Les Flammes du destin

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Drakonis
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Les Flammes du destin

Message par [MJ] Drakonis »

Les Flammes du destin

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La Bretonnie était connue pour ses paysages idylliques, ses vertes collines, ses doux pâturages, ses vins délicieux… Mais jamais pour ses orques, ses bandits et ses dangers multiples. Pourtant, la jeune Nadia savait que la deuxième partie était bien plus vraie que la première, en ayant fait la douloureuse expérience. Et déjà, une autre catastrophe se profilait à l’horizon.

Le ciel se colorait d’une épaisse fumée noirâtre. Les cris des villageois apeurés se mêlaient aux ordres lancés par une voix rauque afin d’éteindre les flammes qui consumaient les quelques masures.

Nadia regardait l’imposante colonne de suie. Epuisée par sa fuite éperdue et ses deux journées sans manger, la jeune femme frissonna un instant malgré la chaleur que dégageait le brasier, même à cette distance. Les hurlements qu’elle entendait lui rappelèrent un instant son calvaire.

Soudain, un cri plus violent que les autres la tira de ses pensées. Apparemment, il venait de la maison la plus proche de la jeune femme. Le toit était en flammes, la porte et la charpente déjà attaquées par le feu. Et à l’intérieur, des voix suppliaient qu’on les délivre.

Quelques hommes étaient à quelques pas, lançant des seaux d’eau sur la maison voisine. A côté d’eux, un baquet d’eau à moitié rempli. Si Nadia désirait intervenir il lui faudrait faire vite… où observer la masure brûler devant elle avec ses occupants. Mais le baquet semblait bien loin ; beaucoup trop loin pour arriver à temps.
Bon, un peu court comme début, mais on rentre immédiatement dans l'action.
Drago Dormiens Nunquam Titillandus

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Nadia
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Re: Les Flammes du destin

Message par Nadia »

Une fuite laborieuse de deux jours sans manger et en forêt, ce serait dur pour n'importe quel homme endurci alors pour une pauvre princesse habituée à la vie de château ayant droit à des festins en guise de repas cela aurait dû être impossible surtout après les tourments qu'elle a subi au cours de ces derniers mois, mais la peur donne des ailes et à défaut de faire oublier la fin et la fatigue, elle rend celles-ci presque supportable. Cette course forcée dans les bois aura eu au moins un avantage, qu'importe qu'ils fassent jour ou nuit elle pouvait toujours se déplacer à couvert ce qui explique surement le succès de sa fuite. Toutefois, malgré cet avantage certain elle n'aimait pas ces lieux qui lui rappelaient constamment la mort de Grégoire.

Ce fut donc avec soulagement qu'elle atteignit la lisière, s'autorisant une pause. Elle en profite pour faire le point sur ses choix et ce qu'elle a subit, chose qu'elle s'était refusée de faire jusqu'à maintenant tenant à fuir les événements mais elle n'a plus le choix désormais. Il lui faut avancer et pour cela il faut qu'elle supporte ce qu'il lui est arrivé, à défaut de l'accepter mais dans un cas comme dans l'autre cela sera difficile. D'autant que ses perspectives d'avenir ne sont guère reluisante, sont frère Louis, Grégoire ainsi que son père son mort et si personne n'est venue la secourir c'est que cela arranger certainement la personne qui gouverne le marquisat de Roche-Fer. Maintenant qu'elle y pensait l'attitude étrange des bandits et son enlèvement sans rançon.

Que faire? Retourner dans son domaine et demander vengeance?Personne n'écouterait une femme, même noble, et elle n'en possède point le désire, tout ce qu'elle désire c'est oublier ces événements et revoir sa famille.

Sa famille... elle n’existe plus maintenant ... maintenant, elle est seule ... et elle voudrait tant les revoir mais cela est impossible, ils font partie de l'autre monde. Un monde que la plupart des mortels ne peuvent atteindre. Mais certains le peuvent, des êtres ayant vendu leurs âmes ainsi que d'autre ayant renoncé au monde des vivants afin d'accéder à la non-mort. Peut-être que l'un d'eux acceptera de lui enseigner ce savoir. Mais même si elle y parvenait, son père et son frère ne le lui pardonnerait jamais, et pourraient choisir le suicide plutôt que de vivre comme étant une tel créature, les ramener à la vie ne serviraient donc à rien excepté à les perdre une deuxième fois, mais Grégoire lui qu'est-ce qu'il en penserait? Qu'importe qu'il la haïssent tant que lui vie. Mais même si elle trouve quelqu'un ayant se genre de pouvoir ou les trouver et que demanderait-il en échange. Une colonne de fumée noire s'élevant d'un village tout proche la ramena à l'instant présent, malgré ce que lui hurlait son instinct elle décida de s’approcher même en flamme un village posséderait encore de la nourriture.

