[Zack] Tout se complique...

[[MJ] Kriegsherr]

Les autres écoutèrent -ou plutôt observèrent- avec attention le plan de Zack, d’autant plus qu’ils voyaient bien que continuer comme avant ne les mèneraient à rien. Pourtant, malgré les nouvelles méthodes, la porte restait un obstacle de taille, et il n’était pas dit que les esclaves arriveraient à la faire céder.

Test de FOR : 20. Echec critique. OK, c’est pas ton jour.

Mais tous leurs efforts se révélèrent finalement vains : la lourde porte restait inviolable. Il faudrait maintenant que les esclaves se préparent à combattre. Mais en avaient-ils réellement envie ? S’enfuir dans la nuit, c’était une chose, mais affronter en face leurs tortionnaires, alors qu’ils auraient pu rester enchaînés et laisser la faute retomber automatiquement sur les trois seuls à être déchaînés, c’était une possibilité qu’ils envisageaient, car elle était beaucoup moins risquée au court terme. Chacun décida donc, en son âme et conscience, s’ils allaient ou non rejoindre les trois libérés. On ne pouvait pas les forcer à prendre ces risques pour leurs vies, quand bien même leur comportement pouvait sembler égoïste à une personne extérieure. Au final, seulement six autres esclaves acceptèrent de se libérer, ce qui portait à neuf le nombre total de combattants prêts à tenter leur chance. Mais ils n’avaient pas l’avantage : l’ennemi serait plus nombreux qu’eux, puisqu’il y avait dix chefs d’équipe, plus Boris. D’autant que ces derniers pouvaient facilement appeler des renforts, et que même si la poignée d’esclaves parvenait à les neutraliser et à s’enfuir, ils seraient probablement vite poursuivis par le reste du village. En tous cas, l’attaque sur le village n’était plus une option, d’autant que la prise d’otage, dans le cas où le combat serait remporté par les esclaves, ne mènerait à rien : les chefs d’équipe et Boris n’étaient aussi que des esclaves, donc des otages presque sans valeur. De plus, l’affrontement serait rude. Mais il était toujours possible d’abandonner, de se rendre et ainsi d’espérer réduire la punition ou le risque encouru. C’était à Zack de choisir : que faire : tenter le coup, en sachant que les chances étaient minimes, ou se rendre ? Et s’il choisissait de se rendre, deux options s’offraient à lui : se rendre individuellement, ou demander aux huit autres de se rendre avec lui.
Quoi qu’il en soit, il n’avait plus le temps de réfléchir, car déjà, le soleil se levait à l’Est, et on entendait les coqs chanter pour le saluer. Bientôt, des bruits de pas retentirent au dehors, et Zack sut que Boris était en train de libérer les chefs d’équipe. Ces derniers, suivis par leur cruel patron, s’approchaient de la maison, et allaient ouvrir la porte.
Au même moment, à l’intérieur, les huit esclaves libérés, chaînes à la main, et l’air résolu, mais aussi inquiet, sur le visage, interrogèrent du regard Zack. Allait-il renoncer, et se rendre, ou fallait-il tenter le tout pour le tout. La porte s’ouvrit d’un coup, et le premier des chefs d’équipe poussa un cri de surprise…

Bon, plusieurs options s'offrent à toi.
Tu peux soit attaquer (en attaque surprise sur le 1er), soit te rendre. Si tu choisis l'attaque, tu peux diriger tes hommes (on considère qu'ils comprennent tes ordres exprimés par geste, sauf s'ils sont trop complexes), et donc adopter la tactique que tu souhaites [défendre le bâtiment, tenter une percée groupe, tenter une percée "chacun pour soi", faire une sortie puis se battre contre eux en terrain découvert, etc...].

[Zack]

" Ô Tor, suprême maître céleste j'en appelle à ta grandeur ! Le combat que je m'apprête à livrer sera ardu, mais celui-ci sera dédier à ta seule gloire, guide mes coups tels tes terrifiantes foudres depuis les noirs nuages, fait gronder le tonnerre de la colère de mes compagnons et que ceux-ci pulvérise avec moi ces ennemis offert par la capricieuse destinée. Nous avons déjà briser nos chaînes et sommes prêts pour balayer le danger. C'est une lutte à mort ô Tor et j'espère qu'elle attirera ton divin respect, puisque nous allons reconquérir notre liberté par le combat et que seul notre vertu pourra alors nous différencier de l'adversité. Nous qui n'avons rien à perdre et tout à gagner, nous qui nous rions de la mort car nous l'avons déjà accepter, nous qui nous battrons jusqu'à notre dernier souffle pour : que ton nom soit sanctifié ! Ô Tor, merci de nous avoir écoutés ! "

Cette fois-ci je m'étais adresser au nom de tout mes camarades, bien qu'il n'était pas de même confession que moi et ne m'avait pas donner leur bénédiction pour me voir agir de la sorte je ne voyais pas de problème à ce que j'en appel pour eux et par eux les faveurs divines.

