[Jeanne de Fleurouge] Posse comitatus

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Le Grand Duc
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Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


Katya baissa les yeux docilement suite aux reproches de Jeanne. Elle les accepta, avec de légers haussements de tête et en évitant soigneusement le regard de la chevaleresse. Est-ce qu’elle comprenait les propos que la damoiselle de Fleurouge tenait ? Est-ce qu’elle en pesait le pour et le contre ? Ou bien est-ce qu’elle choisissait le mutisme simplement pour ne pas avoir à répondre, pour ne pas commencer une scène avec Jeanne ? Difficile de savoir dans quelle mesure les paroles qu’on lui adressait allaient véritablement la bousculer, ou si elle allait simplement les ignorer en raisonnant toute seule, en parvenant à se convaincre que Goran n’aurait jamais besoin d’apprendre à se battre jusqu’au restant de ses jours.

Toujours est-il, Jeanne laissa Katya se débrouiller avec son for intérieur. La chevaleresse retourna sur la route, où elle découvrit comment le Tiléen était parvenu à calmer instantanément son âne. Fabrizio se retourna, une main tenant les rênes de la bête, l’autre sur sa hanche. Il avait un grand sourire très chaleureux à l’intention de Jeanne, un beau sourire qui se transforma en rire très clair à pleines dents – la plupart jaunes et mal alignées d’ailleurs – en entendant son remerciement.

« Chanceux ? Ahaha ! Chanceux ! Quelle mauvaise foi, ma toute belle ! » S’esclaffa le Tiléen, ayant probablement reprit le terme qu’avait utilisé Jeanne comme une pique amicale. « T’en connais beaucoup toi des tireurs qui peuvent coller une balle dans l’œil d’une peau-verte ? Chanceux ! Ahlàlà ! Chanceux, chanceux ! T’as de la chance que je le prenne avec amusement, t’as de la chance, toute belle, sinon je serais capable de me vexer ! »
Charisme de Fabrizio : 16
Jet : 18, échec de 2
Intelligence de Jeanne : 8
Jet : 9, échec de 1.
Jeanne sent que quelque chose ne va pas avec la cargaison. Même si le Tiléen a une langue d'argent, il ne parvient pas à manipuler Jeanne avec son talent de bonimenteur ; tu restes totalement libre de ta réponse, de tes sentiments et de tes questions à Fabrizio.
À cause de ton échec, tu ne sais pas dans quelle mesure Fabrizio ment ou trafique la vérité. Il est possible qu'il soit totalement sincère ou qu'il te prenne pour un jambon.
Son sourire à pleines dents s’estompa néanmoins dès qu’elle posa une question sur la marchandise. Il avait toujours un petit rictus, mais ce sourire paraissait bien moins franc et sympathique qu’à l’ordinaire. Il était figé, clairement forcé, et transpirait le malaise. Il semblait avoir été déstabilisé soudainement par la question de la chevaleresse, même s’il tentait de se reprendre.

