[Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Blessay

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] The Puppet Master
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[Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Blessay

Message par [MJ] The Puppet Master »

>>> Episode précédent

Ainsi donc, le jeune chevalier errant se leva dès potron-minet pour s'en aller en direction de Montford, quelques lieues au nord du massif d'Orquemont, aux alentours de laquelle ville se situerait le fief du défunt baron Roland de Blessay.
Jet de dé caché…

Tandis que Balduin progressait depuis le matin sur une route entourée de champs et de landes assez rases, le paysage changea du tout au tout en fin de journée pour laisser place à un sous-bois des plus sombres et inquiétants. Le soleil n'était pas encore près de se coucher mais le feuillage épais des arbres installait une atmosphère oppressante propice à l'embuscade et aux brigandages.

Soudain, un carrosse tiré par quatre chevaux et évoluant à toute allure apparut derrière le jeune homme qui s'était écarté et tenu prêt à éventuellement en découdre. Le cocher fouettait rageusement l'air de son fouet et les chevaux renâclaient bruyamment lorsqu'ils vinrent à dépasser Balduin sans même lui prêter attention. L'équipage disparut ensuite au détour d'un virage, aussi rapidement qu'il était apparu mais, peu de temps après, des cris et des chocs se firent ouïr.
Sans attendre, le chevalier errant lança sa monture sur le chemin en direction des bruits et il ne tarda pas à découvrir le carrosse immobilisé, assaillit par une dizaine de petits humanoïdes à la peau verte. Ils n'avaient pas encore réussi à entrer dans la voiture mais le cocher avait été jeté au sol et se faisait allègrement rosser.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
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Balduin
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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par Balduin »

Balduin avait chevauché toute la journée ne s’arrêtant qu'à des rares occasions pour permettre à Absinthe, sa jument, de pouvoir se reposer convenablement. Ce n'était peut être pas un destrier de guerre mais elle faisait amplement l'affaire à l'heure actuelle, compensant son manque de muscles par une loyauté indéfectible, le bretonnien y avait toujours veillé, faisant parfois passer le confort de sa monture avant le sien. Il s'agissait là non seulement d'une marque d'affection mais également de bon sens. Un Chevalier privé d'une monture fiable était presque aussi efficace en combat qu'un fantassin armé d'une petite cuillère. Conscient que sa vie ne tenais qu'à un fil, ou plutôt à un crin d'Absinthe, le jeune Parravonais avait donc toujours fait en sorte de pouvoir compter sur elle lors des moments difficiles, et jusqu'à présent cela n'avait pas trop mal fonctionner...


Au fur et à mesure de sa progression, les plaines douces et fertiles de Parravon avaient peu à peu laissées leurs places à un environnement des plus malsains...


*Certains seigneurs ne connaissent décidément pas les bienfaits que le jardinage pourrait avoir sur leurs lopins de terre... *
Pensa-il amèrement tandis qu'une sensation d'angoisse l’étreignait peu à peu... il faut dire qu'en l'état, l’environnement oppressant de ce sous bois n’arrangeait rien, On se serait presque cru à Moussillon, dans ce genre de forêts macabres d'où personne ne revient... entier du moins.

Il ne lui fallut passer qu'un petit quart d'heure au sein de ce maudit bois pour que son angoisse ne se mue en peur et sa prudence en paranoïa, le bretonnien ne pouvait s'empêcher de balayer frénétiquement le paysage du regard, s'imaginant être observé par des hordes de morts vivants, démons, et autres engeances malfaisantes qui ne tarderaient pas à fondre sur lui pour le dévorer. Le seul point positif qu'il en tira au final, et ce fut d'une bien piètre consolation, c'est que peu importe ce qui se cachait derrière cette sinistre végétation, il lui souhaitait bonne chance pour le surprendre tant ces sens étaient en éveil, probablement même plus affûté que ceux d'un elfe ! Du moins c'est qu'il pensait...


Son épée reposait toujours dans son fourreau, Balduin aillant prit l'habitude de voyager avec sa lance en main, qu'il agrippait d'ailleurs de plus en plus nerveusement tant l'atmosphère était oppressante. Son bouclier lui, était toujours rangé en bandoulière dans son dos à l'aide d'une fine lanière de cuir. Le jeune Bretonnien poursuivait inexorablement sa route, caressant de temps à autre l'encolure d'Absinthe pour se rassurer.

