La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.
Le chevalier étranger portait une cuirasse et sa lame était au fourreau. Derrière lui, Florin pouvait voir une petite tente de campagne et il percevait l'odeur d'un feu qui devait se trouver derrière celle-ci. Un oriflamme marqué d'un lion de sable sur parti d'or et de sable flottait au pique de la tente.
Le chevalier auquel Florin faisait face était plus vieux que lui, il avait les cheveux bruns et des yeux tout aussi noirs. Alors que le chevalier d'Artaud approchait, l'étranger avança et se plaça au milieu du pont. Le court d'eau ici aussi créait une brume féérique qui tourbillonna doucement au passage du cheval de l'étranger.
Cette monture avait une robe souris et semblait d'une rare puissance comparée à Gobelet qui était pourtant de bonne naissance. Le caparaçon en maille que portait ce cheval lui donnait une apparence belliqueuse. Stoppant sa monture dans un cliquetis de maille, le chevalier étranger se redressa sur sa selle et toisa Florin.
Ces terres sont les miennes jeune écuyer ! Mais tu peux passer ton chemin, je n'ai nul besoin d'un laquais juvénile. Sa voix était chaude et empreint d'une fierté toute Bretonienne. Si ce n'est qu'il prenait Florin pour un écuyer, certainement dû à son jeune age, il semblait se comporter comme un chevalier. Se rasseyant sur sa selle, le chevalier au lion fit un geste noble indiquant à Florin qu'il pouvait disposer et ajouta .
Et s'il te sied jeune domestique, si tu connais des chevaliers, envoi les moi ici !
Le chevalier, qui se trouvait maintenant sur le pont, portait un pardessus jaune sur une armure de cuir cloutée, tandis que son épée était toujours rentrée dans son fourreau. Il semblait, aussi, plus âgé que Florin.
D’après ses propos, les terres d’Annecy lui appartenaient et il prit Florin pour un simple laquais, un écuyer. Devant de tels propos, le visage de Florin s’assombrit de colère. Le chevalier qui se trouvait devant lui semblait supérieur, mais Florin voulait prouver qu’il était un chevalier vaillant et il allait combattre avec bravoure pour les terres d’Annecy et pour le Baron Raoul, son père adoptif.
Ces terres ne sont pas les tiennes et possèdent déjà un Baron. Je m’en vais te chasser des terres de mon Seigneur !
Florin dégaina sa lame sainte et la leva bien haut dans le ciel en faisant cabrer son cheval. Dans sa main gauche, il tenait fièrement l’écu d’Annecy.
Je suis Florin d’Artaud, chevalier d’Annecy ! Prépare-toi !
Le chevalier enfonça ses talons dans les flancs de Gobelet et le cheval bondit en avant.
Pour la Dame et le Roy ! Hurla Florin en fonçant sur son adversaire.
Le court d’eau avait crée une brume féerique et celle-ci se mit à étinceler, tandis que d’Artaud murmura une prière de protection adressée à la Dame, alors que Gobelet s’enfonçait dans cet halo.
Son épée présentait une lueur spectrale. La lame tranchait la brume et Florin sentit le sol niveler sous les sabots de son cheval. Le jeune chevalier chargeait à travers la brume, sans se soucier du danger.
L’écharpe de sa mère était toujours enroulée autour de la garde de son épée, ainsi que ses propres doigts. Ce combat, il le gagnerait pour son père, mourant. Tenant fermement son écu, il s’apprêta au premier impact et espéra désarçonner son adversaire.
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Florin d'Artaud, Voie des chevaliers du Royaume de Bretonnie
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Le chevalier étranger se rembrunit lorsque Florin se présenta et laissa sa colère le porter vers un combat inévitable. L'étranger avait mal jugé ce jeune homme et il allait perdre l'occasion de recruter son premier vassal, peut être plus si c'était vraiment un des chevaliers d'Annecy.
Le chevalier d'Artaud fendait la brume, la lame haute. Le galop de sa monture résonnait sourdement sur la terre battue du chemin puis lorsqu'il monta sur le pont, les fers de Gobelet se mirent à claquer bruyamment sur la pierre centenaire lissée par le temps et l'usage.
En face de lui, sans se laisser presser par la charge du chevalier d'Annecy, l'étranger finissait d'enfiler son casque. Le chevalier au lion n'aurait pas le temps de charger, Florin avait l'avantage. L'étranger pourtant dégaina rapidement sa lame et cabra son cheval caparaçonné pour recevoir la charge de Florin.
Le combat allait commencer dans l'instant et le premier contact allait être violent. Le jeune chevalier, même porté par sa colère et la Dame, appréhendait en cet instant. Il avait passé des jours et des jours à s'entrainer pour ce moment. Il avait souffert de longues heures à se battre avec des épées de bois puis avec des lames brutes. S'était le moment de mettre en oeuvre ce savoir douloureusement acquis.
