[Hector] La théorie du grain de sable

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Le Djinn
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[Hector] La théorie du grain de sable

Message par [MJ] Le Djinn »

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Elles paraissaient enfin à l'horizon, les vastes terres de la Bretonnie, lieu de mille légendes, là où les mythes prenaient vie et où les héros se dressaient fièrement sous des bannières flamboyantes pour se dresser devant les cauchemars les plus anciens tels des écus indestructibles.
Et pas n'importe quel endroit du pays, non! En Aquitanie! Un vaste ensemble de villages riches et de prairies fertiles, n'attendant que d'être ensemencées pour sortir des richesses de la terre. Pour commencer sa carrière, un chevalier errant n'aurait pu rêver mieux, sa condition lui permettrait de dormir à belle enseigne tout les soirs et les dangers étaient assez nombreux pour permettre quelques hauts-faits lui permettant de devenir un authentique chevalier du royaume.

Les officiers du bateau marchand que Hector avait emprunté lui avaient expliqués avec révérence que les habitants de la région étaient pour la plupart des brutes, des têtus par nature qui passaient leur temps à se taper dessus les uns les autres, à part ça c'était de bonnes gens travailleurs et fidèles au Roy.
Pour des raisons de trafic maritimes, le bâtiment avait été reconduit vers un village assez loin du port du Duché. Le lieu du nom de Tirluf était une bourgade prospère située à la fin du bras d'une large rivière.


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Le navire accosta près d'un pont qui réunissait la presque île avec le continent, là des dockers s'avancèrent pour commencer à décharger tandis que le capitaine offrait se voeux et ses adieux à son prestigieux passagers, le laissant sortir seul. Devant Hector s'étendait maintenant le port, au loin on pouvait apercevoir un bâtiment un peu plus haut perché que les autres, qui devait être le manoir du seigneur des environs, devant lui des masures modestes mais pas crasseuses semblaient prouver la prospérité de l'endroit. Autour de lui des ouvriers s'affairaient à leurs tâches journalière. Au-dessus le ciel bleu ne signifiait qu'une chose: la journée allait être bonne!
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Hector de Valejoie
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Re: [Hector] La théorie du grain de sable

Message par Hector de Valejoie »

J'aurai aimé avoir du vélin, de l'encre et la plume blanche d'une oie afin de décrire, durant les longs jours de cette traversée, les pensées et les émotions qui traversaient mon coeur et ma tête. A défaut de coucher sur le papier mes confessions, je vais me contenter de les narrer aux ténèbres de mon esprit, tandis que le navire roule et tangue face aux flots vineux de la mer.
L'excitation s'est emparée de moi. J'ai l'impression d'être un gamin qui s'apprête à découvrir le monde. Un monde familier, et pourtant inconnu : cela fait peut-être cinq générations que les de Valejoie se sont installés en Arabie, mais ma patrie ne porte d'autre glorieux nom que celui de Bretonnie.

A sa seule évocation, je retourne à mes leçons, au souvenir de ces enseignements qui me furent longuement et maintes fois prodigués lorsque, juvénile enfant, je ne prêtais guère d'attention à cette terre triplement sainte. Dans ma tête défilaient les noms des plus nobles maisonnées parmi celles de l'Anguille, d'Aquitanie, de Bastogne et de Gascogne et encore de Quenelles ou de Monfort... On m'avait appris à en reconnaître les oripeaux ainsi que le prénom de leurs héritiers, ainsi qu'il doit être de tout chevalier qui se respecte. Mon paternel avait bien tenté de réprimer ma fougue, me prévenant que depuis la lointaine Arabie, je n'avais dans le royaume du Roy guère de nom et encore moins de blason. Cela n'avait pu doucher mon allégresse, car seuls mes futurs hauts-faits m'annonceront lorsque je serai nommé chevalier du royaume, et non mon patronyme.

Mais je ne suis pas encore indifférent au roulis des vagues, et il me faut repousser à plus tard la suite de ces confidences, ou je risque de faire outrage au sol de ma cabine si je ne viens pas à rejoindre rapidement le gaillard d'avant.

***

"Que sais-tu de ma belle Bretonnie, capitaine ?"


