Vengeance et dettes à payer [Koravar]

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Spectre
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Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par [MJ] Spectre »

Il faisait nuit, une nuit noire et sombre, une nuit d'encre, les petit groupe vengeur approchait résolument du camps des bandits. Plus qu'une colline et ce serait bon, pour le moment il n'avait rencontré aucun garde, ce qui semblait plutôt étrange, les camps de bandits étaient bien gardés d'habitude. Peut-être la vigilance s'était-elle relâchée? En tout cas ils n'étaient plus très loin du camps, ils pourraient enfin venger leurs morts et annihiler la menace que faisait peser ces bandits sur la région. Koravar allait-il sauver la sorcière? Était-elle seulement en vie? Tant de questions, des réponses si proches. Le petit groupe se rassembla, la détermination farouche se lisait dans les yeux des jeunes hommes venus mettre un terme aux pillages et aux morts.
Matthias le géant trentenaire, sa lourde carrure dominait largement celle des autres, ses yeux décidés et sa lourde hache à deux mains lui donnait des airs de tueur sanguinaire adepte de Khorne dans la lueur du soir, ses grosses mains serraient le manche de sa hache à deux mains à s'en blanchir les phalanges. Whilhelm, le doyen du groupe, se déplaçait avec une agilité certaine malgré son embonpoint et le fait qu'ils s'appuient sur son bâton pour marcher, il sortit un pendentif qu'il embrassa avant de murmurer une prière incompréhensible, ses cheveux noirs le rendait difficilement visible dans la nuit, son bâton fournissait un excellent point de repère. Albert ne tenait pas en place, il était visiblement nerveux, l'épée qu'il tenait en main tremblait alors que ses yeux cherchaient visiblement ou se déroulait l'action même si il n'y en avait pas, cet empressement pourrait lui coûter la vie, il était vraiment excité par la perspective du combat et c'en était des plus inquiétant. Quand à Pierre, l'instigateur de ce groupe, difficile de déterminer ce qu'il pensait, il tenait une lance dans les mains, sans doute s'imaginait-il embrocher en personne le chef des bandits, une épée battait à son flanc, il ne restait plus qu'à espérer qu'il sache se servir de l'un comme de l'autre.

-Bon, derrière cette colline se trouve le campement des bandits, nous devons l'infiltrer, tuer les éventuels gardes de faction et massacrer les autres dans leur sommeil. Faisons ça vite et bien et nous pourrons tous rentrer ce soir avec leurs crânes sur des piques.

Une étrange clameur se répandit soudain, le petit groupe se précipita alors vers le sommet de la colline et contempla le creux de la vallée, c'était une bien étrange scène qui se déroulait, les bandits festoyaient, chantant des chansons paillardes à qui mieux le mieux, mais ce qui venait de lancer ce bruit soudain, c'était un début de duel, le chef contre un de ses subalternes dans un combat de bras de fer, car si jusqu'à maintenant le flanc de la colline avait camouflé les chants, les clameurs et les encouragements étaient si fort qu'ils étaient parvenus aux oreilles du petit groupe. Apparemment les bandits venaient de rentrer d'un pillage, un bric à brac sans nom étaient entreposé un peu à l'écart, des armes, des armures et des bijoux. Koravar chercha des yeux la sorcière et il finit par la trouver, attachée sur un poteau, ligoté et baillonée, un peu à l'extérieur du camp, deux bandits lorgnaient sur elle en montant un semblant de garde avec un air mauvais.
Mais Pierre et les autres se moquaient bien d'elle, il n'avaient d'yeux que pour le chef de la bande, ils étaient si près du but. Si près.

-Nous allons attendre ici qu'ils se soient tous endormis. Ensuite nous allons profiter qu'ils soient pleins et ronds pour les tuer... un par un.

