[Zack] Tout se complique...

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Et voilà c’est reparti. :D
La journée se déroula donc dans une ambiance relativement bonne. Malgré tout le travail restait difficile, parce qu’il était usant physiquement. Mais, contrairement au travail sous la direction de Boris, il n’allait pas au-delà des forces des esclaves. Ceux-ci pouvaient donc sans crainte exécuter les tâches qu’on leur demandait, puisqu’elles étaient proportionnées à leurs capacités. Chose étrange, à la fin de la journée, le travail effectué ne sembla pas moins important qu’après une journée de travail sous le fouet de Boris. Les chants et les discutions permirent en effet de renforcer la cohésion du groupe d’esclaves. Les pauses accordées de temps à autre permettaient aux travailleurs d’être plus efficaces sur le long terme que de les forcer à tout donner sans leur accorder le moindre répit. A la fin de la journée, le groupe était certes fatigué, mais sa condition physique était meilleure qu’à l’époque de Boris. Tous avaient encore de l’énergie à revendre, Zack y compris. Par ailleurs, rien ne s’opposa à ce que le kislévite remplisse subrepticement ses poches de poussière : à vrai dire nul n’y prêta vraiment attention.

Le retour du cruel Boris étant à présent imminent, les tentatives de Zack pour nouer des liens avec d’avantage de ses camarades en seraient d’autant facilitées qu’il avait prouvé à maintes reprises qu’il ne craignait pas leur tortionnaire. Qui plus était, il était parvenu à faire rentrer des outils dans la cabane à l’insu des gardes, et à se ménager une ouverture indétectable pour surveiller ces derniers. Il semblait donc être le recours le plus sûr pour quiconque voudrait tenter sa chance et s’évader…


Test d’INT : 13. Raté, mais là intervention du MJ, car j’estime qu’après tout ce temps passé à tenter d’apprendre, tu mérites d’avoir une réussite sur 3.

Tu parviens donc à saisir quelques mots simples et utiles du norse, mais tu n’as pas encore ni les compétences grammaticales (conjugaison ou formation d’une phrase, ni les mots de liaison à part ceux donnés explicitement plus bas. En gros tu ne peux aligner que des mots et non des phrases/verbes conjugués). Grosso-modo, tu n’auras qu’à me contacter par MP ou CB si tu n’es pas sûr de ce que peux dire. Quelques exemples (non exhaustifs) de ce que tu peux dire :
Faim / manger / boire / soif / mal / peur / je suis (=yeger)/ et toi (=one dou) / esclave / maître / fouet / dormir / terre / chaîne / chant / maison, etc…

Pour plus de simplicité, il te suffira de préciser ce que tu veux dire en norse dans le texte, pas besoin de traduire et d’inventer une langue.

Test de CHA avec bonus de +5 pour circonstances très favorables : 19. Echec quand même. Pas de chance.

Test de perception (INI -4 pour la difficulté extrême) : 2 Réussite.
Hélas malgré les tentatives de Zack et les circonstances favorables dont il bénéficiait, cela ne suffit pas à vaincre la réticence de la plupart des esclaves, ceux qui avaient jusqu’ici toujours refusé de le suivre. Ces derniers avaient sûrement trop peur de prendre des risques. Seuls quelques hommes, les plus déterminés ainsi que certains proches de Börg étaient réellement prêts à se lier d’amitié avec lui au point d’être prêts à le suivre. Les autres, qui étaient une majorité, étaient de bons camarades. Ils ne lui étaient pas hostiles, mais ils étaient plus distants avec lui, leur relation restait une pure relation « professionnelle » d’esclave à esclave. En fait, ceux qu’il avait identifiés comme étant résignés à leur sort, soit 14 esclaves sur 30 (Zack non compté), étaient les plus fermés. Cela se comprenait bien car ils avaient fini par accepter leur esclavage, par abandonner tout espoir de liberté, si toutefois ils en avaient eu un jour. Pour ceux là, se lier avec un homme comme Zack, un perturbateur qui bousculait leur routine et projetait de s’enfuir ne leur convenait pas. Le reste était partagé entre ceux qui avaient la rage dans leurs yeux, au nombre de sept, et ceux qui n’avaient pas renoncé à tout espoir de changer pour une vie meilleure et de redevenir libre, au nombre de neuf. Ceux qui n’aspiraient plus qu’à la vengeance pourraient éventuellement suivre Zack s’il tentait quelque chose, mais ils n’aspiraient pas à son amitié. Restait ceux qui avaient de l’espoir, parmi lesquels on retrouvait Börg et ses compagnons. Ces derniers, pour certains d’entre eux, avaient réellement envie de mieux connaître celui qu’ils connaissaient sous le nom de Tarik Volovskayev et de nouer des relations avec lui. D’autres ne recherchaient pas sa compagnie, car telle n’était pas leur nature ou parce que tout simplement ils n’avaient pas d’affinités particulières avec l’ex-noble.
Au final, seuls quatre hommes en plus de Börg s’étaient réellement rapprochés du Tokavaleskï. Raska, un norse grand et costaud à la longue chevelure et barbe blonde. Il arborait sur la poitrine des tatouages tribaux et des cicatrices. Nul doute qu’il avait été membre d’un clan de guerriers avant d’être pris en esclavage. Bon compagnon, celui-ci était jovial et endurant, mais il ne paraissait pas très intelligent, ce dont il était conscient. En conséquence, il laissait souvent les autres décider à sa place, se contenant de suivre ses amis. Hull était quand à lui un homme brun et imberbe de petite stature, à la voix aiguë. Il n’avait aucun signe distinctif et rien ne laissait deviner comment il en était arrivé là pour Zack, qui ne pouvait ni demander, ni même espérer comprendre son histoire tant que sa maîtrise du norse ne serait pas meilleure. Il donnait souvent son avis sur tout les sujets, mais au final semblait suivre Börg. Jöppart, le troisième larron, était un norse roux de taille moyenne nerveux et excité. Il avait une courte barbe et des cheveux très longs. Il n’y avait pas besoin de le comprendre pour voir qu’il débordait d’énergie et d’enthousiasme, à tel point qu’il fallait que les autres le calment. Le dernier d’entre eux, un nommé Lors, était un pour sa part un homme de moyenne taille chauve et imberbe, qui parlait très peu. Il était le seul qui n’était pas un ami de Börg à l’origine, mais s’était quand même rapproché de Zack en lui montrant de la sympathie à défaut de le comprendre ou de beaucoup parler. Il semblait suivre partout le kislévite, mais restait en général muet.


Si les tentatives de socialisation de Zack avait dans l’ensemble été un échec puisque seuls ceux qui étaient déjà proches de lui souhaitaient réellement renforcer leurs liens, les journées d’apprentissage du norse commençaient à payer. Les chants aidaient beaucoup, ainsi que les tentatives de conversation à grands renforts de signes. Au final, il parvint à retenir quelques mots courants et utiles. Son vocabulaire ne comptait guère qu’une cinquantaine de ces mots, et toute notion de phrase lui était encore totalement inaccessible, à l’exception notable de la formule « je suis », « yeger » en norse et du mot de liaison « et » « one » en norse. S’il persévérait dans cette direction, cependant, nul doute qu’il en apprendrait plus sur le norse.


***

Alors que la nuit tombait et que tous les esclaves étaient rentrés dans leurs cabanes, comme d’habitude, Zack put constater qu’après une dernière vérification par Marco de la bonne fermeture des portes de sa cabane et de celles des fouetteurs, ils étaient seuls. Le lendemain, néanmoins, serait le jour du retour de Boris. Mais avant que Zack n’ait pu prendre une initiative quelconque, il entendit par l’interstice entre les rondins qu’il avait fabriqué un très léger bruit inhabituel. Normalement, après le départ de Marco à la nuit tombante, plus personne ne venait dans le champ situé devant les cabanes. Ce qui alerta le kislévite fut un bruit atténué par la distance et les murs de bois semblable à celui d’un bout de bois frappant fortement contre une pierre au dehors. En regardant par l’interstice, l’ex-noble pu voir une silhouette noire se détacher dans la nuit. La luminosité était faible, car le ciel était très nuageux et que la pluie n’allait pas tarder à tomber. Mais malgré tout, Zack put reconnaître Boris. Celui-ci marchait avec une difficulté évidente, il boitait, l’une des jambes dans une attelle, et portait un bâton pour l’aider à marcher. Malgré une souffrance évidente, le cruel chef des fouetteurs avait pris la peine de sortir de sa chambre et de son repos la veille de sa reprise de fonction. De plus, il se retournait souvent avec suspicion, comme s’il voulait s’assurer qu’il n’était pas suivi. Arrivé au milieu du champ, à deux cent mètres de la cabane environ et à l’extrême limite du champ de vision de Zack, il sembla attendre nerveusement. Après seulement quelques minutes, d’autres silhouettes indistinctes le rejoignirent. Mais il faisait trop sombre et le Tokavaleskï était trop loin pour les identifier ou même les compter. Une chose était certaine : la discussion entre Boris et ses mystérieux interlocuteurs ne s’éternisa pas. Après une ou deux minutes seulement, Boris fut même poussé au sol par une des silhouettes qui s’éloignèrent ensuite vers la forêt et disparurent dans les ombres.

La suite des évènements encore plus étrange. Le blessé se relevé et se dépêcha de revenir vers les cabanes des esclaves et le village. Mais au lieu de simplement passer devant la cabane de Zack comme il l’aurait fait s’il avait voulu rentrer chez les Grouchenko, il s’approcha droit sur la cabane, et se pencha sur le mur, à quelques centimètres de l’endroit où le kislévite avait agrandi l’interstice pour lui permettre de regarder. Pourtant, il était presque impossible que Boris ait pu apercevoir d’aussi loin la fente, dans une telle obscurité. Et en effet il ne semblait pas connaître l’existence d’une telle ouverture, puisqu’il se retourna pour vérifier une nouvelle fois que personne ne pouvait le voir, avant de sortir de sa poche une petite scie avec laquelle il commença à pratiquer une ouverture entre deux rondins. Après une ou deux minutes de travail, cette ouverture faisait un centimètre de haut sur quatre de large. Ce que Zack vit ensuite était tout bonnement surprenant : Boris sortit de sa poche un trousseau de clefs et le fit passer non sans difficulté à travers l’ouverture qu’il avait pratiqué. Puis il s’enfuit vers le village le plus rapidement possible. Entre le moment où il était arrivé dans le champ et le moment où il était reparti, dix minutes à peine s’étaient écoulées, pendant lesquelles il ignorait avoir été vu.

