[Koravar, Amerkan et Ayla] Montfort ne dort jamais

[Ayla Parawyn]

Enfin, après ce qui parut une éternité à Ayla, un homme entra dans la geôle, et, à la grande surprise de la jeune fille, il était magnifiquement fait!
Ses traits d'une finesse...ils auraient pu appartenir à un elfe songea Ayla, et ses yeux...oh ses yeux! d'un bleu azuré, d'une couleur qu'elle n'avait jamais vu de toute sa vie, ses lèvres, roses comme une fleur d'été arboraient un sourire enjôleur, le noble portait de superbes vêtements qui rehaussaient encore plus sa beauté presque surnaturelle...La jeune fille se surprit à penser qu'elle se serait bien coulée dans ses bras...
Puis elle se rappela les faits des derniers jours, notamment que c'était cet homme qui avait commandité leur enlèvement, et toute ses pensées se volatilisèrent pour ètre remplacées par une seule chose, méfiance, méfiance, méfiance.
Alors ce fut avec un regard soupçonneux que la jeune fille l'observa, à sa grande surprise, il se mit à rire, un rire sadique, qui ne convenait pas du tout à son apparence si charmeuse, Ayla en frissonna d'horreur, encore une fois, le proverbe "l'habit ne fait pas le sigmarite" était vérifié, puis, avec une voix absolument cruelle il déclara:

-Oh, vous savez, mes amis et moi, nous aimons avoir de la compagnie de temps en temps. Et celle des aventuriers de votre genre est très… divertissante, croyez-moi. Du reste, notre maître adore avoir des invités, aussi devons-nous lui offrir ce qu’il désire. C’est la moindre des choses, vous ne trouvez pas ? J’étais venu voir qui j’avais le plaisir d’héberger dans mes geôles. Mais rassurez-vous, votre attente ne sera pas longue, j’aurai bientôt besoin de vous pour une cérémonie très intéressante. Nous allons nous revoir très vite, soyez sans crainte.

Puis il les observa un instant, et éclata une nouvelle fois de rire, après ce nouvel éclat il sortit, suivit de ses serviteurs, la porte claquant derrière lui, laissant un silence à peine troublé par la respiration des deux détenus.

Ayla réfléchit à tout ce que le noble leur avait dit...déjà, il avait parlé d'un maître, donc, il y avait ENCORE un supérieur...mais pourquoi le mot maître? pourquoi pas tout simplement suzerain? ou seigneur? ou même employeur! non...maître était un mot trop lourd de sens pour ètre utilisé à la légère, surtout par un noble comme celui-ci qui ne devait certainement pas apprécié d 'ètre commandé par n'importe qui...puis il avait parlé de compagnie? oui, de compagnie, et ce qu'il avait ajouté après à propos de divertissement et de cérémonie avait de quoi ètre troublant, mais bon sang! ils étaient tombés dans un groupuscule d'admirateur de Slaneesh ou quoi?! quoique...les slaneshiens ne préféraient il pas des hum, relations, consentante? n'étant pas experte, Ayla n'en savait rien, la seule chose dont elle était sure était qu'elle avait du offenser les dieux dans une vie antérieure car la c'était franchement abusé! kidnappée, enchaînée, affamée et assoiffée progressivement par une espèce de secte de sadomaso ou autre chose de pas très louche, elle commençait vraiment à en avoir MARRE! la jeune tueuse fit à Koravar, qui semblait légèrement troublé:

-As tu une idée de ce qu'est cette cérémonie?

[Koravar]

Koravar put enfin voir le fameux "seigneur" entrer dans la cellule, et Koravar fut fortement intrigué par son physique. En effet, il ressemblait d'une certaine façons au précédent visiteur, il avait des habits très élégants qui démontraient qu'il faisait sans aucun doute partit de la noblesse et ses dents étaient également d'une blancheur éclatante. Il était d'une grande beauté mais Koravar ne pouvait s'empêcher que c'était une beauté... malsaine. Non naturelle.
Puis il y eut le rire, un rire pervers et cruel qui semblait se délecter de dominer d'autres personnes. Koravar en avait vu d'autre, mais malgré cela il ne pût s'empêcher de frissonner. Un sombre pressentiment le saisis et son impression du fait que leurs situations étaient encore plus mauvaise que ce à quoi il pensait avant se renforça. Puis, le noble pausa ses yeux sur ses "hôtes" et Koravar fut frappé par leurs beauté, il ne revint à la réalité que quand sa voix résonna.

