeuuu » en expirant tout l’air de ses poumons. Il en eut le souffle coupé, et une douleur presque insoutenable irradiait en permanence de sa tête et de son ventre. Il avait envie de vomir.
Pourtant, il le savait, le supplice ne faisait que commencer. Boris s’éloigna pour se munir d’un redoutable chat à neuf queues dont chaque extrémité se terminait par une boule de pierre. Une cinquantaine de coups de cet engin équivalait à une condamnation à mort pour la plupart des hommes. La douleur explosa dans son corps quand il sentit les lanières de cuir lui arracher la peau et les boules s’enfoncer dans sa chair. Il ne put supporter plus de dix-sept coups de cet outil de torture peu raffiné. Un sceau d’eau glacée sur la figure et quelques coups de poing le sortirent de la délicieuse inconscience où il était tombé. Boris était toujours là, et avait toujours un grand sourire aux lèvres. Un brasero avait été apporté près de lui, et il jouait avec une barre rougie, qu’il ne se priva d’appliquer à plusieurs endroits sur la peau de l’ex-noble. Cela dura une éternité, mais Zack finit par retomber dans les pommes. Il fut réveillé par un soudain froid terrible, depuis sa tête jusqu’à ses épaules. Il n’avait plus la notion des lieux, ni du temps, ni même de son corps. Tout ce qu’il savait, c’était qui souffrait, horriblement. L’air lui manqua bientôt, mais une main retenait sa tête sous le niveau du liquide. Au dernier moment, alors qu’il avait déjà but la tasse, on le sortit, brutalement et quelques coups de poings dans le ventre lui firent cracher toute l’eau de ses poumons. Du sang coulait sur lui, il toussait, mais on ne lui accordait aucun répit. A peine avait-il eu le temps d’inspirer deux ou trois goulées d’air, qu’on le replongea dans l’eau. Il ne sut jamais combien de fois on répéta se supplice sur lui, avant qu’il ne s’évanouisse une troisième fois. Quand il se réveilla, ce fut sous des coups de fouet, de pieds et de poings. Des insultes et des crachats fusaient de partout. Son corps entier était couvert d’hématomes, ses deux yeux pochés. Ses tortionnaires ne montraient envers lui pas la moindre once de pitié. Une nouvelle fois, il sombra dans l’inconscient.
La nuit tombait quand il se réveilla une quatrième fois dans la journée. Il avait été attaché sur une table, et Boris, armé d’une petite sacoche d’ustensiles divers, s’amusa à le charcuter superficiellement et à le saupoudrer de divers poisons et « assaisonnements », lui arrachant des douleurs insupportables. Il fut traité ainsi jusqu’à la moitié de la nuit, où il s’effondra, à l’extrême frontière de la vie.
Il supposa qu’on lui avait laissé quelques heures de répit, quand il fut réveillé, attaché à une sorte de pilori en extérieur qui lui imposait une position plus qu’inconfortable. Rapidement, les crampes le prirent, et il crut cent fois devenir fou, d’autant que les bourreaux veillaient à ce qu’il soit toujours constamment mouillé, nu qu’il était dans le froid de l’hiver norse. Les coups divers qui pleuvaient sur lui régulièrement ne le soulageaient en rien. A la mi-journée du deuxième jour de ses tortures, soit après plusieurs heures, il n’avait plus qu’une seule envie : arrêter de souffrir, à n’importe quel prix. Cette position imposée le rendrait fou à lier s’il n’était pas rapidement libéré. Il dut encore attendre cinq heures en grelotant, sous les humiliations et les tortures permanentes, avant qu’on ne vienne finalement le libérer. Heureusement, grâce à l’eau glacée qu’ils jetaient sur lui, il put s’abreuver un petit peu, même si c’était trop peu pour étancher sa soif. Mais si on l’avait sorti du redoutable engin de torture, ce n’était que pour lui refaire subir en boucle le même traitement que la veille : coups, barre rougie au feu, noyade, coups, tortures,…
Quand il tomba d’épuisement pour la sixième fois depuis le début de la seconde journée, on lui accorda quelques instants de repos pour qu’il ne meure pas, mais il n’avait toujours ni nourriture, ni boisson. Puis, il se réveilla attaché à une croix plantée dans le sol, à côté de ses comparses rebelles, vers le milieu de la seconde journée. Aucun n’avait la force de parler, tous étaient trop affaiblis, et avaient souffert un martyr semblable à celui de Zack. Le supplice pouvait paraître anodin d’extérieur, mais en réalité, il demandait un effort croissant pour parvenir à respirer. C’est ainsi que les esclaves rebelles furent laissés pendant presque une heure, avant que l’on ne vienne les détacher, en les laissant s’affaler sur le sol, car aucun n’avait plus la force de tenir debout.

Boris vint observer le tas de corps épuisés et meurtris qui se traînaient à ses pieds, et rit devant tant de faiblesse. Puis, il ordonna à ses hommes quelque chose, et tous, sauf Zack, furent saisis et emmenés dans un autre lieu. Le chef fit un signe à deux de ses hommes, et ils saisirent le kislévite, qui tomba immédiatement inconscient. Il se réveilla seul et nu dans une petite pièce vide, où seul un mince filet de lumière perçait, par une ouverture dans le plafond. Il semblait ne pas avoir été maltraité depuis la croix, et devant lui, une jatte d’eau claire et une bonne miche de pain apportaient la promesse d’enfin pouvoir se sustenter et se désaltérer… Il ignorait combien de temps il devrait rester là, à l’isolement, mais au moins, il y était mieux traité qu’en temps normal. Deux fois par jour, une trappe dans la porte s’ouvrait, par laquelle on lui faisait passer de la nourriture plus abondante que d’habitude, une jatte d’eau claire, et un seau hygiénique. Le temps passait lentement, mais, jour après jour, il commença à récupérer. Trois jours après son enfermement, on vint le chercher un matin, deux chefs d’équipe l’empoignèrent fermement sans un mot, et l’emmenèrent…