A l’intérieur de la cabane des esclaves, seules restaient pour preuves de son passage la fente pratiquée et les clefs qui étaient tombées aux pieds de Zack et de ses compagnons. Tous les esclaves, sauf Zack, n’avaient pas pu voir tout cela et ignoraient donc qui avait fait passer les clefs dans la cabane. Ils étaient restés bouche bée. Maintenant, ils ne savaient plus que faire.

Le premier, Börg prit la parole en s’adressant à Zack et en lui tendant les clefs qu’il avait ramassées. Ce dernier ne comprit que quelques mots des paroles du norses :


-… Clefs… Chaînes… Portes … Maison Grouchenko… Nourriture...


Mais les gestes qu’il faisait étaient sans équivoques. Il mima le fait de se libérer avec les clefs puis d’ouvrir la porte et de fuir après avoir volé de la nourriture… Tous les regards étaient tournés vers Zack à présent. Certains plein d'espoir, d'autres remplis de désir de vengeance, d'autres encore terrifiés ou incrédules.
Bon, du coup c'est le tout début de la nuit, et il ne va tarder à pleuvoir assez fort pour les conditions climatiques. La luminosité permet de voir au maximum à 200 mètres sauf si le lieu est éclairé bien sûr, et avec aucun détail visible au delà de 50 mètres sans la pluie (en gros tu ne pourras pas différencier un homme grand et gros d'un enfant frêle au delà de 50 mètres), et ce sera pire avec la pluie. Je rappelle que vous êtes à la fin de l'hiver niveau saison.
Les clefs, tu les reconnais, sont bien celles qui ouvrent toutes les propriétés des Grouchenko + vos chaînes. Tu peux donc écrire que tu te libères avec et que tu ouvres la porte avec si tu le souhaites.

Si tu veux plus de détails avant de prendre tes décisions et d'agir, n'hésite pas à me demander par MP.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Hrp : Oulà ! Je la sens mal cette histoire ! ^^ En tout cas c'est fort agréable de reprendre avec de quoi étoffer les prochaines pérégrinations via de nouveaux PNJ et cette palpable liberté :p ! Je passe directement à la deuxième partie ;)

Dans un cliquetis sourd et creux le trousseau s'étalait : là, devant eux, lugubre et incompris put être à mes yeux son atterrissage alors que les hommes ahuris comme dans une bouffonnerie de bien bas étage se regardaient tout bonnement : ahuris ! Au travers d'eux j'avançais légèrement fiévreux : une boule au ventre tiraillait mes entrailles et je dus prendre une respiration aux limites de l'haletante pour qu' alors la sensation puisse trouver la voie pour se diffuser et finisse même par devenir en une sorte source d'agrément, mais je n'eus pas le temps d'apprécier ce bénéfique changement que j'entendis déjà la troisième jambe de l'improbable donateur heurter quelques cailloux dans son sillage comprenant de quoi il en retournait j'hurla sans plus attendre pour être sûr d’aussi bien l'arrêter que de me faire entendre :

"Halte ! Boris !"


Tonnais-je ! La tranche de mon poing vint, par une fois heurté le bois du rondin. Sans pour autant le fracturé dans une succession de bruissements identiques et métalliques caractéristique à ma condition relevant de la sous humanité.

"Réponds : que manigances-tu ?! Intriguant ! Ne serait-ce pas là un plan seulement digne d'un adorateur du chaos ?! Si hommes tu-es : explique tes actes en l'état ! Pourquoi agis-tu de la sorte ?!"


Si d'aventure l'homme me répondais j'en profiterais alors pour le questionner sur la gente de la lisière. Qui était tout bonnement inquiétante, car : qui avait intérêt à érer en ces bois, des mercenaires engagés par une tierce personne voulant l'affaiblissement des Grouchenkho ? Une onéreuse tentative de vengeance totale delà part de Boris ou bien une bande de guerriers qui écumaient la région et qui avait pris pour habitude de grossir ces rangs en hourdissant de complexes machination ? Le fait qu'ils aient témoigné de l'hostilité à l'égard de Boris rendait la situation profondément insoluble, comment ce faire une idée ? De toute manière toute interaction avec cette homme n'avait été que rapport de force et je comprenais que si on lui avait forcé à agir ainsi il préférais de très loin s'enfuir tel l'invocateur de démon amateur car il ne serait pas dans notre nature à tous de se réjouir de cet événement. C'est à ce moment là que je reçu les clefs et sans plus attendre je désentravais mes liens : je pu comprendre quelques bribes que Börg communiquait avec les autres, difficile alors de réprimer un sourire, beaucoup avaient appris à communiquer par mimes ce qui était une habitudes des plus pratiques pour mon cas, je lui offris toutefois une moue dubitative et me dirigea une fois cela fait vers le loquet de la porte qui laissa bientôt échappé son torniturant grincement, à vive allure j'ôta le trousseau pour le renvoyer à Börg et sans autre forme de procès me dirigea vers le clopinant Böris. Son allure pouvait lui permettre de marcher vite, assez vite, voir d'effectuer de petites foulés je me dépêchais donc avec de toutefois bons espoirs de le rattraper ce que je ne devrais donc avoir aucun mal à faire et si il avait décidé de m'ignorer il se prendrait une charge devancé par une rafale de pierres, objets précipitamment récupérer à côté du baraquement pour l’occasion, mais si il avait d'abord décider de parler je n'utiliserais cette stratégie qu'en cas de cumul de menaces. Mais j'avais comme l'impression qu'il n'était que le premier des pions dans cette nouvelle situation il était donc dans son intérêt de me répondre dans les plus brefs délais car il ferait une cible facile du fait de sa mobilité restreinte. Si il avait perdu un peu de temps à m'écouter il ne serait guère loin et bientôt nous serions plusieurs à sa suite. Avant de lancer mon attaque je le héla en ces termes :

"Rends-toi : Boris !"


Si il continuait à courir l'attaque serait lancé de mon côté, j'espérais vraiment qu'il en viendrais à se rendre il se révélerait sans doute être un individu précieux si d'aventure il m'était permis d'user de lui comme d'un traducteur ce qui me permettrait d'apprendre le Norse sans trop d'efforts et qui plus est sa liberté de mouvement lui permettrait de me donner bien des notifications sur la situation locale et préparer notre mise en liberté, mais cela se jouait avec la découverte des plans des gens qui tapis dans ces bois projetait soit de nous enrôler soit de nous piéger, la récompense devait être grande pour une troupe de mercenaire qui capture et ramène pareil cheptel, il était alors compréhensible que l'action soit au préalable ourdis pour être sûr de maximiser le gain. Nous laisserait-il piller un moment avant de nous remettre les fers ? Il était aussi probable qu'ils décident de nous enrôler, mais par quel biais et dans quel but ? Ce genre de plan dépendait bien évidement de la qualité de la bande, des rivaux des Grouchenkho pourrait nous utiliser pour commettre un massacre puis nous passer au fil de l'épée, ou bien simplement nous employer sur une lointaine terre... J'espérais ardemment qu'il ne s'agisse pas là d'un plan ourdis par une bande de maraudeurs chaotiques qui attendait de nous outre des atrocités une allégeance aux dieux sombres, le mieux serait pour nous de tomber sur des bannis peut être rencontrions-nous alors d'autres esclaves s'étant affranchis et qui avaient besoins de nous pour poursuivre leur route vers des terres plus clémentes, à moins que clà ne soit un acte d'empathie. Peut être cette bande avait un quelconque lien avec l'un des esclaves ? Mes suppositions étaient ouvertement pessimistes et rétrospectivement j'eus pu observer avec amusement que même si j'avais imaginé ce qui allait grossièrement ce produire en fonction de la qualité de la bande j'en eus tout de même été étonné ! Devant nous se profilait des jours sombres à l'image de ces lourds nuages de pluie qui venait soutenir ceux de l'hiver Norscan.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 01 août 2015, 12:56, modifié 1 fois.
Raison : +6 xps
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Au moment où Boris entendit Zack hurler son nom en lui intimant l’ordre de s’arrêter, il sursauta et redoubla dans ses efforts pour fuir en vitesse. De toute évidence, il ne s’attendait pas à avoir été vu et ce fait semblait le contrarier au plus haut point. Si le Tokavaleskï ne l’avait pas surpris au travers de la fente, nul doute que la brute aurait eu le temps de disparaître dans les ombres avant que les esclaves n’aient pu le retrouver. Mais justement, la donne était maintenant très différente pour lui, puisque son pire ennemi « Tarik » l’avait vu, il ne savait pas comment. Aussi, sachant qu’il disposait de relativement peu d’avance pour disparaître, pressa-t-il sa course le plus possible. Apparemment, il ne voulait surtout pas être rattrapé ni répondre aux sollicitations du kislévite. Sans nul doute avait-il des choses à cacher pour agir ainsi dans l’ombre. Le simple fait d’avoir été aperçu et reconnu lui donnait des ailes, mais il n’était pas certain que son avance suffirait pour fuir, et il le savait.

Quant à Zack, il ne perdit pas une seconde et se saisit du trousseau pour se libérer et ouvrir la porte. Comme il connaissait les clefs, il n’avait pas eu à chercher laquelle ouvrait les chaînes et laquelle déverrouillait la porte. Ces actions ne lui coutèrent donc qu’une trentaine de secondes en tout. Pourtant, lorsqu’il ouvrit la porte à la volée, Boris avait déjà disparu de son champ de vision. Parcourir 200 mètres en un peu plus de trente secondes était facile pour un homme sportif en plein possession de ses moyens, mais pour un blessé aussi lourdement que l’était Boris, cela relevait de l’exploit. Malgré son attelle et son appui qui l’aidaient, il avait dû souffrir pour aller le plus vite possible afin d’essayer de semer ses éventuels poursuivants. Malheureusement pour le norse, son poursuivant ne comptait pas non plus perdre son temps. Si Zack n’avait pas vu la direction dans laquelle était parti Boris par la fente de la cabane, jamais il n’aurait pu rattraper le responsable de la discipline des Grouchenko, et encore moins l’identifier. De même, s’il avait attendu que d’autres camarades se libèrent également, il n’aurait jamais eu le temps de rattraper Boris. Néanmoins en l’occurrence, le kislévite disposait de précieuses indications qui lui permirent de foncer tout droit dans la bonne direction. En partant seul sans perdre de temps –autre que pour ramasser rapidement deux pierres-, il savait avoir une chance de retrouver l’éclopé avant que celui-ci n’ait pu disparaître. Restait à savoir si cette chance allait ou non se réaliser.