« Aaah… La toute belle… T’as été courageuse, tu m’impressionnes… Mais, tu vois, je tiens à toi. Ouais, crois-moi ! Enfin, disons que t’es jeune, et gentille, c’est rare de trouver des gens avec ton courage dans les Principautés, j’ai plus de chance de tomber sur des violeurs et des rapaces que des vierges guerrières comme toi – Tiens tu me fais penser à Myrmidia, oui, je rigole pas ! Et nous en Tilée, Myrmidia c'est du sérieux ! C’est pour ça, pour te préserver, que je te conseille de ne pas me poser de questions sur mon fret…
Je ne fais rien d’illégal ! Mais la Bretonnie c’est un pays bizarre. C’est pas parce que quelque chose n’est pas prohibé, que c’est toléré pour autant… Aussi, tu n’es pas une de mes caravanières. Je ne te rémunère pas. Si on te pose des questions, si on te soupçonne de quoi que ce soit, tu ne risques rien. Donc, pour continuer à te préserver, je préfère ne rien te dire.
Tu comprends, la belle ? N’est-ce pas ? »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Jeanne de Fleurouge
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Fabrizio avait pris un air faussement outré en réponse à la petite pique de Jeanne. Heureusement d'ailleurs, la jeune femme avait eu du mal pour remercier le tiléen à cause de son statut. Toutefois, elle n'était ni ingrate ni imbue d'elle même et savait parfaitement ce qu'elle lui devait. Sa petite attaque l'avait juste aidée à faire passer le message. La chevaleresse avait même trouvé la réaction du marchand amusante.
Toutefois, elle fut prise au dépourvu lorsqu'elle évoqua les marchandises. Elle ne pensait que le vieil homme serait autant sur la défensive, elle ne voulait que parlait d'un potentiel achat. Son aura de sympathie qui avait dû lui sauver la mise plus d'une fois, avait disparu. Il avait même perdu de sa verve. Ses histoires avaient toujours paru exagérées, mais il réussissait tout de même à rendre le tout vraisemblable. Cette fois, c'était l'inverse. Il avait tendance à s'entasser. Il pensait peut-être à ses compliments, mais ils semblaient bien trop artificiels pour être pris au sérieux. Le tiléen compara même la demoiselle à Myrmidia. La meilleure partie était bien sûr le passage ou il faisait tout ça pour la protéger. Il était peut probable que les autorités suivent son raisonnement, surtout si celles-ci étaient de mauvaises humeurs.
Décidément, tous le monde dans cette caravane s'était donné le mots pour la faire enragé. Elle s'en moquait que son chargement soit légal ou non, tant que cela n'impliquait pas de magie noire. Non, ce qui la dérangée c'était le fait que l'on veuille se servir de son ignorance comme excuse pour la protéger. Comme si elle était une faible femme.
Au final, la chevaleresse ne put s'empêcher d'imaginer ce que pouvait être sa marchandise. Son imagination allait d'un simple stock d'armes à poudre ou des arbalètes, à d'étranges objets mystiques et dangereux.

« Tu n'es pas sérieux ? Tu penses réellement que si tu te fais prendre le bailli laissera filer tout le monde ? Il est fort probable que l'on y passe tous, surtout s'il a passé une mauvaise journée. Si cela arrive, je pourrais m'en sortir s'ils me considèrent comme l'un des leurs, mais ce ne sera pas le cas des pèlerins. »

Par deux fois aujourd'hui, la colère la gagnée et par deux fois c'était parce qu'on lui renier son statut de chevalier. Plus vite elle sera séparé d'eux mieux cela vaudra ou cette fois fois il pourrait réellement y avoir une lutte au sein de la caravane. Ce n'était pas pour autant une raison d'ignorer les dangers potentiel qui pouvaient maintenant venir de l'intérieur.

« Je suppose que les autres sont aux courants et que tu ne joues pas sur leur ignorance. Tu peux au moins me dire si ce que tu transportes est dangereux et si cela nous vaudra la potence ? »

Jeanne était ferme et froide. Elle fixait le marchand de sa hauteur dans le but de le mettre mal à l'aise. Il était claire qu'elle ne lâcherait pas l'affaire sans avoir un minimum de réponse.
Jeanne de Fleurouge, Voie du chevalier bretonnien

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Profil: For 8 | End 8 | Hab 6* (8) | Cha 9 | Int 8 | Ini 8 | Att 9* (10) | Par 8* (9) | Tir 8 | NA 1 | PV 52/60
* malus Plastron en plaques légères
Compétences

Martial
- Coup puissant : +1D3 de dégâts bonus
- Monte : Pas de chute lors d'une monté normal. Peut garder le contrôle de sa monture lors de situation périlleuse sur test réussi.
Social
- Autorité : + 1 bonus au test de commandement face à des militaires.
- Étiquette : + 1 bonus lors des tests concernant la haute société.
Intellectuel
- Alphabétisation : Le personnage sait lire et écrire.
- Traumatologie : Peut réaliser des premiers soins. Si la blessure est légère et que du matériel est disponible, soigne 1D6. Si la blessure est moyenne ou grave stabilise. Sur test réussi, peut soigner une fois par jour pour END/4 si le personnage passe au minimun 30min à prodiguer des soins, si le test échoue END/8.
Équipement
Épée bâtarde : Deux mains / 24 + 1d10 dégâts; 12 parade OU une main / 16 + 1d8 dégâts; 11 parade
Rondache aux couleurs des Fleurouges : 4+1d6 dégâts / 14 parade / Déstabilisant
Plastron en plaques légères : Torse / protection de 10 points / -2 Hab, -1 ATT et PAR