Ton point de destin est utilisé. ;)
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Comme quoi les miracles n'existaient pas puisque le tyran préférait rester sur sa position. Sa rapide victoire satisfaisait son appétit de souffrance et le diable allait bientôt être aux anges car il ne tarda pas à la répandre par le biais de sa simple présence ainsi que de toute l'ingéniosité dont il était capable et qu'il déployait présentement pour rendre ces instants : inoubliables. Le chat à neuf queux était une arme redoutable, mais la morsure du feu l'était tout autant et que dire du supplice de la noyade et du froid si ce n'est qu'ils étaient et resteraient à tout jamais redoutables tout comme l'efficacité du passage à tabac : qui n'est plus à démontrer. Pendant la durée de cette spirale de souffrance chaque seconde était un calvaire sauf peut-être durant les maigres instants où j'avais la chance de dormir. Je cru bien devenir fou attaché à ses divers poteaux qui en plus de rendre l'attente inconfortable, me maintenais éveillé dans l’expectative de ce qui allait suivre. Je parvins toutefois à tenir un semblant de lucidité grâce à la foi que je plaçais alors en Tor. Subir ces sévices devenant une occasion de dépasser mes limites, n'ayant aucun moyen de m'y soustraire je mettais toute ma volonté en action pour le mieux que je le pouvais résister à ces diverses souffrances, souvent j'en étais amener à des états proches du délire, mais il m'arrivait aussi de résister à ces douleurs de façon momentanée, voir légèrement prolongée. A la fin de cet interminable supplice je me sentais faible et souffrant, mais je n'étais pas : brisé.

Et la cellule que l'on m'offris devança de loin : toutes mes espérances, lorsque l'on m'y emmena encore grelottant j'eu l'impression d'y renaître; voyant certaines de mes blessures êtres en voie de guérison je connaissais alors une évolution positive de mon moral, malgré toutes les souffrances que j'avais précédemment subis, toutefois je mis clairement ce temps à profit pour me reposer : le plus possible, n'hésitant pas à faire un peu d'exercice toutefois pour me réchauffer de temps à autres, mes récentes conditions de vie était d'une âpreté hallucinante pourtant j'étais toujours vivant, ce qui l'était tout autant. Et je comptais bien le rester, j'avais espéré qu'il serait simple de tenir tête à Boris : quel sombre idiot j'avais été; toutefois en me laissant en vie ainsi que tous les autres révoltés il venait de commettre une grossière erreur, qui lui serait peut être fatale. Il m’apparaissait clairement que pour espérer affronter un adversaire même en situation d'égalité numérique il me faudrait délivrer des trésors de tactiques, ce qui était tout à fait impensable au vue de ma condition, toutefois : si j'entraînais ces esclaves; il serait peut-être alors possible d'être aussi fort que l'adversaire même en infériorité tactique. Combien de temps cet entraînement devrait-il prendre ? Combien accepteraient de s'entraîner ? Ces deux questions restaient pour l'heure sans réponse, mais j'étais résolu à en apporter et cela le plus tôt possible. Pour remercier Tor d'avoir protéger ma vie je projetais également que mon apprentissage du Norse s'il donnait quelque chose me permettrait d'essayer de faire partager ma foi, ce qui je n'en doutais pas me mettrais dans de bonnes dispositions envers mon dieu tutélaire. Pour espérer que la prochaine évasion soit une réussite il me faudrait d'abord affermir mes bases ce qui si j'arrivais à survivre ne serait assurément pas du temps gaspillé. Loin d'avoir mis un terme à ma révolte cette période de torture n'avait fait en définitive que la renforcée, cette fois-ci mon approche serait plus raisonnée et j'espérais que cette précaution se révélerait bénéfique.

Au matin du troisième jour : alors que j'en étais réduits à ce genre de réflexions, deux porteurs de fouets vinrent m'ôter de la cellule n’empoignant pour cela dans l'objectif clair d'en accélérer la réalisation. L'occasion pour moi de voir où : l'on m'avait emmené et ce qu'il allait m'arriver.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 févr. 2013, 16:58, modifié 1 fois.
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les deux hommes, content que Zack ne leur offre pas trop de résistance, l’amenèrent juste devant les cabanes des esclaves, à l’endroit où les chefs d’équipe réunissaient et enchaînaient les esclaves ensemble pour leur journée de travail. D’ailleurs, tous les esclaves étaient là, y compris les rebelles. Ils étaient assis et enchaînés, et surveillés de près par les fouetteurs, prêt à punir la moindre tentative de révolte. Devant eux, Boris, qui leur avait fait un discours, se mit torse nu, malgré l’air frais du matin. Il semblait en pleine forme. Il se tourna vers le kislévite et le nargua, sûr de sa puissance :

-Alors, Tarik, on s’est bien remis de sa punition ? Je vois de la haine dans tes yeux, minable vermisseau. Tu aimerais en découdre avec moi, hein ? Tu crois même que tu aurais une chance de gagner contre moi, hein ? Hé bien, ça t’étonnera peut-être, mais j’ai décidé de te laisser une chance, pour que je puisse te rosser à mains nues, te soumettre devant tous, et leur montrer qui est le plus fort ici. C’est pour ça que je t’ai fait nourrir et t’ai permis de récupérer, pour triompher de toi, alors que tu es en pleine possession de tes moyens. Ainsi, tu seras humilié devant tous, et forcé de reconnaître que je suis le véritable maître.
Allez, approche Tarik, viens prendre ta raclée, petit !


