[Arthur de B.] Héritage...

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[Bref résumé : Ce Rp se déroule environ deux mois après les événements de Quenelles, notre chevalier étant parti pour libérer un petit village d'une invasion de répugnantes goules... Mais quelque chose avait mal tourné, très mal tourné, et même Arthur ne sait pas quoi... Ce que l'on sait c'est qu'on l'a retrouvé errant l'air hagard une large plaie lui barrant le flanc, à peine aperçut-il le brave paysan qui le trouva qu'il tomba en travers de la route, inconscient... A son réveil il se souvenait de tout ce qui était antérieur à son arrivée au village, puis plus rien... A son réveil il ne se souvenait de rien, juste de son arrivée dans ce village, puis plus rien, si ce n'est une vague odeur de brûlé... L'on envoya une équipe sur les lieux, mais l'on ne trouva qu'un tas de ruines encore fumantes, et pas la moindre trace de ses habitants... Les recherches furent bien vites abandonnées, et notre chevalier quand à lui retourna sur ses terres, le corps et l'âme meurtries... Il profita de son retour inopiné pour aider son père à diriger ses terres, en effet pour celui-ci les effets de l'âge se faisaient de plus en plus sentir... Ce qui devait arriver arriva, même un homme de la trempe de son père ne pouvait échapper plus longtemps aux griffes de Morr, depuis déjà deux jours ses forces ne lui permettent plus de quitter son lit... C'est à ce moment que nous retrouvons Arthur de Beaumont, à genoux en prière dans la petite église de la Dame que possède sa famille... ]

-"Sire sire !"

Le chevalier émerge comme étourdit de sa méditation, sur le seuil de l'église une vieille femme l'appelle en cherchant vainement à préserver l'atmosphère paisible de ces lieux. En plissant les yeux il voit qu'il s'agit de Maude, sa vieille nourrice, désormais bien vieille, alors qu'elle s'approche doucement il peut voir les larmes qui coulent sur son doux visage ravagé par les ans et les travaux manuels :

-"Messire votre Père notre Seigneur vous fait mander, il veut s'entretenir avec vous avant de présenter une dernière fois ses hommages à la Dame..."

Nul doute qu'il veuille lui faire part de ses dernières volontés, en tant que seul héritier dans la ligne de succession, nul doute qu'il héritera du domaine et des terres attenantes, comme le veut la loi du Roy... Avec un soupir de lassitude provoqué par ces longues heures à prier la Dame pour accorder un trépas paisible à celui qui fut pour lui son modèle, le jeune homme se leva, et partit à la suite de la vieille servante, vers la chambre de son Père...

[Libre à toi de décrire ce que tu veux jusqu'à ton arrivée devant la chambre de ton père, à partir de là je reprends le relai ^^ ]

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[Arthur de Beaumont]

En deux mois, Arthur donnait l'impression d'avoir prit dix ans. Son air juvéniles et frais était devenu un mur de glace impénétrable, une face morne et lugubre. De grosses cernes sous les yeux, une ride lui barrant le front, et une barbe mal rasée finissaient de compléter le tableau. Le beau et jeune chevalier n'était plus que l'ombre de lui même depuis l'attaque de ce village ... Une longue balafre courrait le long de son flanc, et lui faisait régulièrement souffrir le martyr, rappelant à sa mémoire son absence cruelle de souvenirs ... Qu'en était-il devenu des habitants ? De ses compagnons de route ? Enguerrand de Rampone, Alexandre d’Âpre-Roc, Guillaume de Bleufaucon ? Un messager, envoyé sur les lieux, n'avait retrouvé que cendres et poussières ...

Cendres et poussières, voilà ce que devenait Arthur depuis deux mois. Dès son retour honteux et difficile, son père était tombé malade. Ses doigts s'étaient rétractés un à un, et sa face s'était figée en un immonde rictus. Bientôt il fût cloué à son lit à baldaquin, au coeur de son château tant aimé. Arthur avait du régler les affaires du domaine, étant l'aîné, mais tous s’aperçurent que son état de délabrement le rendait inapte à de telles responsabilités. Très tôt, les question domaniales furent prises en charge par Louis, le jeune frère calculateur et mesquin d'Arthur, épaulé par l'ancien conseiller de leur père, un tiléen du nom de Cassiano Antonelli dont l'aîné de la fratrie n'avait jamais aimé les manières hypocrites et le sens de l'honneur plus que discutable. Arthur avait donc profité de cette prise en main pour se retirer de plus en plus souvent dans le village jouxtant le château, à aider ça et là, habillé comme un paysan, ou encore à prier la Dame dans la petite chapelle du village, le plus souvent en compagnie de sa très pieuse et douce soeur, Diane.