C'est là qu'arriva en trombe un hurluberlu monté sur l'avant d'un carrosse, l'inconscient roulait beaucoup trop vite et manqua de peu de heurter le chevalier qui, sans le réflexe impressionnant d'Absinthe, se serait probablement retrouver en train d'embrasser le sol. Furieux il cria une série de jurons obscènes à l'attention du cocher qui n'y prêta visiblement aucune attention, continuant sa course folle à travers les bois, il laissa le jeune chevalier et sa monture seul et hébété au milieu de la route, tel deux andouilles....


Balduin échangea un bref regard avec Absinthe avant de partir en trombe à sa poursuite !
Si il le retrouvait, cet idiot de coché aurait besoin de bien plus que la bénédiction de la dame du lac pour échapper à son courroux ! Balduin n'eut d'ailleurs pas longtemps à attendre puisqu'un fracas assourdissant résonna au loin. Le carrosse de ce chauffard avait probablement du raté un virage et se retourner lamentablement sur le sol. Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres du chevalier à cette idée. Il ne perdit pas de temps et rejoignit les lieux de l'accident au trot.

Quelque chose n'allait pas, une série de bruits similaires à ceux d'un combat résonnaient au loin, Balduin cru même entendre un moment un petit rire aigu. Une fois à portée de vue, au détour d'un virage, c'est un spectacle en somme tout inattendu qui s'offrait à ces yeux. Une dizaine de petites créatures, peut être des gobelins, avaient prit le carrosse d'assaut, le cocher était au sol en train de se faire roué de coups par la majorité de la bande, tandis que quelques autres de ces perfides petits salopards vert tentaient de pénétrer à l'intérieur du carrosse. Bien qu'il se laissa brièvement distraire par la pensée de lui même se joignant aux gobelins pour tabasser ce pourris de cocher, son sens du devoir repris très vite le dessus, il fallait agir, et vite ! Balduin baissa sa lance, tout en prenant soin de s'équiper de son bouclier, ce fut l'affaire d'une poignée de secondes, un bref regard vers le ciel implora la dame du lac de venir à son secours.


C'est le coeur battant la chamade et le cerveau remplit d'adrénaline que Balduin chargea la bande perfide, sa lance couchée était prête à faire un carnage. Le chevalier comptait sur elle pour embrocher l'une de ces petites vermines et peut être, avec un peu de chance, en piétiner quelques autres, ils s'étaient attroupé autour du coché, aussi cela lui rendrait la tâche plus aisée. Il avait la ferme intention de continuer son chemin sur une bonne dizaine de mètres quoi qu'il arrive afin de rester hors de portée du reste de la bande...
Il savait d'expérience pour avoir lu dans le regards de certains des marauds qu'ils avaient embroché, piétiné, et pourfendu sur le dos d'Absinthe qu'une terreur intense s'emparait du cœur d'un homme lorsqu'il était chargé de front par un cavalier, et il était prêt à parier qu'il en serait de même pour ces couards de gobelins ! Arrivé à moins d'une dizaine de mètres de la masse grouillante, Balduin se mit à hurler avec une telle force qu'il en aurait rendu jaloux un flagellant. Bien que vaguement tenté de faire du cocher un dommage collatéral, il avait finalement décidé que sa trajectoire ne passerait non pas sur, mais bien à coté de lui, du coté opposé au carrosse plus précisément, pour éviter que l'une de ces fouines aillant peut être l'âme d'un acrobate ne lui saute dessus depuis ce même carrosse...
Avec un peu de chance, si il faisait mouche, le reste de la bande détallerait sans demander son reste...si ce n'était pas le cas....il avait la ferme intention de renouveler l'opération encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus des ces peaux vertes, qu'une masse ensanglantée et informe éparpillée sur le sol !
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 10 juil. 2016, 12:05, modifié 2 fois.
Raison : +6 Xp (et 2 Xp pour la charge) | Total 13 Xp
Balduin De Sigoyer, Voie de la Chevalerie Bretonnienne

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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par [MJ] The Puppet Master »