Il ne faisait aucun doute que Boris serait un redoutable adversaire. Mais, même si Zack n’était pas au mieux de ses moyens, il avait pu reprendre des forces, et avait encore pas mal de ressources. De plus, il savait se défendre à mains nues, comme les loups en avait fait la découverte à leurs dépends. Il était donc possible qu’il parvienne à gagner contre Boris à mains nues, même si c’était peu probable. Avec un tel homme, tous les coups seraient permis. Les coups de poing, de pied, de genoux, de tête, partout, mais aussi la lutte, le corps-à-corps réel, où la force et la technique jouaient plus, pour immobiliser l’autre et obtenir sa soumission. Il était peu probable que les fouetteurs d’esclaves laissent leur maître se faire tuer, mais si l’ex-noble parvenait à gagner, il aurait ainsi marqué les esprits, et aurait eu une vengeance contre Boris… Quelle allait être sa méthode ? Rechercherait-il le combat « conventionnel », ou tenter le « corps-à-corps », la lutte ?
Tu ignores le profil de Boris. La fuite n'est pas réalistement envisageable, mais tu peux toujours refuser de te battre, évidemment.
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Je restais incrédule devant l'attitude de Boris, ce dernier ne m'ayant pas réellement habitué à ce genre de spectacle : je trouvais toutefois la tournure que prenait les choses intéressantes. Si les gardes surveillaient activement le combat et qu'il soit donc fort probable que ce dernier ne soit peut-être pas aussi si loyal que l'homme l'affirmait, j'avais une occasion unique de me débarrasser de lui; nul n'ayant précisé si le combat serait à mort ou non, de plus l'on était jamais à l'abris d'un accident qui dans ce genre de conditions pouvaient s'avérer mortel...

Toutefois l'homme se trouvaient être dans la force de l'âge et nul doute qu'à la fois pour acquérir et conserver sa position il ait eu l’occasion de développer force et technique. La lutte serait donc âpre. L'humiliation ; dans ma condition était le véritable cadet de mes soucis, toutefois la vengeance n'était pas un objectif suffisamment consistant pour m'assurer une évolution des conditions de travail et de traitements, mais d'un autre côté si je faisait ce genre de marché rien n’empêchait à Boris le fait de faire empirer nos conditions, en cas de victoire tout comme de défaite. C'était un quitte ou double, mais je n'avais pas suffisamment confiance en mes propres capacités et en sa vertu pour essayer de parier quoi que ce soit.

Je devrais donc me satisfaire de ce qui'il serait possiblement réalisable d'obtenir sur le moment et qu'au milieu de cette confusion : arriver à abattre mes cartes. Les deux molosses m'avaient à présent lâchés et Boris, le torse nu et la moustache frémissante me faisais face avec ces petits yeux injectés de sang qui attendaient patiemment de me faire copieusement souffrir. A l'observer j'avais l'impression qu'il était adepte des techniques de luttes; torsion et immobilisation serait sans doute de la partie si ce cinglé arrivait à me mettre la main dessus, mais d'un autre côté ce style bien que extrêmement efficace pouvait me permettre quelques belles tentatives si j'arrivais d’aventure à tenir la distance face à lui. Bien sûr tout cela n'était que supposition il était fort probable que le combat soit légèrement plus conventionnel, en tout cas si j'en avais l’occasion je serais faire l'usage de coups bas... Joignant le corps à l'esprit, je fis semblant d'analyser le sol de notre affrontement récoltant au passage une petite poignée de terre et de poussière habilement camouflé dans mon poing serré, puis alors que ma tête et mon corps se redressaient je pris le soin de m'adresser au tortionnaire en ces termes :


" Plus que jamais : enfin ! Enfin tu me régales de ton sens de l'honneur; après m'avoir affamé, torturé et isolé tu daigne finalement m'affronter, ahahah : malheureusement cette saveur sera de bien courte durée ; car : Boris s'apprête à prendre sa raclée ! "


A ces mots : profitant de l'effet de surprise inhérent à ma cinglante réaction je m'élança en direction du colosse et prenant appuis sur mes pieds m'éleva alors bientôt à sa hauteur : jambe tendue. Mon but était d'essayer de tenir une certaine distance entre lui et moi en privilégiant les attaques longues avec les pieds, le corps à corps ne s’effectuerait qu'a ma première touche réussie, où je profiterais alors de l’occasion pour essayer de l'aveugler à l'aide de la petite poignée de terre et de l'achever prestement avec les mouvements qui conviendraient alors, pour gagner un certain temps il pourrait être envisagé de se servir du corps de Boris comme bouclier contre les fouets de ses camarades, de quoi allier l'utile à l'agréable. Cette tentative était sans doute un peu présomptueuse au vu de ma condition et des espérances qui avaient l'unique occasion de se voir réaliser sur un coup conjoint : de force et de chance.
HRP : Récapitulatif ; dans un premier temps je prends une petite poignée de terre, puis je tente une bravade bien que je n'ai pas la compétence : j'y crois ^^; puis enfin première tentative de charge : si j'arrive à le toucher je lui lance alors ma poignée de terre au visage et là j'essaie de le massacrer avant que les fouets ne viennent m'intimer l'arrêt :). Sinon ben, fait comme tu l'entend pour la résolution, n'ayant pas la vie de mon PJ en jeu je ne vois pas de problème à ce que tu ne résout la situation dés le prochain post, pour ce qui est du passage ou j'essaie de me protéger du corps de Boris il s'agit d'une tentative au cas où le combat s'éternisait ou justement s'accélérait à mon avantage et que ces petits compagnons décidaient d'intervenir.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 févr. 2013, 16:59, modifié 1 fois.
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• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Ainsi, Zack acceptait le combat. Pendant que le public retenait son souffle, les deux adversaires, qui étaient parmi les meilleurs combattants de tous les esclaves, s’approchèrent. Le kislévite lança une bravade pour essayer de déstabiliser son ennemi, et fonça sur lui une fraction de secondes plus tard.
Test de CHA/2 : 13. Raté. Pas d’effet à ta bravade.

Bon, maintenant, passons au combat :
Boris a le profil d’un humain (sans ses 4 PCs) esclave de rang 3 (ou 4, c’est le même profil) presque complété [il n’a pas le +1 NA] :
Soit : FOR 11 | END 10 | HAB 12 | CHA 10 | INT 11| INI 10 | ATT 11| PAR 10 | TIR 8 | NA 1| PV 75
Compétences de combat de Boris :
Bagarre, Coups puissants, Musculation, Lutte.

Boris a plus d’initiative : il frappe donc avant toi. PS : Tes compétences sont prises en compte, inutile de me les rappeler. ;) Comme indiqué sur ton profil, tu as 50 PVs.

