[Arthur & Louen] Le chevalier propose, la vouivre dispose !

[Déistra]

[align=]Le lendemain de l'audoubement, à l'aube, une petite troupe de quatre hommes quitta le château de Longdetroy, en direction du village le plus proche. Il avait été décidé hier soir - Entre deux verres de vin bretonnien du plus beau cru - Que ce serait là qu'aurait lieu l'affrontement, l'animal semblant encore rôder dans les environs à la recherche de nourriture... Au loin un panache de fumée s'élevait encore, preuve que le village brûlait toujours, conformément aux ordre du seigneur de ces lieux :

-"En faisant brûler le village, nous essuierons des pertes certes, mais nous bloquerons la vue de la bête, ce qui reste un avantage non négligeable ! Ne vous inquiétez pas, mes gens ont déjà récupérés l'ensemble de leurs possessions à l'intérieur de leurs chaumières, et les villages de ce genre sont faciles à reconstruire..."

Arthur aurait voulu objecter, mais il était vrai qu'un avantage de plus face à un monstre de la carrure d'une vouivre n'était pas à dédaigner, aussi fut-il forcé d'accepter cette bien amère aide. Au moins pouvait-il apaiser sa conscience en se disant qu'ainsi, les paysans contribuaient d'une certaine manière à la défaite de ce qui menaçait leurs chaumières, même s'il aurait préféré se couper le bras droit que de déclarer ceci à la face de ceux à qui on brûlait à l'instant même leurs maisons... En plus de Louen, Cyril de Bergeron et Alphonse de Laroques les accompagnait, les deux bretonniens avaient bien insistés que même s'il s'agissait d'un tel monstre, la Dame n'accepterait leur exploit que s'ils le combattaient avec le minimum de troupes. C'était téméraire certes, mais en accord avec les valeurs de chevalerie qu'Arthur venait de jurer de protéger la veille à peine. Et puis, quel meilleur moyen d'inaugurer son nouveau statut qu'en combattant un adversaire redoutable dès le lendemain ? Bien peu avaient cette chance, et ils avaient bien l'intention d'en profiter... Ils tournèrent à droite d'un petit bois, et soudain devant eux se trouva le terrain sur lequel ils allaient affronter leur féroce adversaire...

Profil des deux Pnjs :

Cyril de Bergeron	For	End	Hab	Char	Int	Ini	Att	Par	Tir	NA	PV
Profil	11	9	11	9	8	11	14	12	8	1	85

Equipement : Casque en plates (tête 6), cottes de mailles ( partout sauf tête 9), épée de la Dame (2 mains, PAR-1, 12 dgts)

Compétences : Equitation, Arme de Prédilection Epée, Coup Précis niveau 1, Coup Puissant, Couverture, Connaissances tactiques

Alphonse de Laroques	For	End	Hab	Char	Int	Ini	Att	Par	Tir	NA	PV
Profil	8	8	8	8	8	8	10	8	8	1	70

Equipement : Casque en plates (tête 6), chemise de mailles ( torse dos bras 9), bouclier en acier (PAR+1, ATT - 1, protection 10), épée de la Dame (1 mains, 9 dgts)

Compétences : Equitation, Arme de Prédilection epée, Coup précis niveau 1, Coup Puissant, Pistage, Orientation

Pour l'instant, pas de vouivre à l'horizon, carte du village non disponible à cause de la fumée présente partout, du coup vous allez opérer en aveugle jusqu'à la place du village, au centre... Allez les enfants, maintenant comme disent les chasseurs de dragons : -"On taille la bête !" ^^

[/align]

[Arthur de Beaumont]

La troupe s'était mise en route à l'aube, après les célébrations. Bien que le banquet qui avait suivit l'adoubement lui était en partie dédié, Arthur était resté parfaitement sobre et rigoureux. Il n'était resté que par politesse et gratitude mais dès qu'il le pu, il regagna le calme de ses appartements. Là, il avait longtemps médité sur son nouveau rôle et sur l'épreuve majeure qui l'attendait dès lendemain. Il avait aiguisé une dernière fois le fil effilé de Mélanie et s'était couché de bonne heure après un bain et une prière d'usage à la Dame, qui avait pourtant sonné comme un glas. Enfin, au matin, il était le premier dans la cour, en armes. Il attendait ses compagnons d'arme, monté sur Hadras, l'immense destrier noir qui, immobile, semblait à une statue d'obsidienne. La chemise de maille du chevalier fraîchement adoubé tombait jusqu'à sa taille, où Mélanie pendait sagement dans son fourreau, les premiers rayons du soleil se reflétant sur son pommeau sculpté en forme de jeune femme.