La première charge de Balduin !
sous ATT (9) + bonus charge (2) : 11 >>> 3 (réussite importante)
Sans coup férir, le jeune Balduin de Sigoyer plein de fougue et d'audace prit son élan et lança sa monture à l'assaut des misérables créatures au prise avec le malheureux cocher. Son action intrépide fut immédiatement couronnée de succès et les peaux-vertes ayant réussi à survivre à la charge s'empressèrent de détaler sans demander leur reste dans un concert de piaillements aigus. Au sol, à côté du cocher qui reprenait son souffle, quatre petits corps étaient étendus inertes : les premières victimes de la lance du jeune chevalier.
+2 Xp
Une fois le calme revenu, et alors que le Parravonais retournait au petit trop vers le carrosse, la porte de ce dernier s'ouvrit laissant apparaître un homme d'une cinquantaine d’années, grisonnant, les joues empourprées et quelques gouttes de sueur au front. Il portait des habits sombres et quelques bijoux. Les bras écartés, il s'avança vers Balduin pour le remercier abondamment.
Image- Jeune homme, jeune homme ! Quel courage ! Je ne saurai trop vous remercier de cette intervention fort opportune sans laquelle nous n'aurions survécus. Nous vous devons la vie, c'est sûr, et vous méritez une récompense, c'est tout aussi sûr.
Tenez, prenez donc ces quelques pièces,
ajouta-t-il lorsque le jeune chevalier fut à sa hauteur en lui mettant dans la main trois pièces en or rutilantes. Ce n'est pas grand-chose en comparaison de nos vies sauves mais vous pourriez en recevoir plus encore si vous acceptiez de nous escorter jusqu'à bon port. Je savais cette route dangereuse mais je n'ai guère eu le temps de préparer mon périple et il m'a été impossible d'embaucher une garde rapprochée pour sécuriser notre voyage. Mon bon seigneur et maître a trépassé voilà deux jours déjà, je me rend prestement en son château car je suis le dépositaire de son testament et je dois organiser sa succession.
Mais je parle, je parle et je ne me suis même pas encore présenté, veuillez m'en excuser. Je suis Gamelin, intendant au service de feu le baron Roland de Blessay et voici Armand, mon cocher.
Oh, mon pauvre Armand, relevez-vous donc…
+3 CO
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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par Balduin »

Les gobelins ne comprirent que trop tard ce qu'il se passait, pris de terreur, les rares qui ne fuirent pas restèrent cloués au sol probablement immobilisés par la terreur. Contrairement aux quelques autres charges qu'il avait déjà eu à faire lorsqu'il était en apprentissage, Balduin ne ressenti cette fois aucun contre-coup lors du contact, aucune élongation ne vint endolorir son bras armé. Enfaite, ces gobelins étaient tellement petits et frêles qu'ils furent littéralement balayés comme des insectes pris dans un ouragan.

Une série de craquements sourd résonnèrent tandis que deux de ces marauds passèrent sous les sabots d'Absinthe, arrachant au passage une mine de dégoût au visage du bretonnien, ce bruit était tout bonnement répugnant. Le plus malchanceux des gobelins fut, lui, littéralement empalé au niveau du torse, emporté par la puissance du coup, il resta accroché bien malgré lui au bout de la lance du chevalier tel un petit cube de fromage pris au piège sur un cure-dent. Ses petites jambes vertes s'agitaient frénétiquement dans le vide tandis que ces doigts griffus tentaient, en vain, de s'extraire de l'arme du chevalier. Une coulée de sang s’échappait en abondance de sa plaie, s'écoulant lentement le long de la lance jusqu'au bras du Bretonnien.

Tout aussi surpris que le gobelin, Balduin ne parvint à se défaire de ce 'passager encombrant' qu'au prix de gros efforts, secouant sa lance dans tout les sens jusqu'à ce que la gravité ne vienne réclamer son dû.
Un dernier de ces petits sal**** coincé une bonne partie du temps sur le toit du carrosse avait assisté à toute la scène impuissant, terrorisé, il parvint enfin à descendre d'une manière bien peu conventionnelle du carrosse qui avait tant attirer sa convoitise et pris ses minuscules jambes à son cou. Malheureusement pour lui, le chevalier ne comptait pas en resté là et se lança à sa poursuite mais la lance levée cette fois, s'épargnant ainsi de devoir salir d'avantage son arme et sa tunique.


Une fois rattrapé, le gobelin fut violemment projeté sur la route, blessé et désespéré, ce n'est probablement que grâce à l'énergie du désespoir qu'il trouva la force de continuer sa fuite cette fois en rampant vers la forêt, seul espoir de salut...
Balduin, pris d'un étrange sentiment de pitié, ne l'acheva pas. Dans le cas peu probable où cette vile créature survivait, elle finirait infirme et ne serait plus une menace pour personne, de plus , les oreilles du chevalier estimaient avoir eu leurs comptes de craquement d'os répugnant pour aujourd'hui !