Mais à ce moment là, alors que tombait le crépuscule, Arthur était seul dans la chapelle, agenouillé devant l'autel, les mains jointes, à la lueur des flambeaux. Il entendit les pas pressipités de Maud sur le parvis du bâtiment, reconnaissant ce claquement de sabots entre milles. Il se releva lentement en lissant sa tunique de lin écru, et se retourna. Il écouta à peine ce que dit la vieille servante, ayant comprit ce qu'il se passait dès qu'il posa les yeux sur ce visage que la vieillesse, l'effort et le dévouement avaient rendu pareil à une sculpture de bois, noueuse et rugueuse.

Arthur lui sourit, le regard lointain, l'air ailleurs, et la dépassa pour sortir de la chapelle. S'arrêtant un instant sur le parvis, il huma l'air de cette fraîche soirée d'été. Dehors, les paysans revenaient des champs ou des pâturages, poussant devant eux des troupeaux de moutons et de bovins. Le jeune bretonnien s’avança sur la route qui gravissait la colline pour se rendre au château séculaire, perché comme un oiseau de proie sur l'éperon rocheux. Il salua les paysans au passage, qui lui rendirent son salut avec chaleur. Arthur avait sû se faire apprécier par ses gens, qu'il connaissait tous personnellement. N'étant pas capable de prendre de décisions pour le bien du domaine, il avait préféré laisser la place à Louis, et descendre aider les gueux le plus clair de son temps.

Il arriva aux portes de la petite forteresse, qui s'ouvrirent comme de part elles même pour le laisser entre dans la place forte, faisant grincer leurs gonds mal graissés. Les gardes, la mine sombre, saluèrent Arthur par un simple garde-à-vous. Ca et là courraient des serviteurs, la mine grave, apportant torches, bougies, linges vers la chambre patriarcale. Le jeune écuyer traversa la basse-cour du château et gravit l'escalier de la tour lentement, hermétique à ce qui l'entourait. Il avança dans les couloirs étroits et sombre où la suite du Comte Hendrick de Beaumont lui cèda le passage. Enfin, il arriva devant la porte, qu'il contempla quelques instants à la lueur des flambeaux. Sur le chêne était gravé un écu, peint aux couleurs de la famille : un griffon doré, sur fond pourpre, ainsi que la devise familiale "Hardies les âmes, et hauts les coeurs". Des couleurs synonymes de courage, de bravoure, d'héroïsme, de batailles et de festins, Arthur le savait. Il soupira longuement, et poussa la lourde porte, entrant dans la chambre du mourant.

[Déistra]

[align=]La pièce était plongée dans la pénombre, les rideaux ayant été tirés pour épargner les pauvres yeux de son père, ainsi que de lui permettre de se reposer... L'endroit tout entier empestait la fièvre et la mort, et au milieu de la pièce son père reposait, silhouette désormais fragile comme enfouie au milieu de ses draps froissés et mouillés par la sueur... Lui qui était autrefois un homme athlétique et bien portant n'était plus que l'ombre de lui-même, mais lorsqu'il vit entrer son fils son visage s'éclaira, comme une bougie qui brille plus fort au moment de s'éteindre. D'une main faible il lui fit signe de s'approcher, une fois ceci fait il commença, la voix faible et chevrotante :

-"Merci d'avoir fait aussi vite fils, je n'ai plus beaucoup de temps je le sais, et désormais le temps m'est compté... J'aurais beaucoup de choses à te dire, mais je vais aller à l'essentiel, je vais te demander une chose et t'en donner une autre, je ne puis hélas plus faire davantage pour toi... Lorsque tu est revenu je n'ai pas été présent autant que je l'aurais dû je le crains, mais peu de temps avant que le mal qui me tue à ce moment précis ne me prennes, j'avais envoyé des hommes pour rechercher tes anciens compagnons, je voyais bien que les événements te travaillaient... Tu est un chevalier dans l'âme mon garçon, mais tu est parfois trop naïf pour ton propre bien, tu as toujours plus tenu de ta mère... L'un d'eux m'a ramené quelque chose de son dernier voyage, tu le trouveras dans le coffre, là bas..."