Round 1 :
Attaque de Boris : 17. Raté.
Attaque de Zack : 7. Touché. Esquive de Boris : 12. Raté. Localisation : Bras gauche. Dégâts : 11. Il reste 64 PVs à Boris.
Jet de terre (sous TIR) : 1. Réussite critique. Boris a un malus de -4 en INI, ATT et HAB pendant 1 round.

Round 2 :
Attaque de Zack : 11. Allez, je suis sympa, je considère que comme tu te bats avec tes deux poings, le bonus de +1 ATT d’ambidextrie s’applique => Touché. Esquive de Boris : 9. Raté. Localisation : Bras droit. Dégâts : 14. Boris a encore 50 PVs.
Attaque de Boris : 20. Echec critique => il subira encore le « malus terre » pendant 1 round !

Round 3 (tu bénéficies du bonus anticipation à partir de ce round) :
Attaque de Zack : 1. Réussite critique. Esquive de Boris : 11. Raté. Localisation : Jambe droite. Dégâts : 21 X2 (car réussite critique) = 42 ! Boris a encore 8 PVs ! Test d’END de Boris : 14. Raté.
Tentative de dégagement de Boris : 10. Raté. Il ne subit plus le « malus terre ».

Test d’INI des fouetteurs : 7. Réussi.
Test de perception (INI) de Zack : 4. Réussi.
Joli coup. Oula, toi, il ne faut pas t’énerver, en combat, tu as une chance incroyable, que tu n’as pas ailleurs, étrangement. (Remarque, ça vaut mieux que l’inverse :P ).
+5 xps pour ce combat
Sur de sa puissance, de sa technique, et également de sa forme supérieure (car malgré le fait qu’il lui ai laissé un peu de repos, Zack n’était pas totalement au meilleur de sa santé), Boris pensait pouvoir coller une raclée à son adversaire facilement. Malgré le fait qu’il soit plus imposant, il était d’ailleurs aussi plus rapide que le kislévite. Tous les avantages semblaient être de son côté. Mais, bien que son coup soit parti très vite vers le visage de Zack, son poing n’atteignit pas sa cible. Au contraire, il dut parer un puissant coup de pied avec son avant bras gauche. Le bougre d’esclave avait plus de force et de technique qu’il ne l’avait imaginé ! Il en avait mal au bras, mais ce n’était rien de grave. En revanche, il ne vit pas du tout venir le lancer de terre qu’il prit en pleine figure, ce qui l’avait aveuglé.
La sanction fut immédiate, et le kislévite le rossa d’une série extrêmement rapide de directs et de crochets puissants que le norse para tant bien que mal de son bras droit, qui fut lui aussi très endolori. Mais il ne parvint pas à se débarrasser de la terre qui le gênait extrêmement, et sa riposte termina dans le vide. Continuant dans sa lancée, et profitant que son ennemi ne voie presque rien pour frapper en direction de ses jambes, l’ex-noble envoya un fort coup de pied vers l’appui droit de Boris. La frappe atteignit le genou, et un craquement retenti, suivi d’un hurlement de douleur. Boris était salement touché, mais il avait enfin réussi à nettoyer ses yeux. Il tenta de fuir, mais n’y parvint pas. Mais au même moment, ses hommes intervinrent. Ils hurlèrent à Zack des phrases en norse, dont il comprit facilement le sens : il devait s’écarter et laisser partir Boris, ou ils interviendraient et le tuerait. En tous cas, le public des esclaves, les rebelles en tête, hurlait sa joie et scandait le nom de « Tarik » sans s’arrêter !
Zack avait deux choix devant lui : il pouvait continuer le combat, en sachant que Boris pouvait toujours se défendre et riposter, mais qu’il était très diminué. D’autre part, les fouetteurs d’esclaves menaçaient de le tuer s’il tentait de poursuivre le combat. Ou il pouvait se rendre, et être réintégré parmi les esclaves, pour effectuer son travail journalier. Dans tous les cas, Boris allait devoir passer quelques temps sur un lit pour se remettre de la leçon monumentale de combat libre qu’il avait reçue ! On ne le reverrait plus pendant un bout de temps aux champs !
Mais un nouvel élément entra alors en ligne de calcul : il aperçut, dans une poche du pantalon de Boris, un trousseau de clefs : celui qui ouvrait non seulement les chaînes, mais également toutes les portes des propriétés immobilières des Grouchenko, y compris les cabanes des esclaves. S’il parvenait à s’en emparer discrètement, et à la cacher dans ses haillons, il avait là une bonne carte à jouer. Toutefois, cela impliquait également d’aller lutter au corps-à-corps, car frapper de loin ne permettait pas de dérober discrètement, et surtout pas sous les yeux des fouetteurs… L’avantage était que s’il allait au corps-à-corps, Boris ne sentirait probablement pas qu’on lui volait ses clefs, trop occupé qu’il serait à se battre et à souffrir, et les fouetteurs d’esclaves ne verraient pas grand-chose dans ces corps entremêlés. Par contre, Zack se savait moins fort à la lutte, et s’il choissait cette option, il lui faudrait sûrement renoncer à l’idée de tuer Boris sur le champ, sauf coup de chance, puisque les fouetteurs interviendraient vite pour les séparer. D’un autre côté, une telle occasion de s’emparer subrepticement des clefs ne se retrouverait peut-être plus jamais. La prise d’otage ne semblait pas être une bonne idée, car les fouetteurs d’esclaves ne cèderaient pas, même sous la menace réelle de tuer leur chef. Il lui fallait donc choisir entre trois options :
-continuer le combat dans le but unique de tuer Boris, en sachant qu’il encourrait ensuite probablement la mort
- faire semblant de continuer le combat au corps-à-corps sans tuer Boris, mais pour subtiliser les clefs
-se rendre.
Qu’allait-il décider ?
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La lutte fut aussi violente que je l'avais attendu, à l'exception quelle s'était déroulée à mon avantage : Boris n'ayant réussis à me toucher et cela en partie grâce au stratagème de la terre qui s'était révélé bien plus efficace que je n'aurais pu de prime abord : l’espérer. Son premier coup sifflait encore dans l'air que je profitais de mon allonge supplémentaire pour le tenir à distance, il fut alors aveugler et le combat tourna donc nettement à mon avantage ne laissant pour cela aucun répit à ce stupide esclavagiste qui avait espéré que la mise en scène de cette lutte ne pouvait tourner qu'à son avantage; il se retrouvait donc à terre, gémissant, son genoux formant un arc inquiétant puisque au combien peu naturel, il était grièvement amoché et ne pourrait peut être plus courir pendant quelques années s'il n'avait pour cela pas recours à une quelconque forme de magie pour se soigner. Comme je l'avais imaginé bientôt les fouets se préparèrent à délivrer leurs morsures cinglantes si je décidais de poursuivre le combat. J'avais d'abord espérer me débarrasser de l'homme en me jouant de la confusion, mais à présent mon regard était obnubilé par le trousseau de clefs tintantes et brillantes qui se trouvait à la ceinture de Boris, obnubilant mon attention en devançant pour cela mes désirs de liberté. Je pouvais tenter de re-lancer l'affrontement, mais le jeu en valait-il seulement la chandelle ? Car si j'arrivais à subtiliser ce trousseau il me faudrait être en mesure de l'utiliser avant que ça disparition ne devienne officielle ce qui ne tarderait pas à être notoire, tout comme moi-même à être : suspect. Le jouer fine n'était donc pas véritablement possible et ne m'attirerait de toute façon que des problèmes. Alors que les gardes se préparaient toujours à faire l'usage de leurs fouets, je fis semblant de baisser ma garde m'approchant alors de la larve à moustache, lentement et sans hostilité apparente. Je m'adressa alors à lui d'un ton quelque peu amusé :