Tandis qu'il avait transféré sa lance dans son autre main afin de se débarrasser plus aisément d'un maximum des fluides du gobelin qui dégoulinaient depuis son bras, voilà qu'un homme apparut tout penaud. Son 'courage' incroyable l'avait poussé à resté bien sagement à l'abri dans son carrosse jusqu'à ce qu'une apparente tranquillité ne revienne, et voilà que tout hypocrite qu'il était, il se permettait pour comble de l'ironie de faire semblant de se soucier du sort de l'homme à terre qu'il avait jusqu'à lors laissé se faire massacré par les gobelins !!

Pendant que l'homme prénommé Gamelin se mit à lui raconter sa vie, enchainant stupidement des phrases de remerciements, de flatteries, et bien évidement de suppliques pour sa protection, Balduin ne l'écoutait qu'à moitié, il était resté sur le dos d'Absinthe, scrutant nerveusement l'horizon, ses mains tremblaient légèrement dû à l’excitation tant le combat avait été violent et épique, étaient-ils tous vraiment hors de danger ? Il ne tenait pas à le savoir, juste à partir de là, mais pour cela, il fallait boucler le clapet de cet idiot d'intendant au plus vite afin de décamper en vitesse. Balduin réprima l'envie de lui sortir un bon vieux 'Mais tu va la fermer oui ?!' pour quelque chose de plus protocolaire, après tout, il s'agissait précisément de l'un des hommes qu'il cherchait, l'intendant du Baron de Blessay , le hasard faisait décidément bien les choses ces temps ci. Armé de son charisme légendaire, le chevalier interrompit l'intendant d'une voix des plus hautaines afin de lui faire comprendre le fond de ces pensées....en délicatesse.


"Hmmm... oui, bien-sur, fort bien ! C'est toujours un plaisir de pouvoir aider de braves hommes tels que vous ! Mais pour l'heure monsieur, je vous invite pour votre propre sécurité à remonter prestement dans votre carrosse, nous sommes loin d'être hors de danger et des peaux vertes pourraient revenir à tout moment ! Je vais vous escorter jusqu'à la demeure du baron d'où nous pourront discuter plus à l'aise, par chance pour vous, c'est exactement là que je me comptais me rendre.



Le chevalier avait pris la peine d'insister sur des mots clés afin de faire comprendre à l’intentant qu'il fallait partir au plus vite, et qu'il attendrait par la suite une juste compensation lorsque ce que tout ceci serait terminé. Il avait également pris un malin plaisir à saisir l'argent de l'intendant de sa main couverte de sang, salissant au passage ses belles étoffes. Faignant n'avoir rien vu il dédaigna finalement porté son attention sur Armand, il avait un compte à régler avec ce coché, mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour cela. Pouvait-il se relever ? Si oui, Le chevalier ne perdrait pas de temps pour partir d'ici et mettre tout ce petit monde, et plus particulièrement sa propre personne, à l'abri.


Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 11 juil. 2016, 15:28, modifié 1 fois.
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Balduin De Sigoyer, Voie de la Chevalerie Bretonnienne

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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par [MJ] The Puppet Master »

Comprenant que Balduin acceptait de lui fournir l'escorte qu'il réclamait de lui, l'intendant Gamelin poursuivit ses effusions :
Image- A la bonne heure, vous serez grandement récompensé, jeune homme.
Mais en entendant que le chevalier comptait justement se rendre au château du baron, il parut surpris et son visage se ferma aussitôt, signe que cette déclaration avait déclenché chez l'intendant une certaine et soudaine méfiance.
Image- Ainsi donc, vous connaissiez, mon seigneur et maître ? demanda alors Gamelin sur un ton faussement désintéressé. Peut-être l'avez-vous croisé sur un champ de bataille ? Vous semblez pourtant bien jeune pour avoir eu l'opportunité de guerroyer à ses côtés... Néanmoins, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement étant donné que le baron n'a pas adoubé de chevalier depuis des lustres et qu'il détestait donner fief.
Ayant par là clairement émis des doutes quant aux motivations de Balduin, l'intendant se contenta de remonter dans le carosse en concluant :
Image- Quoi qu'il en soit, vous avez raison ; mettons le plus de distance possible entre ces créatures et nous. Allons Armand, hâtons-nous.
Le cocher ne semblait pas blessé outre mesure, tout juste avait-il quelques muscles endoloris et le visage égratigné, lorsqu'il se remit à son poste et donna du fouet pour relancer son attelage sur les chemins de Bretonnie.