Test de courses comparées (sous ta force, car ici c’est plus du sprint que de l’endurance. Tes compétences sont prises en compte.) : 7 pour toi, contre 12 pour Boris. Tu es plus rapide que lui.

Test de tir (en mouvement = malus de -2) : 5. Le premier caillou atteint sa cible. Localisation : jambe droite blessée ! Il est immobilisé.
La course poursuite ne dura guère longtemps. Le handicap du tortionnaire l’avait empêché de prendre suffisamment d’avance pour distancer son poursuivant. Il n’avait ni eu le temps de semer ce dernier, ni celui de trouver une cachette. Au lieu de cela, il fut rejoint alors qu’il venait d’arriver dans la rue principale du village. Il ne lui restait qu’une cinquantaine de mètres à parcourir pour atteindre l’enceinte de l’isba des Grouchenko, si c’était bien là qu’il comptait se rendre. Mais il était trop tard pour lui : il ne pouvait plus raisonnablement espérer fuir, car Zack se trouvait à une quinzaine de mètres à peine derrière lui, maintenant.
Pourtant, Boris ignora complètement l’ultimatum de ce dernier (« Rends-toi Boris ! ») et ne ralentit même pas dans sa fuite effrénée. Bien mal lui en prit, car il fut vite stoppé par un caillou qui l’atteignit en plein dans sa jambe blessée, le précipitant au sol. Malgré la douleur, qui devait être importante, l’éclopé se retint de crier. Il se retourna sur le dos pour faire face à son poursuivant et ne cacha pas sa colère de voir Zack le dominer ainsi. Soudain, au même moment, un très fort vent de Nord se mit à souffler et de gros flocons de neige se mirent à tomber très dru, réduisant la visibilité à une quinzaine de mètres tout au plus. De tels changements climatiques brusques étaient très fréquents en Norsca, et en l'occurrence le vent et la pluie -ou la neige- s'étaient fait attendre toute la journée.

Les rues du village étaient désertes en ce début de nuit. Il devait être entre huit et neuf heures du soir, mais il était relativement peu probable que quelqu’un sorte de chez lui après la tombée de la nuit, qui plus était avec ce vent et cette neige. Dans un sens, ces conditions climatiques étaient un avantage pour Zack, car elles empêcheraient quiconque des les voir, depuis les maisons proches. Même le nez collé à la fenêtre, on ne voyait le milieu de la rue où se trouvait allongé sur le dos Boris, et devant lui, le dominant, Zack. Le vent empêcherait également les oreilles indiscrètes d’entendre leur conversation : même en criant, on n’entendait plus grand-chose au-delà d’une vingtaine de mètres. Etrangement, Boris semblait soulagé par le fait qu’on ne puisse ni le voir ni l’entendre. Il s’adressa au Tokavaleski dans ces termes, d’une voix forte pour couvrir le hurlement du vent, mais clairement renfrognée :


-Qu’est ce que tu me veux, Tarik ?! Laisse moi, n’en ai-je pas fait assez pour vous ? Va-t'en, maintenant !

Prudent, le norse tentait fermement à deux mains son bâton, prêt à s’en servir pour frapper si Zack se montrait agressif, mais il n’attaqua pas lui-même, conscient de sa propre infériorité. Au sol et blessé, il n’avait aucune chance d’échapper à son adversaire par l’affrontement et la fuite.

Pour ce qui était des autres esclaves, ils n’avaient pas pu suivre le kislévite ni voir où il allait. Selon toute probabilité, ils devaient sûrement l’attendre à la cabane, dans le meilleur des cas…
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Tandis que Boris me tenait se langage j'observais les lieux m'entourant cela faisait bien longtemps que je n'avais eu le loisir d'arpenter ces rues et un simple regard ne serait pas de trop pour savoir si un élément devait ou non attirer mes actions. Outre la préservation de ma solitude ce qui m'intéressait le plus était bien évidemment tout outil pouvant errer dans le coin, bien que les fréquentes intempéries réduisaient drastiquement les chances qu'une cognée ou quoi que ce soit d'autre ne traîne dans le coin... Toujours était-il que je n'allais pas faire la fine bouche et plus tôt trouverais-je une arme plus vite je me sentirais en sécurité. J'en revins alors à Boris qui s'était révélé plus rapide que je ne l'avais imaginé au vu de sa situation physique, mais je n'allais pas perdre mon temps en ces rues à essayer de jouer au plus fin avec lui, les autres avaient sans doute besoin de moi à l'heure actuelle, je me remis à penser à la proposition que je lui avais faite, de s'enfuir et de s'élever contre nos anciens maîtres mais tout dans la situation actuelle me faisait tiquer : je n'avais aucune confiance en lui et était pratiquement convaincu qu'il préparait un sale coup avec pour lui la possibilité successive d'évincer probablement bien des rivaux commençant par moi transitant par Marco et se terminant par les Grouchenkho, si tel était le cas autant ne pas plus longtemps se bercer d'illusions moi, ainsi que les compagnons qui avait une chance de s'échapper n'étions en fait que finalement prisonnier d'un étau. Pour être sûr que le vent continuasse à souffler de mon côté il me fallait être sûr des intentions de Boris et ou le cas échéant l'obliger à agir dans le carcan de mes plans, je fronça les sourcils agacé par son attitude si difficilement compréhensible :

" Il est vrai tu à agis pour nous offrir une occasion de liberté mais pour quels obscurs dessins, car tu n'as pourtant rien demander en retour ! Alors que lorsque je t'ai proposé d'acquérir ta liberté tu t'es publiquement ris de moi, tandis que ce soir tu manigances au péril de ta vie pour nous offrir une occasion de fuite ? E tu retourne au village ! Ne te moques pas de moi et fait bien attention à ce qui se trame ici, car je ne te laisse pas le choix, tu dois t'expliquer et nous rejoindre ! Eh bien maintenant énonce ton plan et ne lambine pas sur les détails ! En échange tu seras bien traité si c'est ce que tu crains et ce qui à motivé ta fuite... Mais ne te joue pas de moi, car je ne suis pas dupe et je sais que tu manigances quelque chose alors explique toi aussi sur tes liens et l'objectif des gens qui se camouflent au travers de la forêt et ne te relève pas de suite car pour l'instant tu es très bien là où tu es! "


Je pu mettre ce temps à profit pour me munir d'un quelconque objet pouvant faire office d'arme que j'eus pu au préalable repérer n'importe quel pelle pourrait tout aussi bien faire l'affaire et pourrait en l'état m'être utile si le moustachu tentait une fuite bien que dans sa situation j'étais à mon avantage vu qu'il ne pouvait sans doute pas à la fois utiliser son bâton pour marcher et m'atteindre, mais dans l'idéal j essayais tout de même de lui barrer la route dans ma quête de recherche, restant hors de porté de sa béquille le temps que cela se fasse et que je puisse alors moi aussi me munir de tout ce qui pourrait se glisser entre lui et moi, cela fait et peut importe la réponse de Boris ou l'avancement de celle-ci j'intima alors d'une voix calme mais qui ne prêtait tout simplement pas à la discussion :

Maintenant relève-toi et avance bien sagement jusqu'au baraquement tu vas m'être utile car j'ai besoin de quelqu'un pour me traduire et tu as encore bien des choses à me raconter. Dépêche toi de te relever et d'avancer on est pas là pour rigoler ! Et passes devant.


Lançais-je, plutôt menaçant pour clôturé cette altercation dans le but de ne pas s'éterniser ici, cela fait Boris pouvait reprendre ces explications desquelles je n'hésiterais pas alors à découler pour demander moult détails sur les gens de la forêt : quels étaient leurs buts, leur nombre, ce qu'il attendait de Boris et de nous ainsi que ce qu'ils s'étaient dit dans la clairière. J'essayerais aussi de voir si il envisageait de nous piéger ou présentement de me faire faux bond c'est pas ce biais que je le fit avancer à la file indienne quelques pas devant moi suffisamment loin pour pouvoir lui jeter ma première pierre puis l'affronter avec mon arme de fortune, s'il se mettait à faire mine d'attaquer en mon sens. Profitant de l'avancement je pourrais alors mettre la première pierre en une poche et ainsi récupérer la seconde qui l'avait précédemment immobiliser, mais tout cela se réaliserait si d'aventure Boris se montrait dés plus coopératif, ce qui était loin d'être dit, mais pas inenvisageable vu son état. Je le voyais déjà inventé une excuse pour se défiler et il y avait sans doute de quoi car en attendant dans le baraquement certains esclaves se libérait mais que faisait-il vraiment ? Qu'apercevrions nous une fois de retour ? Si les gens de la fôret décidait d'attaquer, le temps d'un battement de cils j'eus comme un flash d'horreur, auquel je fis opposition car je refusais tout simplement de voir tout ces gens mourir s'eut été pour moi une bien trop lourde peine que ce soit dans la réalité ou oniriquement parlant, d'ailleurs je ne savais comment interpréter pareil visions que je n'avais d'ailleurs laisser prendre racine, j'intima alors à Boris de se dépêcher loin d'être rassuré, l'irritation camouflant alors parfaitement mes inquiétudes les autres nous attendaient peut être depuis trop longtemps. Sitôt que Boris eut finit son discours et si il en était encore capable je lui ordonnerais alors de courir, car nous n'avions résolument plus de temps à perdre, avec un peu de chances peut être que certains viendrait à notre rencontre ayant suivit nos traces dans la molle neige... Mais je n'y comptais pas trop, j'espérais toutefois qu'ils avaient mit à profit ce temps pour discuter, se motiver et pour ne pas prendre de risque insensé ce qui accueillerait mon retour d'une bien bonne façon s'il n'avait pas devancer mes attentes par quelque prodigieuse prouesse. La boule revient alors m’éteindre le ventre et par automatisme je pris une grande inspiration pour qu'elle disparaisse sitôt venue, j'avais vraiment peur que le combat ait déjà commencé et que je ne doive m'enfuir en les abandonnant car j'avais très bien pu prendre les embusqué de cours ce qui était cela dit fort peu professionnel de leur par et probable de manière générale, mais toutefois pas impossible. En attendant je retrouvais la tête froide observant mon prisonnier et les environs m’ôtant ces pensées parasites pour que de nouveau mes capacités soient à leur maximum, je serais de toute façon bientôt fixé sur la suite de mes possibilité...
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Voilà, tes dialogues recueillis par MP ont été intégrés au texte. :)
Zack Tokavaleskï eut beau chercher une arme potentielle des yeux, il ne trouva aucune arme, ni aucun outil qu’il aurait pu utiliser comme tel dans la rue. Seul traînait un seau vide en bois près de la porte d’une maison proche.
De son côté, Boris n’opposa pas de résistance. Blessé et au sol, il se savait trop faible pour espérer fuir ou combattre avec une réelle chance de succès. Il choisit donc de coopérer et de répondre aux questions que lui posait Zack sans faire d’histoires. Son ton était moqueur, comme si malgré sa position, Boris s’estimait toujours supérieur à son interlocuteur :


-Ha, je croyais que c’était pourtant évident, mais pour un simple d’esprit comme toi, Tarik...