Une chevalière avec les armoiries des Fleurouge
Une outre d'eau
nécessaire d'écriture
Journal de voyage
Sac à dos
3 rations
Croyances
la Dame du Lac : 12
Mymidia : 6
Shallya : 4
Véréna 2
Quêtes
Tableaux de chasse
Gobelin : 1
Gobelin de la nuit: 1


Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:jeanne_de_fleurouge

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[MJ] Le Grand Duc
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Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


Jet de charp
Jet : 16, échec.
Le sourire du Tiléen demeurait figé. Dur. Froid. Il cessa d’afficher ses dents jaunes et de découvrir une risette sympathique ; à la place, son regard tentait d’affronter celui de la chevaleresse. Il pouffa d’un petit rire, probablement par réflexe – Fabrizio n’arrêtait pas de ricaner, constamment, toute la sainte journée – et fit un pas en avant. Il baissa sa voix, lui qui avait l’habitude de parler tout le temps très fort depuis le début du trajet.

« Est-ce que quelque chose te dérange, Jeanne ? »

La façon avec laquelle il avait prononcé cette phrase la faisait clairement passer pour une question purement rhétorique. Il y avait quelque chose d’un peu flippant, à voir le Tiléen bonimenteur à devenir soudain très froid. Son regard de pierre affrontait celui de la guerrière, et, bien qu’il gardait les mains sur les hanches, et sa posture affable face à une femme plus grande et mieux armée que lui, l’atmosphère était soudain devenue plus tendue.

« Je te l’ai dis. Tu ne risques rien. Et je n’aime pas à avoir à me répéter. Tu comprends, toute belle ? »

Il fit un nouveau pas en avant. Il brisait la distance qui le séparait. Son visage creusé de rides s’approcha de sa face, bien qu’il gardait toujours ses mains sur les hanches, en évidence.

« Je t’aime bien, crois-moi. Mais n’oublie pas quelle place nous avons, toi et moi… On est pas dans les Principautés Frontalières ici. On est pas dans la seigneurie de ton papa. On est dans ma caravane. Je t’ai sauvé la vie deux fois aujourd’hui. La moindre des choses que tu puisses faire, c’est te taire, et ne pas poser de questions sur mon fret. C’est somme toute assez simple comme requête, non ?
Ton petit cou ne risque rien. »


Il se redressa un peu en arrière, comme une anguille, et son sempiternel sourire réapparu.

« Aucun problème entre nous, hein ? »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Fabrizio s'avançait vers Jeanne qui se dressait de toute sa hauteur. Ils se fixaient et affrontaient le regard de l'autre. Aucun des deux ne détourna les yeux afin de ne pas prendre le risque de se mettre en position de faiblesse. La respiration de la chevaleresse devenait plus forte à mesure que le tiléen approchait. Malgré toute la volonté dont elle était capable, il était clair que le vieillard la dominait mentalement. Elle se surprit même à poser sa main sur la fusée de son épée lorsque le marchand se faufila comme un serpent. Il lui clarifia leur situation à tous deux, mais le ton employé et les sous-entendus semblaient dissimuler des menaces.
Les remarques sur son père lui permirent de regagner son calme, mais lui firent oublier ses premières questions. Le vieil homme pensait peut-être qu'elle était une petite fille capricieuse gâtée par son père ? Si seulement il savait à quel point elle avait été oppressée par ce dernier. Ses maigres faits d'armes étaient rabaissés en permanence, sans possibilité de montrer sa vraie valeur. Elle était de nouveau maître d'elle même. Le vieil homme provoquait toujours un certain malaise, mais il ne la dominait plus.

- Sans moi, tu aurais était pris à revers par d'autres peaux vertes pendant que tu te cachais derrière tes chariots. Des peaux vertes qui auraient rapidement été rejoints par d'autres de leur camarade enragé et cette bête de fer. Tu penses vraiment que tu t'en serais sorti sans pertes en te battant sous les volées des archers? À deux contre un? Ce n'était pas par altruisme que tu m'as sauvé, mais parce qu'il te fallait un bouclier et que je t'ai donné l'opportunité d'abattre le monstre.