Dans le coffre se trouvait un tabard en lambeaux, il reconnut à travers les couches de crasse et de sang les armoiries de la Maison d'Âpre-Roc, ceci appartenait à l'un de ses compagnons ! Lorsqu'il revint auprès de la couche paternelle celui-ci reprit :

-"Il m'a rapporté ce tabard, d'après lui il l'a trouvé dans un buisson non loin du village, en remontant la piste il est arrivé jusqu'aux environs d'un vieux château en ruines, les paysans là bas racontent que certaines nuits l'on peut y entendre les pleurs d'une femme... Si tu veux retrouver ton honneur, vas là-bas, découvre ce qu'il s'est passé, et venge-les ! J'ai déjà vu mon suzerain, il t'adoubera après ma mort et te donnera un fief, à ce moment-là j'ai besoin que tu exauces une dernière demande de ma part, considères ceci comme ma dernière volonté : Ton frère Louis est un bon gestionnaire, mais ce n'est pas un chevalier, Cassiano lui as monté la tête, lui as donné des rêves de grandeur et de conquêtes. Ce domaine, mon domaine, je le lègue à ta mère, je te charges de faire exécuter ma volonté ! Ne le laisses pas prendre cet endroit, il revient à ta mère tu m'entends, rheeeeeuu, kof kof !"

Lors de ses derniers mots il s'était animé lui agrippant le bras avec une vigueur surprenante vu son état, avant de retomber sur le lit, secoué d'une quinte de toux, le visage rouge et le souffle court. Il demeura ainsi un moment, puis sa toux disparut progressivement, après quoi il reprit :

-"Arthur mon fils, je ne te l'ai peut-être pas montré autant que ta mère, mais je t'apprécie vraiment, tu as toujours veillé à respecter le code de Chevalerie. Ta mère a été une bonne mèreet une bonne épouse, et au moment de présenter mes respects à la Dame je voudrais le faire la paix au coeur en la sachant à l'abri du besoin... Peux-tu le faire, en mémoire de moi ?", demanda-t-il, les larmes aux yeux.[/align]

[Arthur de Beaumont]

Arthur s'était agenouillé à côté du lit, prenant entre ses mains les mains pâles et osseuses de son père. Ces mains qui, maintes fois, dressèrent l'étendard du griffon d'or et l'épée contre les ennemis de la Bretonnie. Ces mains autrefois noueuses et puissantes, craintes par tous les enfants du château, était maintenant un amer reflet de l'homme auquel elles appartenaient. Des mains maladives et moites, que Morr n'allait pas tarder de faucher.

La pièce était sombre et chaude. La seule source de lumière provenait d'une bûche crépitante dans l'âtre de la cheminée, projetant au plafond des ombres dansantes et démesurées. Arthur regardait son père, discernant son regard fiévreux sous les cheveux collés au front par la sueur, et les plis et replis des couvertures de fourrures. Il écoutait son géniteur, l'homme qui toute sa vie avait guidé ses rêves et ses idéaux, comme un phare immuable et indestructible. Le jeune noble revoyait son père rentrant de la chasse avec les hommes, les piques encore ensanglantées, les serviteurs portant cerfs et sangliers sur des perches, les visages rayonnant et le rire tonitruant du seigneur des lieux. Il se souvenait des maintes raclées qu'il avait prise, pour avoir répondu à sa mère, volé une épée dans l'arsenal, forniqué avec la fille du palefrenier, s'être battu avec le fils du forgeron ... Des raclées mémorables, mais qui ne faisaient que nouer un lien toujours plus étroit. Il se rappelai de ce jour où le village avait été attaqué par un groupe d'orcs sauvages. Son père, la mine grave mais les yeux luisants, avait alignés ses chevaliers en arme dans la cour, lui même engoncé d'acier et de cuir, sur son fier destrier beige, Arold, et portant Gladys, l'épée des De Beaumont. Arthur avait ainsi vu son père partir à la guerre, des étoiles dans les yeux en suivant les chevaliers sortir par le pont-levis, et revenir après une heure de combat, tout couverts de sang et d'écorchures. Et toujours, le rire semblable au tonnerre de son père, qui depuis sa naissance faisait vibrer les pierres de ce château.

