Vengeance et dettes à payer [Koravar]

[Amerkan]

A la suite de la d'Amerkan phrase, le bandit et son acolyte furent très étonnés, Amerkan ne vit cependant pas leur visage caché dans l'ombre. Le grand bandit se retourna et lui infligea un coup de pied dans les côtes. Amerkan anticipa le coup et expira avant l'impact, mais le coup l'envoya face contre terre. Cependant il ajouta:
"-Désoler pour les coups mais ils sont nécessaires, reste allonger, ne relève pas la tête, ai l'air effrayé, ne parle pas trop fort et surtout, sois bref."
Amerkan ne croyait pas ce qu'il venait d'entendre. Il allait pouvoir vivre! Mais il fallait être réaliste: la chose n'allait pas être facile. Amerkan, toujours la face à demi enfoncée dans la terre, murmura à l'interlocuteur:
- Les tentes sont en toiles, imbibées d'alcool, elles brûleront facilement. Il faut attendre qu'ils s'endorment. Si l'un d'entre eux se réveille on met le feu. les bouteilles feront de parfait projectiles.

[Koravar]

Koravar écouta attentivement l'idée du jeune homme, elle n'était pas stupide du tout. Ce type n'était peut-être pas si idiot qu'il en avait l'air. Ce plan pourrait leurs être utile pour quand ils s'enfuiraient... mais pour le moment il valait mieux s'en tenir au premier plan. Au moins, ils auraient un plan pour occupé les bandits si jamais il y avait un imprévue. Finalement, ce type pourrait leurs êtres utile. Il lui mit un nouveau coup de pied, encore moins fort que les précédents.

-C'est pas bête, mais avant nous avons.... quelque chose à faire ici avant.Mais si nous en avons l'occasion, nous userons de ton plan. Dit-il.

Dès que les brigands iraient dormir il libérerait la sorcière et l'ingénieure. Après tous, lui s'il était venu à l base c'était également pour s'acquitter de sa dette envers la sorcière, quand à l'ingénieure il n'avait rien demander à personne, il n'avait rien à faire ici.

[[MJ] Spectre]

Les clameurs ne cessaient pas, a croire que le chef se faisait un bras de fer avec chaque membre de sa bande. Cependant, Personne ne vint troubler les deux gardes et leurs prisonniers. Koravar sut doser ses coups pour ne pas infliger de trop grande souffrance à Amerkan, mais celui-ci aurait mal le lendemain... très mal. Pierre brûlait d'impatience. Il devait être à peine quelques heures avant le petit matin, la lune avait fait une grande partie de sa course céleste. Les clameurs commencèrent à diminuer, quelques chansons paillardes plus tard, le chef de la troupe ordonna à tous d'aller se coucher et de coucher ceux qui étaient ivre morts, sa voix était des plus avinées mais elle n'avait en rien perdue de sa puissance et de son autorité.
Les bandits mirent bien une bonne demi-heure pour finir de se coucher en grognant et en pestant contre le manque manifeste de bière dans les tonneaux. L'un d'entre eux blagua en suggérant d'aller piller la ville voisine si ils venaient à manquer de bière. Pierre fit un mouvement vers le camp mais il stoppa net son mouvement et prit une profonde inspiration. Il n'allait pas faire tout capoter maintenant. Il ne devait pas, mais c'était dur. Les autres sur la colline les rejoignirent peu après. Des ronflements commencèrent à percer le silence interrompu par quelques coups sur Amerkan.

-Ils sont tous endormis, on peu y aller, déclara le doyen du groupe.

Pierre n'attendit pas plus longtemps, il se précipita vers le camp aveuglé par la colère.

-Mince. Quel petit con. Il va tout faire foirer. Rattrapons-le!