-Oh, vous savez, mes amis et moi, nous aimons avoir de la compagnie de temps en temps. Et celle des aventuriers de votre genre est très… divertissante, croyez-moi. Du reste, notre maitre adore avoir des invités, aussi devons-nous lui offrir ce qu’il désire. C’est la moindre des choses, vous ne trouvez pas ? J’étais venu voir qui j’avais le plaisir d’héberger dans mes geôles. Mais rassurez-vous, votre attente ne sera pas longue, j’aurai bientôt besoin de vous pour une cérémonie très intéressante. Nous allons nous revoir très vite, soyez sans crainte.

Sa vois était glaciale, mauvaise et d'un détachement cruel. Quand il partit Koravar pût voir juste avant qu'il ne se tourne un étrange motif sur ses braies,un espèce scorpion brodé en rouge, tenant un poignard à la lame recourbée dans une de ses pinces.
Tous les éléments tournèrent dans sa tête quand la porte se referma. Qu'elle était ce signe ? Qu'elle était cette cérémonie ? En tous cas, ces hommes faisaient parties d'un culte, c'était certain. Mais lequel ? Ce symbole ne disait rien à Koravar, il n'était pas expert en théologie, malgré tout, il avait tout de même une idée en se basant sur le physique des hommes vu précédemment. De toutes évidence, ce n'était pas des guerrier, le culte de Khorne était donc à exclure, le culte de Nurgle était également à exclure car ils semblaient tout le contraire de ce qu'il avait entendu dire des membres de cette secte. Il n'en restait donc que deux à sa connaissance. Tzeentch et Slaanesh. Et Koravar avait plutôt tendance à pencher pour ce dernier. Il espérait se tromper, il espérait qu'il était tombé sur autre chose qu'un culte du chaos mais il était inutile de se voilé la face. Il y avait toutes les chances qu'il soit tombé sur une de ces sombres secte chaotiques secrètes. Par Sigmar, mais qu'est-ce qu'il avait fait aux dieux ! Il préférait ne pas penser à ce que pouvait être la cérémonie. Ni à qui pouvait être ce fameux "maitre". Il fut coupé dans ses pensées par Ayla.

-As tu une idée de ce qu'est cette cérémonie? L'interrogea-t-elle.

-Non. Et honnêtement, je n'ai absolument aucune envie de le savoir. Répondit-il. Il envoya des débris du bol qu'il avait précédemment brisé vers Ayla au cas ou elle voudrait essayer d'en prendre un morceau assez gros pour servir d'arme. Puis il ajouta:

-Tout à l'heure, j'ai vu sur les braies de l'homme qu'il portait un motif. Un espèce de scorpion tenant un poignard à la lame recourbée dans une de ses pinces. Je ne sais pas à quoi ce symbole correspond mais je serai près à parier que nous sommes tombés sur une secte, sois du chaos, sois d'assassin. Dit-il pour partager ses informations et ses doutes à sa compagne d'infortune. Il entreprit ensuite d'essayer de briser ses chaines.

Hrp-Bon j'envoie des débris de mon bol à Ayla et j’essaie de briser mes chaines avec un teste de force. On sait jamais-Hrp

[Amerkan]

Amerkan était tendu, il ne savait pas si le forgeron allait accepter son marché. Il regarda les bijoux avec attention pendant un petit moment puis sourit. Amerkan fut rassuré, il poussa un petit "ouf".

« Ok, ta gemme et un collier contre tous les accessoires que tu voudras, ta poudre et l’accès à ma forge. Ma femme appréciera un beau bijou en cadeau, je vais sertir ta pierre dans le collier. C’est à prendre ou à laisser, sinon, ce sera un paiement en couronnes sonnantes et trébuchantes. »

Amerkan eu son petit sourire caractéristique, il s'était lui même étonné de cette expression sur son visage et s'était amusé à la décrire avec tous les mouvements de chaque part du visage. Il relevait légèrement sa lèvre supérieure droite tout en dévoilant ses canines blanches. Cela avait le dont de faire frissonner ses interlocuteurs, ignorant ce que le garçon avait en tête.
Le forgeron se retourna vers le sauveur d'Amerkan et lui lança:

« Alors, vieux sacripant, un coup de gnôle, ça te dit, puisque t’es là ? Et le jeunot, il en prendra une chope avec nous où bien il ne pourra pas supporter une boisson d’homme ? »

Il tapa fièrement les deux invités et manqua de les envoyer raboter le parquet avec leurs dents. Amerkan suivit de Charlus répondit:

«Je vous remercie de cette invitation, mais je ne goûterais à ce nectar que mon travail terminé, je ne voudrais pas faire sauter votre maison par une maladresse.»