Tout le monde acquiesca quand Koravar vit du mouvement sur sa droite, l'un des deux gardes s'approchait de la sorcière, son faciès immonde fendu d'un sourire malsain, il poussa un rire gras en s'approchant d'elle, il parlait mais impossible de déterminer ce qu'il disait à cete distance, cependant, ses intentions se confirmèrent quand il passa sa main sur le corps finement sculpté de la femme en poussant des rires sous les encouragements de son ami.
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Koravar »

Koravar avait passé plusieurs jours avec la petite troupe de la famille de feu le forgeron Yvan, ils avaient finalement quitté la ville pour poursuivre les bandits, au fil des jours ils avaient plus d'une fois discutés à propos de la fiabilité de leurs plans. Ils en étaient finalement arrivé à la conclusion qu'il y avait trop de risques que les bandits décident tout simplement de tuer le semi-elfe juste pour avoir déserté. Après plusieurs plans et théories fumeuses ils avaient finalement décidés d'attaquer le camp dans leurs sommeil, il fallait pour cela neutraliser les sentinelles qui monteraient sans doute la garde et s'arranger pour qu'aucun de ceux qu'ils abattraient "ne couine" trop fort car il ne faisait aucun doute que si ils se faisaient repérer,leurs petit groupe se ferait sans doute écraser sous le nombre. Koravar ne connaissait pas le nombre exact des bandits mais il ne faisait à ses yeux aucun doute qu'il devait êtres trop nombreux pour leurs petit groupe.
A moins que certains d'entre eux n'ai des...capacités "inhabituel" ou très développé. Malgré plusieurs jours passé ensembles, il ne connaissait presque rien de ses nouveaux compagnons, la plupart ne parlait quasiment jamais, ou alors presque uniquement qu'entre eux et les rares conversations qu'il avait put avoir ne lui avait pas permis de se faire une idée précise à propos de ses compagnons (excepté Matthias, le géant dont Koravar avait déjà l'idée d'une brute épaisse sans grande finesse).
Ce ne fut qu'après trois jours de traque qu'ils finirent par tomber sur des traces des bandits, ils leurs fallut deux autres jours pour retrouver, de nuit, le campement des bandits. Il s'étaient déplacés en silence, leurs armes à la main de façon à pouvoir réagir le plus vite et le plus efficacement possible.
Koravar fut surpris de ne pas avoir vue ne serais-ce qu'un seul garde. Il se souvenait que quand il avait habité chez les Loups Rouges l'organisation était quasi militaire. Finalement, ils arrivèrent au sommet pour assister à un spectacle des plus surprenants. Les pillards qui se livraient à des réjouissances dans un concert de cris, de chanson paillarde, et d'alcool coulant à flot. Ils fêtaient apparemment un pillage réussis, la raison de l'absence de gardes s'imposa d'elle même. Des bandits restait des bandits après tout. Le semi-elfe observa un instant le camp et chercha à voir s'il pouvait trouver des visages connus. Il lui sembla reconnaitre les trois débiles avec qui il avait discuté en se réveillant au camp il ne vit pas le maitre d'arme des pilleurs non plus. Il fallait bien dire que la foule autour des deux duellistes était assez compact. Il chercha ensuite des yeux la sorcière. Il doutait un peut de la voir à l'extérieur avec toutes ces brutes, elle avait dû rester dans une tente. Il ne savait pas trop quoi faire à son sujet, ses sentiments à son égard était toujours floues en tout cas, il était hors de question qu'il la laisse dans ce camps, il lui avait juré de l'aider et Koravar était bien décidé à tenir sa promesse. En regardant par hasard sur sa droite il faillit lâcher un juron mais il se contenta de grommeler dans sa barbe. Il avait trouvé la sorcière mais il le regrettait presque. Elle était attachée sur un poteau, ligoté et baillonée, un peu à l'extérieur du camp, deux bandits lorgnaient sur elle en montant un semblant de garde avec un air mauvais. Il tourna la tête pour voir ce qu'en pensait les autre mais il se rendit vite compte qu'ils ne se concentraient que sur l'intérieur du camp...ou plus précisément sur le chef des Loups Rouges.
Pierre annonça son plan qui était de profiter de l'état de liesse des bandits pour ensuite les neutraliser dans leur sommeil. En temps normal Koravar aurait été d'accord avec ce plan mais là, le problème était qu'il y avait Claudia, là, devant ses yeux attachés et que ses gardes semblaient vouloir prendre du bon temps avec elle. Vu son ancienne fonction chez les bandits il s'était douté que même débarrassé de Hans le principal lieutenant de Saméric elle avait encore dû...donner du plaisir à des hommes du camp, mais c'était une chose de le penser et une autre de le voir.
Il s'efforça de se calmer et parla à Pierre en murmurant.