[Koravar]

Il sembla à Koravar que l'attente durait plusieurs heures,il attendait, nerveux, presque immobile avec ses compagnons d'infortunes. La quantité d'alcool que ces barbare étaient capable d'engloutir semblaient sans aucune limite. l'attente lui semblait interminable, il resserrait toujours la hampe de sa lance quand quelqu'un s'approchait un peut trop, les muscles tendues près à l'action. Mais la chance sembla enfin se décider à leurs sourires car personne vint troubler leur "garde".
Enfin, il entendit la voix, comme dans son souvenir, vibrante d’autorité et de force du chef de cette bande de canaille. Malgré un ton un peut aviné, elle gardait tout son tranchant et a force. C'était là la voix d'un chef, d'un homme qui savait se faire craindre à défaut de se faire aimer.
Il fallut une bonne trentaine de minutes à la bande de soudards pour exécuter les ordres de leurs chefs. Soues comme des cochons, ils partirent se coucher en titubant en pestant contre le manque d'alcool dans les tonneaux. Koravar était attéré par leurs capacité à boire autant.
Quelques instants plus tard, les membres de la famille de Pierre arrivèrent à leurs tours,ce qui donna à ce dernier une autre occupation que de malmené le pauvre ingénieure attaché.
L'un d'entre eux fit remarquer que le camp était complétement endormis. Koravar sourit à cette nouvelle, tout ce passait exactement comme prévue.

-Parfait, maintenant il faut... Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Pierre s'était déjà rué dans le camps sans attendre une concertation.

*Oh, le con !* Se dit le semi-elfe. Mais le membre de la famille qui avait parlé en premier résuma parfaitement son état d'esprit avant qu'il n'ait à s'en charger. Il bondit aussitôt à la poursuite de Pierre après avoir lâché un de ses poignards juste devant Amerkan pour qu'il se libère. Quel fous il avait été de croire que la chance lui souriait enfin ! Que pour une fois tout pourrait se passer comme prévu !

*Raaah, j'ai pas de bol ! J'ai jamais de putain de bol ! * Se dit-il en essayant de rattraper Pierre avant qu'il ne commette une grosse boulette.

-Pierre ! Bordel ! Arrête de courir ! Il faut qu'on se concerte avant d'entamer quelque chose ! Il n'osait pas toutefois parler à haute voix de peur de réveiller tout les bandits du camps, il ne faisait que chuchoter fort.

[Amerkan]

Amerkan endura les coups durant le reste de la nuit. La lune bleutée se cachait derrière les nuages, si bien qu'il n'y avait aucune visibilité. Pourtant le garde semblait savoir se situer dans l'espace. Amerkan s'efforçait de paraître malmené. La fête qu'organisait les bandits semblait se noyer peu à peu dans l'alcool. Cependant les cris qui accompagnait un duel maintenait les bandits en éveil. Alors qu'il titubait et se laissa rouler par terre, Amerkan aperçu le foyer du chahut. Plusieurs barriques d'alcool était empilés les une sur les autres et certains soûlards se tenait dessus tel des rois ou bien se mettait à boire à même la bonde dont-ils avaient retiré la vanne. Sur un tonneau qui servait de table, un colosse s'amuser à jouer aux bras de fer avec les hommes qui tenait encore debout. Bien attendu le mastodonte gagnait à tous les coups. Alors que l'aube n'était plus qu'à quelque heures, des clameurs pleine de mécontentement se firent entendre. Un hurlement viril mais quelque peu bafouillant du mastodonte retentit: il ordonna aux hommes de partir se coucher en invoquant l'inutilité de "la bouteille vide". Chaque bandit retourna alors dans sa tente respective le pas lent et mou tout en râlant et maudissant les dieux de ne pas avoir créer des cornes d'abondances d'alcool.
C'est alors que les deux gardes s'échangèrent un regard. Un groupe d'hommes s'approchèrent alors du camp. Amerkan compris que cela devait être des complices des deux infiltrés. IL se redressa et se mis à repérer les ingrédients qui lui serviraient à confectionner ses bombes incendiaires. Certaines barriques et chopes semblaient contenir encore du breuvage inflammable et la toile de tente qui trainait dans le camp servirait à empêcher l'alcool de sortir des bouteilles et aussi d'amorce pour enflammer le liquide une fois que la bouteille déversera l'alcool une fois qu'elle sera brisée en touchant le sol.
Un des membres du groupe qui venait de faire son apparition donna le signal pour ce qui semblait être une vendetta
-Ils sont tous endormis, on peut y aller.
Soudain le garde qui portait une lance s’engouffra dans le labyrinthe de tentes.