L’homme marqua une courte pause pendant laquelle il rit, avant de continuer sur le ton de l’évidence, comme un professeur qui ferrait la leçon à un élève particulièrement obtus. Pendant ce temps, Zack le fit se relever, ce qu’il fit avec difficulté, et marcher en direction de la cabane des esclaves. Cette fois, Boris ne se pressait pas et son pas était lent. Contrairement à pendant sa fuite, il ne semblait pas vouloir se faire mal cette fois-ci et ménageait donc sa jambe.

-N’as-tu donc pas remarqué que les circonstances étaient très différentes cette fois-ci et la dernière ? Quand tu as voulu te libérer tout seul, la stupidité de ta tentative était risible. En plein jour, tu n’avais aucune chance : l’alerte aurait vite été donnée, et les hommes étaient déjà éveillés et prêts à intervenir. D’autant plus qu’il aurait fallu attaquer le village pour obtenir de la nourriture avant d’espérer fuir. Car en hiver en Norsca, mieux vaut avoir des provisions pour survivre. Cette fois-ci, c’est tout le contraire. Je vous offre la liberté au meilleur moment. Vous avez toute la nuit pour agir avant que l’alerte ne soit donnée. Vous pouvez vous infiltrer dans les greniers et les isbas et surprendre et tuer les villageois dans leur sommeil pour leur voler des provisions et des armes.

Quant à mon cas personnel, je dirais que justement ta première demande était beaucoup plus risquée pour moi, car elle a été faite publiquement. J’aurais été obligé de marcher avec vous et si ça ratait, ce qui était probable pour les raisons que je t’ai déjà indiquées, je n’aurais pas pu couvrir mes arrières. Cette fois-ci, en agissant incognito, je me mets à l’abri des soupçons et je suis gagnant dans tous les cas. Enfin, jusqu’à ce que tu me poursuives et m’oblige à continuer avec vous. Ne peux-tu donc pas pour une fois te montrer intelligent et reconnaissant envers moi, et me laisser rentrer seul pendant que toi et les autres vous agirez ?


Le norse boiteux attendit la réponse de Zack, tandis qu’ils se rapprochaient maintenant de la cabane des esclaves. Ce dernier lui tint alors ce langage :

-Il y a bien des tenants et aboutissants qui me reste à éclairer, je dois dire que je suis étonné de te voir agir en notre sens; toi qui avais mis tant de zèle à nous priver et à nous battre... Tu me dis que je manque intelligence, mais en attendant c'est bien toi qui reviens sur le lieu de tes actes en ma compagnie, qui plus est : tu as agis de façon louche à nos égards, car la moindre des choses eut été de nous prévenir, réfléchis comment aurions nous pu alors deviner que tu voulais te joindre à nous ? Ne tenterais tu pas au final de nous piéger ? En te ramenant je t'offre l’occasion de t'expliquer auprès des autres ce qui t'éviterais dans le cas le plus critique un bien funeste destin... Mais presse le pas nous n'avons pas de temps à perdre et toi le premier !

De plus j'aimerais savoir pourquoi tu n'as pas agis envers les gardiens, car tu as ici procédé dans la précipitation... si nous voulons mettre à bien notre projet il nous faut une unité la plus totale ainsi qu'un peu plus de temps car je doute qu'il soit pour le mieux d'agir cette nuit même, comme je te l'avais évoqué quelques jours de préparation ne seraient pas du luxe pour mieux nous équiper en prévision d'une action qui pourrait mettre en jeu des vies humaines... Qu'en dis-tu ?


Quand dois-tu retourner à l'isba ? Quel est ton excuse pour t'être absenté de celle-ci ?Et enfin j'aimerais savoir avec qui tu t'es entretenu dans la clairière ? Car si une tierce force est en jeu je ne me vois pas agir en l'occultant !


Au lieu d’accélérer, Boris stoppa net et expliqua bientôt pourquoi :

- Mais bon sang utilise ta tête pour une fois, Tarik. Si tu me ramènes avec les autres esclaves, ils vont me tuer. Ou dans le meilleur des cas avoir des doutes sur moi et donc toi par ricochet. Qui plus est je suis blessé et je vous handicaperais et vous ralentirais plus qu’autre chose, tant dans les marches qu’au combat et pour la nourriture. Penses-y, et vois que je dis vrai : me laisser partir est la meilleure des solutions pour tous. Et je vais quand même répondre à tes questions comme preuve supplémentaire de ma bonne foi.

Pourquoi je n’ai pas donné les clefs aux fouetteurs ? C’est très simple : si je l’avais fait ils seraient partis sans vous libérer, alors que toi, je ne savais pas quel serait ton choix, mais tu serais bien capable de les intégrer à ton groupe. Ou pas si tu estimais qu’ils seraient un boulet. De plus, ils sont beaucoup moins nombreux, leurs chances auraient été plus faibles. D’autant qu’en cas d’échec ça aurait jeté plus de suscitions sur moi. En effet, personne ne m’aurait jamais soupçonné de vous avoir libéré, alors qu’eux…
Et pour ces hommes de la forêt, ils n’ont aucune importance pour toi et les autres. Ce ne sont que des gens peu recommandables auprès desquels j’ai… Une dette personnelle, dirons-nous. Cette affaire n’a aucun lien avec vôtre évasion, tu peux me croire.

Après tout, tu peux avoir confiance en moi : comme tu l’as toi-même dit j’ai risqué ma vie pour vous libérer alors que j’aurais pu vous laisser croupir sans prendre de risque ou encore donner l’alerte n’importe quand, même quand tu m’as rattrapé. Puis je n’ai pas combattu et j’ai répondu franchement à tes questions. Que faut-il que je fasse de plus pour gagner ta confiance ? Personne ne m’a vu sortir, tout le monde croit que je suis dans ma chambre pour me reposer, mais à n’importe quel moment mon absence pourrait être découverte, et alors c’en serait fini… Libère moi, maintenant : chaque instant que tu me retiens est un instant de moins pour toi et tes camarades pour agir et fuir.


D’ici quelques instants ils arriveraient en vue de la cabane des esclaves, dont ils devaient se trouver actuellement à une petite cinquantaine de mètres seulement, mais le blizzard qui soufflait empêchait encore de voir le bâtiment. Si le kislévite forçait Boris à continuer, ils arriveraient en vue de la cabane des esclaves, mais il pouvait également se ranger à l’avis du norse et le laisser partir. Zack opta finalement pour cette dernière option.

-Très bien tu peux t'en aller... Je ne sais comment la situation évoluera, mais j’essaierais de plaider en ta faveur comme je le puis, mais si il faudra réfléchir à un plan d'action cela se fera sans doute demain, la disparition des clefs ne devrais pas être découverte... Ce sera sans doute à toi de convaincre les autres gardiens, je ne sais si nous serons toujours là où non... Si nous partons sans demander notre reste je te laisserais les clefs dans les baraquements si tu décidais de libérer les gardiens... Vas maintenant et prends garde !

Tandis que Boris partait sans demander son reste et disparaissait vite dans le blizzard, le Tokavaleskï, lui, arriva devant la cabane, où il put constater que la totalité des esclaves était libre et l’attendait. Ils étaient restés à l’abri des éléments dans le bâtiment, ne sachant pas combien de temps ils devraient attendre leur camarade. En voyant Zack revenir, Börg, qui avait les clefs en main, les rendit. Puis il sembla questionner son compagnon, mais seuls quelques mots furent compris par le kislévite :

-… Faim … Nourriture … Manger … Maison… Maîtres … Chaînes… Fuir…

En même temps qu’il parlait, le norse utilisait des gestes explicites pour être sûr d’être bien compris de son interlocuteur étranger. Il désigna du doigt lui, Zack et tous les autres esclaves en faisant un cercle, puis il pointa du doigt la direction du village et fit le signe de manger. Il mima également le geste de ramasser des objets et de combattre avec. Enfin, il fit semblant de courir vers la forêt. Cela ressemblait à un plan d’évasion, mais au final la décision semblait être remise dans les mains de Zack. Les conditions climatiques étaient idéales pour tenter une fuite bien organisée, car on ne voyait ni n’entendait un cri ou une silhouette au delà d’une vingtaine de mètres, et que de surcroît on était presque à la fin de l’hiver, et qu’une amélioration du climat dans le temps était donc probable. De plus, tout le monde devait être calfeutré chez lui au village, comme il avait pu le constater par lui-même lorsqu’il avait confronté Boris dans la rue centrale. Une occasion pareille ne se représenterait pas forcément de sitôt. Allaient-ils en profiter ?
En tous les cas, la totalité du groupe des esclaves semblait prête à suivre Zack, il avait les cartes en main.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Le blizzard se tut un moment alors que la porte se rabattait derrière moi et que je rejoignais le cercle constituer d'esclaves qui observait Börg expliquer son plan avec force mime pour que j'arrive à comprendre, j'observa qu'il m'était difficile de repérer de nouveaux mots la plupart avais déjà entendu maintes et maintes foi au cour de mes journées de travail,pour en apprendre de nouveaux je devrais sans doute devoir être confronté à d'autres situations et sortir de mon circuit clos... Mais je ne devais pas lambiner pour autant chaque mot compris résonna dans mon esprit pour me faciliter leur appropriation pour ce qui était des autres eux aussi j'essayais de me les approprier cherchant dans mes souvenirs divers liens qui pourrait éventuellement m'en faire comprendre d'avantage, ainsi lorsque j'y serais de nouveau confronté je pourrais espérer effectuer des liaisons, j'essayais aussi de trouver d’éventuelles proximités avec des mots déjà entendu mon verbiage restant à étoffé. Je réfléchissait aux proposition de Börg qui constituait à se ravitailler, piller et s'enfuir. Je doutais de la pérennité de son plan en temps de guerre s'eut été une tactique de harcèlement efficace qui aurait de plus ménager nos forces, mais d'un oeil non abusé j'observa l'état déplorable de certains, à dire vrai nous ne serions véritablement aller, ni comment nous serions accueillit et de surcroît il risquait d'y avoir parmi nous des pertes... Ce qu'il fallait à tout prix exclure. De plus il risquait d'y avoir la création de divisions entres ceux qui réclamaient vengeance et ceux à qui il restait un lieu ou aller je ne donnais pas longue vie de notre bande, un plan sur le court terme s'échafauda dans mon esprit et je la proposa devant le cercle. Si le fis visages se faisaient interrogateurs je m’essaierais alors aux mimes et qui sais-je peut être cela me permettrait d'apprendre de nouveaux mot.