J'avais depuis longtemps fait le vide dans mon esprit et m'était résolu au combat que je serais amener à mener, neuf nous étions et j’espérais sincèrement qu'aucun d'entres nous ne périrait. Se serait nécessairement une grande perte au vu de son courage. Pour palier à cette mésaventure j'avais élaboré une stratégie, nous airerions conjointement par le moyen de trois groupes de trois : deux groupes de trois hommes serait divisés comme tel : deux munis de chaînes et le troisième d'une paillasse et s'il le pouvait lui-aussi d'une chaîne ce dernier aurait pour tâche de protéger les deux autres et lui même des coups de fouets qui ne tarderait alors pas à pleuvoir. Ces deux groupes seraient placés dans les angles face à l'entrée et aurait pour première tâche d'accomplir le choc défensif si l'ennemi décidait de se risquer à pénétrer le baraquement. Le dernier groupe formé du trio initial se chargerait de la contre-attaque il était prévu que moi d'un côté et Börg ainsi que le troisième larron de l'autre nous entreprenions d’accueillir tout nouvel arrivant dans l'enceinte pour l'étrangler et le traîné sur le côté, j’effectuerais la première attaque pour que les prochains adversaires se tournent naturellement vers moi et se sera alors aux deux autres d'agir : durant ce premier temps l'équipe défensive entrera en action l'une pour me prêter main forte au cas où, mais pour dans l'idéal rester dans l'ombre tandis que l'autre tiendrait faiblement l'ennemi à distance pour que enhardi celui-ci face l'erreur d'un excès de force. L'équipe m'ayant aider entrant en action pour défendre l'équipe 'leurre' et le dernier trio sera plus libre que jamais d'agir. Si au bout d'un certain temps l'ennemi cesse d'attaquer il faudra alors immédiatement prendre l'initiative de le faire. Les deux équipes munis de paillasses s'assureront la sortie suivit du reste de l'équipe. Si ils se tiennent en force nous effectuerions une charge frontale avec les paillasse sur les deux ennemis les plus proches tandis que la totalité devra tenir en respect le reste des opposants, les deux aux paillasses devront en plaquer alors deux autres pour nous assurer une certaine supériorité momentanée; ils auront la charge d'achever leur adversaire au sol entres temps bien évidemment. Si ils sont plus dispersés et à distance il sera dans notre intérêt de jouer le temps et d'attaquer en force d'un côté tandis que les deux paillasses protègent du mieux qu'elles peuvent le reste de l'équipe sur ses flancs à nous alors de les tenir à distance et d'attaquer suffisamment rapidement pour ôter toute volonté de fuite ou plutôt de les prévenir. Les prisonniers seraient acceptés en tant que compagnon d'évasion car après tout nous partagions tous plus ou moins la même condition, mais dans un premier temps ils seraient obligés de rester avec ceux qui avaient décider de ne pas agir après les y avoir enfermer par sûreté et désarmé, l'on était jamais assez prudent. Surtout vis à vis d'eux.

Et bientôt le soleil se leva, avec les chants des oiseaux qui devance tout juste les aboiements de Boris, l'un des géoliers entre alors dans le taudis et tandis qu'il cède à la surprise profitant qu'il ne m'est vu, lui passe la chaîne autour du cou pour le tirer au sol, mais surtout hors de porté des fouets, parviendrais-je à mes fins ? Toutes ces personnes qui m'épaulaient tiendraient-elles le choc ? C'était l'instant de vérité.

Hrp : Alors j'ai décidé d'utiliser des paillasses comme bouclier, si c'est pas possible ben je verrais sans ^^, par contre si c'est possible voir même conseillé et que l'on peut s'en servir pour mieux se protéger tout en attaquant ben ce sera chacun la sienne :p. Du coup j'ai imaginé qu'il soit possible à une personne d'utiliser une seule paillasse pour en protéger deux autres, si ce n'est pas possible je passe en une paillasse pour deux, dans la mesure où cela sert à quelque chose contre les fouets bien évidement. Donc voilà si il y'a des problèmes ou des changements on en discute et j'éditerais .