Mais aujourd'hui, son père n'était plus que le souvenir de tout cela. Arthur l'écouta parler sans le quitter des yeux, du début à la fin, sans prononcer un seul mot, impassible. Enfin, lorsque la toux de son père se calma et qu'il retomba sur ses oreillers bourrés de plumes d'oies, Arthur se releva. Il regarda longuement son vieux père, les mains croisées dans le dos, avant de prendre la parole, la voix forte et dure, comme pour cacher le chevrotement de l'émotion
- "Père, je jure sur ma vie et sur notre nom, que ce castel, ces terres, ces forêts et ses gens sur qui vous avez veillé toute votre vie, reviendront de droit à Dame Amélie, votre épouse, et ma mère. Par mon sang et mon honneur, personne d'autre ne régnera sur ses terres, et ce jusqu'à sa mort. J'irai au Nord, venger mes compagnons, et Louis m'accompagnera et deviendra un chevalier De Beaumont, faisant honneur à votre ascendance. Vous fûtes toujours mon plus grand héros. Partez en paix, père. La Dame veille sur vous." Arthur se pencha et baisa l'anneau de son père, qui mainte fois scella plants de bataille et invitations aux tournois et aux festins. Il regarda une nouvelle fois son père, et inclina la tête sobrement, avec élégance, avant de tourner les talons et de quitter la chambre. Il ferma la porte derrière lui, et prit une longue inspiration. Il prierai pour le seigneur bretonnien que fût son père. Mais pas maintenant, le temps était compté.

Le jeune noble se dirigea en premier vers le corps de garde, d'un pas décidé. Il n'eut pas un regard pour les serviteurs éplorés, les gardes à la mine grave, les flambeaux et les bannières qu'il croisa dans les couloirs de la forteresse. Il gravit les marches de la tour qui dominait cette part du château. Lorsqu'il arriva en haut, il vit ce qu'il était venu chercher : Cyril de Bergeron, le plus vieux chevalier de son père. Un homme grand et large comme la plus solide des portes en chêne massif. Une barbe grisonnante, des cheveux coupés aux épaules, un air froid et dur comme l'acier. Cyril se tenait dors à Arthur, au bord de la tour, un pied sur le rebord des créneaux, regardant au loin les champs, les bois et les collines de Bretonnie. D'une main, il tenait la hampe de l'étendard planté là, claquant au vent, et de l'autre il te tenait le pommeau de son épée, à sa taille. Le jeune lion s'approcha doucement du vieil ours, qui fût son mentor, comme un second père pour lui. Il posa une main sur l'épaule du colosse, qui ne broncha pas.
- "Cyril, je sais que votre peine est grande, mais je dois faire vite. Père veut que le domaine revienne à Mère. Ainsi, vous allez faire ce que je vous dis : trouver un équipement pour Louis, afin qu'il m'accompagne dans le Nord. Faites quérir deux chevaliers qui nous accompagnerons. Faites également venir un notaire afin que Père puisse faire rédiger son testament, et que le domaine revienne bien à Mère. Et enfin, faites envoyer Cassiano a la cour du Roi Louen pour annoncer le décès de Père et l'héritage de Mère."
- "Ce sera fait"répondit le géant sans même se retourner.
- "J'ai toute confiance en vous".

Arthur retira sa main de l'épaule musculeuse et l'homme, et redescendit la tour du corps de garde. Il traversa à nouveau les couloirs et les chicanes, avant de sortir par le pont-levis abaissé. Son esprit était brouillé par les souvenirs et les pensées, qui allaient de sa mère à son frère, de son père à son domaine, de son destin à la Dame. Il se dirigea vers le village en contrebas, et s'arrêta un peu avant, entrant dans la chapelle qui était en entre le château et le village. Seul à nouveau face à l'effigie de la Dame, il s'agenouilla, joignit les mains et pria pour l'âme de son père.

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Test de perception : 5 réussi !

