[Koravar, Amerkan et Ayla] Montfort ne dort jamais

[Koravar]

Koravard se réveilla brutalement en sentant des mains le saisirent brutalement, il sortit sa dague par réflexe mais avant même qu'il ne puisse la levée une main l'agrippa fermement. Le semi-elfe rua, hurla, rugit et se débattit dans tout les sens mais aucun ne voulaient le lâcher, finalement, un violent coup sur la tête mis fin à la lutter du demi-elfe qui s'écroula assommé.
Il commença à sortir de l'inconscience après un long moment passé dans les vapes. La première chose qu'il sentit en se réveillant fut un horrible mal de crane. Il avait l'impression qu'une armée d'orc se battait dans sa tête, en ouvrant les yeux sa tête lui tourna comme si il avait été sur un bateau en pleine tempête. Il se sentait nauséeux, et son estomac devait se faire violence pour ne pas rendre son repas de la veille. Il entendit alors une voix féminine mais néanmoins brusque ce mit à l'harceler de questions:

-Vous vous réveillez enfin? c'est pas trop tot! une vraie marmotte! mais dites moi plutot ou nous sommes et ce que nous faisons ici!

Koravar répondit d'un grognement et chercha à se relever, il sentit alors qu'il était enchainé, il lança un juron. Si il y avait bien une chose qu'il détestait c'était être enchainer comme un animal ! Il finit, difficilement par se mettre dos au mur en respirant lourdement attendant que sa nausée se calme et que sa tête tourne un peut moins. Il se tint le haut la tête et répondit à la jeune femme:

-Je... je ne sais pas... j'espérai que vous pourriez me le dire. La seul chose que je me souviens c'est je m'étais couché avec un ami dans une taverne et puis que j'ai été réveillé brutalement et qu'on m'a frappé sur la tête.

Koravar regarda brièvement autour de lui, apparemment Amerkan n'était pas là, ce qui voulait sans doute dire qu'il avait réussis à s'enfuir. Tant mieux pour lui. Au moins, l'un d'entre eux s'en était sortit. Il espérait quand même que le jeune homme reviendrait avec des renfort le chercher de là. Mais bon, mieux valait essayer de s'en sortir par soi même au cas ou. Il constata avec plaisir que sa tête tournait moins et que sa douleur à la tête s'était calmé. Il tourna ensuite sa tête vers la jeune femme, une arabienne à en juger par sa tête et sa pigmentation.

-Et vous ? Cela fait combien de temps que vous êtes ici ? Vous savez ce qu'ils nous veulent ? Demanda-t-il curieux. Si ceux qui les avaient enlevés espéraient une rançon ils avaient mal choisis leurs cibles... mais qu'est-ce qu'ils pouvaient bien vouloir ?

[[MJ] Drakonis]

Amerkan sentit une main ferme le secouer sans ménagement, provoquant un réveil en sursaut fort peu agréable. Il s’assit péniblement et vit son hôte remuer les bûches de l’âtre afin de réchauffer la chaumière. L’ingénieur put, à la lumière conjuguée des flammes et du jour qui filtrait par la fenêtre fermée, observer l’intérieur. C’était une bâtisse paysanne banale, constituée d’une pièce à tout faire et d’un étage où dormait probablement le propriétaire. Autour de lui, une table en bois dur agrémenté de deux pauvres chaises, un tapis qui avait connu des jours meilleurs et un étrange tableau en haut de la cheminée, représentant un paysage grisâtre, plutôt inquiétant, aux reflets sombres, comme un marécage brumeux. Aucun autre ornement n’attira son attention. Quant à son mystérieux sauveur, il s’était retourné et lui tendit un bol de soupe fumant. L’homme arborait une crinière emmêlée de cheveux blancs, un visage au long nez pointu et au menton prononcé. Mais le plus impressionnant était sans doute ses yeux, d’un bleu-acier perçant et singulièrement dérangeant, comme si une volonté de fer leur donnait une vie propre. Sans dire un mot, le vieillard prit une des chaises et entama sa propre part de soupe.

Koravar et Ayla faisaient connaissance dans le cul de basse-fosse, songeant qu’après tout, nécessité fait loi. Le temps s’écoulait, et bientôt, leurs estomacs se mirent à gronder, tandis que leurs gorges commençaient à les lancer douloureusement. Au bout d’un très long moment, des pas se firent entendre dans le couloir, la lourde porte en fer de leur cachot s’ouvrit, et un jeune homme à l’allure distinguée se découpa dans l’embrasure, suivi de trois montagnes de muscles. Celui qui était entré en premier s’avança, un sourire dévoilant des dents d’une étonnante blancheur collé au visage, en un rictus sarcastique. Puis, d’une voix maniérée, il persifla en ricanant, accompagné de ses trois acolytes : « J’espère que nos invités vont bien. Voyez-vous, mes chers amis, nous sommes un peu débordés en ce moment, et nos chambres sont occupées, aussi nous devons reléguer les arrivants dans ces modestes logis. Ne nous en veuillez pas. » A la fin de ce discours, il examina un long moment les prisonniers, éclata de rire, et sortit sans dire un autre mot. L’un des gardes l’accompagnant balança deux bols de soupe claire et peu appétissante aux pieds du semi-elfe et de l’arabienne, avant de suivre leur jeune comparse. Le silence retomba sur la cellule…