-Mince. Quel petit co*. Il va tout faire foirer. Rattrapons-le! , s'exclama le chef autoproclamé de la famille.
Le garde qui avait arrêté de molesté Amerkan se jeta à sa poursuite et jeta un poignard à Amerkan. Ce dernier s'empressa de le prendre et de se libérer de ses liens trop serrés. De plus il ajouta silencieusement en s'adressant au groupe d'assaillant:
Je suis avec vous. Je me charge de couvrir notre fuite si l'un des bandit se rend compte de notre présence.
Il s'empressa de libérer la charmante prisonnière. Il trancha les liens qui la retenait et la réconforta en lui donna sa veste pour se vêtir:
Je ne veux que votre bien et nous allons vous faire sortir d'ici. Mais il vous faut faire le moins de bruit possible. Vous pouvez marcher?

[[MJ] Spectre]

Jet d'agilité Koravar : 15, échoué
Jet d'agilité Pierre : 6 réussi

Koravar se jeta à la poursuite de Pierre pour le rattraper, sa main s'approcha du col de ce dernier mais il trébucha sur un caillou mal placé et s'étala de tout son long devant l'entrée du camp. Pendant ce temps, la montagne de muscle le dépassait et pénétrait à son tour dans le camp pendant que le vieil homme aidait le semi-elfe à se lever.

Test de force Amerkan : 5 réussi
Test d'intelligence Amerkan : 19 échec critique

De son côté Amerkan défit les liens de la pauvre captive et réussi à la réceptionner, il fut d'ailleurs étonné de sa légèreté, à moins que ce ne soit lui qui soit devenu plus fort, il ne savait pas trop, mais cela le perturba, d'autant plus que ses habits déchirés laissaient voir ses formes sculpturales, il rougit et bégailla avant qu'elle ne se dégage et ne se retourne, tentant de garder un minimum du pudeur.

Test d'intelligence Koravar : 8 réussi

Koravar, aidé de son compagnon, se leva assez vite et reparti à la poursuite de Pierre, mais il n'eut le temps de faire que quelques pas avant d'entendre un hurlement de rage suivit d'invectives. La voix de Pierre, cet idiot allait réveiller tout le camps. Quel guigne! Des grognements et des protestations se firent entendre dans les tentes, le doyen du groupe ferma soudain les yeux et psalmodia pendant que Koravar se dirigeait vers les cris. Il tomba sur Pierre, sa lance teintée de sang qui s'agitait dans tout les sens, retenu par Matthias, le chef des loups rouges gisait au sol, le ventre ouvert, tentant de rattraper les boyaux qui s'échappaient de son corps. Il crachait du sang, visiblement, il était toujours embué par l'alcool et choqué par l'attaque surprise qu'il venait de recevoir. Il bégaillait des mots initelligibles alors que la vie le quittait. Mais ce n'était qu'un détail. Car des bruits étranges s'élevèrent dans la forêt. La voix de Wilhelm leur parvint.

-FUYEZ!

Amerkan fut le témoin d'une scène fascinante qui lui fit oublier jusqu'à la sorcière qui s'était recroquevillé derrière un arbre en voyant qu'il n'arrivait pas à détourner son regard d'elle. Wilhelm, les bras levés vers le ciel, semblait accumuler de l'énergie autour de lui. Cette énergié se lacha d'un seul coup et la forêt fut prise de tremblements et émit des bruits suspects et étranges. Le vieil homme s'appuya sur son bâton, épuisé, et hurla un "FUYEZ!" de mauvais augure.

