[Sarkas] Le début de l'errance.

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Le chroniqueur
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Re: [Sarkas] Le début de l'errance.

Message par [MJ] Le chroniqueur »

Le voyage ne lui paru pas bien long, car il n'avait pas arrêté de voyager depuis qu'il avait quitté sa famille. Pour une personne non habitué aux douleurs dues à la monte et à la poussière de la route, ce trajet aurais pourtant été désagréable, car dans cette partie du Royaume, les petites routes n'étaient que très rarement pavées, et le chemin qu'empruntait Sarkas ne faisait pas exception à la règle. Sa monture, un robuste cheval à la robe isabelle ayant sûrement du sang de poney des montagnes dans les veines, fut très docile envers son maître temporaire, ne s'arrêtant jamais sans accord pour brouter l'herbe dense et verte de la région, qui donnait parfois au voyageur l'impression de progresser au milieu d'immenses émeraudes polies et mouvantes. Il ne croisa qu'un seul groupe de voyageur, des mercenaires quittant apparemment l'Empire après avoir subi de lourdes blessures pour la plupart, qui lui adressèrent un signe de tête poli mais détaché, avant de poursuivre leur route en ralentissant leurs montures pour soulever moins de poussières.

Il fini par arriver au bourg principale du secteur géré par le bailli auquel il devait se référer. On lui indiqua sans problème la direction de sa maison, une battisse au centre du village, légèrement fortifiée, mais sans décorations extérieures. Il fut accueilli par le bailli lui même, qui avait été averti de sa visite le matin même d'un cavalier ayant quitté le château la veille au soir.

L'homme, relativement âgé, devait être un ancien militaire à en juger de son physique et de sa démarche. D'une hauteur approchant les deux mètres, un corps musculeux, des cheveux roux coupés courts, le visage buriné et portant les traces des combats, des yeux verts intelligents et vifs, Sarkas se dit qu'il devait être un ancien compagnon d'arme du comte issu du peuple.

Il proposa un verre de vin au chevalier, avant d'attaquer directement le sujet de sa venue :

« Venons en vite aux faits. La fillette qui a disparu est en fait ma petite fille, l'enfant de mon fils cadet. Elle a très tôt présenté des affinités avec les préceptes de la Dame, en effet elle fût extrêmement obéissante envers son père dès la naissance. De plus elle manifesta très tôt une aisance avec les animaux, qui semble la comprendre. Et elle a subi plusieurs tentatives d'enlèvement ces derniers temps, tentatives qui ont finis par aboutir... Aider nous s'il vous plaît Sire, le Royaume ne peut se passer d'une de ses Damoiselles »
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Sarkas Gorlan
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Re: [Sarkas] Le début de l'errance.

Message par Sarkas Gorlan »

Sarkas pris le chemin avec philosophie. Il n'allait pas avoir droit à la vie de château tous les jours, autant rester dans le bain des trajets désagréable avant de trop les oublier. Les yeux perdus dans le vague, en direction des prés, il se demandait à quoi il allait devoir s'attendre comme disparition étrange.
La vue des mercenaires rappela au chevalier errant que la Bretonnie n'était pas la seule contrée à subir les attaques de diverses bêtes du Chaos.

La maison du bailli semblait être faite pour être au plus efficace. Point de fioritures, juste des aménagements pratiques. A la seule vue de la maison, Sarkas était à peu près sûr que le bailli avait plus jeune été sur les champs de bataille. La plupart des baillis provenant de la plèbe qui n'avaient jamais vu la guerre avaient tendance à exhiber leur statut avec de riches ornements, sûrement pour s'assurer une aura d'autorité qu'ils n'avaient pas, alors que ceux qui avaient guerroyés n'avait pas besoin de ce genre de choses.

Son impression se renforça lorsqu'il vit l'homme en question. Acceptant le verre de vin, le jeune homme écouta avec attention le grand-père de la disparue.

N'ayant pas vraiment de point de départ pour sa recherche, il demanda des précisions à l'homme :
"Pourriez-vous me donner des détails sur les précédentes tentatives d'enlèvement ? Avez-vous arrêté un homme de main ? A-t-on retrouvé des choses qui auraient pu appartenir aux ravisseurs ? Et puis-je voir les parents de la fillette, ainsi que l'endroit où elle a été enlevé ?"
Modifié en dernier par [MJ] Le chroniqueur le 22 août 2012, 13:28, modifié 1 fois.
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Re: [Sarkas] Le début de l'errance.

Message par [MJ] Le chroniqueur »

"Eh bien, à chaque fois qu'ils ont tentés de l'enlever, ces enfoirés ont procédés de la même manière. Ils déposaient un animal blessé à l'entrée d'une ruelle, près de l'endroit où elle jouait, et attendait qu'elle s'en approche. Mais à chaque fois, l'animal, que la petite guérissait à temps, attaquait les ravisseurs (qui essayaient de l'attraper à ce moment là) avec une rage inouïe. Enfin, c'est ce qu'elle nous racontait à chaque fois qu'on la trouvais en train de pleurer. Du coup, j'ai fini par par décider de la faire suivre, et l'homme que j'avais destiné à cette tâche les a vu. Il m'a raconté qu'ils portaient des tuniques sans manches à capuche, de manière à ce que l'on ne puisse voir leurs visages. Mais leurs peaux étaient étranges, grisâtres pour la plupart. Bref, ils sont étranges et certainement pas d'ici. Mais, la fois où ils ont réussis, ils ont au passage tué mon homme qui avait sauté sur eux pour protéger l'enfant... Quand aux parents de la petite, je n'ai pas pû les raisonner, ils ont décidé de partir à la recherche de leur fille. Même si mon fils, qui est le maréchal ferrant du bourg, est un gaillard bien battis qui sait se battre, j'ai peur pour leurs vies. C'est pour cela que j'ai fait appel au pouvoir de mon seigneur qui vous a envoyé. Si vous voulez voir l'endroit auquel ils l'ont enlevé, demandez à l'un des soldats de la ville en lui montrant ceci, il vous y conduira."

Après ces paroles, il prit sur la table une bougie,ainsi qu'une planchette de bois, sur laquelle il fit couler la cire fondue. Il appliqua ensuite le seau représentatif de sa fonction dessus, et tendit l'objet au chevalier errant.
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