[Ayla Parawyn]

A la grande déception d'Ayla, le nouveau venu ne put lui répondre autre chose que ceci:

-Je... je ne sais pas... j'espérai que vous pourriez me le dire. La seul chose que je me souviens c'est je m'étais couché avec un ami dans une taverne et puis que j'ai été réveillé brutalement et qu'on m'a frappé sur la tête.

Dans une taverne? tient tient...cela rappelait quelque chose à notre jeune assassine:

-Fichtre! je me suis de même endormie dans une taverne, et, si j'en croit vos dires, cela devait être la même!

Alors ils se mirent à parler, faisant connaissance, ainsi Ayla apprit le nom de son compagnon de cellule: Koravar, ce dernier lui apprit qu'il était d'une engeance particulière, à vrai dire c'était un semi-elfe! Ayla eu du mal à y croire, franchement, tout le monde savait bien que les Elfes se répartissaient en trois grande catégories: Les haut-elfes, une bande de snob faisant tout le temps la tronche et détestant tout ce qui ne se rapprochait pas de leur androgénie, il y avait aussi les elfes sylvains, des agoraphobes cloîtrés dans leurs forêts et ayant un amour suspect des animaux, et en dernier, il restait les druchis...des enflures sadiques totalement schizophrène à la recherche de l'accomplissement dans la douleur et le malheur des autres...ces enfoirés qu'Ayla haïssait plus que tout au monde et qui lui avaient volé son frère et sa vie...si ce demi-elfe de Koravar était d'ascendance druchi...il ne perdait rien pour attendre...
Mais, au grand soulagement d'Ayla, il ajouta que sa mère était une noble haut-elfe, en y regardant de plus près, Ayla put s'apercevoir de la finesse des traits du jeune homme, ou jeune elfe? bah! du jeune, ainsi que de ses oreilles pointues. Elle en conclut qu'il disait la vérité.
Il lui raconta comment il était partit de son petit village pour chercher la reconnaissance du monde et un endroit ou trouver sa place, il lui conta aussi ses aventures avec ses amis Pierre et Albert, il lui raconta aussi le sauvetage in extremis d'une jeune sorcière dans un camps de bandit, ainsi que la mort de son cher ami Albert et la rencontre avec un jeune homme du nom de Amerkan, qu'il trouvait bien bavard, mais tout de même sympathique, et son récit s'acheva sur son arrivée dans cet geôle hideuse.
Ayla décida de parler un peu à son tour, de toute manière, que faire d'autre dans un endroit aussi sordide? bref, elle lui parla un peu de ses origines Arabiennes, le déménagement en Bretonnie, ses parents marchands, elle lui raconta qu'elle avait un frère mais elle passa sous silence la rencontre désastreuse avec l'elfe noir, elle lui dit juste qu'Alseran était mort de maladie, songeant que dévoiler son statut d'assassin mettrait sans aucun doute mal à l'aise Koravar, et de toute manière dire au gens qu'on est un assassin n'est jamais très malin point n'est-il pas? elle décida de lui dire qu'elle voyageait et gagnait sa vie comme...mercenaire! oui voila, cela était parfait! au bout d'un moment ils en vinrent à se tutoyer. Ayla songea qu'elle avait faim et qu'elle n'aurait pas dit non à un bon verre d'eau.
Soudain, la porte de leur cachot s'ouvrit avec fracas et un homme à l'allure distinguée entra, faisant résonner la pièce avec le bruit de ses bottes de cuir tapant contre le dur sol, bien habillé, jeune, c'était un noble à n'en point douter, un noble au dents bien trop collées au visage remarqua Ayla lorsqu'il parla par la suite.
Il était suivit de trois montagnes de muscles, si bien qu'il fut impossible à notre jeune amie de voir ce qu'il se trouvait derrière la porte.
De sa voix maniéré et désagréable à l'oreille il déclara:

-J’espère que nos invités vont bien. Voyez-vous, mes chers amis, nous sommes un peu débordés en ce moment, et nos chambres sont occupées, aussi nous devons reléguer les arrivants dans ces modestes logis. Ne nous en veuillez pas.

Puis il les observa longuement de son regard sournois, énervant prodigieusement Ayla qui, fidèle à son caractère, lui lança:

-Tu veut mon portrait ou une torgnole?

Il éclata de rire et sortit du cachot, l'un de ses accompagnateurs balança au pied des deux captifs un bol de soupe claire et repartit sans plus de manière, refermant la porte derrière eux.
Un lourd silence plana sur les jeunes gens, ne tenant plus Ayla fit à Koravar:

-Je ne supporterais pas cela une seconde de plus! il faut qu'on se tire d'ici et en vitesse! en plus on ne sait même pas ce qu'ils nous veulent! qu'est ce qu'un noble peut il avoir affaire avec nous hein?

