Vous pouvez répondre à vos posts précédents puis passer à cette suite. L'escale à Bordeleaux ne dure qu'un jour. Vous pouvez vous contenter de laisser un post qui résume vos occupations et vos actions lors de cette journée ou développer un RP si vous le souhaitez. Même avec le zoom, le texte dans le carnet reste difficile à lire. Je m'y prendrais différemment la prochaine fois.
Voici le texte :
14, Vorhexen
Cela fait 3 semaines que nous avons pris la mer. Le Wilhelm III s'engage aujourd'hui dans l'estuaire de Bordeleaux où nous allons passer un jour d'escale bien mérité. Ensuite, nous contournerons la péninsule estalienne pour mouiller à Magritta. Le vieux Koperfeld m'a dit l'autre jour que Holswig-Haagen était un noble dont la ligné déchue était parente éloignée de celle des Holswig-Schliestein du Reikland dont descend l'empereur Karl-Frantz...mais c'est un hâbleur de la pire espèce. Quoi qu'il en soit vraiment, peu importe. Ce qui est certain par contre, c'est que son second, le sergent Kampffart est une peau de vache qui se plait à rudoyer les jeunes matelots. Lui et quelques hommes de l'équipage m'ont dit de me méfier des Norscans car ils pactisent avec le Chaos. Je ne crois pas que ce soit vrai...Heureusement les querelles du capitaine Hendricks avec le maitre-nain de l'université d'Altdorf font rire l'équipage et détendent l'atmosphère. Quant à moi...hé bien malgré tout, je suis fier de naviguer en compagnie de ces hommes.
Que Manaan souffle le bon vent !
La ville de Bordeleaux a été fondée il y a bien longtemps. Située dans un vaste estuaire, elle est accessible aux navires de haute mer. Le château de Bordeleaux, siège du pouvoir ducal, veille sur la cité toute entière depuis une falaise qui s’élève au-dessus du port, et les machines de siège postées sur ses murailles peuvent atteindre n’importe quel point de la cité ou de la baie.
Les quais, où mouillent des vaisseaux provenant de toutes les parties du Vieux Monde, grouillent d'une activité fiévreuse. A l'intérieur des anciens murs de la cité, s'étend la vieille ville. La "dame endormie", comme aiment l’appeler les bordelins, dissimulent des secrets de beauté qui ne se révèlent qu'aux plus curieux des étrangers. La majeure part de l'activité commerciale se passe dans la grande rue Sainte-Ursuline qui traverse Bordeleaux de part en part.
Les Bordelins sont connus pour passer une bonne partie de leur vie complètement pompettes, pour ne pas dire ivres morts. Naturellement, ce n’est pas une vérité universelle. Le Bordeleaux est la patrie de bien des marins expérimentés et ceux qui sont saouls en permanence n’acquièrent jamais ce statut. Il est vrai que le vin produit le long de la côte bordeline est particulièrement fin, naturellement abondant, et essentiellement consommé sur place.
La Première Chapelle est la chapelle du Graal la plus sacrée de toute la Bretonnie. Les ducs payent volontiers une grande partie de son entretien car cela leur confère un crédit considérable. Toutefois, le temple le plus important en prestige est celui dédié à Manann. En effet, la popularité du dieu des Mers est un trait remarquable de la vie bordeline. Véritable curiosité locale, il s'agit d'un énorme navire échoué dans une rade à l'entrée du port dont la plus grande partie est ensevelie sous les eaux. Les adorateurs doivent s’y rendre en bateau. Selon les dire, lors d'une terrible colère de Manann, tous les navires qui naviguaient dans l'estuaire à ce moment là sombrèrent. Le navire est toujours exposé aux tempêtes mais il subsiste tel quel depuis. Les prêtres affirment que Manann le veut ainsi afin de faire prendre conscience de la précarité du destin des hommes qui vont sur son élément. Manann n'accorde sa clémence qu'a ceux qui craignent et respectent sa puissance.