" Regardez-donc le grand maître : le noble Boris, qui à cru s'élever au dessus de sa condition en se trahissant lui-même, son humanité tout d'abord et celle de ces semblables par la suite. Tu as voulu m'humilier de façon loyale ? Franchement je dois t'avouer que ton attitude m’impressionne, je ne te soupçonnais pas être réellement capable de courage et encore moins d'une quelconque forme d'honneur. Que comptes tu faire maintenant; ô grand maître ? Tu comptes te venger dés que tu en auras l’occasion, m'affaiblir encore et encore en espérant re-tenter ta chance ? Je penses que telle est la nature de ton insignifiante ambition, mais la mienne est tout autre :

Selon toi : qui des fouets de tes hommes ou de moi-même frappera le premier ? Car telle est la seule et unique question qui dois avoir présentement le monopole de l'attention de ton esprit. Toutefois : il n'y a pas d’inquiétudes à approuver mon ami, puisque j'ai déjà la réponse à cette question car en vérité : celle-ci dépends de toi et de toi seul, comme quoi même dans ta position l'on peut conserver sa liberté... Amusant, non ?

Dis à tes hommes de déposer leurs fouets : loin devant eux, de se mettre à genoux et de tenir leurs mains fermement sur leurs têtes, en échanges de quoi je te fais la promesse solennelle de ne pas attenter à ta vie. Tu devras aussi me donner ton trousseau de clefs, comme tu t'en doutes. Alors ? Quel est ton choix, mon ami ? Vas t'on enfin arriver à un accord ? Où bien après t'être lasser de ta liberté, peut-être est-ce maintenant ta vie qui est devenue un fardeau... Ne t'en fais pas : je peux encore t'aider !"


A présent l’ambiance se faisait encore plus lourde quelle ne l'était déjà, puisque : à l'ivresse des esclaves et à la nervosité des gardes s'ajoutait dorénavant ce petit dilemme qui risquait d'aboutir sur une tragédie qui coûterait peut être la vie de chaque duellistes, à moins que le dénommé Boris ne préfèrent l'issue heureuse : ma liberté contre sa vie, ce genre de transactions : gagnantes-gagnantes, pouvait très bien être la clef de la réussite de mon évasion, à moins que le tortionnaire ne craigne encore plus d'être soumis à une punition pour la réalisation de celle-ci que de conserver ce qui lui restait d'intégrité physique, ce qu'il me semblait peu probable, mais à l'heure actuelle alors que la menace se trouvaient des deux côtés : aucune possibilité n'était à écarter.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 févr. 2013, 16:59, modifié 1 fois.
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• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

HRP : Attention aux infinitifs utilisés à la place des participes passés pour les verbes du 1er groupe, parfois. Te connaissant un peu, il doit s’agir de fautes d’inattention et non pas de lacunes de grammaire, mais une simple relecture permettrait de les détecter et de les corriger. ;)
L’esclave n’avait donc pas choisi audacieusement de tenter sa chance, mais avait préféré essayer de forcer les fouetteurs d’esclaves à négocier. Ce pari était plutôt fou, puisqu’il n’avait pas réellement de moyen de pression sur eux : ils se fichaient royalement de Boris, sa mort ne leur ferrait ni chaud, ni froid, et au contraire, même, puisque l’un d’eux serait promu à sa place. En revanche, s’ils laissaient sciemment fuir un esclave, la punition serait terrible, quand bien même il aurait un otage. C’était la dure loi de l’esclavage : en aucun cas il ne fallait permettre à un esclave de fuir, sinon, un mauvais exemple serait donné, ce qui mènerait à la catastrophe. La tentative de chantage avait donc très peu de chance d’aboutir à un résultat positif. D’autant plus que Boris n’était pas encore sans défenses.
Test de CHA : Jet caché.
Malheureusement, comme on pouvait s’y attendre, la tentative échoua, notamment parce que Boris parla :

-Pauvre idiot, je ne suis pas encore vaincu ! Va te faire voire, je leur donne l’ordre de te tuer, toi et tous les autres rebelles, si tu ne te rends pas immédiatement. Qu’est-ce que j’en ai foutre de crever, j’ai rien à perdre, contrairement à toi.

