[Erwan de la rivière] Celui qui chante

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Le Roi maudit
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Re: [Erwan de la rivière] Celui qui chante

Message par [MJ] Le Roi maudit »

Le sang gicla sur le sol de l'auberge. Les Hommes-bêtes arrachaient des morceaux entiers de la barricade comme si elle était en gaufrette. Des hures boursouflées se pointaient à travers les brèches pour recevoir une fourche dans le groin. Les rugissements des bêtes assourdissaient les lieux.
Des paysans reculaient, blessés, parfois grièvement. Les autres tenaient bon mais de part et d'autre du front, les corps chutaient pour gesticuler piteusement. Et dans tout ça, il y avait Erwan. Et il décida de chanter. Et entre les hurlements de rage des bestigors, les cris terrifiées des femmes et des enfants, et la mélopée entrainante du musicien, une voix s'éleva :

"Mais putain, il chante l'autre ?!"

Une différence majeure entre les Hommes-bêtes et le paysan bretonnien malgré leur laideur, leur odeur et leur pilosité assez égale, c'est que l'un se nourrit de la viande encore sanguinolente de la proie qu'il tue, et l'autre a de la bouillie de céréales agrémentée de légumes secs et d'un peu de sauce. Et l'endurance des hommes vient à s'épuiser plus rapidement. Et les Gors saisirent l'opportunité pour percer les défenses.
Une bête baveuse, envoyant de la fumée à travers ses naseaux suintant de morve explosa la barricade en agitant une hache bien trop affutée pour être de facture ungor. S'en suivi d'autres, et la curée commença. Puisant dans leurs dernières ressources, les fermiers frappaient leurs assaillants, désespérés.
L'un des êtres des sombres bois, à la tête de vipère au rictus sinistre, posa ses pupilles fendues sur le rouquin. Dans un sifflement il se précipita sur lui.
La course qui s'en suivit fut terrible. Au travers des escaliers, des chambres et des couloirs de l'étage, la mort le poursuivant avec sa langue bifide et des crochets grands comme des dagues. Par une manœuvre si incroyable que nul autre que lui ne pourrait jamais y croire, il finit par coincer la bête derrière une porte de chambrée après en être ressorti. Il avait quelques secondes de répit pour calmer le feu dans sa poitrine. Mais où aller ? Il n'y avait que la mort dehors, et la mort en bas. Les hurlements étaient en train de céder place aux braiments victorieux.
Jets cachés
Jet d'endurance d'Erwan et de l'HB en opposé :
12 et 13, vous échouez tous deux
6 et 18, tu réussis
Jet d'habilité pour t'enfuir : 7 , réussi
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Erwan
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Re: [Erwan de la rivière] Celui qui chante

Message par Erwan »

" Mais putain, il chante ?!"

"- Chacun fais ce qu'il sait faire de mieux !!" Lança Erwan à la volée dans son assemblée terrifiée. Son chant, il avait pu le faire entendre sans bégayer et si c'était le dernier chant qu'il ferait de sa vie, il pourra s'en vanter auprès de son dieu ! Il pourra se vanter que sa voix n'a jamais tremblée, alors que son corps tout entier tremble comme une feuille un jour d'ouragan. Et l'ouragan frappa.

La tempête s'écrasa avec toute la force répugnante et impie qui était la sienne, tandis que les paroles du ménestrel mourraient en même temps que les pleurs revivaient. Et comme la nuit vient après le jour, le vent entra dans l'auberge et balaya rapidement quelques défenseurs. Erwan laissa sa peur s'exprimer, au même titre que les enfants et les femmes, le jeune homme ne pouvant être différencier de ces dernières tellement sa voix ressemblait à celle d'une jeune femme.

Les monstres étaient horribles, leurs aspects semblant issus des rêves les plus fous, vomis depuis les tréfonds des esprits de ces dieux sombres dont les noms sont tus. L'odeur du fer se fit doublement sentir, que ce soit le fer manié par les bras des hommes et des bêtes, mais également le fer du sang, ce liquide qui se mit à couler avec abondance dans la taverne. Les hurlements, les beuglements et les... sifflements ? Erwan tourna vivement la tête vers l'origine de ce bruit plus singulier que les autres et ses pupilles se rétrécirent en même temps que le peu de courage qui lui restait en constatant qu'un immonde serpent bipède le fixé de ses yeux fendus.