"Nous : prendre outils ! " transmis-je d'un geste circulaire suivit d'un poing serré levé.
" Nous : prendre isba des Grouchenkho, outils meilleurs, nourriture bonne, sommeil qui repose, bons chevaux, or pour tous " fis-je en effectuant les signes universellement compréhensible en ces termes.
" Nous acheter ce qui manquer à nous, pour fuir ensemble ou rester ensemble. Nous vivres dans le secret ou nous forcer Grouchenkho à affranchir : nous !" La dernière partie pouvait s'avérer lacunaire et si besoin j'essairais de la répéter plusieurs fois voir même de la transmettre en Kislévite si l'un d'entres-eux révélait ces talents de traducteurs la suite des opérations pourrait s'avérer plus simple, à termes cette partie du plan serait simplifier par l'intégration des autres esclaves des Grouchenkhos qui eux parlait fort bien le Kislévite.

En attendant cela nous avions bien des installations à piller de fond en comble et en toute quiétude qui plus est. Avant de partir je pris le pied de biche que je renoua autour de mon bras ceci-fait nous nous dirigeâmes d'abord vers le bâtiment agricole qui était plus proche là j'avais de bons espoir de trouver divers outils qui entres nos mains nous procurerait de l'assurance, pioches, faux, fourches fléau à grain pelles... La plupart des outils restait bon à prendre et je restais attentif à d'éventuels surprise tels que des : couteaux, marteaux, maillets bâtons ou éventuelles gourdins mais aussi à divers sacs remplit ou non, des bâches et autres toiles ferait tout aussi bien l'affaire en cas d'excédant ou pour se fabriquer des fournitures si d'aventure j'arrivais à trouver des pièces de cuir et autres bobines de fil, mais aussi des pierres à aiguiser. En somme je restais attentif à tout outils entreposé là et qui sur le long terme pouvait s'avérer faire la différence tel que ceux du forgeron, mais aussi des échelles et autres cordes. L'inventaire fait je passerais alors à la scierie où les précieuses haches réservé à l'abattage devais s'y trouver, mais aussi divers marteaux, burins et ciseaux. En même temps j'essayais de me donner une vision d'ensemble des stocks, en bois et nourriture mais en fouillant un peu j'avais aussi bon espoir de trouver quelques lingots bien que les précieux métaux devait se trouver à l'isba, il nous serait toujours possible de revenir ici pour faire fondre divers objets moins utiles en l'état mais aussi nos anciennes chaines ou d'éventuels clous si nous n'en avions pas l'utilité, car tant que notre couverture était bonne et que nous ne fessions pas de remous je comptais à contre pied du plan de Börg rester sur place. Piller le village dés la première nuit pouvait s'avérer exténuant et risquer tandis que prendre l'isba quasi fortifier pour commencer se renseigner sur les autres nids à esclaves et les intégrer à notre bande en prenant progressivement les demeure isolés ainsi que celles des visiteurs impromptus nous permettrais de prendre le contrôle du village en sous mains, récupérer l'armement et les victuailles. Avec une certaines tristesse je nous imaginais mettre au fer nos anciens maîtres pour en faire des otages, mais ce serait la condition sine qua none à effectuer si nous prenions le contrôle du village sur le long terme. Je me demandais alors quel structure pouvais bien prendre notre organisation et combien de temps il nous serait possible de nous dissimuler ainsi, sans doute pas plus de quelques mois si nous usions du système d'otages à mauvais escient et que les habitués de passage se mettait à disparaître trop fréquemment, serait-il possible de conserver un semblant de vertu ou bien les individus et les événements me mènerait-ils sur les sentiers de la perdition ? Tout cela se réglerait toutefois lorsque nous serions établis et qu'une conversation claire me sera possible, il ferra alors que différents angles d'approches et de points de vus sortent du lot à l'image de la tribu qui passe au conseil de guerre. Je me demandais alors combien de familles du village était aussi riche en esclaves que les Grouchenkhos et à combien se porterait notre nombre si nous les libérions tous, une chose était sûr : si il y avait de nombreuses équivalence nous serions bientôt une véritable armée, il faudrait alors sagement s'équiper, bien s’entraîner et peut être rester sur place pour tirer un profit maximum de la région, le fait de faire passer tout les esclaves au stade de soldat fermier risquait de transformer tout bonnement le village en ville. J'en étais il faut bien l'avouer plutôt excité, mais cette entreprise avait-elle une quelconque chance d'arriver à son terme ? Rien n'était moins sûr ! Je m'extirpais alors de ces pensées il nous fallait faire l'inventaire, s'équiper, reposer le surplus, tout refermer puis passer à l'assaut de l'isba qui devrais s'avérer fort aisé vu notre nombre et le fait que étions équipé des clefs.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 01 août 2015, 12:55, modifié 1 fois.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Rq : Bonne initiative concernant l’apprentissage du norse : tenter une communication. Continuer comme ça (tenter des interactions et des apprentissages comme avant) te permettra d’apprendre la langue norse : la méthode est bonne.

Toutefois, comme je te l’ai dit plus haut, il n’est pas certain qu’ils te comprennent. Tu peux tenter de faire des phrases, mais comme pour l’instant tu ignores la structure grammaticale (sujet verbe complément, par exemple en français pour une proposition simple), pour l’instants les phrases que tu tentes sont trop complexes pour eux. Typiquement, même si on te donnait tous les bons mots pour faire une phrase tu ne saurais pas dans quel ordre il faut les placer. Qui plus est tu ignores les mots de liaison et « outils » (typiquement tu ignores le « nous », les adjectifs qualificatifs (bon) et les comparatifs (meilleur), les pronoms relatifs (qui, que, etc…), ainsi que les adverbes (pour, à, de, etc…), ainsi que tous les autres mots outils (terme qui désigne tous les mots qui n’ont pas d’existence concrète mais servent à donner du sens à une phrase, typiquement qui/que/donc/parce que/à/pour/etc…). Par ailleurs tu as encore du mal avec tout ce qui désigne des choses abstraites (les concepts, les idées, les sentiments, etc…).

En effet, dans le vrai apprentissage d’une langue par l’empirisme total comme tu le tentes ici, il est plus difficile d’appréhender des mots à usage grammatical pur ou qui ne désignent pas une chose concrète.

Pour te donner un exemple de ce qu’ils pourraient de tes phrases, on va prendre la 2ème : « Nous : prendre isba des Grouchenkho, outils meilleurs, nourriture bonne, sommeil qui repose, bons chevaux, or pour tous » Ca, c’est ce que Zack pense avoir dit. Ce qu’il pourrait avoir réellement dit : « Ensemble Grouchenko isba saisir -non compris- travail nourriture dormir –non compris- ».
NB : Je n’ai pas dit que c’est ce qu’ils ont compris, ça tu ne le sauras pas, j’ai dit que c’est un exemple typique de ce qu’ils auraient pu comprendre de ce que tu leur as dit.
Le groupe, qui pour l’instant avait été discipliné et s’était rangé derrière Börg dans l’attente du kislévite, écouta attentivement le plan de Zack. A vrai dire une bonne part d’entre eux observait également ses gestes afin de mieux comprendre ce qu’il tentait de leur dire. Les quelques embryons de phrases que l’ex-noble avait tenté de former pouvaient à première paraître simples pour un observateur extérieur érudit et au fait des langues étrangères. Mais pour le novice qu’était encore le Tokavaleskï, il n’en était rien. La première difficulté serait de se faire comprendre de ses camarades, dont, rappelons-le, aucun ne parlait d’autre langue que le norse. Ensuite, encore faudrait-il les convaincre de suivre son plan, car il n’y avait pas vraiment de hiérarchie parmi les esclaves. Tout juste avaient-ils attendu ensemble parce qu’ils espéraient que le plan de Zack serait parfait et conviendrait à tous, ce qui, au vu des diverses motivations parfois contradictoires au sein de la bande, était quasi-impossible.
Le seul moyen de maintenir l’unité de la bande serait sinon d’avoir un chef suffisamment charismatique, ou puissant ou encore craint et respecté pour qu’il impose sa volonté aux autres et que ces derniers acceptent de le suivre.
Zack Tokavaleskï semblait penser que le groupe devait rester souder pour avoir de meilleures chances. De plus, il avait proposé un plan subtil d’insinuation, d’infiltration discrète dans la communauté pour ensuite la noyauter de l’intérieur. Sans-doute l’élaboration d’un tel plan était-elle due à ses origines et son éducation nobles, car on voyait bien que de leur côté les esclaves norses n’avaient pas réfléchi à un projet aussi complexe et huilé. Il désirait clairement jouer la carte du collectif et du long terme dans ses plans, mais rien ne lui garantissait qu’il serait suivi… Bien entendu, il n’avait pas pu dévoiler la totalité de ses plans à ses compagnons à cause de sa maîtrise plus qu’approximative de la langue et du manque de temps, mais il avait tenté d’expliquer à ces derniers les grandes lignes de son projet, notamment à travers la dernière phrase qui serait la plus difficile à être comprise étant donné qu’elle contenait presque exclusivement des mots inconnus de Zack, et qu’il dût donc utiliser un grand renfort de gestes pour tenter de se faire comprendre.

Test d’INT pour la compréhension : 1. Réussite critique.
Test de CHA pour savoir s’ils marchent avec toi : 18. Raté. Hum hum…
La satisfaction était de mise pour le kislévite après son petit discours. En effet, il n’eut pas à se répéter et il vit de vrais hochements de têtes compréhensifs de la part de son auditoire, y compris pour la dernière phrase. Ce n’était pas une compréhension feinte pour faire semblant d’avoir compris et paraître vainement plus intelligents qu’ils ne l’étaient.
Néanmoins, si Zack pouvait se vanter d’avoir été compris, il ne pouvait pas dire que son plan ait enthousiasmé ses camarades. Au contraire, la grande majorité d’entre eux paraissait plus que sceptique et ne s’en cachait pas. Curieusement, pourtant, tous le suivirent alors qu’il partait pour la cabane des outils agricoles, non sans avoir auparavant récupéré le pied de biche. Toutefois, cette impression de défiance fut bientôt confirmée par les dires de ses amis sur le chemin de la cabane, d’abord en la personne de Raska, d’une voix sûre, forte, grave, calme, lente et posée :


-Je suis ensemble toi. (Mot inconnu mais il désigne les autres) Non.