---

Le soleil déclinait derrière les Montagnes Grises, allongeant à outrance les ombres alentour lorsque le carrosse escorté par le jeune chevalier Parravonais quitta l'inquiétant sous-bois. Nous étions encore loin du château de Roland de Blessay et au bout de la route se dressait l'ombre d'une auberge-relais annoncée comme « Le relais de Montford ».
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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par Balduin »

La réaction de Gamelin fut somme toute surprenante, laissant le jeune Balduin prit au dépourvu un bon moment. Non content d'avoir quitté son air docile pour se mettre à user de l'impératif avec le chevalier ce qui, il faut bien l'avouer, égratigna quelque peu son égo, l'intendant avait également adressé un regard des plus soupçonneux à l'adresse du chevalier, comme si il s'était agit d'un gobelin rescapé déguisé qui s'en prendrait à nouveau à son carrosse bien aimé lorsqu'il aurait le dos tourné...Ce 'brave' Gamelin avait-il donc quelque chose à caché ?

N'objectant pas, Balduin se contenta d'adresser à l'intendant un sourire d’approbation pour seule réponse et le convoi reprit la marche. Le chevalier prit soin de féliciter sa monture pour son comportement exemplaire lors du combat des dernières minutes, toujours dans le but de la fidélisée un peu plus, après quoi il s'égara dans ses pensées, la route fut longue, aussi Balduin eut tout le temps nécessaire à la réflexion...


La récente altercation avec l'intendant ne cessait de le hanter; Cet homme avait-il quelque chose à avoir dans la disparition du Baron de Blessay ? C'était probablement un rien hâtif, voir même paranoïaque de juger ainsi cet homme dans un laps de temps aussi court, et sans même avoir commencer à réunir toutes les pièces du puzzle, mais Balduin se l'était juré à l'Auberge du Cheval de Feu , il ne négligerait aucun détails. Après avoir retourner la situation sous tous les aspects possible et imaginable, le chevalier fini par inclure l'intendant sur sa liste des suspects potentiels, après tout, les intrigues n'étaient pas rare au sein des cours Bretonne, et l'intendant aillant la charge de s'occuper de la succession de la baronie, il paraissait évident que cela servirait directement les intérêts du ou des dits successeurs, mais d'un autre coté...Balduin voyait également cette affaire sous une autre perspective.


Gamelin n'était autre que le pâtissier chargé de distribuer le Gâteau Blessay et le jeune chevalier était bien décidé à s'en voir attribué une part ! Chose étonnante, seul le Roy était normalement apte à nommé des barons, si des gens suffisamment influent pour avoir l'oreille du Roy Louen avaient conspiré contre Roland de Blessay, qui au final n'était personne pour lui, il ne lèverait clairement pas le petit doigt pour agir à moins qu'une menace ne plane directement sur les habitants de la baronnie, après tout il n'y avait aucune raison qu'il mette sa vie en danger pour défendre les intérêts uniquement personnel d'un Baron qu'il ne connaissait même pas ! Le plus ironique dans cette histoire, c'est que Balduin se savait des fois un rien paranoïaque, si cela se trouvait, Roland n'avait été simplement victime que d'un accident de chasse !


Bien conscient qu'il marchait peut être sur un panier d'oeufs, le chevalier décida de manipuler suffisamment l'intendant pour qu'il le considère comme un ami fiable qui ne représenterait aucune menace, d'ailleurs, si aucun plan sordide et machiavélique ne menaçait quelqu'un à Blessay, c'est tout à fait ce qu'il avait l'intention de devenir, pour se faire bien voir, il avait même renoncé en cours de route à défier Rolland en duel afin d'exiger réparation pour l'épisode du carrosse !

Son ventre gargouillant vint bientôt se mêler au débat, réclamant d'être nourri. La nuit tombait, il était fatigué, mais surtout affamé. Le chevalier englouti la miche de pain presque rassie qu'il avait conservé dans son inventaire afin de ne point la gaspiller, puis décida qu'une halte serait faite pour la nuit. L'idée d'imposer sa volonté à l'intendant sans même lui demander son avis lui permit de regagner les quelques fragments perdu de son égo. Il n'avait pas personnellement besoin d'une halte, il pouvait facilement tenir éveillé un jour de plus, et bien que maigre pitance, la miche de pain avait soulager son estomac. Mais il s'inquiétait pour Absinthe. Ses fers souillés des restes des gobelins devaient être changé et elle avait besoin de repos, aussi, il décida de s'arrêter au Relais de Montford pour la nuit.