Mon nom est Florin d’Artaud ! Je suis chevalier errant et guerrier de Bretonnie ! Vous allez voir ce qu’il en coûte d’attaquer les terres d’Annecy et du Baron Raoul !
Il leva son épée en salut, jusqu’à ce que les quillons arrivent à hauteur de menton, et posa ses lèvres sur la lame.
Pour Annecy, pour le Roy et la Dame ! Rugit-il avant d’envoyer son cheval au galop dans la direction de son adversaire.
Florin pressa sa monture, tandis que les fers de Gobelet se mirent à claquer sur la pierre quand celui-ci arriva sur le pont. Le cœur du chevalier d’Artaud battait à la chamade tandis qu’il s’approchait rapidement de l’étranger, qui venait tout juste d’enfiler son casque.
Le chevalier au lion ne semblait pas se presser et il laissait l’avantage de la charge à son adversaire. Grâce à l’élan de sa charge, Florin aurait pu en finir rapidement de son adversaire, mais la Dame du Lac en décida autrement.
En pleine charge, Florin fut soudain saisi par un vertige alors que le paysage devenait floue et spectrale, comme s’il l’observait à travers une fenêtre recouverte de buée. Des lueurs lui brouillaient la vue et il lutta pour rester sur sa monture, assailli par une vague de tournis. Les sons devenaient moins précis et chacune de ses respirations étaient comme le mugissement d’un dieu fulminant dans ses oreilles.
Pas besoin de vous préciser que les deux attaques du jeune chevalier ratèrent l’étranger, taillant dans les brumes épaisses.
Le chevalier ennemi leva son épée pour la plonger dans la poitrine de Florin, mais celui-ci avait remporté de nombreuses joutes et il esquiva l’estocade aisément. Son adversaire le dépassa indemne et ne portant aucune blessure.
Le premier assaut avait été un échec pour les deux chevaliers de Bretonnie, mais Florin avait rapidement reprit de ce moment de vertige. Il espérait que le deuxième assaut serait plus convaincant. D’Artaud fit rapidement pivoter Gobelet et frappa de nouveau son adversaire, poussant un cri de provocation par la même occasion.
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Florin d'Artaud, Voie des chevaliers du Royaume de Bretonnie
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Les deux chevaliers se faisaient front. Florin, sous l'emprise de l'adrénaline et l'appréhension de son premier combat en tant que chevalier, s'était laissé submerger par ses sens et le maniement de sa puissante lame en avait souffert. Pourtant rapide il avait tenté de frapper son adversaire à deux reprises alors que celui-ci n'avait eu le temps que de porter un assaut. Le pont était étroit et les deux chevaux se faisaient face maintenant. Les deux cavaliers après ce premier assaut firent volte à leur monture. Cela leur permettait de se retrouver cote à cote pour poursuivre leur dangereuse joute.
Les canards et les cygnes qui vivaient sur les bords de la rivière s'envolaient précipitamment, effrayés par le martèlement des sabots et les bruits du combat. Dans le vallon le silence était tombé comme une chape de plomb, seul les cris du combat portaient sur l'onde puis s'étouffaient dans la brume.
Le chevalier au lion était sur la défensive, il s'était ramassé derrière son écu. Toutefois, il restait un adversaire redoutable et lourdement armuré. Le cri de provocation de Florin d'Artaud, Chevalier d'Annecy, eut un écho inattendu.
AU PREMIER SANG CHEVALIER ! ! !
Son adversaire ne cherchait pas un combat à mort, il proposait un duel d'honneur. Quelle serait l'enjeu de celui-ci ?
L’étranger essaya de l’atteindre avec son épée d’un coup latéral, mais Florin d’Artaud s’entrainait en selle depuis des années, et il se baissa agilement pour esquiver le coup, pour contre attaquer rapidement dans le but de lui planter son épée sainte en haut de la poitrine. Mais au moment où la lame allait entrer en contact avec le chevalier, celui-ci para au dernier moment grâce à son écu au lion d’or.
Pendant un court instant, le chevalier au lion se mit sur la défensive, dissimulée derrière son écu. Florin ne prit pas la peine de l’harceler de coup d’épée et attendit que l’étranger passe à l’attaque. Mais au lieu de passer à l’offensive, il reste derrière son bouclier et prit la parole:
AU PREMIER SANG CHEVALIER ! ! !
Le combat ne serait donc pas un combat à mort. Ce ne serait seulement un duel d’honneur et le premier qui se ferait toucher aurait perdu. Mais pour le moment, Florin ignorait encore l’enjeu de ce duel.
D’un geste de la tête, le jeune chevalier fit comprendre à l’étranger qu’il allait se désengager. L’autre pourrait faire de même et le duel se déciderait sur une charge. Le chevalier du Lion accepta l’offre et à l’aide de ses cuisses, Florin fit faire demi-tour à Gobelet.