Puis de Hull qui comme à son habitude parlait tellement vite et sans faire aucun effort pour faciliter la compréhension, que Zack ne comprit rien, sauf qu’à la tête qu’il faisait il ne semblait pas très d’accord avec le kislévite. Jöppart sembla d’accord avec Hull, cependant, il hocha la tête pour confirmer ses paroles, mais Börg intervint et assura son ami étranger de son soutien et demander à son groupe d’en faire autant dans la deuxième partie de ses dires auxquels Zack ne comprit qu’un seul mot :

-Je suis ensemble Tarik. … Libre…

Puis, Lors, qui ignora les autres, se contenta d’un signe de tête affirmatif avec une main sur l’épaule de Zack pour lui signifier qu’il était comme toujours derrière lui et le suivrait. Chacun était monté à la hauteur du kislévite qui ouvrait la marche pour lui parler et les autres esclaves n’avaient donc pu entendre leurs paroles.
Quand la trentaine d’esclave arriva en vue de la cabane des outils agricoles (qui rappelons-le était à la lisière du champ, et assez loin hors du village), ils purent constater qu’elle n’était pas gardée. Ce qui était prévisible, mais bien tout de même. Le Tokavaleskï n’eut pas besoin de se servir de son pied de biche pour ouvrir, ayant les clefs à la main. A l’intérieur, chaque esclave se saisit d’un outil afin de s’en servir ultérieurement comme arme potentielle, selon leurs préférences. Il y avait de tout en abondance : bêches (avec bout en fer), fourches (d’une seule pièce en bois brut), pelles (d’une seule pièce en bois brut), fléaux agricoles (donc pas de fléau d’armes, ici ce n’est que 2 lourds bâtons avec un lien en cuir au milieu. Ce ne sont pas des nunchakus non plus, ils sont beaucoup plus lourds et plus grands, donc moins maniables et de toute façon vous n’avez de petit excité asiatique parmi vous qui saurait maîtriser des nunchaku !), et pioches agricoles (donc pas de mineur, elles ne sont pas aussi solides et n’ont pas de pic aussi grand). Deux grandes faux à deux mains, et de une demi-douzaine de faucilles étaient également disponibles. Il y avait aussi un grand tas de pieux de bois brut (utilisés pour faire les clôtures) d’une longueur d’environ 1 mètre 50 centimètres chacun, et des bouts de bois à peine dégrossis qui ferraient de bons gourdins à une ou deux mains selon leur taille. A côté de ce tas, une demi-douzaine de maillets à deux mains en bois brut étaient posés. Plusieurs seaux en bois étaient remplis d’une réserve de morceaux de cuir non travaillés, d’autres étaient eux remplis de lanières de cuir et de ficèle de chanvre. Deux grands rouleaux de lourde corde de chanvre (50 mètres de corde chacun) se trouvaient au pied des seaux. Il y avait aussi une pile de sacs à grain vides en toile de jute, posée sur quatre bâches de toile pliées. En revanche, il n’y avait ni réserve de bois autre que de pieux de clôture et de futurs pieux de clôture par encore taillés (les gourdins à 1 et 2 mains), ni échelle, ni pierre à aiguiser et encore moins d’outils de forgeron.
Une fois équipés, le groupe repartit en direction de la cabane de la scierie qui se trouvait non loin, à la lisière champ-forêt également. Elle non plus n’était pas gardée et s’ouvrit sans opposer de résistance quand Zack utilisa les clefs. Là, ils découvrirent de nouvelles armes potentielles. Des scies à une main ou pour deux personnes, des haches à deux mains et une dizaine de hachettes. Il y avait bien quelques cognées*, mais pas de merlins**. Ils y trouvèrent aussi six nouveaux rouleaux de 50 mètres de corde en chanvre chacun, ainsi que de nombreux rouleaux de ficèle et lanières de cuir. Dans la cabane de scierie, le Tokavaleskï trouva également deux paires de griffes d’élagage dont il ne savait pas se servir.

Bon j'avoue qu'ici je voulais mettre une image de griffes d'élagage pour te donner une idée de la tête que ça avaitn mais il semble que j'ai perdu la main, puisque je n'arrive plus à poster d'images. :roll: Du coup solution de rechange (faute de grives on mange des merles) : si tu cherches sur Google image "griffes d'élagage anciennes", ce sont celles qui sont de forme semi-circulaire si ça peut t'être utile.
Une fois tout le monde équipé, les esclaves commencèrent à se diriger vers le village, et plus précisément l’isba des Grouchenko, conformément au plan prévu. En quelques minutes, le groupe au complet se trouvait devant la muraille en rondins qui entourait la maison de leurs propriétaires. Par chance, grâce au temps, personne n’avait pu à priori ni les voir, ni les entendre depuis les maisons voisines. Seule une personne qui serait sortie d’une maison aurait pu les voir s’il était passé assez proche d’eux. Mais c’était très improbable à la nuit tombée et avec le blizzard neigeux. Les esclaves allaient bientôt pouvoir passer à l’action, nombre d’entre eux semblaient impatients d’en découdre. Zack pouvait voir dans les attitudes et les yeux de certains une haine farouche qui allait sans nul doute se transformer en déchaînement de violence qui serait difficilement contrôlable. Jusqu’ici, malgré la mauvaise impression qu’il avait eu et que Börg et ses autres amis lui avait confirmée, les autres l’avait quand même suivi. L’assaut était maintenant imminent, et diverses expressions étaient visibles sur les visages des révoltés. Certains (ceux qui s’étaient résignés à leur condition pour résumer) semblaient clairement anxieux et ne semblaient vouloir avoir un rôle actif à jouer dans l’attaque : ceux-là n’obéiraient clairement pas à une injonction quelconque, qu’ils estimeraient trop dangereuse pour eux : en bref ils préféraient attendre passivement en retrait que les autres fassent le travail à leur place. D’autres, étaient prêts à en découdre, pleins de colère : enfin ils avaient les moyens de faire payer leurs soi-disant « maîtres », les arrogants fous qui disaient leurs « propriétaires » et ils comptaient bien assouvir leur soif de vengeance coûte que coûte. Ils étaient clairement hors de tout contrôle pour le kislévite qui n’avait aucune emprise sur eux maintenant, à moins de se mettre en travers de leur chemin vengeur et de risquer un affrontement avec eux. Enfin, le groupe des amis de Zack était regroupé autour du kislévite, prêts au combat, mais attendant ses ordres.

Il était maintenant clair que ni les esclaves résignés, ni ceux remplis de haine n’avaient jamais eu l’intention de suivre le plan du kislévite en totalité. Ils l’avaient simplement suivi pour s’équiper avant d’attaquer l’isba de leurs maîtres, motivés soit par la vengeance, soit par la perspective de faire main basse sur les provisions entreposées dans la grange. Nul doute qu’ils auraient agi ainsi de toute façon, car le plan de Zack était trop réfléchi pour eux, trop « noble » au sens péjoratif du terme, c'est-à-dire un plan de classe sociale élevée, au long terme : il ne les avait pas convaincus, eux qui espéraient des résultats immédiats. De même, l’ex-noble n’avait pas su s’imposer comme un véritable chef charismatique et prendre la direction des opérations, et cela était regrettable mais mettait en lumière la difficulté de commander un groupe hétéroclite seulement lié par une même condition, mais animés par des objectifs très différents.

D'ailleurs, le groupe d'esclaves animés par la haine s'approcha de Zack, qui détenait les clefs, et s'adressa à lui de manière explicite, en norse et avec des gestes. Le kislévite n'eut même pas besoin qu'ils répètent pour comprendre : ils comptaient pénétrer le bâtiment et agir par surprise pour neutraliser la totalité des occupants... Tout de suite.

Pour résumer la situation tactique de votre bande : tu n'as de contrôle que sur tes amis, les autres ne t'écouteront pas. De même si tu tentes de leur reparler et/ou de les dissuader, c'est inutile. C'est pourquoi j'ai fait avancer tout le groupe jusqu'à devant l'isba des Grouchenko, car tu n'aurais pu les empêcher de venir là même si tu changeais d'avis. En revanche rien ne t'oblige à continuer avec eux.

Mais tu remarques que pour l'instant (à très court terme seulement) ton plan concorde avec les ambitions des uns et des autres, à savoir entrer dans l'isba et au moins prendre la bouffe dans a grange pour les moins courageux. Seuls les haineux semblent vraiment vouloir attaquer, les autres resteront passifs, Zack le sent. Ton groupe, par contre, est à ta disposition, ils feront à priori ce que tu leur demandes, à moins qu'ils ne pensent agir mieux autrement.

Il peut t'être utile de savoir comment à priori ceux qui seront actifs et que tu ne contrôles pas (pour simplifier :"les haineux") agiront :
-Les haineux ne sont pas complètement stupides non plus. Ils n'envisagent pas (pour l'instant du moins) une attaque par le feu (qui risquerait de détruire la bouffe convoitée et de rameuter tout le village, sans compter qu'il serait très difficile d'allumer un feu important par ce temps). Ils pensent utiliser les clefs pour entrer dans la cour en réalisant une discrète infiltration, puis investir les bâtiments et neutraliser leurs occupants afin de prendre le contrôle total de l'isba.
-Comme c'est toi qui a les clefs ils attendent de toi au moins que tu leur ouvres les portes et que tu n'alertes pas les occupants, évidemment. Ils s'en foutent si tu ne participes pas du moment que tu leur ouvres les portes (ou que plus simplement tu leur passes les clefs) et que tu ne les gênes pas. Si tu refuses de leur passer les clefs ou de leur ouvrir ou si tu tentes quelque chose qui ne leur plait pas (hurler "ON EST LA", te barrer en courant en emportant les clefs, tenter un long discours pour les raisonner alors qu'ils sont impatients d'en découdre, etc...), tu sens qu'ils n'hésiteront pas à te considérer comme un obstacle à leur vengeance et à t'attaquer.