Mais comment se barrer de là? oui, comment? si seulement elle avait les mains libres...bon, peut être qu'elle ne pouvait pas se libérer, mais...avec une arme à disposition, même précaire, elle se sentirait un peu mieux.
Elle avala en réfléchissant sa soupe puis darda son œil vert sur le bol, et si...non c'était trop dingue! si elle cassait le bol, elle obtiendrait sûrement plusieurs débris de poterie, et ce genre de débris pouvait parfaitement crever un œil à quelqu'un!
D'accord, tout d'abord elle allait casser le bol ensuite, elle aviserais, faisant part à voix basse de son intention au demi-elfe (et espérant secrètement qu'il avait quelque chose à y ajouter) Ayla entreprit maladroitement de cogner le bol.

Alors voilà, Ayla essaye de casser le bol par tous les moyens, pieds, genoux, bref tout, ses compétences sont dans ma signature.

[Amerkan]

Amerkan s'endormit tourmenté par les fantômes. Ses idées se bousculaient dans son crâne, il ne savait rien et nagé dans l'inconnu, ce qu'il détestait par dessus tout! Être l'ignorant au sein d'un ensemble était pour lui son cauchemar, et se cauchemar prenait vie. Plusieurs fois dans la nuit il se réveilla et se rendormi aussitôt. Il songeait, il songeait aux songes et encore aux songes, il se rappela de la dame qu'il avait vu dans son rêve. Il se rappela des intrus dans sa chambre. Il se rappela de sa fuite et de son arrivé ici.


Amerkan fut réveillé brutalement par la main salvatrice de la nuit précédente. Le rêveur se leva, les cheveux en bataille et le visage blême, il n'avait pas totalement récupéré de son escapade nocturne. L'homme avait allumé un feu dans la pièce. Les larmes salées perlaient sur ses yeux, il ne distinguait pas totalement ce qu'il percevait. Il passa sa main sur son visage, les souvenirs de ce qu'il s'était passé lui revenait peu à peu. L’homme tendit un bol de soupe chaude à Amerkan alors que celui-ci tenait à peine debout. L'ingénieur le suivit jusqu'à une table posé au milieu de la pièce et accompagné de deux chaises en bois banales. Il s'y installa et fit un tour du propriétaire d'un regard: la maison était faîte de colombage; elle possédait deux pièces: l'une en haut où devait dormir l'homme et l'autre où Amerkan avait passé une moitié de la nuit. Cette pièce comportait au dessus de la cheminée un tableau triste, mort, et élégiaque.

Amerkan s’intéressa alors au propriétaire qui mangeait silencieusement sa soupe en face de lui. La première chose qu'Amerkan observa était ses yeux bleu métallique qui fit tressauté le jeune homme. Le visage de son aîné avait pour maxima sur l'axe des abscisses un nez péninsulaire et un menton aussi prononcé que celui d'un orque. Ses cheveux argenté et gras, faisait ressortir son aspect vénérable, mais d'après ce qu'il avait ressenti,l'ancêtre avait encore de long jours devant lui. Amerkan attendit que son sauveur ai terminé de manger pour engager la conversation. Il s'adressa à lui avec une voix respectueuse et interrogative.

Merci de m'avoir tiré de ce mauvais pas hier soir. Mais j'ai plusieurs questions à vous poser. Pourquoi m'avez-vous aidé? Savez-vous qui était ces hommes? Ils ont enlevé mon ami à l'auberge, et il faut que je le retrouve. Et enfin, savez-vous où puis-je trouver des outils d'ingénieur, comme des pinces, des tournevis, un marteau?

Alors qu'Amerkan attendait la réponse, il repensa à l'auberge, le tavernier devait être de mèche avec les kidnappeurs. Si tôt qu'il aurait des informations, il se rendrait à l'auberge, et indiquera une fausse adresse, où il résiderait, au tavernier afin que ce traître informe ses complices. Là bas, il leur tendrait une embuscade, en espérant capturer un clampin pour le faire parler. Amerkan n'était pas d'humeur, et il connaissait quelques rudiments dans la torture et même si s'était totalement inhumain, il n'hésiterais pas à le faire pour revoir Koravar.

D'ailleurs, il s'aperçut que les deux seules fois où il avait dormi dans une auberge, il s'était fait agressé et des hommes avait tenté de l'enlever à son lit. Décidément, les auberges me dégoûte pensa Amerkan.
Il se dit "Aubergeophobe", néologisme qu'il venait d'inventer. S'il repassait devant l'auberge où il avait fait halte avec Koravar après avoir sauvé le semi elfe, il l'incendierait et danserais gaiment autour du brasier comme un nain autour d'une cuve de bière de 60 litres. Il prendrait un malin plaisir à faire atrocement souffrir le damné aubergiste. Lui retirer un par un les poils des naseaux. Lui arracher petits à petits les dents et les ongles avec une pince. Lui retirer progressivement sa virilité et lui faire goûter un ragoût d'acide nitrique.