Il était là, priant avec ferveur (D'ailleurs s'il tient à gagner des pdcs, il a intérêt à les mettre dans son Rp, mais passons), lorsqu'un déclic métallique dans son dos attira son attention...

Test de réflexe : 2, très bonne réussite !

Il eut à peine le temps de se jeter sur le côté, un carreau d'arbalète passa en sifflant au dessus de sa tête, il entendit un juron, et il vit une silhouette détaler au dehors en courant, son arme sur le dos... Visiblement, quelqu'un ne voulait pas qu'il reste en vie, allait-il se lancer à la poursuite de son assassin, ou préférait-il rassembler des informations auprès des gens au dehors ? Nul doute que quelqu'un avait vu quelque chose, un détail qui pourrait l'informer sur la personne qui en voulait de la sorte à sa vie ? Mais il fallait faire vite, car son aggresseur n'allait pas attendre qu'il prenne le temps de se lancer à sa poursuite...[/align]

[Arthur de Beaumont]

Voilà plusieurs heures que Arthur priait, et l'aube s'était timidement levée sur le comté de Beaumont-la-Vaillante. Il priait avec ferveur la Dame d'accorder à son père de rejoindre ses illustres aïeux après une mort la moins douloureuse possible. Le jeune noble ne faisait pas sembler de prier : à genou sur un petit banc de chêne, les mains jointes à hauteurs de la poitrine et le menton baissé avec humilité.

Mais alors qu'il implorait la déesse bretonnienne, il entendit un cliquetis dans son dos, venant de l'extérieur. Arthur n'interrompit pas sa prière, pensant à un quelconque attelage faisant cliqueter ses mors sur la route du marché. En effet, c'était, en cette saison estivale, la saison des foires en Bretonnie. Dans chaque comté et duché du royaume se tenait de grands marchés aux légumes et au bétail, mais aussi aux articles relatifs à la vendange et à la confection du sang de ce pays ; le vin. Le marché de Beaumont-la-Vaillante était réputé pour ses melons juteux et sucrés, mais aussi pour le bois de la forêt de Châlon, qui permettait de fabriquer des fûts de chêne d’excellente qualité. Ainsi, le village était grouillant d'activité, entre les troupeaux de bovins, le marché aux chevaux, les charrettes chargées de légumes ou de bois, les vendeurs d'eau et d'en-cas douteux, les passants, les badauds.

Arthur se replongea donc dans sa méditation, quand il entendit le sifflement d'un projectile. Il eut à peine le temps de se baisser, que le carreau se plantait dans la Dame du Lac sculptée en bois, devant lui. Le bretonnien se releva d'un bond et courut à l'entrée pour pourchasser son agresseur. La chapelle était à l'écart du reste du village, et donc du marché et de la foule. Le mystérieux tireur n'avait que trois solution ; courir en direction du village, à une centaine de mètres en contrebas, pour se plonger dans la foule, s'enfuir à travers les champs où travaillaient déjà quelques paysans malgré l'heure matinale, ou partir en direction du castel par le chemin gravissant la colline. Arthur était sans arme, mais où que s'enfuit l'arbalétrier, il était bien décidé à lui donner la chasse, et à compter sur l'aide des paysans du village avec lesquels il entretenait des relations cordiales ...

Quand à l'identité de son attaquants, ou de son commanditaire, Arthur avait déjà sa petite idée ...

[Déistra]

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Petite précision : Ne pas tenter de Mjiter la Mj, sans quoi la Mj se verra obligée de Mjiter encore plus fort !

C'est exact, les trois choix étaient logiques, il s'agissait du chemin le plus sensé pour s'enfuir... sauf que l'assassin (Qui pour l'instant se réduisait à une silhouette vêtue de noir, arbalète sur le dos, il courrait vite le maraud ! Mais passons), au lieu de suivre ces choix logiques, se dirigeait à la place en quatrième vitesse vers un petit bois attenant à l'église, non loin du saint édifice un coursier de la plus belle facture paissait tranquillement...