[[MJ] Kriegsherr]

Il est possible de protéger 2 personnes avec un matelas, en plus du porteur. Toutefois, comme tu t’en doutes sûrement, cette protection est utile contre les fouets, mais pas ou peu contre les autres armes. Il n’est pas possible à un seul homme d’utiliser un matelas comme bouclier et d’attaquer efficacement en même temps.

L’option que Zack retint était donc celle de l’affrontement. Pourtant, ses chances de réussite étaient plus que minimes. Allait-il réussir à gagner sa liberté, ou au moins à s’en sortir vivant ? Rien n’était moins certain, malgré l’ingénieuse tactique mise au point par le kislévite.

Round 1 :
Attaque surprise de Zack sur l’homme (pas de parade possible, et bonus de +2 en ATT pour Zack) : 17. Raté.

Test d’INIs comparés pour savoir qui réagit le premier : Zack (et ses alliés) : 16. Ennemis : 2.
OK, il n’y a pas photo.

Rupture du combat.

En voyant une chaîne foncer vers son cou pour l’attirer au sol, le chef d’équipe qui était entré réagit à la vitesse de l’éclair, plus par réflexe que par réflexion. Il se baissa et évita ainsi de se faire entraîner au sol à l’intérieur de la cabane, où son sort aurait sûrement été scellé. Confirmant la puissance de son instinct de survie, l’homme ne chercha pas à combattre seul tous les esclaves rebellés dans la cabane, mais avertit ses camarades en sortant en trombe du bâtiment. Avant que les esclaves déchaînés n’aient pu tenter quoi que ce soit contre les chefs d’équipe déployés devant la porte, pour massacrer à 10 contre un le premier qui sortirait, la voix de forte et cruelle de Boris retentit. Il parla d’abord en norse, mais bien vite, il comprit qui était l’investigateur de cette révolte, et continua en kislévite :

-Ah, ce bon Tarik, j’aurais dû m’en douter… Ecoute, petit, tu n’as pas une chance sur dix-mille de t’en sortir en vie, et tu le sais. Toi et la bande d’abrutis qui t’ont suivi, vous êtes morts si vous ne vous rendez pas sous peu. D’ailleurs, les autres seront aussi punis par votre faute, sévèrement. Et tu sais ce que veux dire sévèrement, dans ma bouche. Alors écoute, petit imbécile, le choix est simple, à toi de faire le bon : soit vous vous rendez, et je serais clément avec vous ; soit vous vous entêtez, et je t’assure que, non seulement tu verras tes minables espoirs de liberté réduits à néant, mais en plus, je tuerai personnellement un esclave innocent par rebelle. Tu sais que tu n’as aucune chance, alors fait pas le con, Tarik, et rend toi.

C’était la dernière proposition qui permettait d’éviter le combat. S’il la refusait, il devrait se battre, et les chances de succès étaient faibles, d’autant que, en cas de succès comme d’échec, des innocents paieraient le prix de sa liberté de leurs vies. Beaucoup de destins et de vies étaient entre les mains de Zack, il devait faire un choix, mais ce choix impliquait bien plus que sa propre vie et celles de ceux qui avaient accepté de la risquer à ses côtés, il devait le savoir, et décider en connaissance de cause.
Un rapide coup d’œil hors de la bâtisse lui apprit que les chefs d’équipe et Boris étaient prêts au combat, en cas de refus...

[Zack]

Tout ne s'était pas déroulé comme prévu, mais cela était devenu une sorte d'habitude. Alors que j'avais tenté d'attraper notre premier adversaire celui-ci m'avais glissé entres les doigts tel un candide poisson de rivière, il était par la suite rapidement sortit pour informer de cette situation son supérieur direct : le dénommé Boris. C'était maintenant au moustachu à la sinistre réputation d'entrer en jeu, tout en menaces bien évidemment, mais aussi en mises en gardes : le combat suivant s'il avait lieu serait lourd de conséquences pour tous les esclaves même ceux qui n'avaient pas agit. Une telle cruauté était proprement inhumaine, en cela il ne dérogeait pas à son habitude. Toutefois je ne comptais nullement céder à la première menace venue, le combat n'avait en définitive pas même commencé. D'un geste j'ordonna aux porteurs de paillasse d'aller protéger l'entrée alors que Boris n'avait toujours pas finit sa mise en garde et à tous les autres armé de leurs chaînes de les soutenir face aux assauts de l'ennemi; si ce dernier se contentait de se tenir à distance j'aviserais alors en fonction de leur formation que ce soit le repli ou l'attaque voir le renfort de paillasse en vue d'une percée si le besoin s'en faisait sentir.