L'homme avait jeté un regard curieux avant de répondre, comme s'il soupçonnait un piège de la part du noble. Ce dernier alors levé la main, sans irritation ni agacement, afin de rassurer celui qu'il interrogeait si cavalièrement.


"Que c'est le pays du roi Louen, ma foi."
"Ah, mon bon ami !"
avait-il ri alors sans malice. "C'est plus que cela. Il s'agit d'une grande plaine riche et généreuse travaillée par de fidèles serfs, et où les chevaliers vivent au coeur de leurs châteaux de pierre, entourés par les plus avenantes dames de tout le continent. Dans ces forteresses, résonnent musique et rires de qui aime les arts, dont nous régalent les saltimbanques venus de partout mais surtout d'ailleurs. Les troubadours font revivre, au cours d'immenses banquets, les exploits que jadis réalisèrent Gilles et ses compagnons, fondant notre beau royaume dans le courage et l'honneur. Nos seigneurs vivent de chasse et de guerre, ralliant à leur bannière chacun des loyaux sujets de son armée lorsque le besoin s'en fait sentir."

Hector poursuivit ainsi ce qui s'avéra être un monologue, les yeux tant emplis du spectacle qu'il décrivait que le chevalier ne remarquait même pas que son interlocuteur n'écoutait guère plus depuis un moment. Lorsqu'il finit par s'interrompre, reprenant une grande inspiration, le capitaine en profita pour pointer du doigt la terre naissant à l'horizon.


"Voici l'Aquitanie, messire chevalier. Vous rentrez au pays."
"Je rentre au pays..."
répéta-t-il, savourant ces mots.
***
Après un si long périple, retrouver le sol ferme de la terre, et pas n'importe laquelle encore, fut un réel bonheur pour le chevalier aux yeux duquel le meilleur moyen de transport était encore ses deux jambes. Les leçons d'équitation qu'il avait reçu de la part de son père étaient plus que clairsemées tant il s'était montré mauvais élève, bien qu'il regrettât aujourd'hui de ne pas s'être montré plus appliqué. En Arabie, la chose n'avait guère posé de problèmes ; mais son ascendant lui avait bien fait comprendre qu'il serait forcé tôt ou tard, une fois arrivé, de maîtriser la chose.

Mais pour l'heure, le jeune homme se concentrait sur d'autres sujets. Tirulf, d'après ses désormais anciens compagnons de voyage, relevait d'une bourgade où se mêlaient l'humilité d'une ville sans prétention et la prospérité d'un point de passage favorisant le commerce, et du même coup, l'alourdissement des bourses locales. D'un geste dont l'aisance était née de l'habitude, l'errant rajusta la lourde lame qui pendait à sa hanche. Sur sa cotte de mailles, très simple, ne ressortait qu'un unique éperon, discret car petit, frappé des armoiries de sa maison : la tête d'un loup d'ébène, tenant entre ses crocs une clé d'or, le tout ressortant d'un fond bordeaux qu'on aurait pu croire taché de vieux sang.

La demeure surplombant les autres n'échappa pas au chevalier, qui entreprit sans un regard en arrière de marcher dans cette direction. Si le seigneur des lieux, ou un de ses quelconques représentants, siégeait à cet endroit alors son devoir était à tout le moins de s'y présenter, voire d'y offrir ses services au cas où l'on en aurait besoin. Pour réelle et sincère que fut la joie que cette perspective faisait infuser en lui, Hector n'en appréhendait pas moins l'issue. Ce serait la première fois qu'il rencontrait pour de bon l'un des chevaliers de Bretonnie, dont la vie était ici et nulle part ailleurs.
Pour se distraire, il ne manquait pas de reporter son attention sur le village, en scrutant les habitants et étudiant avec l'oeil acéré de l'étranger les comportements qu'ils avaient. Sa curiosité était débordante, et il tendait, avide, la coupe de la connaissance en ne demandant qu'à ce qu'on la remplisse.
Je pourfendrai le Démon et le Dragon, et leur enseignerai, à la pointe de mon épée, le sens de la terreur qu'ils craindront pour mille ans.