Enfin, Louen qui était désormais son écuyer, Cyril et Alphonse le rejoignirent, eux aussi équipés de pied en cap. Arthur de Beaumont hocha la tête, un vague sourire sur le visage et fît faire volte-face à Hadras pour se diriger vers le pont-levis qui venait d'être abaissé. Tous les gardes suivirent l'équipée du regard jusqu'à ce que les quatre bretonniens disparaissent derrière un bosquet au détour d'un chemin. Pendant les quelques heures que dura leur marche jusqu'au village, Arthur accorda une attention particulière à Orion, le faucon de son écuyer. En effet, si le rapace réagissait comme la veille, la petite compagnie aurait le temps de se préparer à la venue de la Beste.

A mesure qu'ils se rapprochaient du pâtelin, la fumée se faisait plus épaisse et l'air était emplit de l'odeur âcre du bois et de la chair brûlée. Enfin, ils arrivèrent face à l'entrée du village encore en proie aux flammes. Tout n'était que brasier, et ça et là des cendres et de vive étincelles volaient, poussée par le vent, alors que le feu dansait sur les toits de chaume. Les montures renâclèrent, nerveuses. Arthur leva la main et se tourna vers ses compagnons.

- "Je propose de revenir cent mètre en arrière et de laisser les chevaux dans un bosquet proche. Sur un terrain comme celui-ci, nous aurons l'avantage si nous sommes à pied et donc plus mobiles. De plus l'odeur et le bruit de nos montures risquent de permettre au monstre de nous localiser plus facilement."

[Louen de Longdetroy]

Louen avait chevauché en silence, en seconde position, depuis le château de sa famille : précédé par Arthur, le jeune homme restait pensif, laissant sa monture suivre celle du chevalier, tandis qu'il méditait sur l'acte auquel il participait. En ce jour, son premier en tant qu'écuyer d'Arthur, il accompagnait des chevaliers dans une chasse à la vouivre, ce monstre qui menaçait son domaine. Une détermination incontestable l'animait, car c'était son peuple qui souffrait et que l'on malmenait, son domaine que l'on pillait. Ces multiples outrages réveillaient en lui une fureur toute chevaleresque, il brûlait de combattre pour venger ces injustices, et pour faire honneur à la Dame. Du moins était-ce sa pensée pendant la première partie du trajet.
Puis, le fait qu'un village soit laissé flambant pour servir de champ de bataille en leur faveur se rappela à son souvenir, et le jeune homme éprouva une profonde tristesse devant ce mal nécessaire et pourtant si injuste qu'ils devaient commettre, et qu'il devait lui-même cautionner, à l'encontre de son propre peuple ! La gorge serrée, Louen songea aux familles dont les maisons étaient détruites dans l'opération : il était possible, après tout, de considérer que ces paysans payaient ce tribut pour permettre que l'on abatte la Beste. Toutefois, le fils d'Uther savait qu'en vérité, une fois le monstre tué ou chassé, personne -et encore moins son propre père- ne se soucierait de rendre aux paysans leur moyen de subsistance, qu'on venait d'anéantir sous leurs yeux. Cet état de fait faisait très mal, moralement, à Louen, qui se sentait de fait diminué dans sa pieuse vertu... comme si la culpabilité lui rongeait l'esprit. Aussi, pour se soulager de cette épineuse question, il se confia mentalement à la Dame du Lac :

*Dame, voyez combien souffrent mes paysans,
Eux qui ne pourront survivre dorénavant,
Puisque nous brûlons tant leurs maisons que leurs champs ;
C'est de leur vie dont on les prive, ce-faisant.