[Amerkan]

Amerkan n'arrivait pas à détacher son regard de la prisonnière et celle-ci fut contraint de se réfugier derrière une souche pour fuir le regard du jeune homme. Sa peau était laiteuse et ses longs cheveux noirs la mettait encore plus en valeur. Amerkan tenta de se détacher de la magnifique nymphe et pour se motiver s'octroya une cinglante baffe sur la joue ce qui lui fit reprendre ses esprits.

Alors qu'il s'affairait désespérément à collecter le matériel dont il avait besoin pour confectionner ces projectiles, un cri venant du fond du camp retentit dans le silence du matin. Amerkan reconnut la voix braillarde du champion de bras de fer. soudain une lueur apparut au beau milieu du camp et le sol se mit à gémir. Une onde de choc fit vaciller l'ingénieur qui tomba sur son postérieur. L'onde de choc fut suivit d'un avertissement:

-FUYEZ!

Amerkan se releva d'un bond et se mit à repenser aux possibilité qui s'offrait à lui. Il pouvait se diriger vers la lueur mais ainsi mettre sa vie en danger car les récents événements venait de troubler le sommeil des fêtards, de plus l'utilisation de la magie n'augurai rien de bon. Il pouvait fuir en protégeant bien sûr la jeune captive. Mais le seul problème c'est qu'il ne possédait maintenant qu'un vulgaire couteau et son pantalon car il avait donné sa veste à la sorcière. Son pistolet lui aurait permis d'abattre les quelques semblant d'hommes qui seraient sortis des tentes mais malheureusement " l'artefact " tant convoité était sûrement dans un coffre sous la couche d'un bandit.

Finalement il se résolut à fuir car vivant mais sans le sous il serait plus utile que mort mais armé. Il se dirigea donc vers la souche et saisit au passage des bouteilles vides qui lui serviront de projectile. Son but était maintenant clair: il devait défendre la Vénus et couvrir comme il le pouvait la fuite de ses camarade. Afin de ne pas loucher sur les doux dons de la sorcière il lui tourna le dos et repensa à l'horrible serveuse de l'auberge où il s'était fit pitoyablement enlevé. Ainsi toutes ses pensées à propos de la jeune femme se dissiperait et lui permettrait de mieux se concentrer sur ses cibles. Il fallait quant même prévenir les deux gardes renégats et leurs camarades.
Amerkan s'égosilla en hurlant:

-Revenez vite ils arrivent!

Puis il lança une bouteille au plus proche des tentes et gardant son couteau dans l'autre main. Ainsi si les bandits sortaient de leur tente ils se recevraient une bouteille dessus mais en plus ils ne pourraient marcher sur le sol sans s'enfoncer profondément le verre brisé de la bouteille. De plus l'horizon pointait dans le dos d'Amerkan ce qui lui donnait un avantage plus que conséquent, puisque les bandits seraient aveuglés par les lances avec lesquelles le soleil fouillait les yeux des adversaires de l'ingénieur.Et tandis qu'il brandissait sa minuscule épée devant soi prêt à bondir griffes sorties sur le premier assaillant. Il ordonna d'un ton sévère à la sorcière:

-Courez vous réfugiez aussi loin que vos pieds vous proterons, je les retiens.

Sa voix était forte et posée. Amerkan ne croyait pas un traitre mot de ce qu'il venait de dire. Il savait qu'au combat il serait vite mis hors d'état de nuire, mais il devait faire tout son possible pour qu'elle puisse s'enfuir. Même s'il devait ne tenir ne serait ce qu'une seule et unique seconde, il l'arracherait à grands coups de poignard. Ne serait ce qu'à mains nues il s'élanceraient à corps perdu dans la bataille à venir. Il se sentait assez fort pour affronter l'armée des bandits à lui tout seul, le seul fait de sauver une innocente, qui plus est aussi belle qu'une déesse, lui donnait force et courage. La modeste dague qu'il tenait était une longue lame étincelante dont la pointe était ornée de symboles magiques. L'imaginaire Croc runique projetait des éclairs de lumière telle le feu du souffle des dragons. Amerkan se tenait là, debout prêt et remplit de rêves. Il serra son étreinte autour de son arme...