Il ricana et rajouta d’un ton sadique :

-Pense bien à Natouchka avant de faire ton choix. Elle demande tous les jours de tes nouvelles, mais Marco lui interdit de venir ici, parce que ce qu’elle pourrait voir n’est pas joli-joli. Le choix t’appartient.

Puis il donna des ordres en norse à ses hommes, qui firent tous oui de la tête, et s’approchèrent de Zack pour le maîtriser. C’était sa dernière chance de foncer sur Boris, pour le tuer ou essayer de dérober ses clefs subrepticement. Allait-il la saisir ?
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Hrp : Oups ! N'hésite pas à me le faire remarquer je suis sûr que ça doit m'arriver souvent : en plus.
Ma tentative de bluff venait de lamentablement échouer: avais-je décidément les yeux plus gros que le ventre ou bien était-ce le manque total d'ambition de ces personnes qui avaient acceptés leurs conditions de sous-hommes qui en était la cause ? La réponse devait se situer quelque part entre ces deux réalités. Le combat avait tourné à mon avantage sans pour autant changer le cour de la réalité, un instant : mon regard se posa sur le ciel, puis mes yeux se fermèrent pour mieux arriver à me détacher de ce corps, empruntant pour cela un tourbillon de pensées instigateur de sensation.

Je me revoyais : enfant, courir dans les champs de ma natale Kislève durant cette douce époque : où je me riais de mon précepteur en lui faisant battre la campagne à ma recherche, avant qu'il ne me retrouve le soir bien au chaud devant la cheminée. Je me souvenais des parfums de l'été et des étoiles de l'hiver, des violents orages durant lesquelles les fières guerriers de Tor se réunissait pour prouver leur courage et leur foi en ce dieu guerrier, je me souvenais de ces combats rituels où les adultes se disputaient les faveurs divines. Proche de l'ivresse je me sentais à présent comme un oiseau, léger et libre, insaisissable et rieur. Qu'ils avaient de la chance d'êtres préservés de la folie des hommes. A cette pensée mes oreilles se mirent à siffler et j'eus l'impression de sentir mon crâne se fendre, le chaos perturbant mes songes pour me rappeler les paysages qui avaient été créer pour sa satisfaction, à présent les oiseaux étaient morts tuer par le pourriture de Nurgle, autour de moi la désolation : d'immenses fosses où s'empilaient en une grotesque harmonie les servants de la destruction et ceux de la vie. Le ciel tournait au violet et bientôt un oeil immense vint éclipser le soleil, se fixant rapidement sur moi puis aussi progressivement que brutalement le violet vira au sang alors qu'une averse de ce liquide poisseux s'abattait sur le champ de bataille. Alors de la fosse émergea un homme, grand, lourdement armé, dégoulinant d'essence vitale : la mort n'avait pas voulue de lui, il me pointa de son épée suintante alors qu'un rire terrifiant s’élevait dans les airs, il fonçait droit sur moi : petit à petit tout ce troubla encore un peu plus, la petite musique que j'avais entendu dans la forêt devenait forte avant que ne résonne celui encore plus assourdissant d'une canne : une vieille femme s’approchait à la place du chevalier de tantôt à chacun de ces pas celle-ci semblait rajeunir un peu plus et m'adressa ces sibyllines paroles qui avaient pour moi une bien particulière signification : *Toc !*


” Oui, oui ! "


*Toc !* Soudain : je me retrouvais dans la forêt où j'avais rencontrée Micha et celle-ci remplaça bientôt à la vieille femme :

"Tout est écrit !"


*Toc !* Alors qu'elle relevait la tête ce fut Natouchkha qui avait cette fois-ci remplaçé ces traits elle qui de sa main à la fois si douce et si chaude vint saisir la mienne :

" Là ! "
Un timide sourire.
"Au creux de votre main !"


Cette dernière voulait porter ma paume vers son visage et alors que j’essayais de résister à sa force inhumaine ces traits se modifièrent pour devenir ceux d'une hideuse créature de Slaanesh, à la voix puissante et électrisante :

" Le choix t'appartient !"


* Toc ! * J’émergeais soudain dans ce monde qu'étais celui de la réalité : Boris, toujours à terre me fixais. Je me contentais alors de transpirer au rythme de ma respiration qui s'emballait, tout autour de moi me semblait irréel : le ciel, la terre, mais surtout les hommes qui me regardaient tous, sans exceptions, tous leurs sentiments contraires que je pouvais voir par la porte de leurs âmes semblèrent alors m'affecter, ils étaient devenus sensations physique : je sentais haine, colère, peur, espoir, respect, soutient et tant de plus subtiles ou de différents qui se superposaient les uns parmi les autres à un rythme inhumain. S'en était trop, vraiment trop : je me sentais à la fois minuscule et gigantesque, conjointement, ce qui n'arrangeait en rien le malaise ambiant. J’essayais de faire le vide, mais c'était impossible car c'était du vide que jaillissait toutes ces choses, mon regard se posa une seconde fois au ciel, alors qu'un oiseau le traversait :

" Reste en vie, petit. "


Un sourire et j'étais à présent allongé, un peu brusquement il est vrai puisque je n'avais pas vu la chose arriver. D'ailleurs, venais-je réellement de parler ? Autour de moi, les hommes bourdonnaient de plus en plus faiblement, le néant s'imposant; un temps.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 févr. 2013, 17:00, modifié 1 fois.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Après s’être évanoui, l’esclave fut rapidement réveillé par les fouetteurs. Cependant, un certain laps de temps devait tout de même s’être écoulé, puisque Boris n’était plus là. Il avait sûrement été emmené à l’isba pour qu’on l’y soigne. Malheureusement, son absence ne changea pas le déroulement de la journée, qui resta infernale. Pourtant, au sein du groupe des travailleurs, on observait une volonté redoublée, Zack leur avait redonné espoir en mettant hors de combat leur terrible chef sans même se faire toucher. Il était sans conteste le meilleur combattant d’entre eux, Börg compris. L’ambiance autour de lui était donc chaleureuse, et les esclaves n’hésitaient plus à braver quelquefois leurs fouetteurs, en adressant leurs félicitations en norse à Zack, voire même en chantant de temps à autre. Voulant éviter à tout prix de nouveaux problèmes dans la journée, les chefs n’eurent pas d’autre choix que de laisser faire.