Quand chacun eut regagné son côté, le combat put recommencer.
Pour la Dame et le Roy !
Le chevalier resplendissant, qu’était Florin d’Artaud, poussa son destrier en avant et commença à galoper dans la plaine, son épée dressée. Le sol tremblait sous les sabots de Gobelet et le chevalier errant ressentit une joie sauvage en chevauchant une fois encore au combat: cela faisait trop longtemps que ça ne lui était plus arrivés.
En entendant la cavalcade des deux duellistes lourdement armés qui traversaient le pont au galop, les canards et les cygnes s’envolèrent précipitamment pour se mettre en sécurité, hors de la rivière. Florin jouissait de ce sentiment de vitesse et de puissance.
Une fois qu’ils furent plus proches, les deux chevaliers se préparèrent au contact brutal qui approchait. Florin tenait fermement son épée dans sa main droite et son écu dans sa main gauche. Il se contentait de guider Gobelet grâce à ses genoux, témoignant d’un long apprentissage d’équitation.
Les chevaliers se ruaient l’un sur l’autre, et Florin se cala dans ses étriers, s’apprêtant au choc. D’Artaud abaissa son épée, comptant bien gagner ce duel.
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Heureusement que ce n‘est pas un combat à mort, sinon celui-ci serait interminable
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 13 mai 2011, 21:46, modifié 1 fois.
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Florin d'Artaud, Voie des chevaliers du Royaume de Bretonnie
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Le combat prenait de la force. Les chevaux prenaient du plaisir à courir de toutes leurs forces l'un vers l'autre. Les hommes eux, commençaient à suer sous leurs lourdes armures mais le combat était leur passion. La brume n'avait pas faibli, bien au contraire. Depuis le début du combat le vent était tombé et la brume s'amoncelait dans le vallon. Chaque instant qui s'écoulait offrait à ce doux manteau vaporeux un peu plus de présence, un peu plus de consistance.
Autour du combat, sans même que les combattants ne puissent le percevoir, le paysage disparaissait lentement laissant un voile irréelle et intangible les isoler sur ce pont. La profonde forêt projetait son ombre profonde derrière le chevalier étranger alors que le soleil perçait difficilement l'étrange brume derrière Florin. L'ombre face à la lumière, l'ordre face au chaos, le jour opposé à la nuit.
Pour le faucon témoin de ce spectacle, les deux adversaires incarnaient à chaque passe l'une ou l'autre des faces de ce monde tout en s'évertuant à tenter de pourfendre son assaillant. Mais pour les combattants, seul la course, l'épée et l'honneur étaient tangibles. Les sabots martelaient la terre et la pierre. Les naseaux expulsaient bruyamment l'immense volume d'air des poumons des équidés. Les hommes retenaient leur souffle avant l'impact...
Round 4
Je range mes jets, je te fais juste la conclusion... Florin est le plus rapide et frappe le bras droit de son adversaire qui part in extremis... Aucun dommage. Le chevalier étranger cherche à son tour à porter une attaque mais échoue !
Round 5YEEEEEESSSSSSS ! ! !
Initiative ratée pour tous les deux
Attaque de Florin touche et fait 12 PV de dommage au bras droit du chevalier étranger qui lui ne touche pas Florin !
Pour la Dame ! Réitéra Florin d’Artaud en fonçant sur son adversaire.
Ce dernier changea de direction et les deux chevaliers se ruèrent l’un sur l’autre. Le chevalier étranger leva son épée pour la plonger dans la poitrine de Florin, mais celui-ci avait remporté de nombreuses joutes et il esquiva l’estocade, lui tailladant l’épaule au passage.
Un sang carmin gicla de la plaie et le chevalier cria de rage et de frustration en voyant son arme choir de son bras meurtri, tandis que son adversaire le dépassait indemne. Florin fit rapidement pivoter sa monture et se plaça devant le vaincu de ce duel.
Vous avez bien combattu, chevalier au Lion. Je m’assurerai que le Baron d’Annecy ait vent de votre courage. Mais en gage de votre défaite, je vais vous demander de quitter les terres du Baron et de me dire qui vous envoi. Vous devez respecter votre parole de chevalier…
Maintenant que son adversaire semblait sans défense, Florin d’Artaud rengaina l’épée sainte que lui avait transmis le Baron et attendit la réponse, tandis que son visage était tout à fait sérieux.
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 21 mai 2011, 15:30, modifié 1 fois.
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Florin d'Artaud, Voie des chevaliers du Royaume de Bretonnie
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Dans la brume dense, l'épée sainte de Florin brilla un court instant avant de lacérer le haut du bras du Chevalier au Lion. Passant sous l'épaulette d'acier et cisaillant les anneaux serrés de la cotte de maille de son adversaire, la lame déchira la peau, la chair et trancha profondément le muscle.