-Eh, c'est la fille dont je t'ai parlé, celle que les Loups Rouges retiennent de force.
Il n'avait pas préciser ce qu'il voulait, mais à ses yeux cela était simple. Il voulait qu'ils aillent l'aider avec lui.Il y avait brièvement réfléchit et s'était dit que c'était faisable. S'ils étaient assez discrets, ils pourraient neutraliser les gardes sans que leurs camarades ne s'en aperçoivent. Certes, ils n'étaient pas très éloignés du camps mais ils n'étaient pas sur leurs gardes et les brigands en générales étaient plus occupés par le duel et la beuverie que par leurs prisonnière.

[MJ] Spectre
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par [MJ] Spectre »

Pierre suivit la vision de Koravar, il fit une moue étrange, la vision le débectait, mais était-il prêt à prendre un tel risque? Il ferma les yeux alors que le soudard entamait une chanson paillarde et délaissait sa lance pour une dague. Il la passa sur le corps de la sorcière, effectuant des gestes lents et exagérés alors que son camarade reprenait ses encouragements de plus belle et frappait le sol de sa lance. Pierre ne voulait pas risquer de griller leur entrée, mais il ne pouvait pas se résoudre à laisser cette femme se faire violer. Il lâcha un juron et braqua ses yeux sur Koravar.

-Nous y allons toi et moi. En douceur, pas un mot. Je prend le voyeur, tu t'occupe de l'autre. On fait ça vite, on choppe leurs tenues et on fait semblant de monter la garde, c'est ma seul offre.

Pierre entama la descente de la colline, suivit de Koravar, à pas de loup, accroupis, Koravar à sa suite, la descente lui parut durer des heures alors que le moindre de ses pas lui semblait faire un vacarme incroyable, il se surprit à avoir retenu sa respiration. Le soudard continuait son oeuvre, déchirant les habits de la jeune femme alors que des larmes perlaient déjà à ses yeux, elle savait ce qui allait arriver, encore et encore. Koravar cru voir une véritable haine passer dans son regard, était-ce de la haine pour celui qui l'avait abandonnée? De la haine contre ce monde qui voulait la voir souffrir? Difficile à dire.

Code : Tout sélectionner

Jet d'attaque = 7 réussite
Jet de localisation(1) = tête
Ils arrivèrent près du premier homme, Pierre abaissa sa lance, il regarda Koravar et lui fit un trois avec les doigts, puis un deux et enfin un un, il se lança subitement en avant, les foulées attirèrent l'attention de l'homme qui n'eut pas vraiment le temps de se retourner, la lance le traversa de part en part au niveau de la gorge, étouffant tout cri qui aurait put sortir de sa gorge. Mais les encouragements cessaient par la même occasion et le second commençait à se rendre compte de la situation.

Code : Tout sélectionner

Votre attaque a réussi (5). La parade de votre adversaire a échoué (18) Vous lui infligez une perte de 29 PV
Jet de localisation (2) = tête
-2 en endurance, adversaire sonné, 1 coup gratuit
Koravar frappa mais ne parvint pas à tuer son adversaire, toutefois, il lui emporta l'oreille et lui entailla sévèrement le crâne, l'homme ne put même pas crier ou sortir son arme, sonné et son le coup du choc.

Code : Tout sélectionner

Votre attaque a réussi (8). La parade de votre adversaire a échoué (18) Vous lui infligez une perte de 35 PV
Jet de localisation (4) = bras, second jet (1) bras droit
Mort de l'adversaire
Le soudard se tenait le crâne, il ne semblait pas trop comprendre ce qui se passait, quand Koravar leva son arme pour lui donner le coup de grâce, il leva son bras droit pour se protéger mais ce geste était purement inutile, Koravar transperça purement et simplement le bras de l'homme et atteignit son crâne, transperçant son oeil et atteignant le cerveau, une mort des plus sales et des plus sales, il serait inutile de récupérer quoi que ce soit sur ce corps. La sorcière posa son regard dans celui de Koravar et il put y lire du soulagement et de la reconnaissance.
Je suis la peur, je suis le bonheur, je suis le courage, la mort et tellement d'autres choses à la fois. Je suis l'alpha et l'omega, perdu au fond des limbes de ton esprit, c'est moi qui t'aide et qui tente de te tuer. N'essaye pas de me supprimer, ou tu te supprimerait toi même ainsi que tout créature en ce monde.