Je sais bien ce sacrifice nécessaire,
Mais je plains bien néanmoins ces pauvres hères ;
Pour me décharger de ce souvenir amer,
Dame, daignez les soulager de leur misère.*

Après ces quelques instants de recueillement, Louen se focalisa de nouveau sur le monde présent : ils venaient d'arriver au village saboté. Le feu et la fumée transformaient l'endroit en un enfer de flammes ardentes. Comme les montures du groupe renâclaient à l'approche de ce brasier, Arthur proposa que les montures soient laissées quelques cent mètres en arrière. Louen acquiesça, tendu, et libéra Orion, son faucon, le lançant dans les airs, espérant qu'il remplirait son rôle d'éclaireur de manière aussi efficace que la veille, sur les remparts. Alors, libéré de l'animal, le jeune homme alla abandonner son destrier au même endroit que le groupe, plus tôt sur la route. Ceci fait, chacun dégaina son arme, apprêta son bouclier, s'il en avait un -ce qui n'était pas le cas de Louen, qui avait la main gauche prise par son gant de fauconnerie- et le groupuscule s'avança dans le village en feu...

Je me tiens prêt, comme les autres. J'utilise bien sûr, si ça ne paraissait pas évident, la compétence Fauconnerie pour tenter de repérer à l'avance l'approche de la Beste =)

[Déistra]

[align=]

Test d'INT : 3, très bonne réussite !

Orion décolla, mais redescendit bien vite : En effet, soufflant de ses larges ailes la fumée et manquant d'éteindre les flammes, la vouivre descendit du ciel, et se posa, avant de se diriger d'un pas lourd dans leur direction...
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C'est ainsi que le monstre détruisit une vieille charette tout simplement en marchant dessus, balayant de la queue une masure à demi consumée, pour finir par se retrouver face à eux, poussant un rugissement de défi :
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Le monstre leur faisait désormais face, la bataille pouvait commencer...[/align]

[Arthur de Beaumont]

Les quatre guerrier mirent pied à terre devant le village en flamme et saisirent la bride de leurs montures. Revenant quelques dizaines de mètres en arrière, ils se dirigèrent vers un petit bosquet abrité du vent et attachèrent les destriers nerveux à des branches basses, sans un mot. Hadras renâcla, et Arthur de Beaumont posa doucement son front contre le chanfrein de la bête en lui glissant quelques mots. Le cheval de guerre sembla s'apaiser à la voix de son maître et s'immobilisa. Le chevalier fraîchement adoubé se tourna alors vers ses compagnons.

- "Messires, l'heure approche. Rendons une dernière fois grâce à la Dame, avant de partir au combat." dit-il en dégainant son épée. Mélanie produisit un crissement de métal en filant du fourreau et sa pointe se ficha dans le sol noir et meuble du bois, tandis qu'Arthur s'agenouillait devant la lame, les mains sur les hanses de la garde, de part et d'autre du pommeau sculpté. Il ferma les yeux et récita à voix basse. Bien que cette prière soit commune en Bretonnie, les mots vibrèrent d'une force nouvelle, d'un sentiment profond : "Ma Dame, veillez sur nous. Accordez nous la force face à l'adversité. Accordez nous la bravoure face aux obstacles. Accordez nous le courage face à la peur. Accordez nous l'amour face à la haine. Et si nous venons à tomber, accordez nous l'honneur et la gloire dans le trépas. Grâce vous soit rendue, ô ma Dame, vous qui êtes notre flamme dans l'obscurité. Ma Dame, veillez sur nous."

Quelques secondes s'écoulèrent et Arthur se releva finalement, Mélanie fermement ancrée dans sa main droite. Il se tourna vers sa monture et détacha l'écu de la selle ouvragée avant de passer la main gauche dans la lanière de cuir en soupesant légèrement le bouclier d'acier pour réhabituer son bras à son poids conséquent. Il poussa un soupir et coula un regard vers ses compagnons.

- "Allons-y." souffla-t-il avant de quitter le bosquet et d'avancer droit sur le village d'où s'élevaient toujours des volutes de fumée noire. A mesure que les bretonniens approchaient à nouveau du hameau dévasté, la chaleur se fit plus importante. Les flammes et la température obligèrent Arthur à plisser les yeux une fois arrivé devant les poutres de ce qui furent un portail d'entrée. Là, il fit signe à Louen de lâcher Orion dans les airs. L'oiseau s'était montré nerveux dès la dernière centaine de mètre qui les avait séparé du village. La Beste ne devait être loin ... Louen hocha la tête et leva le bras en "jetant" l'oiseau de proie dans les airs, qui s'envola et s'enfonça dans la fumée. Les quatre compagnons le suivirent du regard jusqu'à le perdre alors qu'un nouveau volute le cachait à leurs yeux. Ils attendirent donc, leurs armes solidement empoignées, sans un mot. Ces quelques secondes leurs parures des heures mais l'attente fût brusquement interrompue par un cri perçant. Un second suivit et Orion fendit la fumée âcre en poussant des cris stridents. Il revint se poser sur le gant de Louen en tournant sa tête dans tous les sens à une allure folle. Cyril de Bergeron regarda le rapace et fronça les sourcils avant de se tourner vers le maître de l'animal.