[Koravar]

Quand Ayla fit remarquer à Koravar qu'elle se retrouvait ici après avoir justement passé la nuit dans la même taverne que le demi-elfe celui-ci se douta que le tavernier devait aider les personnes qui les avaient amener ici. Il se jura que si il se sortait de cet endroit il irait rendre visite au dit tavernier.

*J'en connais un qui aura de bonne explications à me donner si il ne voudra pas être retrouvé noyé dans ses propres fût de bière.* Pensa-t-il avec colère. Toutefois, cela ne servait à rien de gaspiller ses forces à se démener inutilement ou a ressasser des projets de vengeances inutiles.

Comme il n'y avait rien d'autre à faire pour le moment il se mit à discuter avec la jeune fille enchainée avec lui. Après un moment d'hésitation et de méfiance, il finit par lui parler de son passé. Après tout, il y avait de bonnes chances à ce qu'il ne puisse plus jamais la racontée, alors autant le faire maintenant. Il se perdit un moment dans la méandre de ses pensées, puis il lui raconta le peut qu'il savait sur ses origines. Née d'un père bretonnien et d'une noble haut-elfe, il avait grandis dans un petit village qui n'apparaissait que sur les cartes très, très précises et comment il avait été élevé par un vieux maitre aussi sympathique qu'irascible et qui avait comme un père pour lui. Il lui expliqua comment après sa mort il avait choisis de quitter son village natale pour trouver un moyen de trouver dans le monde la reconnaissance de ses talents et une place. Il ne lui parla pas toutefois de son voyage chez les hauts-elfes ou de toutes les duretés qu'avaient les gens dans son village envers lui.
Il lui raconta également aussi ses mésaventures qui l'avait mené à devenir brièvement un bandit. Ainsi que la vengeance à laquelle il avait participé avec la famille de Pierre et qui l'avait mené à rencontrer Amerkan. Il partagea avec elle les impressions qu'il avait au sujet de ce dernier. Il conclut jusqu'à son arrivé dans cette geôle obscur.
Il finit dans un soupir, puis après un petit moment de silence il lui demanda de lui raconter son histoire à elle. Après quelques instants de réflexions, la jeune femme s’exécuta, apparemment elle était arrivé au même conclusion que lui sur la liste des choses à faire pour passer le temps dans cette cellule.
Elle lui expliqua ses origines Arabiene et le déménagement de sa famille en Brtonnie, elle lui expliqua qu'elle avait passé une enfance plutôt agréable et aimante jusqu'à la mort de son frère de maladie, elle ne précisa pas le type. Koravar crût voir passé une ombre de colère, voir même de haine passé sur son visage mais cela ne dura qu'un instant et se dit qu'il avait du trompé. Elle lui expliqua aussi qu'elle était devenu mercenaire après cet événement elle était devenu mercenaire.
Koravar acquiesça d'un signe de tête en la remerciant de lui avoir raconté son histoire. Il ne le montra pas mais il avait quelques réserves sur l'histoire d'Ayla, en effet, elle venait apparemment d'une famille aisée, alors pourquoi être partie de chez elle à la mort de son frère pour devenir mercenaire par exemple ? Et aussi, on ne devenait pas mercenaire du jour au lendemain, à ce qu'il pouvait voir, la jeune femme avait l'air de savoir se défendre et elle n'avait sûrement pas appris à se battre chez sa famille de marchand.
Il fut coupé dans ses réflexions quand son ventre grogna, réclamant sa pitance.
Il soupira. Après, tout à quoi bon conjecturer ? Ce n'était pas cela qui allait les sortir d'ici.
La porte s'ouvrit soudain avec fracas et le bretteur pût voir entrer un homme à belle allure, avec un visage agréable à regarder avec des dents d'une éclatante blancheur. Il était de toute évidence noble, les habits qu'ils portaient pouvaient sans doute paillé du pain pour les pauvres de cette ville pendant plusieurs jours au moins. Mais le demi-elfe put voir à son expression sarcastique que l'individu n'était pas un enfant de choeur et encore moins de pitié.
Il avait encore tiré un numéro porte poisse. Ce fut alors qu'il dit d'une voix sarcastique et maniéré:

-J’espère que nos invités vont bien. Voyez-vous, mes chers amis, nous sommes un peu débordés en ce moment, et nos chambres sont occupées, aussi nous devons reléguer les arrivants dans ces modestes logis. Ne nous en veuillez pas.

-Oh mais, je vous en pris. Répondit Korvar d'une voix sarcastique. Nous allons aussi bien que des personnes enchainés qui ne savent pas pourquoi et qui ignorent tous de l'endroit qu'il se trouve que possible, je vous l'assure.

Ayla elle répondit d'une manière beaucoup plus directe.