Toutefois, le marchand avait raison sur un point. Elle n'était pas sur les terres de son père. Il vendait peut-être une marchandise détestable, mais elle n'avait aucune autorité sur lui et aucune loi sur ces terres ne le lui interdisait. Si elle choisissait d'imposer sa volonté, elle ne ferait preuve que de tyrannie et ne vaudrait pas mieux qu'un briguant.
De plus, si elle voulait agir contre le marchand, il faudrait faire face à Contessa et les autres gardes. Lukas ne participerait peut-être pas au conflit, par reconnaissance envers la chevaleresse ou à cause de ses blessures. Jeanne serait tout de même à une contre sept et elle était également blessée. La conclusion était amère. Elle ignorait si la cargaison était dangereuse, mais elle ne pouvait rien faire pour le moment.
Jeanne ignorait si ses dernières paroles avaient eu un quelconque effet sur le tiléen. Dans tous les cas, il choisit d'en rire avant de se faufiler hors de portée. Il lui demanda après s'il n'y avait pas de problème. Question idiote, bien sûr qu'il y avait un problème, mais il valait mieux éviter les conflits inutiles.

- Pour le moment. Mais si ta marchandise est découverte et qu'elle s'avère dangereuse, tu peux être sûr que j'assisterais les baillis.

La chevaleresse mit fin à leur discussion. Elle ne s'attendait pas à ce que celle-ci soit si animée, pas plus qu'à l'agressivité du marchand. Elle le prenait pour un charlatan, un contrebandier ou un escroc à la limite, mais il pourrait être bien plus dangereux. Comme-ci le col n'était pas assez dangereux, il doit maintenant surveiller les caravaniers. Katya avait peut-être raison, il faudrait limiter l'influence des colporteurs sur Goran. La jeune femme avait commis une erreur et il lui faudrait un allié pour éviter les coups en traître.
Elle rechercha le jeune homme du regard. Son échange avec Fabrizzio avait était court, mais il pouvait bien s'être séparé de Lukas ou avoir était trainé par son grand-père. S'il était seul, ce serait parfait, mais s'il était toujours dans un groupe, elle demanderait au garçon de la suivre un peu à l'écart. Elle n'avait pas peur des réactions de l'ancien, mais elle ne voulait pas qu'il influence les réponses de l'adolescent.

Le duo était toujours au même endroit, l'ancien était parti. Il était certainement retourné auprès du reste de sa famille ou il s'occupait de sa fille. Cela devait être horrible pour un parent de voir son enfant dépérir lentement sans grand espoir de guérison.
Après avoir pris des nouvelles de Lukas concernant ses blessures, une simple mesure de politesse, elle demanda à Goran s'il pouvait la suivre quelques instants. Les deux hommes furent surpris par sa demande, mais le garçon suivit Jeanne sans protester. Le visage de l'adolescent affichait un mélange d'inquiétude et de curiosité. Jeanne pensait qu'il n'avait pas de raison de s'en faire, mais elle se rappela de ses ordres lorsqu'il prit les armes et que ceux-ci auraient été ignorés si Lukas n'avait pas forcé Goran à le suivre. Il faudrait certainement le réprimander, mais il y avait des choses plus importantes à savoir pour le moment.
Ils avaient parcouru une petite distance. Bien qu'ils étaient encore à la vue de tous, ils étaient trop loin pour être entendus. Il lui fallait maintenant trouver les mots justes. Deux fois la jeune femme s'était exprimée et deux fois la conversation n'avait pas été dans la direction qu'elle désirait.

- Goran. Sais-tu quel est le but de cette discusion ?

L'adolescent lui répondit d'un simple non, cela signifiait qu'il ignorait tout de la requête de sa mère. C'était une bonne chose. Elle ne voulait pas qu'il se méfie et la considère comme une ennemie, mais elle ne devait pas faire preuve de faiblesse.
Elle avait trois objectifs. Savoir ce que valait réellement le garçon afin d'évaluer l'opportunité de lui enseigner les armes, s'il ne refuse pas. Tenter d'obtenir les informations sur le convoi déjà connut par le garçon et lui demander de limiter ses contacts avec la caravane, ou au moins avec Fabrizzo.
La guerrière regretta très légèrement de ne pas s'être plus intéressée aux intrigues de la cours. Elle eut la mauvaise impression que ses compétences sociales étaient pour le moins médiocre. Elle devra être ferme, mais pas trop afin de ne pas le mettre dos au mur. Il ne faudra pas ignorer les gestes et réaction de son interlocuteur pour cerner sa personnalité et les non-dits.