« Non merci pour moi, à mon âge, ce ne serait guère raisonnable, tu en conviendras. »

Amerkan voyait cet alcool comme une délicieuse façon de tirer des informations de ses locaux. Mais il devait d'abord se concentrer sur son travail. Il se dirigea vers l'établi où était disposé les matières premières et les outils. Il se saisit de tournevis et de marteaux qu'il mis à sa ceintures, puis pris plusieurs petits vases, des bandes de cuir quelconques et des chutes de métal comme des pointes de clous découpées et de la poussière de fer. Puis il se dirigea vers un baril de poudre pour remplir un peu sa poire à poudre.

Amerkan se mis alors à la conception de sa première idée. Il retira le couvercles des pots et
Les remplit de poudre noire associée à de la poussière de fer. Ce mélange une fois enflammé produirait une explosion bruyante et aveuglante car la poussière produisait toute sorte de petites étincelles très lumineuses. Il troua alors le couvercle et inséra dans le trou une cordelette huilée qui s'enflammerait facilement afin de servir de mèche. Il referma les pots un à un est avec soin, il scella le pot avec un peu de cire de cierge. Il étala alors sur une table les bandes de cuir et les découpa en grands cercles. Il disposa alors les morceaux de fer et les clous cassées qui servirait de shrapnel ou plus communément appelée mitraille, sur ceux-ci et plaça les petits pots au centre. L'ingénieur releva alors le cuir et le ferma avec de petites agrafes, tout en laissant la mèche dépasser.

Il venait de terminer de petites grenades à main, qui pouvait facilement se camoufler sous des amples habits. Elle devait normalement faire autant de bruit qu'une arquebuse, et aveugler les cibles. De plus sous la force de la poudre en train d'exploser, la shrapnel devrait sortir facilement de la fine bandelette de cuir et aller se loger dans un corps accueillant. La dispersion du fer devait faire fi de toute protection puisqu'elle pourrait aussi bien se loger dans la tête ou les minces parties peu protégées que dans le torse derrière une cotte de maille étant donné la taille réduite des projectile. Certes cela ne tuerait pas les cibles, mais elles serait sourdes, donc déséquilibrées; aveugles et saignées de partout sans qu'elles sachent pourquoi.
Il posa précautionneusement les bombes artisanales éloignées de toute source de chaleur et recouvrit les mèche de cuir au cas où.
La poudre et ses usages étaient nimbés de mystères pour les bretonniens mais pas pour Amerkan. Atout qu'il pensait être assez important pour ne pas le négliger.

L'ingénieur se retourna alors vers le premier établi et fit un stock de clou de bonne qualité cette fois et pris du bois. Il retira de sa ceinture l'arbalète de Koravar. Il avait eu peu de temps pur étudier son fonctionnement, mais il en avait compris les bases. Une petite manivelle permettait au tireur de remonter la corde jusqu'au point d'ancrage où elle était retenue. Amerkan savait que ce point d'ancrage déterminait avec la courbe de l'arc (la partie pliée en bois), les caractéristiques première de l'arbalète. Une arbalète modifiée sera beaucoup plus puissante, son projectile aura une plus grande portée, précision et force d'impact. En contrepartie, le tir sera beaucoup plus lent qu'avec un arc. Mais le fait qu'elle soit à répétition comble partiellement cette lacune.
L'ingénieur se mit alors à l'ouvrage: il retira délicatement la corde tendue, dévissa avec gentillesse les vis qui tenait l'arc et celles qui fixait le point d'ancrage. Il avait alors en possession l'arbalète relativement démontée devant lui avec les pièces détachées bien réparties autour du corps de l'arme.