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« Nous incarnons la dévotion de nos prêtres, nous le bras armé de la Dame. Les serfs nous doivent obéissance, leur labeur et leur vie, à nous le bouclier qui les défendons. Nous sommes chevaliers. »
Hector de Valejoie, Voie du chevalier bretonnien
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[MJ] Le Djinn
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Re: [Hector] La théorie du grain de sable

Message par [MJ] Le Djinn »

Les rues débutèrent par quelques entrepôts montés plus ou moins à la va-vite et destinés à accueillir les marchandises amenées par la voie fluviale. Très vite, ils cédèrent leur place à des maisons à l'aspect un peu délabré, probablement les habitations des pauvres, rien d'étonnant, il y en avait partout! Fort heureusement cela ne dura pas plus que les docks et Hector ne tarda pas à arriver sur une place assez agitée où le manant vendait à la criée son poisson ou son pain. Autour les habitations se faisaient décentes, voire cossues. Ce phénomène ne fit que s'amplifier au fur et à mesure que l'arabéen s'approchait du manoir.

Perché sur une colline, sa plus haute tour devait dominer la ville, même du sol, le chevalier parvenait à identifier les maisons rurales de l'autre côté de la rivière ainsi que les champs cultivés. Une bien belle vision que tout cela!
Mais le moment était arrivé, Valejoie se tenait devant l'imposante demeure du seigneur des environs, une bâtisse solide de chêne et de pierres, trois tours raisonnablement hautes et de nombreuses fenêtres finissaient de convaincre le chaland de la richesse des lieux. La porte d'entrée était ouverte, protégée par quatre gardes et un homme mûr dans des habits de premier domestique. Ses cheveux bruns coupés courts laissaient entrevoir un visage qui avait dû être magnifique en son temps mais que l'âge commençait à marquer. Voyant notre héros arriver, il prit cependant la parole.


-"Mes salutations messire. Vous êtes devant la demeure du Baron Orter, seigneur de Tirulf et de ses environs. Que venez-vous quérir ici? Une audience? Si c'est le cas, présentez-vous et nous vous méneront. Vous n'avez pas l'air de venir de cette région, notre seigneur accorde audience jusqu'au repas du midi."

Les efforts qu'il faisait pour parler distinctement et de manière bourgeoise se lisaient sur son visage, il devait avoir l'habitude de parler d'une manière bien plus décontractée.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Hector de Valejoie
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Re: [Hector] La théorie du grain de sable

Message par Hector de Valejoie »

C'est d'un pas à la vivacité croissante que je traversais les docks. Ici on apportait les marchandises venues par la mer, la richesse des villes qui grandissaient sous l'afflux du négoce. Un coup d'oeil m'avait permis d'apercevoir un peu plus loin ce qui cette fois n'en faisait plus la prospérité, mais le sang : les champs s'étendant jusqu'à prétendre rejoindre l'horizon, travaillés à longueur de journée par les vilains laborieux. L'un dans l'autre, Tirulf paraissait se porter bien.
Puissent tous les bourgs de Bretonnie être à son image ! souhaitais-je vertement en mon for intérieur.

C'est en gagnant la place du marché que je fronçais les sourcils, avant de me fendre d'un sourire indulgent. Je n'avais pas un amour débordant pour les cris et altercations plus ou moins amicales dont on pouvait être le spectateur en une telle place, mais après tout, il fallait bien laisser la roture gagner sa vie... Même si cela n'avait pas tendance à améliorer ses manières.
Laissant derrière moi les étals, je finis par m'engager dans ce qui devait être la ville-haute, où les demeures se paraient désormais d'un certain cachet. Les lignes se faisaient plus droites, mieux travaillées, signe qu'un architecte ou du moins une personne avisée en avait supervisé l'édification. Bien entendu, la perle de Tirulf restait le manoir d'apparence douillette qui se tenait un peu plus haut - mais comment aurait-il pu en être autrement ?