- "Mais qu'est-ce que c'est que ces fouta...". Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une ombre traversa la fumée à la suite du rapace, à la différence près que cette ombre était, elle, gigantesque. Le souffle des grandes ailes écarta la fumée et dévoila la Beste aux chevaliers qui ne purent retenir un frisson.

L'énorme vouivre se posa au sol en poussant des grognements gutturaux. Son corps entier était recouvert d'écailles et ses grandes ailes membraneuses étaient reliées à ses pattes antérieures. Sa tête était ornée de deux défenses longues de plus d'un pied chacune et deux petits yeux noirs et cruels surmontaient ces mortels appendices. La créature émit une série de grognements et de plaintes bestiale en tournant sur elle même, balayant les alentours avec sa queue ornée d'une pointe, rasant une masure calcinée au passage. Le temps semblait s'être figé et les guerriers regardaient l'animal s'exciter sans réagir. Finalement, la Beste s'immobilisa face à eux et se redressa pour pousser un rugissement effroyable en découvrant une rangée de dents aussi pointues que des dagues. Le combat commençait maintenant.

Arthur de Beaumont fit un signe rapide à Cyril et Alphonse.

- "Contournez la en passant derrière les masures calcinée. Vous essayez de l'attaquer sur les flancs et par derrière. Surtout, attention à sa queue ! Louen, avec moi. Je vais essayer de la distraire. Toi, attaque troit-quart de face, les jointures des pattes, des épaules, du cou."

Alors que Cyril de Bergeron hochait la tête avant de s'enfoncer dans les décombres avec Alphonse de Laroques à sa suite dans le but de contourner le monstre, Arthur renforça sa poigne sur la lanière de l'écu et fixa la vouivre à deux dizaines de mètre en face de lui. Il serra les dents.

- "Maintenant !"

Sur ces mots, Arthur commença à courir droit vers la Beste. Il prit de la vitesse et diminua la distance qui le séparait d'une morte quasi-certaine. Il la fixait toujours, faisant abstraction de ce qui pouvait se passer autour. Son esprit se ferma aux bruits du bois qui craque et se consume, à l'odeur de la chaume et de la chair brûlée, à la peur de la mort et de la défaite. Il était un chevalier de bretonnie chargeant un monstre ailé et ravageur. Alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de la vouivre, il leva haut Mélanie qui scintilla et poussa un cri d'un autre âge, invoquant des siècles de batailles et de gloires passées.

- "HARDIES LES ÂMES ET HAUTS LES COEURS !"

Donc : Cyril et Alphonse font le tour pour se retrouver derrière la bête, quite à manquer un round du combat. Arthur court droit sur la vouivre en se protégeant avec son bouclier contre un éventuel souffle enflammé ou coup de queue, etc. Si il arrive sur elle, il la frappe avec coup puissant.
La prière peut-elle rapporter quelques pdc ?

[Louen de Longdetroy]

Louen fut surpris de voir revenir Orion aussi rapidement : la Beste approchait ! Alors que le rapace se posait, paniqué, sur son bras ganté, le jeune homme songea que le lieu le plus sécurisé pour son compagnon était encore le ciel, aussi le relança-t-il vers les cieux, avant d'empoigner son épée à deux mains. Maintenant que la Beste était proche, il regrettait de n'avoir pu emmener de bouclier : il perdait par là une protection considérable, que ne saurait compenser sa seule cotte de mailles. Mais puisqu'il n'avait que cela, il devrait s'en contenter, et serait forcé de faire avec, tout en ayant la conviction que la Dame marcherait à leurs côtés dans les difficultés qu'ils n'allaient pas tarder à rencontrer dans l'adversité. Louen retint sa respiration, les lèvres serrées.