Test d'INI (Pour que tu le rattrapes ^^) :
Classement pour premier tour: Le PJ a raté son test d'INI (16) et ne bénéficie que d'une action au premier tour.L'adversaire a réussi son test d'INI(1) et bénéficie de 2 actions au premier tour.
Conclusion : Il court vite, toi non

La cible d'Arthur se déplaçait comme un loup, et engoncé qu'il était dans son armure celui-ci n'arriva pas à temps à le rejoindre avant qu'il ne parviennes à enfourcher son cheval. L'homme piqua des deux, et fonça dans sa direction, Arthur avait le choix, tenter d'une manière ou d'une autre de stopper sa course, ou bien se jeter sur le côté pour esquiver la charge, en espérant qu'il en reste là et prenne la fuite sans demander son reste... En tout cas, son aggresseur était très bien préparé, son assassinat était donc planifié de longue date...

Bon, tu est libre d'arrêter ton agresseur de la manière que tu veux, les environs comptent l'église, le petit bois, et une meule de foin sur laquelle est plantée une fourche... Tu peux prendre ce que tu désires en guise d'arme (Dans la mesure du raisonnable et du logique bien entendu), je te laisses imaginer ce que tu peux trouver dans ton environnement immédiat... Bien entendu, le temps d'entrer et sortir de l'église l'assassin sera parti depuis belle lurette, coup de bol pour toi il semblait penser qu'un seul carreau suffirait pour venir à bout de toi... Un vrai boulot d'amateur, tss tss, 'va falloir que je renouvelles mon personnel...

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[Arthur de Beaumont]

Arthur courrait aussi vite qu'il le pouvait, mais ce maraud avait le diable au corps et filai à toute allure à travers un petit champ fraîchement moissonné pour rejoindre le bosquet, et sa monture qui y passait paisiblement. Le jeune noble s'arrêta, le souffle court, et regarda son agresseur enfourcher la monture, et tourner bride dans sa direction. Soit il le laissa s'enfuir, soit il tentait de l'arrêter. Mais bien entendu, la question n'était pas à poser pour le Bretonnien. D'un rapide coup d'oeil, il aperçu une longue fourche de paysan fichée dans une meule de foin frais.

L'écuyer s'élança vers la meule et retira la fourche en attrapant la hampe à deux mains et en poussant la meule du pied. Il se retourna vivement vers le cavalier qui chargeai dans sa direction, et dressa son arme de fortune. D'un point de vue extérieur, cette situation aurai pû être comique ... Un jeune homme blond, la chemise en lin collée au corps par la sueur, brandissant une fourche contre un cavalier le chargeant. Mais pour Arthur de Beaumont, rien de comique là dedans. C'était une question de vie et de mort, de trahisons et de secrets. Il devait savoir qui était cet homme.

Arthur essaye de blesser le cheval et de faire tomber l'homme, ou de blesser l'homme si celui-ci brandit une arme quelconque

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Arthur vs Cavalier

Arthur ne voit aucune arme que brandirait le cavalier, celui-ci étant concentré sur le contrôle de sa monture. Comme précisé par Arthur, il attaquera donc le cheval, s'il parvient à le blesser un jet pour savoir si celui-ci panique et désarçonne son cavalier sera effectué. Dans le cas où l'attaque échoue, ou si la monture parvient à conserver son contrôle, le cavalier parviendra à s'échapper, et notre chevalier sera bousculé par la monture et projeté à terre, il en sera réduit à le regarder disparaître au loin... Il est armé d'une fourche, une arme à deux mains occasionnant un malus de 2 points en ATT et en PAR, elle occasionne 7 points de dégâts, mais bon, ça on s'en fiche vu que tu n'auras normalement pas le droit à une seconde chance...

Nous avons affaire à un Equus caballus, plus communément appelé cheval commun, ce n'est pas un cheval de combat, ce n'est pas un cheval de course, juste un cheval utilisé par le voyageur moyen, peut-être même a-t-il été loué à un relais de poste, mais enfin ce qui nous intéresse c'est ses caractéristiques :

FOR8 | END8 | SAU9 | RAP9 | INT7 | DOC9 | INI4 |ATT4

On utilisera sa RAP en guise de PAR, cette caractéristique n'étant pas présente dans la fiche d'une monture...