- J'ai remarqué que tu t'entendais bien avec Lukas. Il a l'air d'avoir beaucoup voyagé et il doit certainement avoir pas mal d'aventure à raconter. C'est ses histoires qui t'ont inspiré lors de l'attaque des gobelins ? Où est-ce une autre raison qui t'a poussé à agir ?
Jeanne de Fleurouge, Voie du chevalier bretonnien

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Profil: For 8 | End 8 | Hab 6* (8) | Cha 9 | Int 8 | Ini 8 | Att 9* (10) | Par 8* (9) | Tir 8 | NA 1 | PV 52/60
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- Étiquette : + 1 bonus lors des tests concernant la haute société.
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- Traumatologie : Peut réaliser des premiers soins. Si la blessure est légère et que du matériel est disponible, soigne 1D6. Si la blessure est moyenne ou grave stabilise. Sur test réussi, peut soigner une fois par jour pour END/4 si le personnage passe au minimun 30min à prodiguer des soins, si le test échoue END/8.
Équipement
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Rondache aux couleurs des Fleurouges : 4+1d6 dégâts / 14 parade / Déstabilisant
Plastron en plaques légères : Torse / protection de 10 points / -2 Hab, -1 ATT et PAR

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nécessaire d'écriture
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Sac à dos
3 rations
Croyances
la Dame du Lac : 12
Mymidia : 6
Shallya : 4
Véréna 2
Quêtes
Tableaux de chasse
Gobelin : 1
Gobelin de la nuit: 1


Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:jeanne_de_fleurouge

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CHAR Jeanne : 9
Jet caché.
Le marchand Tiléen ne paraissait jamais en colère. Sitôt que Jeanne s'éloignait, il repris son sourire et son ton rigolard, même avec elle ; Ou bien il n'avait pas prit personnellement la moindre de ses réflexions, comme s'il était incapable d'éprouver de la rancœur, ou bien il était très fort pour la camoufler.

Dans tous les cas, c'était réglé pour l'instant. Elle décida de s'approcher de Goran, et de l'éloigner un peu après s'être assuré du départ de Lukas – le caravanier avait l'air un peu hébété, sûrement à cause de sa blessure, et se contenta de remercier Jeanne avant de prendre congé. La chevaleresse put donc librement amener le garçon à l'écart.

Il se mettait tout droit. Il regardait ses pieds et paraissait emplit d'un mélange d'anxiété et de peur. Il prenait la même posture que prend un enfant lorsqu'on va le gronder. Pourtant, à son âge, il ne paraissait plus totalement être un enfant, mais il était encore loin de pouvoir être considéré comme un grand : Il était perdu entre deux âges. Comme sa maman, il était blond, une chevelure dorée qui formait des bouclettes un peu grasses, probablement parce qu'il ne les avait pas lavés depuis longtemps, et qui cernaient son visage. Il était très mince, mais élancé. Un peu petit pour son âge, des bras minuscules, il flottait dans sa tunique de paysan et son manteau fourré en peau de mouton qui recouvrait ses épaules. Il avait des petits yeux d'ange qui devaient faire le bonheur de sa maman, et c'est avec ceux-ci qu'il regarda Jeanne avant de faire un « non » de la tête, par un vif mouvement répété de gauche à droite, quand elle lui demanda pourquoi il croyait qu'elle souhaitait lui parler.

Sa deuxième question, en revanche, lui fit ouvrir sa bouche. Il hésita un instant, et sembla chercher les mots. Avec une petite voix, il tenta maladroitement de formuler une idée.

« Ben, oui m'dame, j'aime bien m'sieur Desa. Mais je veux dire, c'est pas pour lui que j'ai voulu une arme pour me défendre.
C'est parce qu'il y avait des peaux-vertes partout et que je voulais défendre ma famille, m'dame. »

Il opina du chef, comme s'il cherchait à appuyer ses propres propos. Il regarda à nouveau ses pieds. Et puis, comme poussé par un élan de courage qui le surpassait, il continua :

« Le père Milan c'est un homme bon, mais c'est pas Shallya qui nous a défendus. C'est vous avec votre épée, m'dame. Mais ça, ma mère elle le comprend pas.
Moi je voulais pas venir ici. Je voulais rester chez moi. Mais Milan lui a mit des idées en tête, lui a dit que Shallya pouvait la sauver si elle marchait avec piété jusqu'à Couronne. C'est pas que j'y crois pas – C'est que je m'en fiche. J'ai pas envie d'être ici. C'est égoïste mais c'est la vérité, m'dame. »
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