-Tu veut mon portrait ou une torgnole?

L'individu ne sembla pas s'en émouvoir et quitta la pièce avec trois de ses gros bras, dont l'un leurs jeta un bol de soupe qui étaient tellement clair qu'on aurait dit de l'eau. Ayla lui dit alors:

-Je ne supporterais pas cela une seconde de plus! il faut qu'on se tire d'ici et en vitesse! en plus on ne sait même pas ce qu'ils nous veulent! qu'est ce qu'un noble peut il avoir affaire avec nous hein?

-Je suis d'accord, mais comment ? Nous sommes attachés et désarmés.

Le demi-elfe, ne fit pas le difficile et but plus qu'il ne mangea la soupe tout en réfléchissant à un moyen de sortir de ces cachots. En réalité il soupçonnait le noble d'être un vendeur d'esclave, il pouvait vendre illégalement les malchanceux voyageurs qui avaient le malheur de dormir dans son auberge pour les revendres à des gens où dans les pays ce genre de pratique répugnantes étaient autorisées. Si il voyait juste, Ayla qui était plutôt jolie finirait sûrement dans un bordel, et lui, aux travaux forcés. Mais après tout, ce n'étaient que des suppositions et il n'en était pas sure, mais il ne voyait pas vraiment d'autres explications.
Il ne voyait pas non plus comment se sortir de cette fâcheuse situation. Il pouvait toujours essayer de briser ses chaines mais elles avaient l'air solides, mais qu'elle autres choix avait-il ?
Ce fut alors qu'Ayla, lui proposa une idée ingénieuse et le semi-elfe lui fit un signe de tête encourageant pour lui signifier qu'il l’encourageait dans sa démarche. Il tenta de faire de même, puis il entreprit d'arracher ses chaines du mur en tirant dessus de toutes ses forces. Qui n’essaie rien, n'a rien, non ?

hrp-bon, comme Ayla je brise mon bolle et j'en ramasse le morceau pointu le plus grand que je peux trouver et je le cache dans un replis de mon pantalon pour le cacher et j’essaie ensuite de briser mes chaines-Hrp

[[MJ] Drakonis]

Le vieil homme se retourna vers Amerkan et lui jeta un long regard pénétrant, avant de parler d’une voix grave, profonde et tranchante : « Pourquoi je t’ai aidé ? J’aime pas avoir un cadavre devant chez moi, ça attire les charognards. Ton ami, tu peux faire une croix dessus, il est parti pour un voyage sans retour. Quant à tes agresseurs, la seule chose que je pourrais te dire, c’est de ne pas chercher à les connaitre si tu tiens à ta peau. Les gens du coin sont méfiants et ont peur, alors évite de leur poser trop de questions, ou tu pourrais rencontrer Morr un peu plus tôt que prévu. Enfin pour tes outils, suis-moi. » Sans ajouter un mot supplémentaire, l’hôte énigmatique de l’ingénieur balança une pélerine sur ses épaules et sortit, poussant le jeune homme à l’extérieur de la maison, dont il ferma immédiatement la porte à double tour. Il s’avança alors à grandes enjambées vers le centre du village, faisant preuve d’une vigueur étonnante pour un homme qui présentait de tels signes d’un age avancé. Après avoir regardé plusieurs fois autour de lui, il toqua à une porte, et marmonna : « C’est Charlus, ouvre. » Après quelques instants, ladite porte s’ouvrit, et le vieillard s’engouffra à l’intérieur, suivi d’Amerkan.

A l’intérieur, un homme qui avoisinait le mètre quatre-vingt-quinze se tenait devant les deux visiteurs, les muscles très développés, un cou de taureau et un marteau à sa ceinture. Le forgeron du village était planté devant l’ingénieur et le toisait d’un air mauvais, la main repliée sur le manche de son arme. Il finit par s’adresser au sauveur d’Amerkan en grognant d’une voix peu amène : « Charlus, tu sais bien que j’aime pas les étrangers. Alors pourquoi tu m’en emmènes un ? » Le vieillard, ou Charlus, puisque c’était son nom, répliqua avec un sourire mystérieux, comme s’il riait d’une plaisanterie connue de lui seul : « J’adore te créer des problèmes mon ami. Et ce jeune homme désire t’acheter du matériel si j’ai bien compris. » Le forgeron leva un de ses sourcils broussailleux à l’entente du mot « acheter », comme si la perspective d’obtenir un peu d’argent tempérait très légèrement son envie de coller un coup de marteau dans les côtes de ses visiteurs. Il finit par grommeler en direction d’Amerkan : « Bon alors, ça vient ? Tu veux faire affaires ou baver sur mon palier ? »

Les deux prisonniers avaient eu l’idée de briser leurs bols. Ayla et Koravar se mirent à donner des coups de pieds vers leur pitance, ignorant les fers qui leur enserraient les mollets et alourdissaient leurs membres fatigués par les privations.