"- ON DÉGAGE !!!" Hurla-a-t-il en son for intérieur, et aussi vite que le vent fut entré, le ménestrel se mit à remonter les escaliers qu'il venait de descendre il y a quelques instants à peine. Son souffle rapide et ses tentatives de remplir ses poumons firent de cette monté d'escalier un véritable supplice. Il en avait connu des remontés d'escaliers, généralement les matins après que le reste de la famille d'une jeune, ou non, femme se réveille, et qu'il doive remonter pour fuir un mari en colère, dans le meilleur des cas.
Mais là ce n'était pas le matin, la dame était dans un château avec une pléthore de gardes et le mari en colère était un rejeton reptilien de la forêt qui ne voulait pas simplement le rosser mais l'éventrer pour déguster ses entrailles. Avec un peu de chance. Et vu la chance que le ménestrel avait depuis quelques temps, il était arrivé à trouver un second, un troisième et même un quatrième souffle pour éviter ce que son poursuivant lui réservait.

Le serpent à ses trousses, Erwan arriva en haut des escaliers, face au mur.
"- A GAUCHE !! VA A GAUCHE !!"
Voyant son assaillant tenter de lui larder le côté par un coup de ses griffes immondes, le ménestrel roula de côté, évitant que son corps ne soit blessé, et tant pis pour les vêtements.
"- ENTRE DANS CETTE PUTAIN D'CHAMBRE !!!"
Après être entré, Erwan se plaqua contre la porte pour essayer de faire pression. Sa respiration était rapide, son corps était bouillant malgré ses sueurs qui dévalaient son front. La fenêtre en face de lui apportait un soupçon d'air frais, mais ce n'était pas d'air dont il avait besoin mais d'une solution.
"- T'as deux secondes Erwan. En bas c'est mort. En haut, ça va être mort. On fait com"
Ses réflexions furent interrompues par un fracas dans son dos, l'homme-bête allait défoncer la porte au prochain coup à ce rythme.
"- Oh génial ! On fait comment maintenant ?! ... PUTAIN T'ES UN GÉNIE !"
Erwan inspira rapidement et expira à répétition par petits à-coups, et l'instant d'après alors que la charge de son poursuivant se faisait, il ouvrit la porte en grand. Le serpent ne put ralentir sa course et Erwan ne pris pas le temps de savoir où, ni quoi, ni rien et sortit en refermant la porte derrière lui. Il entendit juste du mobilier se faire défoncer de l'autre côté. Maintenant... comment faire pour sortir en vie de ce guêpier ?!

"- En bas c'est mort. En haut ça va être mort, encore plus avec tout le ramdam qu'on vient d'faire. On va où mainten..." Ses réflexions furent soufflées par une idée de génie. "- T'es complètement arriéré, rouquin !! NON ! MAUVAIS PLAN !! OUBLIE !!" Mais son corps n'écoutait déjà plus ses propres pensées.

Il se râcla la gorge. "- Chers ennemis !!" Cria-t-il alors qu'il passait devant le couloir, avec en contrebas tout ce que le monde pouvait créer de pire. "- Ce soir est le soir où vous avez faillis dévorer Erwan de la rivière, le plus grand ménestrel de tous les temps !!"

Il n'avait pas vraiment pris le temps de s'arrêter pour lâcher sa provocation alors qu'il courrait vers une chambrée, celle dans laquelle il s'était trouvé car il savait qu'il s'y trouvait une fenêtre. Une fenêtre ouverte. Le plan ?

Passer par la fenêtre, estimer si sauter était une bonne idée, et si ça l'est pas, y'a toujours le toit. Et si y'a des archers... Bah y'a des archers, en priant Ranald que le vent soit favorable.
Modifié en dernier par [MJ] Le Roi maudit le 12 juil. 2021, 20:24, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Roi maudit
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Re: [Erwan de la rivière] Celui qui chante

Message par [MJ] Le Roi maudit »

Jet d'habilité pour attacher la corde : 19, échec
Jet d'endurance pour la réception : 19, échec, tu perds 7 pv et tu as une double entorse, tu auras un malus à tes jets d'end et va falloir soigner ça
C'est pas ta soirée
Jet d'endurance pour pouvoir courir : 6, tu réussis mais tu peux dire adieu à ta carrière de footballer
Les hommes-bêtes redoublèrent de rage en entendant du bruit à l'étage, les provocations du musicien confirmant la présence de viande encore gesticulante à attraper. Il n'avait que quelques secondes pour descendre en contrebas. La panique, la peur, la moiteur sur ses mains, son nœud n'était tellement pas solide qu'il vit sa corde se débiner et finir au sol. Une hache passa au travers de la porte. Il n'avait pas d'autre choix. Sauter en essayant d'amortir le choc.