Hrp : réponse courte j'ai hâte de voir la suite

[[MJ] Kriegsherr]

Ca va, les 7 lignes règlementaires y sont.

Visiblement, Zack était fermé à toute négociation. Cela n’était guère étonnant, et Boris termina son monologue sur un très classique :

-Comme tu voudras, Tarik, tu as choisi la manière forte, ça me donnera une occasion de corriger ta face de rat.

Et, d’un geste et d’une phrase en norse que Zack ne comprit pas, le chef envoya ses troupes à l’assaut de la maison, tandis que lui restait à l’arrière, confiant et sûr de lui. Il était clair que cette attaque frontale avait peu de chances de réussir à déloger les défenseurs, car le plan de l’ex-noble kislévite avait fortifié grandement la cabane des esclaves, qui devenait presque un fortin imprenable (du moins pas avec des armes telles que des fouets). Mais la brutalité de Boris était sans limites, et peut-être espérait-il que les défenseurs cèdent à la peur en voyant leurs tortionnaires approcher, ou sous-estimait-il simplement les esclaves. Toujours est-il qu’il n’appela pas de renforts guerriers, mais se contenta d’observer le déroulement de cette première vague d’assaut, un sourire suffisant sur le visage. Derrière leurs paillasses, prêts à en découdre et à faire payer au centuple les fouetteurs qui les avaient tant fait souffrir, les esclaves étaient prêts pour le choc…

Charge ! Seules deux personnes de chaque camp peuvent combattre tant que vous tenez la porte, porteurs de paillasse non-compris. Les chefs d’équipe ont tous des profils de miliciens impériaux, et « arme de spécialisation : fouet » [ce qui leur permet d’utiliser le fouet sans malus]. Ils n’ont pas d’armure, et un fouet comme arme. Au corps à corps, ils ont des matraques (gourdins). On considère que Zack est parmi ceux qui se battent, sauf s’il précise le contraire. Les esclaves (sauf Börg), ont le profil d’un humain de base, sans les 4 PCs.
Les fouets étant des armes à distance, les esclaves doivent s’approcher pour frapper. Sauf précision contraire, il est automatiquement considéré qu’ils approchent pour pouvoir frapper aussi. Les paillasses parent entièrement les coups de fouet. Au corps à corps (donc contre les massues), elles offrent une protection égale à 1D8. Les dégâts des chaînes sont de 8+1D6.

Round 1 (seuls les chefs d’équipe [CE] frappent, car ils ont des fouets) :
CE 1 : 16. Raté.
CE 2 : 2. Touché. Parade : 4. Le coup est entièrement paré.

Round 2 (Même INI => Zack frappe, puis c’est du simultané) :
Zack : 9. Touché ! Parade : 3. Réussite. Localisation : torse. Dégâts : 15. CE 1 a 50 PVs.
CE 1 : 14. Raté.
CE 2 : 4. Touché. Parade : 20. Echec critique. Dégâts : 25. Zack a 25 PVs.
Esclave 1 : 18. Echec.

Round 3 :
Zack : 6. Touché. Parade : 15. Raté. Dégâts : 25. CE 1 a 25 PVs.
CE 1 : 5. Touché. Parade : 16. Raté. Dégâts : 27. Esclave 1 a 33 PVs.
CE 2 : 5. Touché. Parade : 3. Réussite. Dégâts : 18. Zack a 7 PVs. Test d’END : 5. Tu peux continuer à combattre normalement.
Esclave 1 : 1. Réussite critique => Parade impossible. Dégâts : 19. CE 1 a 6 PVs. Test d’END de CE 1 : 1. Réussite critique : il peut continuer à combattre normalement.