Mais une fois arrivé sur place, l'incendie révélait sa véritable puissance. Toutes les maisons visibles étaient touchées, bien qu'à des degrés diverses, mais le plus choquant était les ténèbres qui engloutissait sur le village qui additionnait aux cris de terreurs et de paniques des villageois lui rappelèrent son enlèvement et le calvaire qui en suivit. Ne sachant pas qu'elles étaient les raisons, Nadia préféra rester à l’écart mais des hurlement plus proche la fit entrer en conflit avec elle-même. À l'intérieur de la bâtisse qui lui faisait face, de nombreuses voix supplier quiconque de venir les sauver. Un rapide regard aux alentours lui montra un groupe d'hommes qui tentaient désespérément d'éteindre l'incendie qui toucher la maison voisine. Elle attendit quelques secondes, ne voulant pas sortir de sa cachette et espérant que la chaîne humaine entendrait les supplications mais se ne fut pas le cas. Sans s'en rendre compte, sa conscience pris le pas sur ses inquiétudes et elle se dirigea vers le brasier en appelant le groupe de paysans. Une fois devant la porte, elle opta pour la méthode la plus direct pour l'ouvrir: la défoncer. Certes elle serait peut-être un peut faible pour y parvenir en temps normal mais les flammes l'avait peut-être fragilisée et si des coup de pieds et d'épaules se révéleraient insuffisant, il lui faudrait tirer l'épée.
Modifié en dernier par [MJ] Drakonis le 02 mars 2012, 22:07, modifié 1 fois.
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[MJ] Drakonis
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Re: Les Flammes du destin

Message par [MJ] Drakonis »

Devant l’urgence du danger, Nadia se rua vers la maison et préféra opter pour une méthode dont la finesse laissait à désirer, mais dont l’efficacité lui paraissait la plus sûre, c’est-à-dire défoncer la porte. En effet, la charpente avait de grandes chances d’être atteinte par l’incendie, et la chaleur devait avoir rouillé les gonds. Pourtant, la frêle constitution de la jeune fille rendait l’entreprise délicate, mais elle s’avança avec détermination vers l’entrée, et cogna avec fureur contre la porte, y mettant tout son poids et sa rage.
Test de force : 12, échec
Après plusieurs essais et une épaule des plus douloureuses, Nadia laissa échapper un cri de frustration : cette satanée vieille porte ne cédait pas ! La jeune fille dégaina alors son épée et frappa les gonds, alors que les cris se faisaient de plus en plus perçants.
Attaque : 6, réussite ; "Résistance" de la porte : 14, raté
Nadia fait 26 dégâts

Attaque : 5, réussite; "Résistance" de la porte : 15, raté
Nadia fait 27 dégâts
La porte est défoncée.
Grâce à deux coups vifs et précis, la jeune noble réussit enfin à arracher les gonds et cette porte honnie s’effondra à ses pieds dans un grand fracas. Aussitôt Nadia se rua à l’intérieur de la maison et se laissa guider par les cris pour avancer au milieu des flammes, la fumée devenant de plus en plus insupportable à chaque nouveau pas. Enfin, la bretonnienne arriva tant bien que mal dans la pièce principale.

Là se tenaient, cernés par les flammes, une paysanne de son âge serrant un bébé dans ses bras, l’enfant hurlant et pleurant, avec à ses côtés une vieille femme qui, les mains jointes, priait le dieu Morr, visiblement en proie à une panique intense.

Nadia aperçut dans un coin une pile de vêtements, un broc d’eau à moitié rempli et quelques affaires appartenant aux habitants de la maison, notamment des verres, des assiettes, des torchons et le balai de la ménagère. Et au vu de la situation, ce serait la seule chose qu’elle pourrait avoir pour aider la famille. Autant dire qu’elle allait devoir faire preuve de rapidité et d’ingéniosité si elle ne voulait pas assister à trois morts abominables…
Place à la créativité :wink:
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