Il commença alors à mesurer le corps de l'arbalète et à y marquer les mesures au fusain. Il calcula de tête la courbe que l'arc devait obtenir et vérifia sa solidité en écoutant les fibres du bois chanter. L'ingénierie était un travail où il fallait être en harmonie avec la matière. Elle faisait ses caprices et ses dons. Il regarda attentivement les lignes et se résolu à courber légèrement l'arc. Il creusa avec une vrille deux nouveaux trous pour fixer le bois, et deux autres pour fixer point d'ancrage un peu plus loin que le précédent.
Il remonta alors l'arc et le point d'ancrage en serrant fermement les vis. Il essaya alors la nouvelle arbalète dans le vide afin de s'assurer de sa qualité et aussi de voir si l'arc était bien remis, de façon à ne pas avoir de déviation.


Son travail fini, il rejoint les deux braves attablée qui le regardait travailler depuis un long moment.
Amerkan fatigué mais toujours d'attaque se mis à sa seconde tâche du moment: recueillir des informations concernant les hommes qui avait enlevé son ami Koravar.

Il sourit aux deux convives et ouvrit la conversation:

"Je vous remercie encore de m'avoir sauver hier-soir et vous de m'avoir prêté votre forge. Je vous propose une petite célébration de mes deux sauveurs de la journée."

Et de sa voix joviale, il servi copieusement les deux compère avec la bouteille d'alcool fort qui était sur la table. Il se servi lui même mais un très léger fond. Il voulait à tous prix être en capacité d'entendre ce qu'ils lui cachaient à propos de cette ville.

"À votre santé mes chers camarades! Profitons de la vie!"

Amerkan leva son verre en l'air et les incita à en faire de même. Amerkan tenta discrètement de renverser une partie du liquide mystérieux, et porta le verre à ses lèvres. Le malin ne bu pas une goute d'alcool afin de rester sobre et fin de prendre une mandale par celui-ci. Il posa son verre sur la table en camouflant le contenue par sa main. Ensuite, il allait resservir les deux autres mais pas lui. Il recommencerais jusqu'à ce que les deux garnements soient assez ivres pour se confier à lui.

Je justifie ma compétence technologie niveau deux par la fabrication de bombe et l'amélioration de l'arme de Koravar. Puis je tente de faire parler les Charlus et le forgeron tout en restant sobre.

[[MJ] Drakonis]

Amerkan se concentra pour effectuer ses manipulations délicates et commença donc à fabriquer ses bombes artisanales.

Test d’Int : 2, réussi
Test d’Hab : 12, raté

Si le jeune homme réussit les premiers dosages, l’assemblage se révéla plus compliqué. La mèche paraissait fondre, et la poudre était un peu trop présente. Bref, l’ingénieur avait bien des bombes, mais beaucoup plus dangereuses à utiliser que ce qu’il avait prévu, du fait de leur instabilité. S’il les emportait, c’était donc un risque à mesurer pleinement, tant les effets pouvaient se révéler imprévisible. La technologie dans le Vieux Monde était une science dangereuse.

Mais déjà, il s’attaquait avec précaution à l’arbalète laissée par Koravar. Tout l’intérêt était de la modifier pour la rendre plus puissante, mais encore fallait-il y arriver.

Test d’Int : 6, réussi
Test d’Hab : 4, réussi

Cette fois-ci, tout fonctionna comme Amerkan le voulait, et il se retrouva avec une arbalète considérablement améliorée. Maintenant, il devait interroger ses deux hôtes et entreprit de les saouler. Le forgeron se mit à boire à grande gorgée, mais le vieux Charlus regarda l’ingénieur d’un air amusé et se contenta de tremper ses lèvres dans sa chope, puis la repoussa devant lui, une lueur malicieuse au fond des yeux. Après plusieurs libations, le colosse se mit à brailler des chansons paillardes qui auraient fait rougir une prostituée tiléenne. Bref, il était déjà bien alcoolisé.

Koravar et Ayla étaient toujours dans leur cellule. A peine quelques instants après la visite de ce noble inquiétant, leur porte s’ouvrit à nouveau et un quatre montagnes de muscles rentrèrent, dont l’une avec une clé en forme de scorpion dans la main. Cet homme s’approcha d’Ayla et ouvrit ses chaines, puis avant qu’elle ait pu esquisser le moindre geste, lui lia les mains avec une corde qui lui scia les poignets, et la poussa sans ménagement vers la sortie. Une fois cela fait, il lui mit une cagoule sur la tête et la poussèrent dans une enfilade de couloir, avant qu’elle n’atterrisse brutalement dans une autre cellule, seule cette fois-ci. Avec des rires froids, les quatre brutes refermèrent la porte sur elle.