Rupture du combat. Fin de la vague 1. +2 xps pour le combat

L’assaut avec les fouets ne donnant rien, les chefs d’équipe se lancèrent contre les esclaves, massues au poing. Seuls deux combattant d’entre chaque groupe (plus les porteurs de paillasse) purent s’affronter dans les combats, ce qui était plutôt un avantage, car ainsi, l’avantage numérique (renforcé par le fait que les porteurs de paillasse ne pouvaient pas se battre) des assaillants ne pouvait pas s’exprimer. L’assaut fut mené frontalement, brutalement, se basant uniquement sur la force. Les défenseurs, au premier rang desquels figurait Zack, tirent bon, et parvinrent même à blesser assez gravement l’un des chefs d’équipe, mais pas de manière à mettre sa vie en danger. Les assaillants, mieux équipés, le rendirent bien aux esclaves rebelles, en blessant Zack et son compagnon. Les coups portés n’était toutefois pas mortels, et ne nuisait aucunement aux capacités de combat des guerriers, malgré leur violence. Voyant que l’un d’entre eux était mal en point, les deux premiers assaillants se retirèrent, et laissèrent une seconde vague attaquer dans la foulée. Leur but était manifestement de briser la résistance des esclaves à l’usure. Le compagnon de Zack, qui avait combattu, profita de ce court répit, et demanda à être remplacé par un autre esclave intact. Börg s’avança dans le même temps vers Zack, et lui lança un regard interrogateur. Devait-il prendre sa place pour la seconde vague ?

[Zack]

Profitant de l'accalmie je laissa ma place à un autre combattant et mon co-équipier eut la joie de faire tout comme, nous nous étions bien battus mais n'avions malheureusement pas réussis à creuser l'écart et qui plus est par plusieurs fois j'avais été violemment touché me laissant présentement dans un état peu enviable. La lutte tournait clairement à notre désavantage, mais il était peut-être possible d'obtenir plus que je ne l’espérais de pareille situation, d'une voix suffisamment forte pour couvrir le combat je demanda alors :

Hey ?! Sordide moustachu ?! J'ai une proposition à te faire : si tu t'allie à moi je t'offrirais la liberté, qu'en dis-tu ?!

Après ce brutal échange et le peu de cas que j'avais fait de la précédente offre de Boris tout cela pouvait tout aussi bien passer pour une insulte, mais il était aussi possible que ce dernier y trouve son compte. Car en y réfléchissant si nous forcions à la liberté nos autres compagnons nous nous retrouverions alors au nombre de trente, de quoi revendiquer n'importe quoi et truander n'importe qui, peut-être qu'en définitive le sadique y voyait là tout son intérêt surtout qu'avec son aide nous pouvions camoufler notre récente liberté ce qui pouvait être un atout des plus appréciables. La balle était désormais dans son camp et j’espérais qu'il éprouverait un certain intérêt; je lui soupçonnais pour ainsi dire une cupidité déraisonné, mais là était un autre sujet.

[[MJ] Kriegsherr]

C’était une idée folle que venait d’appliquer le kislévite, mais qui avait une petite chance de marcher, cependant.

Test de CHA : 1. Réussite critique. Pas mal du tout, ça.

La proposition de Zack, compréhensible seulement pour Boris, fit éclater de rire celui-ci, qui fut bientôt imité par les fouetteurs d’esclaves, qui riaient par solidarité, et pour se faire bien voir de leur chef. Boris répondit à son interlocuteur, l’air jovial :

-C’est pas trop tôt... Il était temps que tu comprennes que vous n’avez aucune chance. J’aime ton culot. Tu es sur le point de crever avec ta petite bande de salopards, et tu veux te placer en chef, en position de force, me faire offre de ce que toi-même tu n’as pas. C’est assez cocasse !

Il éclata de rire une nouvelle fois, imité avec un temps de retard, une nouvelle fois, par ses hommes. Mais, contre toute attente, il ne donna pas l’ordre de reprendre l’assaut, mais reprit :

-Alors maintenant, c’est toi qui va écouter ce que j’ai à te proposer. Je t’offre plusieurs possibilités. Un, tu te rends sans conditions et immédiatement, et toi et tes amis seront punis comme il se doit pour votre trahison, mais, parce que je suis bon, je vous laisserai la vie sauve. Second choix, tu restes dans ta cabane, et on vous en déloge illico, en tuant au passage quelques esclaves, y compris des innocents.