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Koravar
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Koravar »

Koravar soupira de soulagement quand Pierre accepta d'aider la jeune femme, koravar avait pendant un instant crut que les sentiments de vengeance du jeune homme l'empêcherai de faire ce qui était juste. Il acquiesça quand Pierre lui posa ses conditions, il n'avait pas l'intention de partir, il avait dit qu'il les aideraient à tuer Sameric et il le ferait.


-Merci Pierre, c'est tous ce que je demande.



Le semi-elfe suivi Pierre, il avait cessé de respirer, le stresse ainsi que la crainte d'arriver trop tard semblaient lui avoir créer une boule dans la gorge. Chacun de ses pas lui semblaient lents et maladroits, il avait l'impression que chaque brindille cassé faisait autant de bruit qu'une charge de chevalier en armure lourde. Il s'attendait à tout moment à ce qu'un des gardes ne se retourne et donne l'alarme. Pourtant tout se déroula bien. Les deux compagnons de Vendetta se retrouvèrent bientôt à proximité des soudards qui étaient si occupés qu'ils ne firent aucunement attention à ce qui ce passait derrière eux, Koravar regarda Pierre, celui-ci commença un décompte avec ses doigt, le semi-elfe acquiesça et quand Pierre termina le décompte ils passèrent à l'action.

Pierre chargea le voyeur, qui ne s'était qu'à moitié retourné qu'une lance lui transperça la gorge, mettant fin à toute tentative de mise en garde et aux doute de Koravar. Oui, Pierre savait manier la lance.

Le second Loups Rouge qui s'était rendu compte que son compagnon s'était brutalement tut se retourna pour lui demander ce qu'il se passait...et avant qu'il ne puisse poser sa question une épée vola droit vers son visage, il fut si surpris et hébété qu'il ne réussis même pas à crier, même quand le coup lui coupa l'oreille et l'envoya à terre. Alors qu'il tentait de se relever et qu'il commençait à comprendre qu'il était attaqué, il se contenta de lever son bras en voyant son adversaire lever son arme pour l'achever. Il voulut crier mais il fut stopper nette quand l'épée de Koravar lui transperça le bras et pour finir, la tête...

Le semi-elfe retira prestement son épée et se dépêcha de la rengainer, il la nettoierai après, il se donna juste le temps pour dire à la jeune femme d'une voix apaisante.


-Je t'avais dit que je reviendrai.


Puis, il amena rapidement le corps de celui qu'il avait tué vers les zones d'ombres, là où l'œil humain normal ne pourrait pas le voir facilement et prit la lance du garde, ainsi que tout ce ce qui pourrait lui permettre de se faire passé pour lui et retourna au poste initial du garde pour faire semblant de monter la garde. Il lança un regard à Pierre pour lui signifier que c'était bon pour lui. Il fut tenté à un moment de détacher Claudia mais il savait que s'il le faisait, des bandits pourraient le remarquer s'ils passaient par ici et qu'ils faisaient attention, cela suffirait à gâcher tout le plan initial. Pour le moment, Claudia devrait prendre son mal en patience, il fallait juste un peut de temps, oui, dès qu'ils seraient tous écroulés suite à leurs beuveries il pourrait la détacher, mais là... ce n'était pas possible sans prendre le risque de gâcher la mission entièrement. Il lui lança un regard rassurant pour lui faire signifier qu'ils allaient s'assurer qu'il ne lui arrive rien.
Bon,je ne détacha pas encore Claudia et je prend ce que je peux du bandit que j'ai tué pour me faire passer pour un loup rouge, je tourne le dos au camp pour être sur qu'on ne me reconnaitra pas si on ne s'approche pas trop près.

[MJ] Spectre
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par [MJ] Spectre »

Koravar ne put pas récupérer grand chose, les habits le serrait, mais cela ferait illusion dans la pénombre, Pierre l'imita et traîna l'autre corps dans les ombres. La sorcière se fit aussi calme que possible. Une clameur se fit entendre alors que les chants reprenaient de plus belle dans le camps, cette bande de soulard avait l'air de ne pas vouloir rejoindre leur lits sans s'être remplis comme les ivrognes qu'ils étaient. Un garde passablement éméché approcha de Koravar et Pierre et rigoant, il était grand, un véritable boeuf, il traînait un sac sur le sol, un sac qui gigotait et qui lachait des sons étouffé.

-Gilles! Goerge! Si la fille vous amuse plus occupez vous de lui!