[Koravar]

Koravar courut aussi vite et discrètement que possible, il gagna rapidement du terrain mais au moment ou il allait attrapé cet imbécile de Pierre il se heurta à un stupide cailloux qui le fit trébucher. Il s'écroula en jurant, Matthias passa sans même lui accorder un regard pour aller chercher Pierre, Whilhelm le doyen du groupe eut lui au moins la sympathie de l'aider à se relever. Il le remercia d'un signe de tête, et s’apprêta à repartir, mais au moment ou il allait reprendre sa course il entendit Pierre hurler. Il échangea un regard rapide avec Whillelm et partit à tout allure pour voir ce qu'il se passait en modifiant pour la trentième fois sa déveine. Quand il retrouva Pierre, celui-ci avait planté sa lance dans le ventre du chef des loups rouges qui agonisait dans la douleur (une lance plantée dans le bide ça fait mal, si,si). Même retenue par Matthias il continuait de massacrer le chef des loups rouge. Si Koravar n'avait pas su à quel point il était immonde il l'aurait peut-être plein, mais il le connaissait et savait qu'il méritait la mort.
Le problème c'était que cet imbécile de Pierre avait été tout, sauf discret. Koravar pouvait entendre des bandits commencer à se réveiller, dans quelques instants ils seraient au milieux d'une bande de bandit furieux du meurtre de leurs chef et sans doute pas très réceptif au beaux discours. Et comme si cela ne suffisait pas, Whilelm choisit ce moment pour hurler un "FUYEZ" qu'on ne pouvait que prendre au sérieux. Koravar fut un moment pris de cours, ne sachant que faire, mais il se repris rapidement. Et s'adressa à Matthias.

-Matthias, Pierre et on dégage ! Les autre nous rejoindrons ! On s'occupera du reste de la bande plus tard !

Puis, il courut pour partir du camp le plus rapidement possible. Il espérait que l'ingénieur, la sorcière et Whilelm aillent bien. Ils lui semblaient les moins adaptés au combat si une bataille devait advenir. Mais si Koravar avait survécut aussi longtemps c'était avant tout en écoutant son instinct de conservation, et là son instinct lui disait surtout de se tirer de la zone sensible avant que les problèmes n'arrives. Dès qu'il le pourrait il irait aider le reste de l'équipe, mais pour le moment il courut en zigzaguant le plus vite possible entre les tentes pour quitter le camp en faisant attention à ne pas tomber.

[[MJ] Spectre]

Koravar se mit à courir, peu importe à quoi correspondaient ces bruits, ils étaient tout sauf amicaux. Pierre, emmené par son ami à la forte carrure, semblait reprendre ses esprits et surtout la gravité de la situation. Matthias s'élança sur ses jambes puissantes et parcourus les quelques mètres le séparant de la palissade en quelques battements de coeur, Koravar sur ses talons. Il la percuta avec une violence inouïe et la fit voler en éclat, Koravar s'engouffra dans la brèche et vit un flèche se planter dans le sol à ses côtés, les bandits, encore embués par l'alcool, se défendaient contre l'attaque. C'est alors qu'un spectacle fabuleux se déroula sous les yeux du demi-elfe. La forêt se rebellait, des dizaines d'animaux émergèrent des sous bois pour se jeter sur le camps de bandit, des cris s'élevèrent alors du camps, des cris de douleur et de rage.

Amerkan vit Wilhelm courir à toute jambe vers lui, la sorcière le regardait fixement comme si elle voyait une armée de démons se ruer vers elle. Elle ne semblait pas voir entendu Amerkan, mais tout les deux purent voir un pan de palissade voler en éclat et trois hommes en sortir, puis ce fut le chaos, la forêt fut prise de tremblements et des dizaines d'ombres convergèrent vers le camps. Wilhelm saisit Amerkan par l'épaule et toussa. Il semblait épuisé, la sorcière le regardait avec un mélange d'horreur et d'admiration.