Pour étayer ses propos, il fit un signe et donna des ordres à ses hommes. Deux d’entre eux fouillèrent alors des sacs que Boris était tranquillement allé chercher pendant que le combat se déroulait, et en sortirent des bouteilles d’huile et des grosses quantités de paille. Pendant qu’ils se préparaient, les autres chefs d’équipe, fouets au poing et gourdins à la ceinture, se disposaient en demi-cercle autour de la seule porte de sortie. La menace était très claire, monstrueuse. Si Zack rejetait l’offre de reddition de Boris, ce dernier n’hésiterait pas à mettre le feu au bâtiment pour en déloger les rebelles, quitte à condamner à une mort atroce les esclaves enchaînés. Et ses hommes attendraient à la sortie les esclaves libres, en terrain découvert où pourrait jouer leur surnombre. D’autant que ceux qui fuiraient pourraient être facilement stoppés, neutralisés et punis par les fouets. Le kislévite lut l’inquiétude dans les yeux de tous ces compagnons. Heureusement pour le groupe des rebelles, les esclaves encore attachés, recroquevillés au fond de la pièce, n’avaient rien remarqué, puisqu’ils ne pouvaient pas voir au dehors (contrairement aux esclaves libérés qui tenaient la porte), et que Boris avait parlé en kislévite. S’ils prenaient conscience du danger, il était possible que la panique ne les pousse à essayer d’attaquer leurs collègues déchaînés pour échapper à leur funeste destin en livrant à Boris les rebelles. Zack avait-il vraiment le choix ? Pouvait-il refuser, et condamner à mort tant d’êtres humains ? D’un autre côté, l’instinct de liberté, et des reliquats de son sens de l’honneur d’ex-noble lui intimaient de continuer le combat, et de mourir comme un homme au lieu de vivre comme un rat... Le choix lui appartenait, à lui seul, et tous les regards de tous les protagonistes, quel que soit leur camp, étaient pointés sur lui.

[Zack]

Le diable avait légèrement mordu à l'hameçon, mais il était vrai que je n'avais pas encore réussis avec lui à pactiser. S'il le voulait Boris pouvait accomplir de grandes choses, mais il avait peut-être une loyauté toute particulière pour sa position qu'il chérissait alors plus que tout ? Ce qui serait cela dit tout bonnement ridicule, mais pas incompréhensible si il était d'aventure encore plus cinglé que je ne l'avais de prime abord estimé; devant son amusement et son rapide retour à sa première proposition je décida de le lui proposer mes alternatives :

Je m'attendais bien à te faire rire, mais n'en as tu pas marre d'être toi-même le dindon de la farce ? Puisque tu es un jouet Boris, l'insignifiant jouet d'une machine à la mécanique si : facilement enrayable, mais en as tu seulement la volonté ?

Qu'es que ça peut te faire qu'ont se casse tous ensembles Boris ? Réfléchit un peu, tu nous aides et nous pourrons préparer le départ tout en étant en position de force; qu'es que tu en ferrais toi de ta liberté ? Tu comptes toute ta vie rester les pieds dans la fange à te peler le jonc pour toujours fouetter des types sous-nourris, qui en plus n'ont rien demandés et qui peut-être un jour échangerons leurs places contre la tienne, quel délice : c'est donc ça ton grand rêve, ta suprême destinée ?

J'ai pas pour volonté de me rendre, envois-moi plutôt les clefs histoire que je libères tous le monde ! Après nous pourrons discuter de ma proposition entres hommes et je suis sûr que si tu montres un peu d'ambition nous pouvons arriver facilement à un accord.

Il était bien sûr fort probable qu'il refuse et dans cette extrémité là et si je ne voyais pas d'autres cartes à abattre il était alors fort probable que j'accepte sa proposition de reddition, même si je me doutais alors que je défaillirait bien vite face à leurs conséquences. Mais je ne pouvais pas condamner à mort tous ces innocents, de plus j'avais peut-être encore un coup à jouer si après cet épisode quelqu'un d'autre que Boris s'intéressait à l'affaire, toutefois rien n'était si sûr et je m’apprêtais sans doute simplement à subir une cuisante défaite. Mais la partie n'en serait en définitive que remise. Quel dommage que nous ne fûmes alors pas plus nombreux, il aurait sans doute été possible de faire une percée victorieuse, mais présentement se serait tout simplement se jeter au devant de notre inéluctable correction. Toutefois en choisissant ces méthodes Boris venait en une sorte de sceller la prochaine révolte en une victoire : car à présent il m’apparaissait clairement que personne ne pouvait rester neutre dans cette affaire, l'ennemi creusait donc, en une sorte : sa propre tombe et c'était toujours ça de prit.