Il lança le sol qui atterrit au sol avec force, un son en sortit, il y avait quelqu'un dans ce sac. Pierre se précipita en imitant le rire gras des soudards alors que le géant se retournait pour partir. Il s'agenouilla et sortit de force l'occupant du sac, il lui asséna une volée de coup de poing et il hurla, Koravar vit que tout cela n'était pas pour le plus grand plaisir du tortionnaire mais il fallait faire illusion pour le moment et il était prêt à tout.
_____________________________________________________________________________________________________

Koravar sentit le sol qui le malmenait alors qu'il était dans le sac, quelle galère, prit dans son sommeil par cette bande de soiffard barbares! Quelle honte, cette auberge avait pourtant l'air fréquentable. Depuis qu'il avait quitté la maison ce n'était que galères et coups du sorts. Il avait pensé pouvoir avoir du répits dans ce village pittoresque, puis on l'avait emmené de force, il ne devait la vie qu'à son pistolet, en le voyant, les voleurs l'avaient pris à juste titre pour un descendant de riche naissance et avaient décidés de demander une rançon. Il se sentit partir dans les airs et atterrir avec force sur le sol qui lui avait infligé force bleus sur le corps. Il entendit le sac s'ouvrir sur un autre de ces maudits brigands qui entreprit de le molester avec violence et force, ses entraves l'empêchant de se défendre. Décidément tout ceci n'était vraiment pas dans son plan de départ.
Koravar first, vous voilà ensemble dans la galère les enfants, bonne chance.
Je suis la peur, je suis le bonheur, je suis le courage, la mort et tellement d'autres choses à la fois. Je suis l'alpha et l'omega, perdu au fond des limbes de ton esprit, c'est moi qui t'aide et qui tente de te tuer. N'essaye pas de me supprimer, ou tu te supprimerait toi même ainsi que tout créature en ce monde.

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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Koravar »

Koravar grimaça en enfilant "l'uniforme" du garde, il était sale et l'odeur qui s'en dégageait révélait que son propriétaire n'avait pas une hygiène de vie très développée. De plus, les habits étaient un peut trop serrés et petit pour lui mais dans la pénombre personne ne se rendrait compte de rien, à moins de posséder une vue nocturne comme la sienne et en plus de regarder sous son capuchon. Du coin de l’œil il vit Pierre faire de même, apparemment il n'était pas plus enchanté que lui de porter les habits du garde, mais dans leurs cas on ne se permettait pas de faire les fines bouches. Il fut soulagé de voir que la sorcière prenait son mal en patience et restait le plus calme qu'elle le pouvait. Il essaya de ne pas trop s'attarder sur ses formes.
Il fit comme si il montait la garde en se montrant le plus patient possible, une clameur s'éleva du camps des bandits, apparemment ils n'étaient pas décidés à aller se coucher. Il jura tout bas en lançant dans la foulée une malédiction contre ces bandits qui semblaient bien décidés à ne pas aller se coucher de si tôt. Il pria silencieusement les dieux qu'il connaissait que ces soiffards s’écroulent rapidement raide.
Un peut plus tard, un garde qui semblait bourré comme un nain un jour de fête vint leurs jeter un sac qui gigotait et qui lâchait en leurs disant qui si la femme ne les intéressaient plus ils pouvaient... s'amuser avec ça. Il apprit dans la foulée des noms des anciens gardes.
Pierre sortit rapidement l'occupant du sac pour se mettre à le rosser. Koravar avec sa vision elfique put voir que Pierre n'appréciait pas ce qu'il infligeait à l'individu qui était sortit du sac, mais il fallait bien sauvegarder les apparences. Au bout d'un moment Koravar s'avança et attrapa le bras de Pierre et lui dit en s'arrangeant pour avoir une voix différent que celle qu'il avait d'habitude.


- Vas-y mollo George, si tu continue comme ça il n'en restera plus assez pour rançonner sa famille.

Il observa plus attentivement le jeune homme qui n'avait pas l'air d'être ravi d'être là.

Il était de taille moyenne, Koravar le dépassait donc d'une bonne tête. Il était un peut rond mais loin d'être obèse. Il avait le visage pâle, mais Koravar mit cela sur le compte de la peur, il était également amoché suite à la raclée qu'avaient du lui infliger les bandits (ainsi que Pierre). Il portait une veste et de cuir assez anal assortit avec des braies toutes aussi brunes.