En revanche, une fois la soirée venue, ces mêmes chefs d’équipe semblaient un peu déconcertés, puisqu’ils n’avaient pas eux-mêmes les clefs pour détacher les esclaves et les rattacher à l’intérieur de leurs cabanes. Zack étant le seul esclave à être détaché du groupe, et comme les fouetteurs voulaient éviter d’envoyer l’un deux et de se retrouver trop en sous-nombre, c’est à lui qu’ordonna d’aller chercher le trousseau auprès de Boris, sous peine, s’il ne revenait pas, de le traquer et le tuer, et d’abattre les rebelles en représailles. Dans ces conditions, une fuite n’était donc pas envisageable, mais il avait donc gagné le droit de retourner à l’isba et d’y passer un peu de temps. Certes, il ne pourrait prendre trop de temps (plus de cinq à dix minutes paraîtrait suspect), mais c’était déjà ça de gagné. D’autant que comme personne ne le surveillerait pendant ce temps, il avait peut-être un coup à tenter. Il foula donc la neige, qui était très présente dehors, par ces très basses températures, et se rendit à la maison des Grouchenko.
Dès qu’il eut poussé le portail de la cour, il aperçut Natouchka, en train de renter les achats qu’elle avait du faire juste avant au marché, sur la place centrale du village. En voyant la porte s’ouvrit, elle tourna la tête, et en fut tellement surprise qu’elle lâcha le panier de victuailles qu’elle avait dans les bras. Elle semblait ne pas y croire. Un sourire passa sur son visage, et elle cria :


-Tarik !

Puis, elle se précipita vers le kislévite et le serra dans ses bras pour l’accueillir. Elle remarqua ensuite son état lamentable et l’assaillit de questions, l’air très anxieuse de le voir ainsi :

-Mon dieu, mais qu’est-ce qui t’es arrivé mon pauvre Tarik ?! Tu es dans un triste état, on dirait que tu n’es pas nourri, sale et maltraité ! Tu aurais dû m’avertir, je t’aurais donné la moitié de mes parts, moi, je n’en ai guère besoin, comparé à toi. Et tes vêtements sont en lambeaux ! Par ce froid ! Je vais t’en donner d’autres sur le champ ! Mais… Mais ma parole, tu as été fouetté !!

Là, c’en presque trop pour Natouchka, qui ne put retenir ses larmes en imaginant quelles avaient dû être les horribles conditions de travail de Zack. Elle se détourna pour ne pas qu’il la voie pleurer, et rajouta :

-Attends-moi ici, je vais te chercher tout ça !

Pendant ce temps, Léonid et Katia, qui travaillaient à l’étable, se rendirent également compte de la présence de Zack. Ils virent le saluer chaleureusement, mais on voyait dans leurs yeux qu’ils comprenaient sa souffrance et compatissaient. Ce n’était pas tout ça, mais Zack n’avait pas énormément de temps devant lui. Il pouvait se permettre une courte discussion, peut-être, mais guère plus. Et il se demanda quelle serait la tête des fouetteurs, s’il revenait en habits neufs et les bras chargés de victuailles ? Natouchka revint justement avec des habits complets et neufs, du sous-vêtement au caftan, qu’elle avait elle-même confectionnés, et les lui mit dans les bras. Elle sortit ensuite du panier de vivre la plupart de la nourriture, qu’elle enveloppa dans un baluchon. Elle insista d’une voix ferme :

-Tiens, c’est pour toi ! Et inutile de refuser, je veux que tu prennes tout cela, j’insiste ! Et n’oublie pas d’enfiler tes nouveaux habits quand tu seras à l’intérieur. Je serai là à ta sortie, et je vérifierai que tu as tout pris. Tu ne quitteras pas l’enceinte de cette isba sans cela !

…Une fois entré dans la maison, Zack trouva les clefs, posées sur une table. Il pouvait s’en saisir, et il avait même le temps de filer se changer dans sa chambre, s’il voulait obéir à Natouchka...
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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Je les entendais à nouveaux, ces bourdonnements d'hommes, ils me secouaient, me re-levaient, j'entendais les cris de la neige que l'on foule du pied et imaginais bien que difficilement les gestes de cet attroupement tourbillonnant, bientôt extirpé par cette quinquophonie étouffée : je revins à moi. Les esclavagistes étaient là, de leurs mines se lisaient un sentiment étrange, comme de l’inquiétude, ce qui était tout de même loin d'êtres dans leurs habitudes, mais surtout de l'incompréhension, moi qui était si-tôt en position de force comment avais-je pu si vite tourner de l'oeil ? Je lisais aussi une certaine déception, puisque ils l'avaient déjà compris : je ne mourrais pas aujourd'hui. Lorsqu'ils me re-mirent sur pied je pu immédiatement observer que Boris avait déjà été emmené en vue d'être soigné, sans nul doute à l'Isba des maîtres. Malgré son absence : le travail ne souffrirait pas d'une baisse de cadence et bientôt nous commencèrent, les félicitations des uns me firent chaud au coeur moi qui sous la torture les avais imaginés et pour certains observés : tous ces vaillants, subir les mêmes supplices que moi et pour certains parfois avec plus d'acharnement et c'était bien évidemment : moi et uniquement moi la cause de cette tragédie, je me souvenais de ce sentiment de culpabilité qui ne me quittais pas encore à ce moment là, pourtant personne ne me fit de reproche. Pas un seul. Cette surprise était très agréable.