Test de For pour Ayla : 17, raté
Test de For pour Koravar : 7, réussi

L’arabéenne ne put que donner un faible coup à son bol, qui ne trembla guère face à cet assaut. Par contre, le semi-elfe réussit à briser sa propre poterie et ramena contre lui un morceau assez tranchant avec son pied, ses mains étant toujours liées au mur. Soudain, ils entendirent une voix crier du bout du couloir : « Venez Messire, je vous en prie, approchez, regardez nos invités. » La même voix doucereuse que celle de leur précédent visiteur…

[Koravar]

Les deux captifs entreprirent de briser leurs bols avec leurs pieds. Toutefois, les privations et la lourdeur des chaines rendaient leurs tentatives difficiles. Koravar qui était plus fort physiquement et qui était enfermé depuis moins longtemps que la jeune femme réussis sans trop de problème à écraser son bol contre le sol et à ramasser un bout assez gros et pointu pour être éventuellement utilisé comme arme avec son pied sans se couper. Malheureusement Ayla elle ne réussit pas à casser son propre bol. Koravar allait lui envoyé un morceau pour essayé de la dépanner quand soudain la porte de leur cellule s'ouvrit.

*Et merde !* Jura le demi-elfe. *Il ne faut pas qu'il se doute de quelque chose ! Il maudit intérieurement son manque de chance chronique en balayant avec sa jambe les débris les plus gros pour les mettre sur le côté où on ne les verraient pas. C'était comme si un dieu c'était penché sur son berceau pour le maudire, un truc du genre "dès qu'il se sort de la mouise et qu'il en a profité quelques jours, il y retourne ! Pourquoi ? Mais parceque cela me fait marrer, voyons." C'était soit cela, soit il était tout simplement un poissard naturel, ce qui dans un sens était encore plus inquiétant.
Il sortit de ces pensées lugubre quand une voix doucereuse et qu'il connaissait malheureusement bien retentit:

Venez Messire, je vous en prie, approchez, regardez nos invités. »

-Reste tranquille. Ce n'est pas le moment d'attirer l’attention sur nous. Murmura-t-il à Ayla

Il parla ensuite à l'attention des arrivants:

-Ah ! Vous revoilà ! Pouvons-nous maintenant espérer que vous aurez l'amabilité de nous expliquer la raison de notre présence dans vos murs ? Demanda le demi-elfe qui s'était exprimé d'une façon plutôt courtoise mais avec un ton agressif qui révélait mieux que les mots ses sentiments pour son geôlier. Il garda son morceau d'assiette tranchant près de lui mais hors de vue au cas ou.

[Ayla Parawyn]

Ce fut avec satisfaction qu'Ayla vit Koravar acquiescé et adhérer à son plan, toutefois il n'ajouta aucune remarque ou précision, "dommage" songea Ayla, "parce que moi, je ne sais vraiment que faire...", cette dernière pensée la rendait folle de rage, bon sang, elle détestait perdre le contrôle d'une situation, habituellement, la jeune fille avait toujours des idées pour se sortir des mauvais pas, mais là, malgré son esprit retord, rien ne lui venait en tète à part ceci: "défonce le bol, défonce le bol, défonce le bol" certainement une injonction de son subconscient à se défouler sur la pauvre poterie coupable du seule crime d'avoir contenu cette soupe affreuse.
Sur ces élucubrations, Ayla entreprit de frapper le bol, malheureusement, malgré sa colère et sa détermination, la fatigue, la malnutrition et l’assoiffement progressif dus à la captivité, en plus des chaînes, semblaient avoir porté leurs fruits.
Il lui était impossible de donner un coup aussi fort qu'elle l'aurait espéré.
Ayla fit à peine trembloter l'objet de sa fureur et son pied retomba mollement sur le sol, le souffle court (punaise elle n'avait jamais été aussi fatiguée de sa vie! même le jour ou elle s'était faite courser par trois skavens sur plusieurs kilomètres elle était plus en forme que cela!), elle constata que Koravar n'était pas aussi exténué qu'elle et qu'il avait réussi à briser son bol ainsi qu'a ramener à l'aide de ses pieds un long morceau vers lui. En même temps il était là depuis moins longtemps que notre amie, c'était normal, mais cela énervait tout de même Ayla, qui, n'aimait pas paraître faible, puis elle eu une petite illumination intérieure, qui n'avait rien avoir avec le bol mais peu importe...le tavernier, ce type aux manières si doucereuse qui l'avait accueillie avec tant d'attention et de précautions...n'aurait-il pas quelques liens avec ses ravisseurs? si c'était le cas, il allait avoir des comptes à rendre à la jeune fille.
Lorsqu'elle sortirait d'ici, évidemment enfin...SI elle sortait d'ici, car pour l'instant c'était pas gagné.

Soudain, la faisant sursauter, une voix cria à l'autre bout du couloir:

-Venez Messire, je vous en prie, approchez, regardez nos invités.