Koravar, resté seul dans son cachot, tenta de briser ses chaines avec son bout de poterie, entreprise désespérée pour situation désespérée semblait-il.

Test de For : 1, réussite critique
J’y crois pas… Veinard…

Le semi-elfe réussit à briser une jointure un peu rouillée de ses chaines et se libéra après moult contorsion. Maintenant, il fallait sortir de sa geôle.

[Ayla Parawyn]

Koravar n'avait lui non plus aucune idée de la teneur de cette cérémonie, ce qui était vraiment angoissant pour Ayla qui ressentait à présent un léger tremblement à sa main droite, "bon sang! c'est pas le moment!" songea t-elle en grognant de frustration.
Puis Koravar lui parla d'un nouvel élément, le semi-elfe aurait aperçu sur les vêtements du noble un emblème particulier, un scorpion tenant une dague...étrange, vraiment étrange, la dague était une arme silencieuse par excellence, et le scorpion se mouvait avec discrétion sur le sable du désert...une société secrète avec certainement de bien sombre secrets donc, et qui agissait dans l'ombre pour le compte de quelques malfaiteur anonyme, mais pour l'heure, la même question ne cessait de harceler l'esprit de la jeune fille: "pourquoi nous enlever?" une cérémonie, oui, d'accord, mais quel genre de cérémonie fichtre!
La tueuse se surprit à se demander si ils en rechaperaient vivant...et si quelqu'un les aideraient à se tirer de cet endroit maudit! elle ne devait pas mourir, pas maintenant et surtout pas avant d'avoir accompli sa vengeance, après, elle accepterait la mort sans aucune tristesse car elle quitterait un monde froid et une existence solitaire pour pouvoir rejoindre son cher frère, mais pour l'heure, il fallait survivre, traquer le druchii, et lui faire payer ses horreurs de la façon la plus...marquante...qu'il soit...
Un frémissement de colère parcouru le corps d'Ayla et sa main cessa de trembler, oui! survivre! il le fallait! elle se débattit une nouvelle fois mais c'était plus pour appuyer ses pensées.
A ce moment précis, la porte s'ouvrit une nouvelle fois et quatre colosses entrèrent, l'un deux tenait une clé en forme de scorpion, en tout cas, vu les masses qui venaient d'entrer, la secte d'assassin était hautement improbable, les tueurs n'avaient jamais ce genre de carrure!
A sa grande surprise, l'homme qui tenait la clé libéra Ayla de ses entraves et lui lia les poignets sans ménagement avec une corde, Ayla eu un petit gémissement douleur qu'elle tenta d'étouffer vainement, la corde lui entaillait la peau!
La prisonnière se débattit une nouvelle fois mais la poigne du geôlier était bien trop forte pour elle, ils la poussèrent dans le couloir et lui passèrent une cagoule sur la tète, l'aveuglant, folle de rage la jeune fille s'adressa ainsi à ses agresseurs:

-Fils de Nurgle et de Slaneesh réunis! comment osez vous me traiter ainsi?! Vous le payerez très cher! Ou n’emmenez vous?

Pas de réponse pour la captive, ils se contentèrent de la guider dans un labyrinthe de couloir, titubant à chaque tournant, Ayla eu bien du mal à ne pas tomber, il y eut un bruit de porte, puis on la jeta sans ménagements dans ce qui semblait ètre une autre cellule.
Allongée sur le sol gelé de la geôle, Ayla entendit les rire sinistres des brutes ainsi que le bruit lourd d'une porte que l'on refermait.
A présent elle était seule, comme au début...une nouvelle fois le désespoir la gagna et, à sa grande surprise, des larmes perlèrent à ses paupières, une goutte traça un sillon sur sa joue et alla s'écraser au bord de ses lèvres, lui laissant un goût salé dans la bouche.

-put*in, mais quand est-ce que sa s’arrêtera? fit t-elle, le son de sa voix se répercutant sur les murs.