Jusqu'ici tout allait bien, le premier mètre descendu, puis le second, le troisième et l'atterrissage. Et une douleur brûlante dans les chevilles et les genoux. Pourtant il fallait détaler au plus vite, dans le noir, dans l'incertain. Car déjà les chaumières prenaient feu et des pattes griffues désignaient le fuyard.
Jets des archers :
10, échec
16, échec
6, réussite, tu perds 23 pv
2, réussite, tu perds 26 pv
Tu te retrouves à 4 pv
Jet d'endurance pour savoir si tu restes conscient : 5, réussite
Jet d'endurance pour continuer à cavaler : 4, réussite
Malgré des bruits peu ragoutants dans ses chausses, il parvint à cavaler en ligne droite à travers champs. Pourtant les créatures des bois ne lâchaient pas l'affaire. Des flèches fusèrent, se plantant dans un tchac sinistre près de ses jambes. De plus en plus près jusqu'à sentir une déchirure dans la cuisse gauche. Puis une autre sur le flanc. Ils l'avaient atteint. Il avait mal. Horriblement mal. Quelque chose coulait dans ses vêtements, quelque chose de chaud et poisseux. Derrière, le bruit des sabots résonnait comme un glas funèbre. Ils le rattraperaient sans peine mais il fallait courir. Échapper à leurs crocs, à leurs griffes, au sadisme non dissimulé des monstres des bois.

Au loin, malgré le trouble qui obscurcissait sa vue, malgré les ténèbres de la nuit, il pouvait jurer voir les lumières de Castel-Gîte. Il courrait dans la bonne direction au moins. Ils le sauveraient oui. Les gardes, les armes, les lumières. Atteindre la lumière, car elle seule peut faire reculer les ténèbres.
Puis une douleur remonta à travers sa poitrine. Différente des flèches, différente de la fracture. C'était un poing de côté, insidieux. Il était à bout, écumant comme un cheval pressé trop longtemps au galop. Il avança encore quelques pas et il tomba à genoux. Fuir pourtant, fuir. Jusqu'à ramper si il le fallait. Les bêtes arrivaient. Les sabots... Le son venait de tous les côtés, mais le sang tambourinait si fort sur ses tempes rousses...

Les choses grognaient en s'approchant. Après cette petite mise en appétit, il ne restait plus qu'à achever ce lièvre au poil de feu qui avait détalé. Finalement, ce sera bien ce soir qu'elles dévoreraient Erwan de la Rivière.
D'un geste nonchalant l'un des gors retourna le musicien. Dans sa douleur, il voyait bien le sourire monstrueux de l'abomination. Elles allaient le trucider avec leurs javelots comme des gamins sadiques sur un petit animal. Une flèche vola jusqu'à l’œil de l'être bovin qui rugit alors de douleur.

-POUR LA DAAAAAAAAAAAME !
Une masse énorme à quatre pattes sauta au dessus de lui tout en emportant un homme-bête au bout de sa lance comme si il n'avait été qu'un mannequin de paille.
Un autre être, bipède mais tout aussi imposant fit tournoyer son épée et décapita net un autre des assaillants.
D'autres flèches fusèrent. C'était le chaos autour de lui. Mais il n'était pas mort. Il ne voulait pas mourir. Quelques dieux ne voulaient pas qu'il meurt. Ou peut être un seul, celui qui faisait rouler les dés du destin entre ses doigts de gentilhomme cambrioleur.
Une silhouette dégingandée aux cheveux noirs se pencha au dessus de sa tête, un brin de paille en bouche.
-On t'avait dit de pas jouer le héros... Le parieur a pas aimé ça.

L'adrénaline retomba, et il sombra dans les ténèbres.
Jet d'orientation : 1, réussite critique
Jet d'endurance : 8, échec

Au vu de la situation, c'est l'heure du, c'est l'heure du... Jet de destin : 20 points de croyance pour Ranald dépensés
Résultat à suivre
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Erwan
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Re: [Erwan de la rivière] Celui qui chante

Message par Erwan »

"- Allez, allez enroule toi ! Enroule toi !!"

"- Arrête ça sers à rien ! T'as jamais été foutu de retenir les nœuds que Sauvage essayait d'nous apprendre !! Saute bordel de nous !!"

Derrière lui, les pas monstrueux des bêtes montaient à vive allure. Si vive en réalité qu'il n'eut pas le temps de retenter de faire un nœud qu'une hache vint défoncer la porte qui lui faisait office de dernier rempart.

"- SAUTE !!!"