La journée fut bonne sous les auspices de l'absence de Boris, les hommes chantaient et je me joignis parfois à eux pour apprendre ces quelques chants norses qui se répétaient inlassablement et qui semblaient à la fois être un défi : au froid, au labeur et à notre soumission. Je crois que cette journée là, nous fûmes heureux, j'essaya aussi de progresser un peu dans le maniement de cette langue de première apparence si abrupte, mais qui ne manquait toutefois pas d'une certaine musicalité comme l'on venait de me le prouver. Les gardes semblaient avoir la main moins lourde qu'à l'accoutumée, ceux-ci craignaient-ils une nouvelle révolte si peu de temps avant la première ? C'est en tout cas l'impression qu'ils me firent et je ne pu m'empêcher de remarquer avec un certain amusement qu'ils étaient devenus plus dociles que ceux qu'ils étaient sensés contrôler, tellement notre insolence leur paraissait à la fois saine, mais surtout innarêtable. Alors en l'absence de leur chef c'étaient ainsi qu'étaient les gardes, pas si méchants que cela et surtout quelque peu inutiles. Mes réflexions m’amenèrent à penser que Boris créait lui-même l'insoumission à la fois pour le plaisir de la réprimer, mais aussi pour donner l'illusion de son utilité. Était-ce là la pure vérité ? Je n'aurais su l'affirmer toutefois, mais j'étais bien convaincu d'une chose : tel était mon avis.

La journée bien que longue arriva alors à sa fin pour dévoiler l’évènement le plus étrange qui allait alors se dérouler, le trousseau s'étant éloigné en même temps que Boris et je fus alors choisis par les gardes pour aller le chercher, la situation en soi ne manquait pas de m'amuser, moi qui avait eu peur un peu plus tôt de me saisir de ces clefs, le destin finalement avait décidé que ce serait moi qui les ramènerait.

Je me mis donc en route, des idées pleins la tête, il y avait assurément quelques actions à accomplir pour le bien de tous, je me résolu à essayer de m'entretenir avec Katerina Grouchenkho si d'aventure cette dernière acceptait de me recevoir, mais avant cela autant par précautions que par bon sens il me faudrait essayer de pénétrer dans mon ancienne chambre, je doutais d'y voir encore mes affaires en état, quel en aurait été l'intérêt, les peaux avaient déjà du être vendue et peut-être même mon armure de cuir, la dague de Stépan avait du rejoindre une quelconque place pour devenir un souvenir, mais en vérité ce n'était aucun de ces objets qui m'intéressais : mais bien les trois crochets qui étaient là avant moi et qui y serait sans doute toujours.


Alors j'arriva bientôt devant l'importante demeure tirant un pan de la porte je pénétra dans l'imposante cour intérieur, où le hasard avait placé une Natouchkha couverte d'achats qui se retournant au grès de mon entrée lâcha ces possessions de surprise avant de ne s'élancer en ma direction pour me saisir de ses bras blancs avant de ne se blottir un instant contre-moi. Dans ce monde : aucune envie de m'extirper de ces bras ne m'animais et je me laissa donc aller à ce bref instant de douceur, évidemment trop court, devant ces questions je me contenta de sourire quelque peu gêné avant de ne lui répondre, inquiet de ce quelle venait de me proposer :

" Pas nourris, sale et maltraité ? C'est un peu ça en effet, mais comment aurais-je pu alors t'avertir et dans quel intérêt d'ailleurs ? Non, garde-les : tes parts ne suffiraient qu'à me faire sentir coupable de t'affamer et de ne pas être en mesure de les partager efficacement et équitablement avec les autres personnes qui partagent ma condition. "


C'est à ce moment là qu'au travers de mes guenilles elle remarqua certaines traces qui témoignaient des tortures que j'avais dû subir, trois jours durant, la pauvre ne le supporta pas et alors que j'allais cette fois-ci la prendre dans mes bras pour atténuer ces pleurs, elle devança mon étreinte d'un pas preste et dans le mépris le plus total de tout ce que je venais de lui dire.

" Attends-moi ici, je vais te chercher tout ça ! "


Impuissant devant pareille détermination je fus bien obliger de l'attendre en état alors que bientôt Katia et Léonid venaient me saluer : ces deux là, chaque fois qu'il m'était donné la chance de les voir arrivaient à me donner le sourire et malgré leurs mines compatissantes : nous parlèrent de sujet futiles comme-ci de rien n'était, tels de vieux amis qui se croisaient au grès du hasard, Natouchkha revint bientôt armés d'habits et de victuailles, j'avais d'ailleurs pris la peine de ramasser celles quelle avait précédemment laisser tomber :

"Tiens, c’est pour toi ! Et inutile de refuser, je veux que tu prennes tout cela, j’insiste ! Et n’oublie pas d’enfiler tes nouveaux habits quand tu seras à l’intérieur. Je serai là à ta sortie, et je vérifierai que tu as tout pris. Tu ne quitteras pas l’enceinte de cette isba sans cela !"


Ces mots dits : je me contenta de lui rajouter un autre baluchon à ces bras déjà si chargés, avec pour cela : un simple sourire amusé.

"Je ne prendrais rien du tout, te souviens-tu comme tu as faillit être punie pour quelques gâteaux que tu m'avais apporté ? La harpie aura bien vite fait de le remarquer et... Je ne veux pas que tu me rajoutes des soucis. Toutefois je veux bien tenter quelque chose qui devrait arriver à satisfaire ta gentillesse : si madame Grouchenkho est là, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec elle des conditions des esclaves, peut-être alors acceptera elle au moins de mieux nous nourrir... Donc tout ce que tu peux essayer de faire pour m'aider est : la convaincre de m'écouter. Penses-tu que cela soit possible ? "


Je ne savais pas si j'avais le possibilité de monter à ma chambre d'autant plus qu'il était dans mon avantage d'entretenir mon allure pitoyable dans le but d'essayer de convaincre dame Katerina. Je ne pouvais demander à personne d'autre que moi-même d'essayer d'obtenir ces trois insignifiants crochets, qui aurait très bien pu coûter la vie de mon complice si d'aventure il était découvert, risque qui n'était pas à exclure et que j'étais loin d'être prêt à prendre. Pendant ce temps je me demandais si la veuve me décevrait encore, en refusant ma requête, voir même en me punissant de ma future arrogance, mais là étaient des risques que j'étais bel et bien résolu à prendre.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 12 févr. 2013, 17:58, modifié 1 fois.
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