[[MJ] Kriegsherr]

Zack ne voulant pas sacrifier les vies des esclaves attachés, ses options étaient en fait très limitées. Il se résolut donc à tenter la négociation, qui restait peut-être son meilleur choix. Et qui savait, il avait déjà réussi à capter l’attention de Boris, assez longtemps pour obtenir une seconde proposition de reddition. S’il parvenait à se montrer suffisamment convaincant, et si le chef des fouetteurs d’esclaves était suffisamment bête, il pourrait peut-être parvenir à le convaincre, ou ne serais-ce qu’obtenir une meilleure offre.

Test de CHA de Zack : 3. Réussite.
Test d’INT de Boris : 8. Réussite.

Le kislévite avait su une nouvelle fois employer les bons mots, toucher les cordes « un peu plus sensibles » de Boris, car celui-ci n’était pas réellement quelqu’un que l’on pouvait qualifier de « sensible ». Malheureusement, ce dernier était plus intelligent, plus prudent qu’il n’en avait l’air, ou peut-être seulement pas assez audacieux pour oser tenter le plan proposé. En effet, il avait très peu confiance en Zack, et de plus, même si ce dernier respectait sa parole, l’échec était toujours possible, et il serait puni très sévèrement. En tout cas, il préféra ne pas tenter le diable cette fois-ci, même s’il avait longuement hésité. Il se contenta de réitérer sa menace, en l’assortissant d’un ultimatum, afin de signifier clairement à son interlocuteur qu’il ne négocierait plus.

-Bien tenté, Tarik, mais qui me prouve qu’une fois que tu auras libéré les autres sales chiens, tu n’en profiteras pas pour t’enfuir tout seul avec tes camarades moins que rien, ou te venger sur moi, hein ? Et même si tu tenais parole, si ça se trouve, on serait battus, rattrapés et massacrés. Belle liberté que tu me promets là, en effet ! Mais on ne roule pas comme ça Boris, petit con !
Alors je vais compter jusqu’à dix, et si d’ici là vous n’êtes pas tous sortis sans armes et les mains sur la tête, toi et tes amis rebelles, et alignés à genoux à mes pieds, je fous le feu à la baraque, et je fais fouetter à mort tout ceux qui sortirons. Dix… Neuf… Huit… Sept… Six…

En voyant les esclaves qui avaient osé se rebeller sous sa responsabilité sortir, les mines défaites et les mains sur la tête, Boris afficha un sourire vainqueur. Il exultait de voir des visages avec des expression de souffrance, d’humiliation, de peur et de défaite devant lui, et d’avoir la possibilité, sur un simple geste de sa part, de les faire fouetter à mort. C’était lui qui était la cause de toute cette souffrance dont il se repaissait voracement, et il n’aspirait visiblement qu’à faire encore plus de mal. Boris était un homme opportuniste, et avide pouvoir, mais il désirait toujours plus de pouvoir uniquement pour satisfaire son propre plaisir, à savoir infliger la souffrance à ceux qu’il n’appréciait pas, et voir ceux qu’il appréciait comme ceux qui le craignait ramper à ses pieds, à sa merci.
Il ordonna à ses hommes de vérifier si tout le monde s’était rendu, ce qui était le cas, puis il fit attacher les mains des hommes agenouillés devant lui dans leurs dos. Après quoi il fit sortir, enchaîner et mettre en rang la totalité des autres esclaves agricoles et de la scierie. La terreur et le dégoût se lisait dans leurs yeux. Ils savaient qu’ils allaient assister à la punition de ceux de leur statut qui avaient osé défier leurs maîtres. Boris lui-même passa en revue tous les ex-rebelles, leur ordonnant de le regarder dans les yeux, afin qu’il puisse bien lire la peur, la colère, la frustration ou la haine qui les habitait. Il se délectait de son pouvoir par rapport à leur faiblesse : tel un dieu, il punissait les misérables larves qui avaient tenté d’échapper à sa toute-puissance. Il adressa un grand sourire à Zack, en lui maintenant la tête levée d’une main sous le menton. Puis, il donna un ordre à ses sbires, et lui-même donna un grand coup de poing en pleine figure de son souffre douleur.