Bref, passons au vif du sujet ^^ :

Attaque d'Arthur : Votre attaque a échoué (13). (Je promets que je ai pas truquée ces résultats ! Je le jures sur la tête de Khorne ! )

La monture déboula sur Arthur, celui-ci peu habitué à l'usage d'un tel outils tenta une frappe maladroite facilement esquivée, malgré tout celui-ci tint courageusement ses positions, mais il fut violemment bousculé par l'animal, fort heureusement il atterrit dans la meule de foin, qui au moins aura eue une quelconque utilité... Lorsqu'il émergea, ce fut pour voir l'animal qui disparaissait au loin, nul doute que l'assassin allait passer un mauvais quart d'heure sa mission ayant échouée...

Quand à notre chevalier, les paysans aux champs non loin venaient de se rendre compte de ce qu'il s'était passé, aussi se hâtèrent-ils pour venir l'assister du mieux qu'ils le pouvaient, l'aidant à se relever et le couvrant de paroles, compatissantes pour lui, haineuses pour l'assassin, et même si cela ne changerait pas grand-chose au moins cela mettrait-il un peu de baume sur l'orgueil blessé du jeune homme... Dans la sacristie de l'église ils trouvèrent le prêtre, bâillonné et ligoté, une belle bosse au niveau de la nuque...

On l'interrogea, mais il n'avait hélas pas réussi à voir le visage de son agresseur, tout au plus jura-t-il avoir vu un tatouage en forme de scorpion stylisé sur son avant bras droit. Après qu'Arthur en ait fini ici, il retourna au château, désormais il avait des assassins sur le dos ! Décidément, plus rien n'allait depuis la mort de son père...[/align]

[Arthur de Beaumont]

Arthur regarda filer le cavalier en se relevant, sans un mot. Bientôt, le nuage poussière soulevée par les sabots du coursier disparut derrière les arbres, et des paysans qui travaillaient non loin vinrent s'enquérir de la santé du fils de leur seigneur. Le Bretonnien les rassura, leur adressant des sourires fatigués, et leur demanda de retourner au travail. Il se dirigea quant à lui jusqu'au castel, par le chemin gravissant la colline. Qui pouvait bien vouloir mettre fin à ses jours ? Et oser envoyer un assassin en plein comté ? Jour de foire, par la même occasion ... Son meurtrier devait être pressé d'en finir avec lui. Le cavalier avait agit avec précipitation, n'ayant préparé qu'une carreau. Autant dire qu'il n'avait pas prévu d'avoir besoin de plus.

Le jeune noble arriva à mi-chemin de la colline, et s'arrêta un instant, levant vers les yeux vers ce château qui l'avait vu naître. De hautes tours rondes et crénelées, un corps de garde massif et imposant, un pont levis de plusieurs mètres de haut, un donjon haut et large, des étendards rouge et or étalant les armoiries de la famille sur chaque point cardinal ... Arthur soupira. Il devait exaucer les derniers voeux de son père. Ce formidable héritage devait revenir à sa mère.

Il gravit ce qu'il restait de chemin et franchit le pont-levis et passa sous le corps de garde en saluant les sergents en faction. Dans la cour, il ne croisa que des serviteurs affairés, la mine grave. Une atmosphère de mort régnait dans ce château, jadis si chatoyant et chaleureux. Il poussa la porte du donjon et gravit les marches de l'escalier en colimaçon jusqu'à sa propre chambre, qui donnait directement sur l'escalier. Il y entra avant de refermer la porte, et examina la pièce, désormais sur ses gardes. Un bain chaud l'attendait déjà, ainsi qu'un plat de viande en sauce fumant. Arthur préféré ne pas y toucher, et il se contenta de fermer la porte à clé, de se déshabiller et de se glisser dans le main, fermant les yeux et laissant son esprit vagabonder, la garde de Mélanie jamais loin de la main.

Bon normalement Cyril a fait préparer deux chevalier, une mûle de bât et un équipement et un cheval pour Louis, qui est sensé être près, à moins que tu ne décide qu'il soit ailleurs ... ! Cassiano lui a été mit au courrant de son départ imminent pour la cour de Louen Coeur de Lion, et la mère d'Arthur est, elle, mise au courrant des dernières volontés du Comte Hendrick de Beaumont.

En terme d'équipement, la mûle est sensé porter deux tentes de toile, des rations suffisante pour 4hommes pendant 5jours, quelques ustensiles de cuisine, de quoi faire un feu, réparer les selles et les fontes, un peu de fourrage pour les chevaux, et je crois que c'est tout

Après à toi de décider bien entendu !