Lorsque le monstre apparut, une étrange sensation envahit le jeune écuyer, le laissant désemparé l'espace d'un bref instant : il n'avait jamais vu si grosse créature, et un frisson d'angoisse courut le long de son échine, l'engourdissant d'une stupeur paralytique. Immobile, figé sur place, Louen sentit quelque chose vaciller en lui, et la flamme de sa détermination soufflée par l'arrivée du monstre devant eux, manqua d'en laisser tomber son épée : ses doigts étaient gourds, et ses paumes humides, ses muscles rigides. L'espace d'une demi-seconde, il crut croiser le regard jaune de la Beste, et cette expérience le traumatisa : la sauvagerie véhiculée par ce bref regard était telle qu'il en resta les bras ballants, tremblant presque de peur, désespéré : il n'allait pas parvenir à surmonter son effroi, il était trop faible, trop vulnérable pour affronter pareil monstre... La terreur l'habitait, et la panique le guettait, lorsque soudain refit surface dans son esprit la première prière à la Dame du Lac que son père composa pour lui lorsqu'il était enfant : cette petite litanie était devenue pour Louen un moyen d'extérioriser ses peurs :

"Dame,
Bénissez le vaillant défenseur de Bretonnie.
Fier, juste, honnête et droit, il vous a toujours servi.
Ne souffrez pas qu'il puisse lui arriver malheur.
Je vous en supplie, veillez sur votre serviteur."

Ces mots lourds de souvenirs insufflèrent à Louen une nouvelle vague de confiance, et c'est avec une toute nouvelle détermination qu'il suivit Arthur et ses compagnons dans leur élan. Écoutant l'ordre que lui donna le chevalier, le jeune homme affermit sa prise sur son épée, et adopta un angle d'attaque bien particulier, non loin d'Arthur, afin d'agir de concert avec les autres pour qu'au moins une de leurs attaques puisse porter...

Ma prière n'a pas vocation à me faire gagner des PdCs.

Je suis les instructions d'Arthur : je me place donc de biais, et tente de frapper au cou, ou aux pattes, selon ce qui t'arrange, chère Déistra =) J'utilise bien sûr toutes mes compétences, soit Arme de Prédilection (Epée), Coup Puissant. Notons que j'ai également la capacité Sang Froid, illustrée dans mon propos précédent.

Orion peut-il m'obéir pour attaquer le gros machin, ou pas ?

[Déistra]

[align=]

Pas dressé pour, donc je crains que non ^^ Pas de bonus de Pdcs en combat non, de toute façon z'aurez pas le temps de prier ici, mais les dépenses sont les bienvenues...
Bon, let's rock les enfants !
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Combat : Equipe Arthur vs Vouivre adulte "Grosse Bertha"



Initiative :

- Arthur : 9 (usage de réflexes éclair non précisé)
- Louen : 8
- Cyril : 11
- Alphonse : 8
- Vouivre : 6 (Pas la peine de camoufler son profil, je sais que vous êtes tous les deux allés dans le bestiaire vérifier bande de petits malins ! ^^ )

Classement pour premier tour (1) : Arthur a raté son test d'INI (13) et ne bénéficie que d'une action au premier tour. L'adversaire a réussi son test d'INI (6) et bénéficie de 2 actions au premier tour.

Classement pour premier tour (2) : Louen a raté son test d'INI (20) et ne bénéficie que d'une action au premier tour. L'adversaire a raté son test d'INI (18) et ne bénéficie que d'une action au premier tour.

Classement pour premier tour (3) : Cyril a raté son test d'INI (13) et ne bénéficie que d'une action au premier tour. L'adversaire a réussi son test d'INI (6) et bénéficie de 2 actions au premier tour.

Classement pour premier tour (4) : Alphonse a raté son test d'INI (9) et ne bénéficie que d'une action au premier tour. L'adversaire a réussi son test d'INI (6) et bénéficie de 2 actions au premier tour.

Total de Na : 3 pour Bertha, 1 tout le reste...

Classement pour tout autre tour: Cyril ( INI 11 ), Arthur ( INI 9 ), Alphonse ( INI 8 ), Louen ( INI 8 ) puis La grosse Bertha ( INI 6 )

Le combat sera complexe, donc ça se déroulera au tour par tour, désolée ! ^^

Cyril + Alphonse = Manoeuvre de contournement donc out pour ce tour.

Tour d'Arthur = Charge du bestiau (Pas d'attaque ce tour ci mais dommages x 2 au prochain)

Tour de Louen = Charge du bestiau (Pas d'attaque ce tour ci mais dommages x 2 au prochain)

Contact ! Attaque préemptive de la vouivre (Griffes/crocs) :

Attaque 1 : Votre attaque a échoué (20) sur Arthur.
Echec critique ! Prochaine attaque - 2 ATT !