PS : Normalement j'ai rien oublié mais comme tu l'auras remarqué c'est un gros post [avec beaucoup de spoilers imposants qui plus est], donc si tu as des questions ou si tu remarques un oubli n'hésite pas à me dire par MP ou CB.
*
Cognée : sorte de hache à 2 mains dont la lame peut d’un côté couper ou fendre du gros bois comme une hache normale, et de l’autre peut servir de masse.
**
Merlin : sorte de hache à 2 mains dont la lame, d’un côté ne peut que fendre le bois, et de l’autre peut servir de masse.
Rq : En termes de jeu je ne ferrai pas forcément de différence de profil entre tous les outils utilisés comme armes. Par exemple une cognée et une hache à 2 mains (soit dit en passant de toute façon ça n’existe pas la hache de bûcheron à 1 main, sauf la hachette) utilisées comme haches auront le même profil, mais toutefois je sais que parfois (souvent) le PJ accorde de l’importance à de petits détails inutiles en termes de règles mais qui font toute la richesse du JDR.

Ex : Machin a une cognée rouillée dont il est fier et non une classique hache à 2 mains de bûcheron. Même profil en terme de jeu, mais on voit bien que Machin a volontairement pris la cognée rouillée. C’est la même différence qu’on pourrait avoir entre une épée avec une garde ouvragée sculptée et une épée avec garde simple, ou en ivoire etc. Le PJ peut parfois vouloir quelque chose de bien spécifique in RP, même si en termes de règles ce sera la même chose.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

Après mon court discours j'observa dans un premier temps leurs réactions qui sans surprise se firent mitiger à mon égard,chacun ayant à présent ces propres objectifs à court terme en fonction de leurs propres rêves fomenter durant ces mois ou ces années, combien d'entres-eux serait amener à se réaliser ? Objectivement fort peu semblait être la plus sûr des suppositions, une fois l'isba sous notre contrôle il me serait alors possible d'énoncer mon plan qui avais l'avantage sans doute de concilier les deux types de caractères que j'avais su déceler, les moins hardis ferait sans nul doute de bons geôlier, leur caractère déterminer par de longues années d'esclavage il ferait aussi sans l'ombre d'un doute de bons travailleurs si il fallait jouer le temps et rester sur place, ceux que leur feu intérieur consumait ferait de très bons combattant si il m'était permis de réunir les conditions nécessaire à leur épanouissement, en quelques jours l'on pouvait espérer abattre toute résistance dans le village tel un château de carte s'effondrant, la difficulté tiendrais alors d'éventuels escarmouches ou de la découverte de nos manœuvres qui pouvait déboucher sur un affrontement généralisé. Mais je ne mettais pas à l'écart la possibilité que nombreux parmi eux essaierait de nous fausser la compagnie. Alors il ne nous resterait qu'à libérer de nouveaux esclaves ou bien à suivre leur exemple. J'espérais au maximum qu'aucune action sécessionniste ne soit entreprise sans l'accord de tous. Mais j'avais indubitablement le temps de mon côté que ce soit celui du travail qui en avait exténuer certains, les intempéries qui refrénerait les plus ardents fuyard face à l'hostile réalité et enfin notre objectif commun qui me permettrait d'acquérir un traducteur. J'avais ainsi de nombreux objectifs et le fait d'avoir les clefs en ma possession favoriserait indubitablement le bon déroulement des actions : il me fallait protéger au maximum la vie des autres esclaves résidant dans l'isba pour éviter toute dérives contraires à mes propres aspirations communautaires, mais aussi la sécurité de notre ancienne maîtresse et de son enfant, la transition pouvant s'avérer difficile il m'apparaissait que pour notre sécurité à tous il valait peut être mieux en faire des otages. Enfin il faudrait négocier un maximum pour éviter toutes blessures sur les autres esclaves leurs bonne santé et leurs liberté de mouvement les qualifiait d'entrée comme agent de terrain des plus efficaces. Enfin le plus sage me commandait de sécuriser l’accès à l'isba et donc aux étables et au grenier, mais un simple coup de clef derrière moi devrais m'éviter bien des déconvenues, par la suite il me faudrait mettre la main sur mon armure et sur divers objets de valeurs qui pourrait sensiblement améliorer ma condition. En chemin certains de mes compagnons me témoignèrent leur soutien tandis que d'autres semblaient avoir leurs propres objectifs que je n'arrivais pas à traduire, je mis à profit ce temps pour essayer de comprendre quelques mots, mes sourcils froncés eurent tôt fait de faire revenir le conversation sur quelques amas de sons incompris. Mais là n'était pas notre objectif premier et ne voulant pas faire perdre de temps à la troupe je me contenta de quelques mots simples qui avait pour bénéfice de ne pas trop m'encombrer l'esprit. Car celui-ci devait être mis à contribution pour préparer bien d'autres plan notamment le pillage en règle des ateliers.

D'une prompt analyse j'observa qu'il y avait largement de quoi s'équiper de manière convenable dans un premier temps au vu de notre prime objectif bien entendu, mais même en optimisant le partage : notre groupe ne pouvait espérer rivaliser ne serait-ce qu'avec une milice de taille équivalente, l'absence de protections et d'armes réellement usuels nous aurait été en l'occasion fatale, mais les différents lots de cordes, de sceaux de sacs et de pièces de cuir permettait en outre de prendre quelques surplus appréciable. Peut importe quel serait la suite des opérations il ne fallait pas lésiner sur notre capacité à transporter les divers denrées qui émanerait de notre futur pillage et à cette optimisation j'étais loin d'être en reste, je coupa d'abord une longue corde que je noua autour de ma taille, elle me servirait de ceinture les deux boucles que j'effectua couvrant chacun de mes flancs me permirent d'y glisser deux sacs de jute dans lesquelles se trouvait une hachette par sac ce qui m'assurerait pour le futur une bien grande utilité tant et si bien que je doutais avoir à changer d’armement d'ici fort longtemps... Cela dit nous n'étions pas à l'abris d'une bonne surprise observai je avec un large sourire qui pu éclairer légèrement la pénombre qui nous enveloppait alors. Je pris une seconde corde que je noua cette fois-ci un peu plus haut : au niveau du buste, j'y glissa deux sacs vides l'un devant et l'autre derrière pour m'assurer un certain confort puis comme-ci ces hachettes ne suffisait pas je glissa deux solides gourdins dans mon dos entres les liens, cela devrais m'éviter d'avoir à étriper qui que ce soit dans un premier temps. Je pris encore deux sacs que je nouais par une corde entres eux et que je passa par dessus mon épaule, forces bouts de lanières de cuir vinrent quant à eux rejoindre mes poches. Avec une de mes hachette je m'appliqua à fabriquer une encoche suffisamment large dans un troisième gourdin pour y glisser l'hanse d'un sceau remplit de cuir non encore travaillé mais de bonne taille et qualité. Pour finir je noua deux pieux en leur milieu à une longue corde d'à peu prés trois mètres, si d'aventure nous étions surpris libre alors à nous de l'utiliser comme un solide grappin. Ainsi équipé j'étais à présent libre de donner un coup de main à mes plus proches compagnons de maraude, je leur fabriqua un grappin chacun au besoin diverses optimisations en vu du transport et les aida aussi à nouer des liens sur leurs précédents ouvrages: de plus j'enjoins les autres à faire de même, ainsi qu'à prendre le maximum notamment ces improbables sceaux et leurs contenants, si de prime abords cela pouvait s'avérer futile il nous serait en vrai possible de fabriquer divers protections de cuir peut-être même avec les ficelles quelques arcs mais les surprenant sceaux eux une fois désassemblé pourrait servir de rondaches, au cas où : je pris quelques pièces de cuir supplémentaire que j'enfourna sans autres formes de procès dans le sac vide qui pendait déjà sur mon buste, j'avais ainsi dire de bons espoir d'améliorer ma condition une fois mon armure retrouvé... Je pris encore une autre corde d'une longueur suffisante pour remplacer une ou plusieurs cordes à bardas si celle-ci venait à me lâcher.et je coupa encore cinq court morceaux sur la bobine pour y fabriquer des menottes de fortune qui trouvèrent leur place le long de ma ceinture.

Une fois que tout le monde fut au mieux équipé nous quittâmes les bâtiments que je pris soin ensuite de refermer. Nous nous mimes alors en route vers le village avant d'atteindre celui-ci j'ordonna une brève halte pendant laquelle je communiqua à tous ma préférence sur le fait d'utiliser des armes contondantes et des liens sur nos prochaines victimes, puis je les informa aussi en imitant le geste de scier puis en exhibant le trousseau de clefs et en feignant l'étonnement que que le responsable de notre actuelle liberté n'était autre que l'improbable : Boris sous entendant par cela qu'il leur faudrait faire preuve dune certaine clémence et de retenue à son égard. Il était complexe de s'exprimer ainsi, la barrière de la langue, mais surtout le manque de structure hiérarchique établit offrait des possibilités inattendu, mes seuls appréhensions alors recouvrait divers actes de barbarie qui risquait de jeter la confusion parmi nous, il serait donc malheureusement de mon devoir de sévir car si la liberté nous était tomber dessus telle une offrande il était de notre devoir de conserver un minimum d'éthique bien que notre situation et nos actes serait qualifier de criminels, mais en étais-je moi aussi capable ?