Ce fut un sympathique quatuor, devancé d'un serviteur avenant, qui gardait la lourde porte d'un édifice plus massif que je ne l'avais cru de prime abord. C'est avec une satisfaction non déguisée que mon regard suivait la silhouette des tours honorablement élancées, bien qu'un nombre conséquent de fenêtres vienne affaiblir les murs apparemment dépourvus de contreforts.
Nul n'aurait pu remettre en question l'aisance du maître des lieux, qui ne devait pas appartenir à la petite noblesse - à moins qu'il eût lié sa lignée à une femme de haute bourgeoisie, comme cela se faisait quelquefois. Pourtant, j'en venais à regretter que la bâtisse ne présentât pas un visage plus rude. Qu'on laisse les manoirs aux aristocrates Impériaux ! La fière Bretonnie n'en a que faire, ses citadelles nacrées lui suffisent.

Mes yeux se reportèrent sur l'homme qui prit la parole tandis que j'approchais, se rivetant à ses prunelles avec la franchise et la fixation qu'on me connaissait. Il le fit avec un langage légèrement ampoulé qui, si je ne me trompais pas quant à son malaise, ne lui était guère familier.
Ainsi le seigneur de Tirulf était baron.


"Je ne viens quérir d'audience, maître chambellan"
le détrompai-je d'une voix douce. "Je me serai volontiers présenté, chevalier Hector de Valejoie, si vous en aviez fait autant à mon égard."

Le reproche avait été formulé avec le même ton agréable, car nulle impolitesse n'aurait su assombrir mon cœur en cet instant.


"Je me présente en ce jour devant le Baron Orter afin de lui signifier mes respects et l'offre de mes services, car j'erre dans le beau Royaume de Bretonnie, afin d'y prouver ma droiture."
Je pourfendrai le Démon et le Dragon, et leur enseignerai, à la pointe de mon épée, le sens de la terreur qu'ils craindront pour mille ans.

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Re: [Hector] La théorie du grain de sable

Message par [MJ] Le Djinn »

En entendant le nom noble de son interlocuteur, le chambellan afficha un petit sourire. Sans attendre, il s'inclina de concert avec les gardes présents et en chargea deux de conduire le chevalier au seigneur des environs. Le hall d'entrée était moins impressionnant vu de l'intérieur, en réalité une bonne partie du volume était occupé par de lourds piliers de bois permettant au plafond de tenir en place, sur les murs des armoiries représentant un aigle argenté agrippant dans ses pattes un poisson doré. Le fond était invariablement blanc. De ça de là, sous les tissus on pouvait distinguer des armes de facture ancienne. Le tout durait sur une petite dizaine de mètres -et plusieurs couloirs sur les côtés- avant d'aboutir sur une salle rectangulaire, pas plus de six mètre de long pour quatre de larges.
Cette fois la pierre froide des bords avait été couverte de rideau argenté, par endroit on voyait des peintures de guerriers hautains et des broderies d'une qualité certaine, telle que celle représentant trois chevaliers en armures blanches terrassant un monstre marin se dressant devant la ville, la noblesse étant bien entendue auréolée de lumière et acclamée par les paysans en arrière plan. Au fond, sur un trône de bois et de pierre, un homme ventru et habillé de tissus fins discutaient avec deux paysans à genoux devant lui. Autour de la scène, cinq hommes et une femme, tous habillés de beaux vêtements, semblaient pensifs. Les gardes se placèrent devant Hector pour lui dire de rester à sa place. De là où il était l'arabéen ne pouvait rien entendre de la discussion. Il n'y avait cependant pas beaucoup d'idées à se faire: le seigneur rendait son jugement dans une querelle de la plèbe.

Quelques mots eurent l'air d'être échangés, après quoi les paysans baissèrent la tête, se relevèrent et se dirigèrent vers la sortie, non sans avoir salué une nouvelle fois. Ils avaient l'air assez soulagés. A la seconde où ils eurent dégagés la place, un des deux miliciens qui escortaient le sire de Valejoie s'avança et beugla:


-"Honneur et gloire au chevalier Hector de Valejoie!"

D'instinct, notre héros comprit qu'il lui fallait avancer et plier l'échine devant le baron. S'approchant, il pu distinguer les cheveux bruns et grisonnants du seigneur du lieu, ainsi que les armes qui siégeaient aux hanches de tout les présents. Avec une voix un peu éraillé mais où l'on sentait la sagesse d'une longue existence, le maître parla.

-"Il est trop rare de voir des chevaliers errants s'aventurer dans notre belle cité. Je suis le baron Orter que venez-vous quérir chez moi, jeune noble?
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