Elle s'assit au fond de la cellule, dos au mur, et entreprit de passer ses mains devant elle, ceci fait, elle tenta de se débarrasser de ses liens de tout les moyens possible, mordant, tordant, grattant contre le mur, tout les moyens, après cela, elle essayerait de retirer la cagoule, se serait plus facile, vu qu'il suffirait de la faire glisser étant donné qu'elle n'était pas serrée au cou.
Après tout cela, et bien, elle trouverait un moyen de s'échapper, et au pire, elle se préparait à cette cérémonie si intrigante...

[Amerkan]

Malgré l'attention qu'il porta à la fabrication de l'explosif, Amerkan se rendit compte qu'il avait mal réglé et son dosage de poudre et la taille de la mèche, si bien que l'objet en question était plus dangereux qu'il l'avait prévu. Néanmoins, Amerkan se rabattit sur son arbalète et redoubla d'attention surtout que si il la détruisait par erreur, il ne vaudrais mieux pas qu'il retrouve Koravar. Une telle motivation permit à l'ingénieur de produire un magnifique objets, dès lors beaucoup plus performant.
Il rangea alors l'établi et laissa les grenades séparées, et à l'abri d'une quelconque étincelles. Il garda cependant les outils qu'il avait utilisés et quelques clous, afin de se confectionner un nécessaire pour ses prochaines inventions.

Alors qu'il s'était attablé avec ses camarades et que chacun ai bu à sa convenance, en particulier le forgeron qui était rempli à souhait, il commença à mettre son plan à exécution, bien que Charlus qui avait peu bu se doute des desseins du jeune homme.

Mes amis, commença-t-il, savait qui organise ces enlèvements dont j'ai failli être une victime hier soir. Mon ami Koravar, s'est fait capturé et j'aimerais bien le retrouver avant qu'il ne m'arrive malheur. De plus, dit-il en s'adressant particulièrement le forgeron, il se pourrait bien qu'il ai quelques pièce sonnantes et trébuchantes à dépenser dans l'achat d'armes, si vous voyez ce que je veux dire. Il serait dommage pour vous de passer à côté d'une affaire fructueuse le jour où vous venez de gagner une belle somme.

Il regarda alors Charlus et joua carte sur table en lui parlant discrètement pour que son ami n'en entende pas un traître mot, même si c'était peu probable vu le raffut qu'il faisait:

Il faut m'aider s'il vous plaît. Je dois retrouver mon ami, même si je dois y aller seul. Juste le lieu, les personnes concernées par ces enlèvements et comment le libérer, je n'en demande pas plus. JE tiens à vous laisser en dehors de cette affaire. Même si je dois y mourir, je ne supporterais pas d'abandonner un ami à je ne sais quelque fin atroce.

J'aurais deux questions:
-combien ai-je de bombes?
-ai-je réussi à avoir ma compétence technologie niveau 2?

[Koravar]

Un silence pesant s'installa entre les deux compagnons. Koravar essaya de briser ses chaines, hélas sans succès, toutefois, il n'avait rien d'autre à faire. Il préférait s'escrimer vainement plutôt que d'attendre qu'on vienne le chercher sans rien faire ! Il finit par se calmer et se força à réfléchir. APrès tout, comme lui disait son maitre: "Agis mais réfléchit Koravar. N'oublie jamais que quel soit ta force, elle ne te servira à rien si tu ne songes pas au meilleurs moyen de t'en servir. Maintenant arrête de pleurnicher et reprend ton bâton ! L'entrainement n'est pas terminé."
Il se força donc à se calmer et réfléchir, puis, il songea à son morceau de poterie, si il pouvait affaiblir ses chaines, peut-être pourrait-il les briser par la suite. C'était aussi désespéré mais au moins il s'occuperait l'esprit et il éviterait de se ronger les ongles à attendre.
Mais alors qu'il allait se saisir de l'objet, la porte s'ouvrit à nouveau, Koravar en fut surpris car les nobles n'étaient sortis il n'y avait que quelques instants. La cérémonie était-elle déjà prête ? Allaient-ils enfin savoir de quoi il en retournait une bonne fois pour toute ? Bien qu'il n'eut pas tout à fais tord, le demi-elfe n'eut pas tout à fait raison, car les quatre brutes ne s'emparèrent que d'Ayla.