Cette voix lui disait quelque chose, l’esprit encore fatigué elle mit quelques secondes avant de se rappeler à qui elle appartenait, cette voix suave, si désagréable à l'oreille...fichtre! c'était celle du noble de pacotille qui était venu quelques heures plus tôt!
Ayla grogna de rage, alors comme ça il avait des supérieurs? tout du moins un, et vu la façon dont il lui parlait, c'était un personnage important qui lui inspirait soit du respect, soi de la crainte, et Ayla penchait pour la deuxième option...que pouvait t-il se tramer? pourquoi des gens importants s’intéressaient à eux? une honnête...hum, une jeune femme toute simple et un demi-elfe en quête d’identité, vraiment, que pouvait on leurs vouloir?
"Regardez nos invités" mais pour qui il se prenait l'autre empaffé?! elle n'appréciait pas d’être traitée comme un personnage de foire au monstre! ou de marché aux esclaves...à cette dernière pensée elle frissonna, oh misère, et si c'était des esclavagistes? ètre vendue à un réseau de proxénétisme était certainement la dernière chose dont elle avait besoin!
Elle se redressa du mieux qu'elle put et darda sur la porte un œil brillant par son absence de bienveillance, elle était peut ètre enchaînée et à la merci de ses ravisseurs, mais elle ne se rendrait pas sans combattre! Ayla Parawyn avait certes une grande gueule mais sa fierté, elle, ne connaissait aucune limite...et sa fourberie aussi, si on tentait quoi que ce soit contre elle, son agresseur aurait du fil à retordre...
La porte s'ouvrit avec grand fracas.
Elle jeta un coup d’œil rapide à Koravar...et eu la surprise de le voir balayer frénétiquement les débris restant de son bol puis il lui lança rapidement en murmurant:

-Reste tranquille. Ce n'est pas le moment d'attirer l’attention sur nous.

A contrecœur l'Arabéenne hocha la tète, puis le demi-elfe fit, poliment mais avec une froide intonation qui laissait paraître sa rancœur envers le noble:

-Ah ! Vous revoilà ! Pouvons-nous maintenant espérer que vous aurez l'amabilité de nous expliquer la raison de notre présence dans vos murs ?

Ayla ajouta ceci:

-Il est bien étrange que deux pauvres voyageurs vous intéressent...

Okay okay! elle n'avait pus s'en empêcher, mais elle avait tout de même garder le reste de sa phrase au fond de sa bouche: "...au point de les kidnapper en pleine nuit et de les enfermés comme de vulgaire animaux dans un cachot des plus sordides", franchement, n'avait elle était raisonnable sur ce point la? cette omission volontaire de sa part eu pour conséquence de donner à la phrase un air pas très naturel.
Elle attendit la suite en se mordant la langue, le stress commençait à monter, mais avec lui l'adrénaline tout autant...

Cette fois ci j'ai corrigé mes fautes avant de post

[Amerkan]

La question d'Amerkan fut froidement accueillie par le vieil homme qui lui lança un regard glaçant. Il rétorqua d'un ton dédeigneux:


« Pourquoi je t’ai aidé ? J’aime pas avoir un cadavre devant chez moi, ça attire les charognards. Ton ami, tu peux faire une croix dessus, il est parti pour un voyage sans retour. Quant à tes agresseurs, la seule chose que je pourrais te dire, c’est de ne pas chercher à les connaitre si tu tiens à ta peau. Les gens du coin sont méfiants et ont peur, alors évite de leur poser trop de questions, ou tu pourrais rencontrer Morr un peu plus tôt que prévu. Enfin pour tes outils, suis-moi. »

Amerkan eut un petit sourire, mais qui cachait une sérieuse inquiétude. Il était malheureusement pour lui encore en Bretonnie et toutes les personnes qu'il croiserait seraient dépourvu de la moindre pitié et d'humanisme.
Amerkan suivit le drôle de bonhomme hors de sa maison, celui-ci prit la peine de fermer plusieurs fois son antre. Ils zigzaguèrent ensemble dans les rues du villages et arrivèrent chez ce qui semblait être une forge. Le vieil frappa à la porte et chuchota à la serrure:

« C’est Charlus, ouvre. »

Amerkan connaissait enfin le nom de son "sauveur".
Un mastodonte haut comme une montagne se présenta devant eux. Il dévisagea son ami, puis se mit à regarder attentivement Amerkan. Du haut de ses 1m75, Amerkan croisa le regard du forgeron, le défiant ainsi.
« Charlus, tu sais bien que j’aime pas les étrangers. Alors pourquoi tu m’en emmènes un ? »

Questionna le forgeron sans lâcher l'ingénieur des yeux. Charlus rétorqua:
« J’adore te créer des problèmes mon ami. Et ce jeune homme désire t’acheter du matériel si j’ai bien compris. »

Au mot "acheter" qui impliquait de l'argent, Les yeux du forgeron se mirent à luire. Il invita les deux hommes chez lui, la forge était une grande salle faîte entièrement de pierre. Au milieu, se trouvait une enclume sur un trépied de roche où était accroché différents outils. Sur le côté on pouvait voir plusieurs barriques remplies de tige et de lame en métal et une autre remplie d'eau pour refroidir e métal et permettre de créer artificiellement des cristaux d'alliages divers et variées. Dans le fond, il y avait une énorme cuve de métal en fusion montée sur un four à proximité d'un soufflet. Le forgeron avait abandonné son travail pour venir leur ouvrir. Il forgeait ce qui parraissait être un pommeau pour une épée courte.