* Mais comment s'est-il retrouvé ici ?*
Se demanda le semi-elfe avant d'empoigné le jeune homme pour le jeter par terre sans trop de force pour lui faire vraiment mal mais assez pour que de loin on pense qu'il le malmenait assez violemment.

-Reste là, et fais comme si tu t'étais fais violemment rossé. Pas un mot, et ne relève pas trop la tête si tu veux la garder sur tes épaules.
Le prévint-il en murmurant, avant de tout de même lui donner un coup de pied dans le ventre pour que cela face plus vrais. S'ils s'en sortaient il ferait ses excuses à l’ingénieure, sinon ? Et bien, ça n'aurait plus d'importance.

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Amerkan
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Amerkan »

Le temps n'était décidément pas avec lui se disait Amerkan. Le pauvre ingénieur perdu depuis le naufrage avait erré de villages en village, cherchant tant bien que mal le chemin qui le mènerait jusqu'à l'Empire afin de trouver une école d'ingénieurs. Il s'arrêta devant une auberge, au-dessus de la porte une vieille enseigne se balançait au gré du vent. On pouvait encore lire le nom du lieu "Au Bretonnien heureux". Cela confirmait la thèse d'Amerkan sur les Bretonniens:

Aucune imagination.

Il entra néanmoins dans le taudis. Il fut soudain envahit d'une envie de vomir lorsqu'il se rendit compte de l'odeur de sueur et d'alcool qui emplissait la pièce. Lorsqu'il releva son capuchon afin de voir à quoi il devait s'attendre, il se raidit et se retint de rendre son dernier repas. Devant l'entrée se tenait un bar où s'affalait des paysans ivres-mort qui venait sans doute dépenser leurs maigres revenus afin de se procurer de l'alcool. Sur la droite trois hommes entouraient une énorme mégère habillée d'une robe qui était aussi propre qu'un skaven. Celle-ci était aussi imposante qu'un minotaure et dominait ces "sujets" depuis une table. Amerkan aurait bien voulu s'y intéresser. Non pas la femme fatale mais la table. Amerkan se demandait comment pouvait-elle ne pas s'effondrer sous cette gigantesque pression. Il arriva au niveau du comptoir et réussit à négocier une chambre.

Fatigué, il s'installa dans sa chambre rapidement et se laissa tomber sur le lit sans remarquer la présence de tout un écosystème d'insectes dans celui-ci. Amerkan avait beau être "quelque peu" douillet et capricieux, il préféra ne pas faire la fine bouche.
Cependant il ne réussit pas à dormir. La truie et les badauds continuait de chanter et crier. Trois comas éthylique plus tard, le silence s'installa enfin. Amerkan soupira et serra contre lui le semblant d'oreiller. Tout à coup, la porte grinça. On ne leur avait pas dit que l'huile pour graisser les gonds ça existait pensait Amerkan. Il réalisat dans la seconde qui suivit que la porte en question était la sienne. Il se releva d'un bond et alors qu'il se jetait sur son pistolet une silhouette le frappa du pied en plein visage. Il retourna dans le lit violemment et prit un coup sur la tête.



Amerkan se réveilla. Il faisait noir et sa tête lui faisait mal. Il mit quelques minutes avant de reprendre possession de son corps et essaya de bouger, malheureusement il avait les poings liés. Il commença à gigoter et ressenti une grande douleur au niveau de son abdomen. Il commença à réaliser sa situation. Pendant la nuit il avait été volé et emmené dans ce qui semblait être un sac de peau qui n'avait pas contenu que des choses vivantes . Ce qu'il ne comprenait pas c'est pourquoi il l'avait enlevé. Il possédait bien quelques couronnes et deux colliers mais ça ne faisait pas de lui un objet de valeur pour quelque voleurs que ce soit.
Il fut alors traîné sur le sol. Il sentit qu'il décolla du sol sol et retomba. Il entendait des cris et des chants ainsi que quelques sons stomacales auxquels il ne valait mieux pas s'imaginer ce que cela donnait visuellement. Il entendit qu'on pouvait "s'occuper de lui". Amerkan se douter que ce pronom le désignait. Il encaissa encore un coup dans le ventre puis une forte poigne l'extirpa du sac. Il faisait nuit mais des feux permettait de voir les alentours. Il était dans un camp dont les tentes étaient faîtes de toile et de piquets de bois. L'homme qui le soulevait portait une tenue de combat légère et quelque peu tâchée de sang. Derrière lui un autre homme dans la même tenue se tenait debout. Il entendait encore les cris derrière lui. Il devait y avoir une fête. Soudain Amerkan remarqua une jeune femme à demi-dénudée et attachée. Elle-aussi devait être dans la même situation pensa-t-il. Cependant en découvrant son corsage presque ouvert il ne put s'empêcher de rougir et se révolta de sa condition tout en pensant à sa beauté. Elle était radieuse et illuminait la nuit. Si seulement il avait eu son pistolet et sa poudre il aurait pu la sauver et peut-être l'emmener avec lui.
Mais ce n'était pas le cas...
Le garde de derrière s'adressa à son compagnon:

-Vas-y mollo George, si tu continue comme ça il n'en restera plus assez pour rançonner sa famille.

Puis il s'adresse à Amerkan:
-Reste là, et fais comme si tu t'étais fais violemment rossé. Pas un mot, et ne relève pas trop la tête si tu veux la garder sur tes épaules.
Amerkan préféra obéir. Il avait plus à y gagner ou plutôt moins à y perdre. Il ne put cependant s'interroger sur les intentions des deux bandits et se risqua à les interroger.

-Qui êtes-vous, où sommes-nous et que me voulez-vous? Si c'est de l'argent que vous voulez vous pouvez prendre ce qui m'appartient mais laissez moi mon pistolet

Doit-on encore faire un post chacun avant que tu en fasse un Spectre?
Amerkan Butoda
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La technologie n'est ni bonne ni mauvaise, tout dépend de l'utilisateur.

"Sapentia dixit."
La science a parlé.

Koravar
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Koravar »

Le semi-elfe soupira d'agacement. Le jeune homme capturée faisait exactement le contraire de ce qu'il lui avait demandé de faire. Comment voulait-il que tout ce passe bien si il n'écoutait rien. Koravar lui donna un bon coup de hampe de lance dans le côtes pour lui faire comprendre d'arrêter de parler. Il se mit à lui dire d'une voix dure:

-Bon alors, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué si ils veulent ton or, ton pistolet ou même ta chemise tu n'est pas en position de faire grand chose pour t'y opposer. Ensuite, tu es dans un camp de bandit, ne me demande pas pourquoi. Sûrement pour pouvoir faire une demande de rançon à ta famille plus tard. En tous cas, c'est la seul explication que je vois pour qu'ils ne t'aient pas déjà tranché la gorge.

Il observa où se trouvait Pierre, parfait, il était en train de monter la garde de façon à faire semblant de surveiller la sorcière mais d'en fait surveiller attentivement le camp. Il fit un signe de main pour signaler au semi-elfe que tout allait bien pour le moment.
Le semi-elfe soupira à ce qu'il pouvait entendre les brigands faisaient toujours la fête, il marmonna un juron concernant le quotient intellectuel des bandits ainsi que celle de leurs parents et de leurs grands-parents. Il tourna un regard vers le jeune homme qui n'avait pas l'air très rassuré. Que pouvait-il vraiment lui dire qui ne risquerait pas de compromettre la mission ? Il suffisait qu'il lâche inconsciemment le mauvais mot et tout tomberai par terre.


-Si ça peux te rassurer, si tous ce déroule comme prévu on s'en sortira tous les deux sans trop de casse.
Lâcha-t-il finalement. Enfin, ce n'était pas du tout sur que ça réussisse à calmer l'ingénieur mais bon, il pouvait pas non plus tout déballer comme ça.

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Amerkan
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Amerkan »

Amerkan reçut pour toute réponse à ses questions un coup de la lance du grand bandit. Sa respiration se coupa et il roula par terre en ouvrant la bouche sans pouvoir expirer. Il toussa et respira profondément quand le bandit répondit d'une voix dure:

-Bon alors, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué si ils veulent ton or, ton pistolet ou même ta chemise tu n'est pas en position de faire grand chose pour t'y opposer. Ensuite, tu es dans un camp de bandit, ne me demande pas pourquoi. Sûrement pour pouvoir faire une demande de rançon à ta famille plus tard. En tous cas, c'est la seul explication que je vois pour qu'ils ne t'aient pas déjà tranché la gorge.