Attaque 2 (ATT-2) : Votre attaque a échoué (14).

Résultat : Votre attaque a réussi (10) sur Louen ! La parade de votre adversaire a échoué (19). Votre attaque inflige une perte de 10 PV.

Compétence spéciale !

Queue venimeuse: A la fin de chaque tour où la vouivre entreprends une attaque, et une fois toute les autres attaques résolues, le monstre peut attaquer avec sa queue gratuitement (N'entre pas dans le nombre de ses attaques) Celle-ci est effectuée comme une attaque normale, si ce n'est qu'elle est venimeuse. Si l'attaque blesse l'adversaire, les dégâts infligent 3 points supplémentaires, à moins que la cible ne réussisse un test d'END-2.

Attaque 3 : Votre attaque a réussi (7) sur Louen ! La parade de votre adversaire a échoué (11)Votre attaque inflige une perte de 12 PV.

Venin de la Vouivre : 14 raté, 3 points de dégâts supplémentaires !

Total de dommages :

Arthur (0)
Louen (10+12+3 = 25 Pvs !)

Arthur : 65 Pvs
Louen : 60 - 25 = 35 Pvs !

Tout était parfaitement coordonné, tandis que Cyril et Alphonse se frayaient un chemin parmi les masures en flammes pour contourner le monstre, Arthur et Louen fonçaient droit sur elle, au mépris de tout danger. Cela fit d'eux des cibles privilégiés pour la bête qui, dans un rugissement infernal, fonça sur eux toutes griffes dehors. Elle tenta d'un rapide coup de mâchoire de happer Arthur, mais celui-ci esquiva habilement le coup. Se retrouvant soudain à happer de l'air, l'attaque suivante de la vouivre fut bien plus maladroite, aussi échoua-t-elle facilement, sa patte puissante se contentant de balayer une maison à côté. Ivre de rage et de haine, la créature vicieuse décida de changer de cible, et de déferler sa colère sur le pauvre Louen.

Celui-ci, bien moins expérimenté qu'Arthur, n'eut pas l'once d'une chance : D'un rapide coup de patte, le monstre l'envoya valser contre un mur décrépit, et il ne réussit pas à esquiver le dard du reptile, qui se planta dans sa cuisse droite. Le venin se déversa dans ses veines tel un torrent d'acide en fusion, le faisant hurler de douleur. Les deux blessures étaient bien vilaines, celle causée par la queue prenant une vilaine teinte pourpre, ses veines autour de la plaie ayant prises la même teinte, signe que le poison se déversait dans son corps... Ils avaient manifestement sous-estimés la puissance de la vouivre, encore une série d'attaques comme celle ci et elle les balaierais comme des fétus de paille... A la lueur des flammes, les tons cuivrés se reflétant sur ses écailles lui donnaient l'apparence de métal en fusion, renforçant l'aspect cauchemardesque de la scène...[/align]

[Arthur de Beaumont]

Arthur courut sur la vouivre en empoignant fermement son bouclier et son épée. Ses yeux étaient plissés du fait de la chaleur que dégageait le brasier alentours et le vent poussait des nuages de cendres et de braises qui faisait s'assombrir le ciel et rendre la Beste ombre à sa vue. Il se concentra pour éviter les obstacles éparpillés au sol et sauta par dessus une charrette à bras renversée. D'un rapide coup d'oeil à sa dextre, il aperçu Cyril et Alphonse qui filaient entre les décombres de deux masures en flammes pour contourner le monstre alors que Louen la chargeait à ses côtés, courant parallèlement à quelques mètres de lui.

La vouivre fixa les deux humains qui osaient la charger de ses petits yeux cruels. Les reflets des flammes sur leurs écus et sur la lame de leurs épée les rendaient pareil à deux feux follets vif et agaçants pour son cerveau aviaire et c'est dans un hurlement à déchirer les cieux qu'elle bondit en avant pour déchirer les deux pantins qui osaient se jeter dans ses griffes. D'un coup de patte, elle fit voler une caisse noircie tendit qu'elle allongea le cou pour happer Arthur dans sa gueule ornée de dents effilées comme des dagues. Mais le chevalier fit un bon sur le côté et les mâchoires de la Beste claquèrent dans le vide alors qu'une lourde patte griffue vola vers le jeune bretonnien qui se baissa suffisamment pour éviter d'être fauché par le coup dévastateur qui au lieu d'emporter sa tête fît s'effondrer un pan entier d'une masure en flammes. Le terrible animal rugit à nouveau, énervé, et se détourna vers Louen. Arthur n'eut pas l'occasion de voir son écuyer se faire propulser contre le mur d'une autre maison détruire. Arrivée à la hauteur de la vouivre, il baissa son écu où se reflétaient les flammes dorée pour lever haut Mélanie, le pommeau sculptée en forme de jeune femme dressé vers le ciel noircit.