Test de 1 tir : 19
Test de 2 tir : 16
Test de 3 tir : 9, touché à l'épaule droite, 31-9-8=14 dégâts

Trois flèches sortirent des fourrés devant koravar, les deux premières partirent se ficher dans des arbres, mais la troisième partit vers son épaule, elle y traça un sillon sanglant sur la partie supérieure avant de s'évanouir dans la nature. Trois hommes armés de lances et de boucliers surgirent alors des fourrés, leur visage était barbouillé de noir et il arborait un regard féroce, un autre se leva derrière eux, un chevalier visiblement à en juger par son armure rutilante et son épée à deux mains finement sculptée. Il la leva d'ailleurs et hurla à ses hommes de charger avant de se jeter sur les talons de ses hommes.

-Vils brigands, je vais vous anéantir. POUR LA DAME!

Amerkan entendit le cri un peu plus loin d'un homme qui chargeait. La sorcière poussa un petit cri et les fourrés se mirent à bouger alors que cinq hommes sortait des fourrés, impossible de distinguer leurs visages mais leurs intentions étaient claires, ils abaissèrent leurs lances et avancèrent en tenant fermement leurs boucliers. Wilhelm toussait toujours, visiblement en proie à une quinte de toux carabinée.

[Amerkan]

Amerkan ne comprenait vraiment plus rien à la situation. Un ami de Koravar venait de sortir du camp, il était faible et toussait. Il s'était accoudé sur les frêles épaules d'Amerkan pour se reposer. De l'autre côté des animaux complétement envoutés avait chargé le camp des bandits d'où le vent portait des cris de douleur et de souffrance. Et maintenant des hommes armés les prenait pour des bandits et voulait en découdre. Rien ne se passait comme il l'avait prévu.

C'est la foire aux dégénérés mentaux!, pensa l'ingénieur. Il se permit même un brin d'ironie: Pas de doute je suis bien en Bretonnie!

Mais il fallait régler la situation au plus vite. La première solution aurait été de charger ces hommes, heureusement il n'était pas un orc totalement dénué de bon sens. Il pouvait retourner dans le camp des bandits dans l'espoir de retrouver ses armes, mais les cris qui en provenaient n'inspirait à Amerkan que peur et désespoir. Il pouvait courir se cacher dans les fourrés, au risque de tomber sur un animal enragé retardataire ou sur les petits camarades des lanciers. Enfin il pouvait tenter de se rendre, mais il serait pris pour un bandit et condamnés à mort. Il se mit à synthétiser ses idées et repensa à la grande faiblesse des Bretonniens: la religion! S'il invoquait le nom de "la Dame" en leur présence cela pourrait attiser la flamme de la haine des soldats.
Amerkan se mit donc à hurler aux hommes en armes:

"C'est la Dame qui vous envoie messieurs! Ce camp est infesté de bandits qui m'ont capturé ainsi que mes compagnons d'infortune! Nous avons réussi à leur échapper et vous voilà! Que la Dame vous bénisse! Les bandits sont attaqués par des animaux et sortent d'une beuverie! Ils sont à votre merci!"

Amerkan avait honte de se rabaisser au niveau des paysans levés en masse, mais il ravala sa fierté. Après sa tirade, le garçon posa son poignard devant lui en signe de réédition. Puis il aida l'homme que le dénommé Wilhelm à se maintenir droit afin qu'il puisse mieux respirer, le vieillard . Amerkan regarda encore autour de lui. La sorcière semblait abasourdie d'avoir vu le géant réduire à néant la palissade du camp. D'ailleurs celle-ci avait revêtu la veste de l'ingénieure et sa poitrine généreuse était le dernier des soucis d'Amerkan, au plus grand bonheur de la sorcière qui n'avait plus à se cacher du jeune homme agar. Les soldats avait l'air de plus en plus menaçant au fur et à mesure qu'il approchaient.

Amerkan espérait que la chance serait pour une fois de son côté. Amerkan attendait toujours la réponse des Bretonniens. Si ceux-ci venaient à vouloir l’occire, Amerkan irait se réfugier dans les bois avec le reste de la troupe.

Test de charisme?