Test de FOR de Boris : 6. VS Test d’END de Zack : 6.
Tu parviens à résister, tu n’es pas assommé sur le coup.

Zack résista bien au coup de poing, bien qu’il poussa un grognement de douleur, il ne s’effondra pas au sol, ni ne cria, et ce malgré son état de faiblesse et la force hors du commun de Boris. A côté de lui, les claquements des fouets avaient commencé à retentir sur les dos des esclaves, qui hurlaient de douleur. Les chefs d’équipe étaient encore plus cruels que d’habitude. Leur chef, mécontent que le kislévite ait résisté à son coup de poing, s’écarta, et se saisit d’un long fouet. La punition allait faire très mal, et elle ne faisait que commencer, Boris les avait prévenus qu’ils seraient punis pendant trois jours au moins, ce qui faisait trois jours de tortures inhumaines à subir en perspective pour les neuf rebelles, et toujours sous les yeux de leurs égaux, pour dissuader ces derniers de les imiter... Et pour être dissuasives, les méthodes de Boris allaient être très dissuasives, pour sûr…

"Ho, putain, ça va chier !", dira-t-on, mais malheureusement pour toi, pas dans le bon sens. Tu peux poster ta reddition et tes premières réactions, mon prochain post décrira plus précisément ton martyre (sans aller trop loin dans la description de l'horreur non plus, évidemment, car tel n'est pas le but ).

[Zack]

Nous sortîmes donc désarmés et les mains sur la tête comme l'avait commandé Boris, devant nous : nos tortionnaires se tenaient en arc de cercle équipé d'un attirail suffisant pour mettre le feu aux trois bâtiments ce que je ne pu m'empêcher de remarquer avec un certain amusement, leurs airs menaçants et leurs traditionnels fouets finissait d'accompagner le tout pour me donner l'envie d'être partout ailleurs : plutôt qu'ici. Je me recueillis pendant ce court laps de temps pour mieux adresser une pensée à Tor, quelque part pour rechercher son soutien face aux épreuves que je serais amener à subir. Nous fumes mis à genoux, tandis que bientôt ceux qui n'avaient pas voulu se joindre à nous allaient devenir les spectateurs 'privilégiés' de nos supplices. Trois jours durant, apparemment.

Je ne pouvais me résoudre à tenter une dernière fois le tout pour le tout et alors que Boris venait tout juste de m'adresser un violent coup de poing qui ne serait qu'un amuse-gueule comparativement a ce qu'il risquait de m'attendre, je m'adressa à l'homme cruel en ces termes :

Alors, tu aimes infliger la souffrance ? Pourquoi ne veux-tu donc pas écouter ce que j'ai à te proposer ? Je ne comptes pas fuir Boris, où du moins pas immédiatement et que si cela m'es bénéfique. Combien y'a t'il d'esclaves dans ce village, le sais-tu ? Entres cent et deux cent ? Combien d'hommes en armes pour le défendre, une cinquantaine ?
Qu'en est-il de la situation aux alentours ? Réfléchit : cet hiver pourrait être notre allié Boris, à l'image de nos amis les loups... Et je ne te le cache pas : je compte quitter le pays, mais si il faut laisser une traînée de sang derrière nous je n'y vois pas d'inconvénients à la seule condition que tous les esclaves que nous croiseront soient libérés, ce qui ne nous empêchera pas de piller leurs anciens maîtres.

Si tu me laisses un peu de temps pour installer une petite forge prêt de la scierie : je pourrais alors nous doter d'arcs et de flèches ainsi que de boucliers et de lances ce qui avec tes hommes munis de fouets et de boucliers devrait nous doter d'une certaine supériorité tactique. De quoi être en mesure de pouvoir lancer de premières attaques. Alors te contenteras tu de quelques esclaves ou préfères-tu t'accaparer ce qui t'entoure ?

J'avais bien conscience qu’il s’agissait là de ma dernière chance et que ce dernier accès d'arrogance pouvait me valoir bien cher si d'aventure : l'homme, décidait d'utiliser ces précédents dires contre moi, mais en l’occasion j'avais l'avantage de parler Kislévite ce qui pouvait jouer en ma faveur, mais à vrai dire je ne pensais pas que Boris puisse être titillé par l'idée même d'avoir recours à la justice, ce qui me laissait tout le loisir de découvrir comment ce dernier gérait d'accoutumé ce genre de petites discussions amicales : knout au poing.