Bientôt seize d'entres-nous choisir de pénétrer l'enceinte de l'isba, les quatorze autres ayant préférer rester là : au seuil, tel un amas de glands qui attendent leur sanglier. Je fulminais : soit il était vrai que les intempéries leurs assuraient à tous un relatif camouflage, mais ils mettaient par cela la vie de tous en jeu notamment la leur et celles des occupants de l'habitations en agissant de la sorte ce qui eût moins été le cas en agissant autrement; avec un certain regret et un sombre amusement je me questionna si la situation eût été différente en la présence des autres esclaves pourvue de fouets... Puis dans un même élan nous nous dirigeâmes vers la grande maisonnée accompagnés des crissements complices de la neige : à l'entrée de celle-ci je déposa le sceau et le gourdin qui m'étaient pour l'heure superflus avant de me munir des deux autres le temps d'une inspirations. Un tour de clef plus tard et l'habitation s'offrait à moi et au reste de notre bande : vu notre nombre si élevé l'affaire serait vite pliée, si bien que ceux qui le voulaient pouvaient rester sur place, mais de mon côté j'alla récupérer à pas feutrer, mais déterminer mon armure de cuir dans mon ancienne chambre n'oubliant pas au préalable d'indiquer l'endroit où les maîtres dormaient au reste d'entres-eux. A présent je faisais attention aux moindres sons chacun d'entres eux déterminerait pour ainsi dire mes prochaines actions et je redoutais la venu d'un cri perçant qui risquait de doté la maisonnée d'un surplus d'activité franchement difficile à gérer, mais je le craignais aussi pour ce qu'il représentait à savoir un déchaînement de violence potentiellement inutile. Mais le pire des scénarios viendrait sans doute de l'extérieur, en attendant je bouillonnais : l'action risquait de prendre une tournure des plus... Imprévu.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 01 août 2015, 12:55, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
Warfo Award 2017 du meilleur MJ - RP
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par [MJ] Kriegsherr »

Après que les dix-sept hommes (dont Zack Tokavaleskï) eurent pénétré dans l’enceinte de l’isba, seule une douzaine d’entre eux (tous des colériques, la totalité du groupe de Zack continue) choisit d’aller plus loin et d’entrer dans la maison. Les autres restèrent en retrait dans la cour, prêts à intervenir en renfort si les choses tournaient mal au dehors ou dans le bâtiment. Par chance, personne ne se trouvait dans la cour de l’isba quand les esclaves y pénétrèrent, et l’alerte ne fut donc pas donnée. Ils purent se réunir dans le calme pour préparer l’invasion de la maison, qui de l’extérieur semblait endormie.

Malgré les injonctions de Zack pour inciter ses camarades à utiliser leurs armes contondantes, aucun n’avait abandonné leurs armes principales, chacun l’avait au moins gardée sur lui, voire pour beaucoup d’entre eux avaient tout simplement ignoré l’ordre et avaient gardé des haches, des bêches ou des pioches entre leurs mains. Mais à l’image du kislévite lui-même, certains avaient pris leur gourdin en main. Restait à espérer que la soif de vengeance n’aveugle pas les esclaves et qu’ils restent contrôlables, ou à défaut de l’être qu’ils se maîtrisent eux-mêmes.

Pour l’instant, cependant, le problème des esclaves n’était pas de contrôler ou non leur violence, mais bien d’entrer dans la maison le plus discrètement possible, et cela tous l’avaient bien compris. Encore fallait-il être silencieux et surtout avoir de la chance. En effet ils pouvaient très bien tomber sur quelqu’un de réveillé juste derrière la porte, même si de l’extérieur rien n’indiquait que quelqu’un était debout : aucune lumière ne filtrait, aucun bruit n’était audible. Peut-être la tempête de neige empêchait-elle les esclaves d’avoir une bonne perception, en obstruant les petites et rares fenêtres avec de la neige et en masquant les bruits sous l’assourdissant hurlement du vent. Il fallait donc s’attendre à tout et en conséquence être prêt à tout.

Test général (de chance, non lié à une caractéristique) : 9. Réussite.

Test d’INT (pour Zack) : 3. Réussite. Utile.
Encore une fois, le groupe fut chanceux, car les impressions extérieures avaient été les bonnes. Personne ne semblait réveillé chez les Grouchenko. Zack en profita pour rejoindre sa chambre et enfiler son armure de cuir en deux temps trois mouvements. Ce court laps de temps ne fut pas gaspillé par ses camarades, qui en profitèrent pour investir le reste des pièces de la maison. Tout le monde s’était dispersé et s’était occupé d’une pièce. Et alors que l’ex-noble finissait d’enfiler son armure, les cris commencèrent à fuser de partout à la fois. Des cris terrifiés et de surprise d’hommes, de femmes et d’enfant, des suppliques en langue norse, des cris de haine également. Parmi les hommes qui étaient entrés, seuls les amis de Zack étaient sûrs et n’allaient probablement laisser leurs émotions violentes les guider. Quant aux autres, ils pouvaient être capables de tout. Mais le problème actuel pour le kislévite était qu’il ne pouvait intervenir partout à la fois. Il devait donc choisir où aller, sachant que les cris venaient de partout, y compris des chambres des esclaves domestiques. Il était tout à fait possible que dans leur haine, les esclaves les plus violents considèrent les esclaves domestiques comme pareils à leurs maîtres, car ils étaient bien mieux traités que les esclaves champêtres et vivaient plutôt bien, en harmonie avec leurs maîtres, comme Zack avait pu le constater par lui-même. Dès lors, personne n’était à l’abri. Pire, il ne savait pas où étaient ses amis qui eux ne risquaient pas de se montrer agressifs inutilement, et ne pouvait donc pas exclure de destination.
La chambre de la maîtresse, celle de son fils, celle de Katia et Léonid, celle de Tobias, celle de Tania, celle de Natouchka ou celle de Boris ? De qui allait-il choisir de foncer au secours, sachant qu’il ignorait même qui avait besoin de secours ? Un seul indice lui remonta, maigre mais néanmoins potentiellement très utile à plus long terme. C’était un cri venant de la chambre de Boris, un cri de rage en norse poussé par l’un des haineux (Zack savait donc qu’il ne s’agissait pas d’un des membres de son groupe dans la chambre de Boris).
Il put comprendre ces termes rageurs : « … Raahh… Boris pas là ! » . Visiblement une chose était certaine, Boris n’était pas dans le bâtiment.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Zack
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Re: [Zack] Tout se complique...

Message par Zack »

A n'en pas douter l'autrefois sordide moustachu nous avaient faussé compagnie : étrangement par cette surprenante nouvelle je fus comme soulagé, mais cela dit je l'étais bien plus par pragmatisme que par réelle empathie car il ne m'était pas donné pour l'instant d'avoir à gérer une situations ainsi que des sentiments conflictuels car bien que j'éprouvais une certaine loyauté vis à vis de son acte du début de soirée je n'en oubliais pas moins pour autant : ces longues heures entrecoupés du claquement de fouets, ces excès de zèle tout bonnement sur-réalistes qui avait déboucher sur divers privations ou bien sa tentative de monter directement tous les esclaves contre moi et cela dès mon arrivée. Malgré tout cet être particulièrement retors avait prouvé en partie son humanité et cela pas plus tard qu'aujourd'hui, mais il avait sans doute peaufiner son plan; le plus nauséabond eût été une alliance avec une tierce famille, l'extinction de la lignée des Grouchenkho dans une confusion orchestré de la sorte pouvait mener à bien des appropriations de la part d'une tierce partie et tout celà en ayant le beau rôle ou à défaut garder les mains propres, les hommes de la forêt n'avaient-ils pas pour objectif de nous barrer la route si notre objectif se révélait autre que celui jusqu'alors entrepris ? Mais pour l'heure je ne trouverais pas de réponses à ces divers interrogations de plus Boris pouvait tout aussi bien nous attendre dans le grenier ayant ourdis une quelconque machination pour s'assurer sa place parmi nous, car je n'oubliais pas que l'homme boitait et il misait sans doute sur une action long terme autre que la fuite à moins qu'il ne se soit imaginé acquérir de par son handicap un cheval, une possibilité des plus plausibles eût été qu'au fil des jours l'homme ait quelque peu extrapoler sur mes provocations et ce soit imaginé que le plan que je lui avais proposé était celui de la majorité des esclaves alors qu'il n'en était rien, au vu de sa situation c'était bien lui le plus en danger et il avait devancer de très loin nos actes en se mettant à l'abris, il fallait à présent espérer que l'homme ne soit piquer de remords et donne l'alerte ou bien qu'il ait été un instigateur de tout cela ce qui l'un comme l'autre restait fort probable.

Les autres cris mettait tout bonnement incompréhensibles, mais je ne comptais par rester dans mon ancienne chambre à m'apprêter alors que tout autour de moi était en train de se jouer, si bien qu'une fois les pièces de cuirs enfilés je quitta les liens arpentant les lieux soutenue de mes deux gourdins qui m'épaulerait dans ma tâche d'inspecteur des travaux finit. Avant de m'adonner au pillage je comptais bien m'assurer de l'intégrité des occupants des lieux et si besoin refréner les ardeurs ou bien filer un coup de gourdin pour que le travail avance selon mes propres visions sur la situation; j'avais d'instinct un mauvais pressentiment concernant les femmes et je me dirigea donc en premier lieu vers la chambre de Natouchkha; puis viendrais la proximité soit des sentiments soit de l'utilité donc celles de Katia et Léonide lui succéderait, enfin celles de Tobias et de Marco devancerait celles de Tania et des Grouchenkhos j'espérais éviter toute successions de scènes effroyables et pour me rassurer espérait bientôt croiser un visage familier qui pourrait venir m'épauler dans une tâche qui consisterait peut être à mettre tous ces gens que j'avais un jour dû côtoyer en état de captivité et si cela devait en arriver là ce devrait être sous bonne garde.

A chacun de mes pas ma respiration se faisait de plus en plus lente et profonde tandis que mes pas toujours légers avaient perdu leurs intentions silencieuses et que ma poigne sur mes armes constitués d'un bois solide se faisaient de plus en plus forte, mais détendue : ce qui eût pour principal effet de me les rendre comme plus légères en me détendant pour cela le dos et principalement les épaules. Instinctivement je passais en revue différents types d’enchaînement que je pouvais effectuer en de pareils endroits qui interdisait la plupart des attaques de coupes; la plupart des parades seraient donc indubitablement d'estoc et mes actuelles armes perdaient indéniablement en potentialité, mais il m'étais encore possible d'effectuer différents types de successions de rotations de haut en bas bien qu'instinctivement je su qu'il était préférable de tenter des coups incliné légèrement vers le haut en effectuant une fente en avant ou de se jouer des jambes et des rotations rapides du haut du dos pour donner des coups droits puissants à hauteur d'épaules. Il ne m'en apparaissait pas moins que je n'aurais pas refuser une lance pour tenir tête à plusieurs adversaires ou une épée pour que les effets destructeurs de mes coups ne soit à leurs maximum... Toutefois bien que cela eût été rassurant je n'en avais potentiellement nul besoin mais ces pensées ravivèrent cependant en moi l'envie d'un butin qui aiguisa alors tout mes sens au point de me donner l'apparence d'un dangereux prédateur nocturne. Je me doutais bien que si armes il y avait celle-ci étaient en dehors de portée de la plupart des esclaves et que Stépan qui n'en faisait à ma connaissance pas le commerce n'avait le jour de son décès qu'une simple dague, mais quand bien même je décida de me montrer deux fois plus attentif une fois que les appartements personnels des maîtres seraient foulés de mes pas.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 01 août 2015, 12:55, modifié 1 fois.
Raison : +6xps
Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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