-Eh ! Foutez lui la paix fils de chiennes ! Vous voulez un adversaire ? Et bien venez, je suis là ! Je vous prend tous en même temps ! Même attaché ! Allez venez lâches ! Hurla-t-il dans l'espoir qu'ils ramènent leurs attentions vers lui, mais ils lui accordèrent à peine un regard moqueur avant de partir avec la jeune femme en lui mettant une cagoule sur la tête. le semi-elfe hurla de rage et d'impuissance. Dès que la porte se fut fermé il attaqua frénétiquement avec fureur la jointure d'un de ses liens.

-RAAAAAH !!! Cède maudite chaine ! CÈDE ! Hurla-t-il, à un moment, il lâcha son morceau de poterie et tira de toutes ses forces sur la chaines. Son visage rougit sous l'effort et la tension et des veines ressortirent sur sa tête et ses muscles de bras. Enfin, dans un claquement, la jointure céda et le demi-elfe tomba en arrière. Il se releva haletant, hébété. Il avait réussis ! Jamais il ne l'aurait crût ! Le moment de surprise passé, il se mit à essayer de se libérer de son second lien, après de nombreuses contorsions il finit par s'en défaire. Il y eut un moment d'euphorie pendant lequel il fut tenter de hurler de joie et de rire, toutefois cet envie fut très vite étouffé par son instinct de survie qui lui disait qu'un telle débordement d'émotion serait des plus mal venu en ce moment.
Il se força à se calmer, il était loin d'être sortit d'affaire, rangeant son morceau de poterie aussi grand qu'une dague, il s'empara d'un morceau de chaine qui pendant à la menotte de son poignet, s'il in rencontrait des adversaires, il préférait les étrangler silencieusement plutôt que de combattre face à face. Et si il pouvait ne rencontrer personne sur son chemin ce serait encore mieux ! Il réfléchit, d'abord trouver ses armes, ensuite aider la fille qui était avec lui (ou l'inverse suivant ce qu'il trouve en premier), s'échapper de cet asile de fous et si il y a le temps, aller dire deux mots à l'aubergiste qui devait être responsable de sa situation. Il se mit à monter les marches qui menaient à la porte aussi discrètement que possible, ensuite, il essaya de l'ouvrir en espérant qu'elle ne soit pas fermé. Si ce n'était pas le cas il jetterait d'abord un coup d’œil pour s'assurer qu'il n'y ait personne et avancerait prudemment pour s'assurer de ne pas faire de bruit. Dans le cas contraire il attendrait patiemment parmi les ombres une nouvelle occasion.

Hrp-Si la porte n'est pas fermé je sors en étant prudent, si elle l'est je me cache dans le coins le plus sombre pour m'assurer qu'on ne me voit pas et j'attend.-Hrp

[[MJ] Drakonis]

Le forgeron loucha vers Amerkan et répondit d’une voix rendue pâteuse par l’alcool : « T’sais, ça fait trois ans que les enlèvements ont commencé. Mais c’est que des étrangers de passage, alors on se planque, pis ben, on attend. C’est clair que not’ châtelain, y fait pas grand-chose pour régler la situation. A croire que ça l’amuse, parbleu ! Y a des hommes qui viennent, ils prennent les gens, et pis ils s’en vont. J’ai toujours préféré éviter les ennuis, alors je vais pas chercher à savoir qui sont ces oiseaux-là ! »

Charlus regarda avec son éternel sourire malicieux le jeune ingénieur et dit de sa voix douce, en portant sa choppe à ses lèvres : « Oh, c’est sûr qu’il ne se soucie guère de tout ce grabuge, notre jeune seigneur de Morblen. Depuis qu’il a pris la succession de son père, la situation s’est envenimée. D’ailleurs, ça fait bien… trois ans ? » Et sur ces mots, il fit sembler de porter un toast à Amerkan, puis se mit à siroter son vin, les yeux pétillants.

Ayla tenta de briser ses liens, suant comme une folle et espérant avoir enfin un peu de chance, ou du moins la force nécessaire pour se libérer.

Test de For : 14, raté

Mais une nouvelle fois, la jeune fille ne réussit qu’à se fatiguer un peu plus, et elle sentit ses muscles se raidir face à tant d’efforts vains.

Koravar se dirigea vers la porte et essaya de l’ouvrir, mais se heurta à la résistance acharnée du loquet qui ne semblait pas vouloir s’ouvrir. Le semi-elfe se tapit donc dans l’ombre et attendit. Les heures passèrent, interminables et finalement, après ce qui lui apparut comme une éternité d’ennui, les gonds grincèrent. Son geôlier entrait, apportant probablement la soupe pour son prisonnier.