Le chevalier ordonna la halte, et après s'être assuré qu'on prendrait correctement en charge sa monture pour qu'elle soit fin prête le lendemain, il invita l'intendant à venir manger à sa table, tout comme lui, il devait être affamé et voudrait probablement en savoir plus sur les objectifs du chevalier, un subtil jeu de manipulation allait débuter...

Prenant tout son temps pour faire durer le suspense, le chevalier commanda le plat du jour avant de finalement engager la conversation.



"Et bien, mon très chers Sieur Gamelin, nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire plus ample connaissance ! Je vais probablement vous décevoir, mais..."

Balduin feignit une mine désolée, tout en étant persuadé que bien loin d'être déçu, cela rassurerait l'intendant, aussi prit-il soin de bien observer les réactions sur le visage de celui ci.

"Je n'ai malheureusement pas eu l'honneur de connaitre votre maître, je le crains, voyez vous, j'ai ouïe dire d'une source incroyablement fiable..." En vérité, il s'agissait surtout d'une source ivre morte, mais là n'était pas la question...

"...Que le Baron de Blessay avait été victime d'un accident de chasse... privé de leur suzerain, nombres de villages situés sur la baronnie pourraient avoir de sérieux problèmes dans les jours qui viennent, il est du devoir de chevaliers tel que moi d'y remédier, mais, grâce à la dame du lac, les habitants de Blessay pourront heureusement compter sur vous pour régler cette affaire au plus vite, j'en suis sûr! En attendant, je me tiendrais bien évidement à votre disposition si vous le désirez, afin de vous apportez à vous et aux habitants de Blessay la protection dont vous avez besoin jusqu'à ce que toute cette histoire ne soit réglée, nous savons tout deux que sans suzerain, les terres sont vulnérables et peuvent être soumises à toutes sortes de troubles qu'il nous faut combattre."

Le chevalier s’interrompit lorsque la serveuse amena les plats, salivant d'impatience. Il avait volontairement omis de préciser que d'après les dires des voyageurs, il ne s'agissait pas d'un bête accident de chasse, mais bien d'une attaque commise par une bête sordide, peut être un loup garou. Il avait également gardé pour lui son intention d'enquêter sur cette affaire, se contentant d'offrir ses services à l'intendant. Il ne lui restait plus qu'une seule chose à faire, si les terres de Blessay étaient véritablement l'enjeu de cette histoire, Balduin pouvait peut être représenter une menace aux yeux du futur propriétaires des lieux, il se devait de mettre rapidement les choses au clair afin d'être considérer comme un allié par ces pairs, quiet à être prit pour un simplet sans ambitions, c'est d'ailleurs dans cette optique que le Parrovonai s'était gardé de poser des questions gênantes qui le taraudaient pourtant depuis des heures tels que 'Mais dites moi, qui est le futur Baron?' ou encore 'Avez vous des détails précis sur la mort de Sieur Rolland?' Le Parravonai avait encore bien des choses à dire, mais pour l'heure, il fallait manger ! Et sonder les réactions de Gamelin d'un peu plus prêt...
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 11 juil. 2016, 22:06, modifié 1 fois.
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Balduin De Sigoyer, Voie de la Chevalerie Bretonnienne

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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par [MJ] The Puppet Master »

La halte avait été accueillie avec joie par Armand, le cocher, qui se ressentait encore de la rossée qu'il avait eu à endurer tantôt. Même l'intendant Gamelin, pourtant pressé, ne s'était pas montré réticent à l'idée de passer la nuit au relais mais il avait néanmoins ordonné que l'attelage fut prêt à repartir avant l'aube, de manière à pouvoir rallier le château de Blessay dès la mi-journée le lendemain.

Une fois toutes les dispositions prises par chacun, le jeune chevalier et l'intendant se retrouvèrent dans la salle commune correctement remplie en grande partie par les habituels voyageurs suivant les lignes régulières des différentes compagnies de diligences.

Lorsque Balduin de Sigoyer révéla à son interlocuteur ce qu'il savait ainsi que sa louable intention de venir en aide aux gens du défunt baron, celui-ci sembla reprendre quelques couleurs et se dérider un peu. Certes, il ne devait pas, pour autant, avoir une totale confiance en ce jeune freluquet prétentieux et hautain mais Gamelin se montra plus enclin à reprendre des relations qui avaient été plus que réservées jusqu'ici en contant à son jeune compagnon le plus retentissant des exploits de feu son seigneur et maître.