Préférant risquer ses jambes que sa vie, le barde sauta de l'étage de l'auberge. Le vent de la liberté... et les liens de la terre. La réception lui fit comprendre deux choses : La première c'était qu'il était vivant. La deuxième, c'était qu'il avait mal. Il réussit cependant à retenir de clamer sa douleur au monde, ce dernier ayant décidé de devenir un cauchemar pour cette nuit. Prenant à peine le temps de récupérer sa corde qui était tombée avant lui, il se remis alors à courir, sa douleur totalement ignorée par l'adrénaline que son cerveau lui envoyé.

"- C'est bien, l'rouquin ! Un pas devant l'autre ! Tu fais pas gaffe à tes os qui craquent, de toute façon c'est pas avec tes pieds que tu joues ! Un pas après l'autre ! Et n'oublie pas, la clef c'est respirer. RESPIRE !!"

Courant aux hasards des rues et se fiant à ses sens pour éviter de se diriger vers les bruits les plus monstrueux, il finit par entrevoir au loin les flammes rassurantes du castel. Comme un papillon attirait par les flammes, le barde se mit à courir encore plus rapidement vers la sécurité. Les cheveux aux vents, il se serait cru dans une fête au village, si les villageois ne se faisaient pas broyer, écarteler, dévorer et abattre par les monstres des bois.
Erwan ne put cependant retenir ses cris de douleur quand une flèche vint lui perforer la jambe gauche, encore moins la deuxième qui vint se ficher dans son flanc. Les bêtes étaient toujours à ses trousses !

"- Trouve une solution... Trouve la et vite... Essaie de gagner le plus de temps possible..."

Erwan commença alors à bifurquer, prenant dans une autre ruelle, puis une autre, faisant ainsi plusieurs fois sans jamais perdre de vue les lumières du castel. Mais cet exercice lui couta plus que son propre sang, il lui couta son endurance. Il sentit une douleur lancinante dans son corps et mis sa main sur la source de la douleur, trempant cette dernière d'une substance poisseuse et écarlate.

"- Je t'avais dit de respirer, l'rouquin !!"

Il se ressaisis et eut juste le temps de retourner sur une grande ruelle avant qu'une de ces infâmes abominations ne le pousse par l'arrière et le mis sur le dos, au sol. Il était tellement exténué qu'il n'avait même pas sentis qu'il ne courrait plus depuis un bon moment déjà. Son cerveau ne lui envoyant que de quoi rester conscient, il se rendit compte qu'il n'avait même pas fait plus de trente pas en tout et pour tout depuis qu'il était tombé.

Il regarda la bête infâme dans les yeux, le regard d'un bovin. Ainsi, c'est ainsi qu'Erwan de la rivière va mourir... Il ne put s'empêcher de lâcher un ricanement ensanglanté.

"- Finalement... Je finirais p *toussotements* pas pendu..." Fit-il de sa respiration sifflante. Il ne lâcha pas le regard du bovin, qui armait déjà sa lame avec cet air malsain et pourtant joyeux. "- Étouffe toi avec mes..." Le ménestrel entendit un bruit, léger. Quelque chose qui semblait rouler sur le sol. Comme... des dés ?

"- Ranald ?" Pensa fortement le ménestrel.

L'instant d'après, son bourreau fut percé d'une flèche dans l'œil et n'eut pas le temps d'hurler sa douleur qu'un cavalier vint le cueillir de sa lance en braillant son dévouement à la Dame. Une autre forme vint s'ajouter, plus humaine et qui semblait s'épanouir dans le combat. Le barde respira, quoique difficilement, et se sentit emplis de soulagement. Qui le quitta rapidement quand il fut touché par quelqu'un.

"- On t'avait dit de pas jouer le héros... Le parieur a pas aimé ça."

Erwan aurait voulu rire, mais ses blessures et son état ne lui permirent qu'un simple ricanement très faible avant de dire les seuls mots qui lui venaient. "- Tu... Tu veux parier... ?"

Et par une quelconque sorcellerie, les cheveux noirs de celui qui venait l'aider emplirent son champ de vision et tout devint noir. La seule chose qu'il entendit encore fut ce roulement sur le sol. Mais qu'était-ce, au final ? Les sabots du cheval ? Ou bien les dés qui allaient décider de sa vie ?
Modifié en dernier par [MJ] Le Roi maudit le 12 juil. 2021, 20:24, modifié 1 fois.
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Jusqu'à preuve du contraire, je suis immortel. Quand on me prouvera le contraire, ce ne sera plus mon problème.
Erwan de la rivière, Voie du conteur
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Re: [Erwan de la rivière] Celui qui chante

Message par [MJ] Le Roi maudit »

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