Après cette passe le Chevalier d'Annecy ralentit sa monture et lui fit faire une demi volte pour revenir vers le chevalier du pont. La brume se dissipa, se déchira, en cet instant, laissant le ciel et sa lumière printanière inondé le vallon. Le Chevalier au Lion arrêté sur le pont semblait moins imposant maintenant. L'homme, qui avait relevé son casque, se tenait le bras et les dents serrées il marmonnait en proie à la douleur de sa blessure qui saignait abondamment.
Florin se rapprocha et sentit comme un caresse irréelle sur son visage alors que la brume disparaissait totalement. Le chevalier étranger se redressa et tenta d'effacer les stigmates de la douleur de son visage à l'arrivée du jeune bretonnien. Il fit un salut respectueux à l'attention de son adversaire. Il écouta les propos du Chevalier d'Artaud avant de répondre d'une voix voilée par la douleur.
Vous vous êtes battu avec vaillance jeune chevalier et je m'avoue vaincu par votre lame. La Baronnie d'Annecy a de la chance de vous compter dans ses rangs. A votre requête, je quitterai donc les terres d'Annecy.
L'homme grimaça un instant, et lâchant son bras sanglant, il détacha son bouclier qu'il raccrocha à sa selle et regarda un instant son épée qui gisait au sol à quelques pas.
Sachez toutefois, que je ne suis envoyé par personne, je ne suis qu'un chevalier errant à la recherche d'une terre à conquérir. J'ai entendu dans les cités alentours que la Baronnie d'Annecy était à prendre, à dilapider entre les plus vaillants. Je ne savais pas que la Baronnie était encore sous la protection de ses chevaliers. Acceptez mes excuses pour ma méprise.
Maintenant son bras blessé dans le creux du coude de son bras valide, il saisit ses rênes.
Vous conviendrez néanmoins de me laisser quelques heures de repos avant de reprendre ma route, Messire ?
Pour le plus grand plaisir de Florin d’Artaud, son adversaire, qui était un chevalier errant à la recherche d’une terre à conquérir, s’avoua vaincu et lui promit qu’il quitterait les terres d’Annecy. Florin avait bien défendu les terres de son père adoptif, et il était sûr et certain que le Baron Raoul en aurait été très fier de cet acte courageux.
Conformément aux principes de la chevalerie, le Chevalier au Lion n’avait pas essayé de prendre Florin en traitre et contentait s’en aller lorsqu’il aurait repris des forces.
Le chevalier errant plaça son bras blessé dans le creux du coude de son bras valide, afin de pouvoir manier les rênes de sa monture. Alors que le chevalier d’Artaud attendait que le perdant s’en aille, celui-ci lui demanda, mi-figue mi-raisin.
Vous conviendrez néanmoins de me laisser quelques heures de repos avant de reprendre ma route, Messire ?
Dans un élan de bonté, Florin proclama fièrement:
Prenez le temps qu’il vous faudra, mais j’espère bien ne plus vous recroiser sur les terres du Baron Raoul d’Annecy !
Il éperonna Gobelet afin de continuer sa quête du sang à anoblir…
Florin d’Artaud n’était pas malheureux, mais il ne nageait pas non plus en pleine béatitude. Il ne cessait de se poser des questions au sujet de sa timide relation avec Marie, une jeune noble du Duché de Bastogne. Parfois, il croyait qu’il l’aimait, mais parfois il se disait que finalement, il ne ressentait absolument rien pour elle.
Surprenant de voir comment l’amour pouvait aller et venir de la sorte. Par exemple, le mois dernier, lorsqu’ils étaient enfin réunis et qu’ils se tenaient la main, il avait eu le sentiment qu’un lien solide les unissait, presque quelque chose de magique.
Il y réfléchit durant un long moment. Pourtant Marie était une jeune noble de dix-huit ans tout simplement magnifique: des courbes élégantes, un joli minois, et des habits distingués qui savaient la mettre en valeur. Florin se rappela en train d’embrasser son visage innocent, naïf, et en train de caresser sa longue chevelure blonde.
Avait-il décidé de partir vers le forêt de Châlons, car le Duché de Bastogne se trouvait juste au-dessus ? Florin ne savait que trop rien, et il comptait bien en apprendre plus pendant sa quête personnelle…
Je pars du principe que la Baronnie d’Annecy se trouve dans le duché d’Aquitanie. Si cela ne te convient pas, dis-le moi
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 30 mai 2011, 20:09, modifié 1 fois.
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Florin d'Artaud, Voie des chevaliers du Royaume de Bretonnie
Profil: For 9 | End 8 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 8 | Tir 8 | NA - | PV 57/60
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Laissez donc les canards tranquilles ! 
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