- "Que la Dame guide ma lame !" hurla-t-il alors qu'il frappait la Beste à la jointure de la patte et sur reste du corps, en plein sur l'épaule. Son cri fût couvert par les hurlements de la bête et les gémissements de souffrance de Louen, ainsi que par le crépitement des flammes en furie et l'effondrement des masures alentours. Mais le chevalier savait que, quelques part au dessus de ce cauchemars, quelqu'un l'entendrait, et c'est avec bravoure et ferveur qu'il frappa la Beste de toutes ses forces.

J'utilise donc Coups Puissants et Coups Précis niveau 2 ( épaule, donc pas de malus d'Att ). Je sacrifie aussi 5 points de dévotion à la Dame du Lac pour réussir mon coup. S'il réussi sans l'aide des pts de dévotion et selon ton appréciation, je souhaite les utiliser pour infliger plus de dégâts, ou pour annuler une éventuelle parade de la créature. A toi de décider !

[Louen de Longdetroy]

Le choc fut terrible : Louen n'aurait jamais imaginé qu'on puisse éprouver autant de douleur en un aussi bref instant. Il n'avait pas vu venir le coup que lui avait porté le monstre reptilien, et il était maintenant bien puni de son instant d'inattention. La patte monstrueuse de la créature l'avait percuté de plein fouet, lui coupant le souffle, avant de le projeter comme un vulgaire fétu de paille contre un bâtiment en proie aux flammes. A demi-assommé par ce contact extrêmement brutal avec le mur délabré, le jeune homme chut au sol, sur le dos, une intense douleur lui remontant le long de la colonne vertébrale. Il s'était à peine immobilisé, tentant en vain de reprendre une respiration normale, chacune de ses côtes lui faisant un mal de chien, lorsque après-coup, le venin de la vicieuse vouivre commença à faire effet : Louen hurla de douleur, les larmes lui venant aux yeux, tandis qu'une douleur contre laquelle rien ne l'avait préparé se répandait dans ses veines comme du feu liquide, embrasant toute sa jambe droite d'une souffrance qu'il n'aurait pas cru possible : la créature lui avait percé la cuisse droite de son perfide aiguillon, y déversant son venin acide en quantité. Le caractère corrosif de ce-dernier ne se faisait sentir que quelques instants plus tard, occasionnant un pic de douleur aigüe. Lorsque la souffrance atteignit son paroxysme, le venin brûlant se diluant dans le sang, Louen laissa échapper un sanglot, fermant les yeux, dévasté par l'épreuve. Il resta là, n'osant plus bouger, tandis que la douleur diminuait dans sa jambe, et ce, jusqu'à ce qu'enfin le venin se soit suffisamment dissous pour ne plus lui causer qu'une source sourde de tourment, par élancements.

Alors, ouvrant à nouveau les paupières, le jeune homme voulut chasser les larmes qui lui troublaient la vision : lever le bras gauche lui parut une véritable torture, et il comprit que le coup de patte que lui avait porté la vouivre lui avait également cassé le bras. Maintenant qu'il en avait conscience, la douleur était aussi de la partie, engourdissant les muscles du bras ankylosé. Craignant désormais de bouger le bras gauche autant que sa jambe blessée, c'est du revers de sa main droite qu'il essuya les larmes qui brouillaient sa vision. Alors, le dernier à-coup de la torture qu'il subissait maintenant depuis quelques dizaines de secondes se fit ressentir, ajoutant encore à la peine du futur chevalier. Louen eut brutalement conscience des trois profondes et sanguinolentes zébrures qui lui sillonnaient le torse : la patte griffue de la vouivre avait mis en pièces sa pauvre cotte de mailles, traversant la protection comme si de rien n'était, et achevant de le blesser grièvement. Oui, maintenant, il sentait le sang s'écouler doucement de ses multiples plaies à la poitrine, il sentait la rupture entre les deux morceaux des os de son bras, il ressentait douloureusement sa blessure à la jambe droite, il avait bien conscience des multiples contusions de son dos, et de l'état meurtri de ses côtes. Et, pour toutes ces raisons, il se sentait mal. Très mal.

