Amerkan , lui se retourna après être sortit et envoya un carreau sur la plus grande forme empêtré dans la tente. Le chef de la bande s'effondra après que le carreau d'arbalète lui transperça d'un trait le crâne. "Décidément",s'étonna Amerkan, "cette arme me surprend de plus en plus.". Il songeait déjà à l'améliorer lorsqu'il aurait du temps et le matériel nécessaire. Koravar qui s'était rué sur le bandit, fut dépassé par le carreau bien plus rapide. Il s'arrêta et se fit les dents sur le second prisonnier puisqu'il n'y avait plus que lui. Il saigna le pauvre bougre à la jambe ce qui le fit tomber au sol, toujours en train de cherché à sortir de la toile, et Pierre n'eut plus qu'à l'achever d'un coup de lance dans le thorax. Le sang avait souillé la tissu, et sa teinte était rouge.
Amerkan remarqua la forme d'un coffre derrière le grand tortionnaire et sectionna la toile. Il y découvrit ses effets personnels, dont son pistolet, marqué de son nom ainsi que 20 couronnes d'or au total et une gemme. Il décida de récupérer ses 6 couronnes d'or et de partager plus tard les 14 autres avec Koravar. Il gardait la gemme pour payer le futur mercenaire afin qu'il l'accompagne lors de son voyage vers Altdorf. Finalement il finirent pas revenir sur leurs pas et rejoindre Wilhelm et la sorcière. En chemin ils virent les soldats bretonniens capturer des bandits ou les achever. "Justice était faite!"pensait Amerkan.
Lorsqu'il retrouvèrent Wilhelm et la sorcière à l'orée de la forêt, les trois fondirent en larme à la nouvelle. La sorcière elle aussi versa des larmes pour l'un de ses sauveurs. Koravar et Amerkan resté à l'écart, l'ingénieur se mit à lui faire une offre:
"Excusez-moi, mais comme je vous l'ai dit je souhaite me rendre à Altdorf, et étant donné que les routes ne sont pas très sûres. Je voudrais savoir si il vous serait possible de m'accompagner, tout en étant rémunérer bien sûr. Je vous donne d'ailleurs votre part du butin que j'ai trouvé dans le coffre de la grande tente.", et l'ingénieur lui mis dans la main 7 couronnes d'or, puis ajouta :"J'ai aussi trouvé une gemme, je vous la remetrais comme paiement pour ce voyage à notre arrivé à Altdorf. Bien sûr si vous refusez je ne vous le reprocherez pas. Le voyage sera long et difficile mais à deux se sera moins dangereux."
Amerkan alla enfin voir les autres combattants et les remercia de leur aide, tout en leur adressant ses sincères condoléances pour Albert. Il se retourna ensuite vers la sorcière et s'excusa:
"Je vous prie de m'excuser pour tout-à-l'heure, je ne sais pas ce qui m'a pris. Si vous le voulez bien, vous pourriez m'accompagner jusqu'à Altdorf, où je me rend pour étudier. Là-bas vous pourrez exercer votre magie dans les collèges dédiées à votre art. Je n'attends pas forcément une approbation, mais j'ai fait la même offre à Koravar. Dans le cas contraire je vous souhaite une agréable vie et vous adresse mon admiration. Au fait, je ne veux pas vous voler et vous laisse ma veste, vous en avez plus besoin que moi.", dit l'homme toujours torse nu depuis qu'il lui avait donné son vêtement pour qu'elle puisse cacher ses formes.
Il attendait maintenant la réponse des deux humains. Amerkan sentait qu'une nouvelle ère commençait pour lui. Il se remémora tout son voyage, l'attaque des pirates sur son navire qui l'avait poussé à se débrouiller par lui-même et à s'aventurer dans ce pays nommé Bretonnie.
Il était loin de chez lui et espérait que ses parents ne s'inquiétaient pas pour lui. Il alla alors vers Koravar qui devait avoir fini de réfléchir.
Je te laisse écrire un joli adieu Koravar.