Image- Sachez, mon jeune ami, que le baron de Blessay était un seigneur fort courageux et respecté au sein de la noblesse de Bretonnie, et il eut maintes fois l’occasion de prouver sa force et son intelligence tactique au cour de combats divers et variés. Son dernier fait d’armes, et non des moindres, se déroula il y a de cela six ans à peine. Le Duc de Lyonesse, parmi ses grands amis, le chargea de prendre la tête d’un ost d’environ deux-cent chevaliers et hommes d’armes afin d’assiéger une tour fortifiée du pays d’Hurlemer, dans lequel il avait été avéré que résidait une sorcière. Celle-ci se prénommait Marghaur et était, disait-on, une grande alchimiste capable de créer des décoctions lui offrant des pouvoirs terribles. Elle était en outre responsable de la mort de nombre d’enfants et de paysans dans la région. Contre les chevaliers qui s’attaquèrent à sa tour elle opposa ses quelques laquais et une force de morts-vivants réveillés par quelque poison de son invention. Après un âpre siège, le baron et ses valeureux chevaliers parvinrent à mettre en pièces l'armée de la sorcière mais cette dernière parvint à s’enfuir. Heureusement, elle fut rattrapée quelques jours plus tard dans un village où elle fut finalement mise sur le bûcher. Louée soit La Dame.
Jet de dé caché
A l'évocation de cette histoire, quelques éléments revinrent en mémoire au jeune chevalier qui se rappela que son mentor et maître d'armes Sire Godfrey Desart, lui avait déjà fait le récit de la bataille de Hurlemer. En effet, Sire Godfrey avait lui-même fait partie des chevaliers de l'ost mené par Roland de Blessay et revenait tout juste de Lyonesse lorsqu'il prit le jeune homme à son service. A l'époque, le jeune Balduin n'avait fait qu'écouter d'une oreille distraite mais quelques détails l'avaient frappé, notamment le fait que Godfrey avait affirmé être sûr et certain que la sorcière n'était pas morte et qu'une malheureuse paysanne avait été brûlée à sa place pour sauver les apparences et masquer la vérité d'un échec. Pour autant, Sire Godfrey Desart ne tarissait pas d'éloge à l'égard de celui qu'il considérait comme un des plus droits et sympathiques chevaliers qu'il lui eut été donné de cotoyer.

Tirant Balduin de ses rêveries, l'intendant Gamelin continua son discours à mi-voix pour ne pas ébruiter ce qu'il avait à ajouter :
Image- J'ai bien peur, chevalier de Sigoyer, que vous ne sachiez pas non plus grand-chose des circonstances de la mort du baron. En effet, il ne s'agit nullement d'un accident de chasse mais bel et bien de quelque chose de plus terrible : mon maître a été victime d'un loup-garou. Sur ce point, mes sources sont, sans conteste, plus fiables que les vôtres, soyez-en sûr.
L'intendant avait semblé réellement touché par la mort du baron à chaque fois qu'il avait prononcé son nom avec un trémolo dans la voix.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Balduin
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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par Balduin »

Le teint du chevalier devint pâle et ses poils se hérissèrent un peu plus au gré du récit de Gamelin. Pourfendre un loup un tantinet plus gros que la moyenne c'était une chose, mais de là à parler de monstres, de sorcières et de magie noire... ça changeait radicalement la donne...il préférait de loin sa version de l'intendant corrompu qui avait conspirer pour s'emparer de la baronnie, le problème, c'est que l'intendant semblait être innocent, pour l'avoir jaugé durant toute la conversation, Balduin estimait que si cet homme jouais la comédie, il avait définitivement raté sa vocation de troubadour ! Le chevalier jouerait donc franc jeu à l'avenir, si cette histoire s'avérait fondée, l'aide et les ressources de l'intendant ne seraient pas de trop et se cacher mutuellement des informations seraient contre productif, enfin..., Balduin, fidèle à lui même, garderait probablement toujours une longueur d'avance sur lui, par simple précaution... Après une brève réflexion, le Chevalier commençait même à envisager de partir séance tenante au galop combattre les hérrimaults qui sévissaient Au Duché de Bordeleaux à des miles de cet endroit maudit !!

La peur n'aidant pas, il se mit à scruter nerveusement les gens présent dans l'auberge, chaque homme devenant un ennemi potentiel à la solde du Mal. Et ce mal parlons-en ... était-ce vraiment un loup-garou ? Cette histoire semblait tirer par les cheveux ! Et ne parlons même pas d'envisager l'hypothèse que la vieille mégère d'Hurlemer ait survécue au barbecue organisé en son honneur, prête à se venger de ceux qui l'avait fait tomber ! Après s'être assurer qu'aucune paire d'oreilles indiscrètes ne trainent trop prêt de leur table, Balduin se confessa, son ton joyeux et faussement condescendant utilisé pour tromper celui qu'il considérait encore il y a peu comme un suspect de choix disparu au profit d'une attitude des plus sérieuses.