Tentant de surmonter la douleur, Louen serra les dents, et se redressa avec de grandes difficultés. Sa tête lui faisait mal, il bougeait lentement, trop lentement. A un mètre, il aperçut son épée, qu'il avait lâchée lors de son vol plané : les flammes des brasiers environnants se reflétaient sur la lame de l'arme, tandis que l'écuyer tentait de se rapprocher d'elle, rampant laborieusement au sol. Enfin, après quelques secondes qui lui parurent une éternité, sa main se referma sur le pommeau. Se relevant par étapes, Louen planta l'épée dans le sol jusqu'à un tiers de la lame, mis un genou en terre, s'appuyant lourdement sur elle pour rester droit : la tête avait beau lui tourner, il lui fallait pourtant se concentrer pour ce qu'il projetait de faire...

[Déistra]

[align=]

Edit : Lien youtube, on dirait que Devplayer ne fonctionnes pas, toute mes excuses ^^"
http://www.youtube.com/watch?v=kXDxYIWAT7Y

Initiative :

- Cyril : 11 (coups puissants, coups précis non indiqué donc non utilisé, arme de prédilection)
- Arthur : 9 (Coups puissants, Coups précis à l'épaule, arme de prédilection)
- Alphonse : 8 (Coups puissants, coups précis non indiqué donc non utilisé, arme de prédilection)
- Louen : 8 (N'agit pas ce tour ci )
- Vouivre : 6

Manoeuvre de contournement terminée ! Cyril et Alphonse au contact !

Tour de Cyril !

Attaque de Cyril (1) : Votre attaque a échoué (19).

Tour d'Arthur !

Usage de 5 pdcs ! Vigueur délétère ! (-5 PAR pendant 1d6 = 2 tours, fonctionne uniquement pour Arthur)

Attaque d'Arthur (1) : Votre attaque a réussi (7). La parade de votre adversaire a échoué (11).Votre attaque inflige une perte de 18 PV. Charge ! Dommages x 2 ! Total des dommages : 36 pvs !

Coups puissants enclenché ! Lancé d'1d3 : 2 pvs supplémentaires ! Total de dommages : 20 pvs !

Tour d'Alphonse !

Attaque d'Alphonse (1) : Votre attaque a réussi (11). La parade de votre adversaire a réussi (8).Votre adversaire a totalement paré votre coup, aucun PV perdu.

Tour de Vouivre ! (2 attaques dispos+attaque de queue)

Attaque griffes (Arthur) : Votre attaque a réussi (4). La parade de votre adversaire a échoué (14).Votre attaque inflige une perte de 16 PV.

Attaque crocs (Arthur) : Votre attaque a échoué (17).

Attaque de queue (Alphonse) : Votre attaque a réussi (4). La parade de votre adversaire a réussi (2).Votre adversaire a totalement paré votre coup, aucun PV perdu. (Donc logiquement pas de venin ce tour ci ^^ )

Total de dommages :

Arthur (16 pvs)
Alphonse (0)
Vouivre (36)

Arthur : 49 pvs restant.
Vouivre : 164 pvs restant.

Cyril et Alphonse venaient d'arriver à portée de la vouivre, le vieux maître d'armes leva son épée, chargeant le monstre... Lorsque soudain un pan d'une maison attenante s'effondra sur lui, l'empêchant de l'attaquer... Alphonse lui parra difficilement un coup de queue avec son bouclier, ainsi même encerclée ce monstre pouvait encore attaquer... Arthur lui eut la surprise de voir Mélanie se mettre à briller d'une lueur blanche, et son attaque lorsqu'elle porta transperça avec une aisance surprenante les écailles épaisses de la créature, il avait l'impression de donner un coup dans une motte de beurre ! Mais le rugissement de souffrance du monstre dissipa ses derniers doutes, la Dame lui avait accordée ses faveurs ! Rendue furieuse pour la plaie qu'il lui avait causée, la vouivre le balaya d'un revers de sa patte, avant de tenter de le happer d'un grand claquement de mâchoire ! Il ne dût qu'à ses bons réflexes de ne pas finir dans son estomac, mais une chose était sûre, cette chose pouvait être blessée, il devait donc logiquement être possible de l'abattre...[/align]