Le forgeron fit sursauter l'ingénieur qui regardait l'ensemble de la forge avec envie, bien qu'elle soit archaïque, en lui demandant ce qu'il voulait acheter d'une voix rocailleuse.
Amerkan lui répondit:

Je me nomme Amerkan Butoda, d'Estalie. Je voudrais vous acheter des pinces, une scie, un marteau et divers clou et vis pour me constituer un nécessaire d'ingénieur. J'aimerais savoir si vous auriez de la poudre en bonne quantité? Je pourrais vous payez en pièces sonnantes et trébuchantes, mais aussi avec ces magnifiques colliers ou cette topaze. Pourrais-je aussi vous demander d'utiliser votre atelier?

En disant cela, Amerkan montra ses précieux objets qu'il sortit de sa poche et les mit sur sa main pour les étaler au forgeron.

Test de charisme pour négocier les bijoux et les outils?

[[MJ] Drakonis]

Le forgeron regarda avec attention la gemme et les colliers que lui proposait Amerkan, tout en regardant la bourse du jeune homme avec envie. Manifestement, il hésitait entre un moyen de paiement conventionnel et l’idée de l’ingénieur qui consistait en un troc inhabituel. Après tout, l’homme n’avait peut-être pas besoin de ces objets, mais s’il avait été convaincu par le la laïus du jeune estalien.

Test de Char : 8, réussi de justesse

Le colosse aux bras musculeux resta un long moment silencieux, puis marmonna : « Ok, ta gemme et un collier contre tous les accessoires que tu voudras, ta poudre et l’accès à ma forge. Ma femme appréciera un beau bijou en cadeau, je vais sertir ta pierre dans le collier. C’est à prendre ou à laisser, sinon, ce sera un paiement en couronnes sonnantes et trébuchantes. » Là-dessus, il se tourna vers Charlus et brailla : « Alors, vieux sacripant, un coup de gnôle, ça te dit, puisque t’es là ? Et le jeunot, il en prendra une chope avec nous où bien il pourra pas supporter une boisson d’homme ? » Et sur ces mots, il donna une tape vigoureuse de sa main immense à Amerkan et à son guide, manquant les projeter à terre tous deux tant sa force était impressionnante. Le vieil homme toussota un peu et répondit : « Non merci pour moi, à mon âge, ce ne serait guère raisonnable, tu en conviendras. » L’autre partit d’un grand rire tonitruant et s’éloigna, puis revint avec une énorme bouteille d’alcool. Au moins s’était-il adouci légèrement.

Ayla et Koravar virent entrer dans leur cellule un homme au teint frais, jeune, les joues délicatement rosées, les yeux bleu azur, un sourire charmeur peint sur son visage fin aux traits ciselés. Bref, un très bel homme, probablement noble à en juger par ses vêtements somptueux, rouges et bleus, ses braies finement rebrodées d’or et son manteau bordée d’une fourrure d’hermine.

Test d’Int pour Koravar : 17, raté
Test d’Int pour Ayla : 14, raté

L’homme découvrit une rangée de dents blanches, à la manière d’un prédateur, et se mit à rire d’une manière qui arracha des frissons aux deux prisonniers : un rire froid, détaché, cruel, où l’on entendait presque le bonheur malsain qu’a un individu en asseyant sa domination sur un autre. Puis, d’une voix tranchante, glaciale, mauvaise, le noble dit : « Oh, vous savez, mes amis et moi, nous aimons avoir de la compagnie de temps en temps. Et celle des aventuriers de votre genre est très… divertissante, croyez-moi. Du reste, notre maitre adore avoir des invités, aussi devons-nous lui offrir ce qu’il désire. C’est la moindre des choses, vous ne trouvez pas ? J’étais venu voir qui j’avais le plaisir d’héberger dans mes geôles. Mais rassurez-vous, votre attente ne sera pas longue, j’aurai bientôt besoin de vous pour une cérémonie très intéressante. Nous allons nous revoir très vite, soyez sans crainte. » Il éclata à nouveau de son rire odieux, puis sortit sans rien ajouter, suivi de ses sbires.

Test d’Int pour Koravar : 8, réussi
Test d’Int pour Ayla : 18, raté

Alors que leur mystérieux interlocuteur sortait, le semi-elfe aperçut un motif étrange sur les braies de l’homme, un scorpion brodé en rouge, tenant un poignard à la lame recourbée dans une de ses pinces. Une broderie bien étrange en somme…