Amerkan, tu as fabriqué autant de bombes que tu le voulais, seulement elles risquent de t'exploser à la figure... A tes risques et périls, donc. Et pour la compétence, c'est oui.

[Koravar]

Koravar chercha à ouvrir la porte, malheureusement il se trouva qu'elle était verrouillé, le demi-elfe jura et s'acharna sur la porte pendant plusieurs instants mais c'était inutile.

*Et merd*, c'était trop beau.* Se dit-il, il se doutait que les choses ne seraient pas aussi facile mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir de la déception. Se forçant à se calmer il alla se cacher dans la partie la plus sombre de la cellule. AU début il se tint constamment sur ses gardes mais finalement, sa garde se relâcha après plusieurs minutes sans aucune arrivée quelconque, il finit par se relâcher. Puis, ce furent des heures qui se déroulèrent et Koravar commença presque à s'endormir, l'attente était interminable, il était fatigué... il devait dormir... ne serais-ce que pour quelques minutes... soudain, il entendit les gonds grincer. Il se redressa, toutes fatigues disparue, et son corps prêt pour l'action. Il aperçut un geôlier entrer, sûrement pour apporter la soupe. Il déglutit difficilement et tendit sa chaine en tirant dessus pour qu'elle ne fasse pas de bruit quand il se déplacerait. Il n'aurait droit qu'à une seul chance pour réussir à neutraliser le geôlier discrètement, si le combat durait trop longtemps d'autres risquaient d'arriver. Il attendit que l'homme descende des escaliers puis il se déplaça le plus discrètement possible.

hrp- J'essaie de me déplacer le plus discrètement possible, si ça m'aide j'utilise ma compétence "déplacement silencieux urbain" et j'essaie de me déplacer discrètement derrière lui et de l'étrangler- Hrp

[Amerkan]

Le forgeron déjà affalé sur la table se mit à grommeler mollement:

« T’sais, ça fait trois ans que les enlèvements ont commencé. Mais c’est que des étrangers de passage, alors on se planque, pis ben, on attend. C’est clair que not’ châtelain, y fait pas grand-chose pour régler la situation. A croire que ça l’amuse, parbleu ! Y a des hommes qui viennent, ils prennent les gens, et pis ils s’en vont. J’ai toujours préféré éviter les ennuis, alors je vais pas chercher à savoir qui sont ces oiseaux-là ! »

"Mais bien sûr!" se dit ironiquement Amerkan, "C'est sans importance puisque tu peux boire tranquille espèce de sac à gnôle! "Des gens se font enlever. Super ils ont laissé la bière." Sale ivrogne!"

Cependant Charlus se montra plus coopératif:
« Oh, c’est sûr qu’il ne se soucie guère de tout ce grabuge, notre jeune seigneur de Morblen. Depuis qu’il a pris la succession de son père, la situation s’est envenimée. D’ailleurs, ça fait bien… trois ans ? »
Charlus eu son petit air: "Je veux pas t'aider, mais je le fais quand même!" Il n'y avait plus de doute possible, le seigneur en question était de mèche avec les kidnappeurs.

Amerkan savait maintenant où il devait se rendre. Mais la force brute lui faisait défaut. Il savait qu'il devrait utiliser la ruse pour rentrer dans le château, où était sûrement retenu Koravar.
Soudain il eut comme une illumination. Il se tourna vers Charlus et lui confia son plan; Amerkan rugissait intérieurement, c'était un cri de vengeance, un cri de représailles. Le petit "fils à papa" allait goûter à la brutalité Estalienne.

"Pouvez-vous me livrer à votre seigneur? Je rentrerai dans le château par la voie du prisonnier.
Laissez-moi vous expliquer: vous me mettez dans un grand sac qui à l'air fermé mais que je peux ouvrir facilement, et vous allez me livrer à votre seigneur. Moi à l'intérieur du sac, je me tiens prêt à faire sauter le crâne au premier imbécile qui aurait l'idée de l'ouvrir. Ainsi je rentre discrètement dans le château. Bien entendu vous dîtes aux gardes que je suis pieds et poings liés et qu'en plus vous m'avez drogué. Une fois dans les geôles du château je pourrais retrouver mes amis et me venger de votre De Morblen à la noix. Qu'en pensez-vous?"