"Sîr Gamelin...votre histoire me fait....froid dans le dos. Nous avons beaucoup à discuter mais vous conviendrez que ce n'est pas le lieu idéal pour cela...

Comme pour affirmer ses dires, Balduin balaya à nouveau la pièce du regard, avant de poursuivre d'une voix basse et discrète.

"Tout ce que je peux vous dire pour l'heure...c'est que l'histoire de la bataille d'Hurlemer ne m'est pas inconnue, mon mentor, Sieur Godfrey de Sart, que vous connaissez peut être, faisait partie de l'ost chargé de purifier le Duché de Lyonesse. Bien que ce genre d'histoires vous hantent à jamais, je n'y avais personnellement jamais vraiment prêté plus d'attention jusqu'à vos confidences d'aujourd'hui..."


Balduin se pencha d'avantage sur la table pour se rapprocher du noble, lui laissant le temps d'imprimer chaque mot dans sa mémoire avant de continuer.

"Maintenant, au nom de la Dame du Lac , écoutez moi bien, car c'est précisément cette partie de l'histoire qui va vous intéresser, et je vous suggère de la prendre avec le plus grand des sérieux. Si mon mentor m'as tant parlé de cette histoire c'est pour une bonne raison, bien que m'aillant fait l'éloge du chef de l'ost, qui ne peut être que Sieur Roland, il avait également eu un désaccord majeur avec lui. Mon Sieur était persuadé que Marghaur ne fut pas tuée, et qu'une innocente fut brulée à sa place ce jour là ...
Avant d'en tirer une quelconque conclusion, je vous prie de me croire sur parole, il n'y a pas de plus sérieux chevalier en Bretonnie que
Sieur Desart, si il a toujours affirmé que la sorcière eut survécu, vous devriez au minimum,lui accorder le bénéfice du doute, il en va de la survie de la baronnie.
"

Il avait probablement exagéré en parlant de menace sur la baronnie tout entière, mais cela ne pouvait pas faire de mal ! Son repas terminé, le chevalier s’apprêta à aller se coucher, il devrait se lever tôt et il aurait énormément de questions à poser à l'intendant une fois qu'il serait seul et à l'abri au Château de Blessay. Balduin comptait bien tenir tout le monde à l'oeil, y compris Armand, le cocher. Comme pour détendre l'atmosphère, le chevalier conclu par une petite phrase avant de s'en aller pour la nuit.

"De toute façon, quoi qu'il arrive et peut importe ce à quoi nous devrons faire face, soyez sûr que leurs plans sont voués à l'échec car ils ont omis d'y inclure un détail essentiel...

Lisant l'interrogation sur le visage de Gamelin, Balduin rajouta simplement ... :




"Moi ! "





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Balduin De Sigoyer, Voie de la Chevalerie Bretonnienne

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Balduin de Sigoyer] En chemin vers la baronnie de Bless

Message par [MJ] The Puppet Master »

L'intendant Gamelin avait semblé surpris, voire choqué, lorsque le jeune chevalier lui avait parlé de ce qu'il avait appris par son mentor de la bataille de Hurlemer. Il refusa, dans un premier temps, d'y croire mais face à la conviction et la force de persuasion de Balduin, il finit par accorder à ces informations tout le crédit qu'elles méritaient dans cette affaire. Il déplora le fait de ne pas avoir le temps de rendre visite à sire Godfrey Desart pour en apprendre plus, mais il n'avait pas exclu de faire le voyage jusqu'à lui si cela devait s'avérer nécessaire. Ce fut alors que Gamelin avait annoncé à son jeune compagnon qu'il ne croyait pas l’affaire aussi simple qu'elle ne semblait l'être et craignait que quelques individus mal intentionnés ne puissent avoir un lien avec l'apparition soudaine d'un loup-garou et le décès du baron. De plus, savoir que la sorcière de Hurlemer était peut-être toujours en vie, ne faisait que confirmer ses soupçons. Ainsi, l'intendant demanda au jeune chevalier de bien vouloir l'assister dans sa quête de vérité et, ayant reçu son approbation, tous les deux quittèrent la salle commune pour prendre un repos bien mérité avant de rejoindre le château de Blessay.

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