Amerkan fut troublé par la façon qu'avez le garde à parler. Il semblait appartenir à un autre groupe que celui des bandits. Plein de questions chatouillèrent la langue d'Amerkan, mais l'idée de recevoir un nouveau coup dans les côtes lui ôta l'envie de questionner son interlocuteur. Ce dernier se retourna pour apercevoir son camarade. Amerkan le suivit des yeux et retomba sur la prisonnière et ses formes... Il fallait décidément qu'il arrête de la regarder. Il rougissait et tout en essayant de se cacher de la beauté prisonnière, ses yeux se sentaient d'un air plutôt voyeur. Il essaya encore de détourner le regard et regarda de plus près son bourreau. Il était grand et musclé mais avait un profil assez fin et non pas une tête de barbare sanguinaire lacérées de balafres. Mais l'obscurité de la nuit empêchait Amerkan de voir parfaitement les visages de ses ravisseurs. Le chahut des soulards s’intensifiait, on pouvait entendre des cris d'encouragements surement liés à un concours de force. Amerkan repensa à la façon dont il pouvait s'échapper du camp: la force ou la vitesse ne lui donnerait pas l'avantage sur les pécores, mais la ruse elle lui servirait. Leur beuverie se terminera par des comas et des assoupissements; c'est là qu'il devrait intervenir. Tout d'abord il devait se libérer, le feu des braseros lui permettrait de brûler ses liens. Ensuite ils s'emparait d'une arme laissée seule et de bouteille d'alcool: elles serviront à imbiber les tentes du camp d'alcool et de pouvoir mettre le feu à toute la zone. Il s’enfuirait ensuite, sans oublier bien-sûr la magnifique prisonnière. Il fallait cependant attendre et subir les coups de ces bandits.
Le pseudo-bandit se remit alors à s'adresser à lui:

-Si ça peux te rassurer, si tous ce déroule comme prévu on s'en sortira tous les deux sans trop de casse.


Comment cela "sans trop de casse"? Y allait-il avoir un combat ou un affrontement? Amerkan était troublé, mais il se décida à obéir en faignant de souffrir lorsqu'on lui infligeait des coups, qui d'ailleurs ne nécessité pas qu'on feignent leur efficacité. Il repensa la phrase qui venait de lui être adressée. il réfléchit sur chaque mot et le mystère de l'identité du tortionnaire. Il y avait beaucoup d'hypothèses qui se bousculaient dans la tête d'Amerkan, mais une chose était aussi sûre, que le phénomène de la gravité de tout corps; l'homme qu'il avait en face de lui voulait sortir de ce camp vivant, car il n'était PAS un bandit. Amerkan pensait que s'il arrivait à le convaincre de l'aider, il l'aiderait à son tour.
Au prochain coup qu'il attendait, il contracta ses maigres abdominaux et lâcha:

Je peux vous aider. J'ai un plan si vous voulez partir.
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Re: Vengeance et dettes à payer [Koravar]

Message par Koravar »

Koravar fut surpris par la déclaration de l'humain, il avait un plan ? Lui ? Le semi-elfe eut une moue peut convaincue, il doutait que ce jeune homme mort de peur, attacher et dans une très mauvaise posture puisse vraiment les aider. Toutefois, qu'est-ce qu'il perdait à l'écouter ? Après tout, il pouvait tout de même avoir une bonne idée... Il consulta Pierre du regard, celui-ci était curieux tout comme Koravar, lui aussi semblait douter des idées du jeune homme. Il fit un haussement d'épaules voulant signifier "après tout qu'est-ce qu'on a perdre" ? Koravar lui donna un coup de pied dans le ventre, il fit tout de fois attention à ne pas donner un coup trop fort pour ne pas lui faire trop de mal, s'il s'en sortait il ferait ses excuses au jeune homme. S'il mourrait et bien... cela n'aurait plus d'importance.

-Désoler pour les coups mais ils sont nécessaires, reste allonger, ne relève pas la tête, ai l'air effrayé, ne parle pas trop fort et surtout, sois bref.
Finit-il tout en donnant un dernier coup de pied du même dosage que le précédent. Il observa Pierre qui continuait de surveiller tout en essayant d'écouter. Koravar calqua son attention sur la sienne tout écoutant, lui très attentivement Amerkan, si son plan se révélait utile ils pourraient toujours l'ajouter au leurs, sinon et bien il n'en ferait que peut de cas. Bien sur dans tous les cas, ils aideraient l'ingénieur, après c'était une victime des brigands comme Pierre et sa famille et "les ennemis de mes ennemis sont mes amis, non ?

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