Une lettre si étrange... [Chapitre I / Koravar]

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Destinée
PJ
Messages : 107

Une lettre si étrange... [Chapitre I / Koravar]

Message par [MJ] Destinée »

La petite ville fortifiée de Chatlon s'éveillait dans la brume. Koravar était le premier debout dans la maisonnée de Pierre. Il se redressa lentement. Il se sentait bien. Ses blessures s’étaient bien refermées et la cicatrisation était presque achevée maintenant. Il se leva et s'approcha de l'unique fenêtre de la grande salle. Il contempla la rue vide où le brouillard rendait le silence de l’aurore fantomatique. Le soleil perçait lentement, bientôt il ferait jour.

Le demi-elfe avait ses habitudes maintenant dans ce foyer. Il alla s'asseoir sans bruit à la grand table en chêne. Son index courra un instant sur la surface poli par les nombreux hôtes et repas que cette table avait accueillis. Cette table était solide mais douce au toucher. Korovar attrapa un morceau de pain et mordit dedans. Il se mit à mâcher lentement en repensant à ses derniers jours.

Il se remettait bien des profondes blessures que ses dernières péripéties lui avaient apportées. La famille d'Yvan l'avait accueilli comme un sauveur et un héros. Ce que le demi-elfe n'avait jamais voulu être lui était tombé dessus sans qu'il ne s’en rende compte. Le frère du forgeron voulait partir en guerre contre la bande de pillard du Loup Rouge, une vendetta. Mais malgré l'insistance de Pierre pour qu'il vienne avec lui et ses compagnons, Korovar hésitait.

Quelque part un coq chanta et la maison se réveilla lentement. Les femmes et les filles apparurent et le saluèrent. Kaliya lui adressa un ravissant sourire et passa près de lui laissant sa robe de chambre frôler le bras musclé de Korovar. La femme de maison apporta un peu de lait chaud dans un bol en bois qu'elle déposa devant Korovar. C'était une femme forte aux cheveux longs et blonds. Son regard était souvent vide, mais ses yeux bleus devenaient acérés quand il le fallait. C'était une femme agréable et prévenante mais c'est elle qui dirigeait son foyer. Alors que Korovar portait le bol à ses lèvres, elle s'adressa à lui.


Tu as bien récupéré jeune... Homme. Tu es prêt à reprendre ta route ?

La question avait été posée sur un ton agréable, mais Korovar comprenait que sa nature de demi-elfe la gênait maintenant qu'il allait mieux. Et elle lui demandait gentiment de se décider : Soit il restait ici et devrait forcément suivre Pierre et sa bande de mercenaire, soit il devait reprendre sa route.

Là bas, au pied de sa couche, se trouvait tout ce dont il avait besoin. Sa fidèle épée, les armes qu'il avait prises sur le cadavre de Hans, et la lettre marquée du sceau Impérial...
Image

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: Une lettre si étrange

Message par Koravar »

La veuve était de toute évidence fatiguée, apeurée, et encore en état de choc. De plus, elle avait deux filles à réconforter constamment et arrivait difficilement à leur faire croire que le danger était disparu. Les enfants voyaient l’état de leur mère, et attendaient une réponse de sa part. La réponse d’Anna ne tarda pas à se faire entendre:

«Notre route s’éloigne de leur campement et du village de toute manière. Nous n’avons qu’à trouver la route de terre qui mène à Chatlon et la suivre. Je n’aurai plus à vous guider d’ici peu, nous sommes déjà près de la piste...»

Koravar entendit à peine la réponse de la jeune femme.Il faiblissait et il avait de la difficulté à se concentrer sur autre chose que sa douleur.Toutefois sa phrase suivante capta un peut plus son attention:

«Vous savez, la mère d’Yvan est herboriste. Peut-être pourra-t-elle soulager vos douleurs, ou qui sait, vous guérir complètement... Elle est très douée, mais je pense que nous ne devrions pas tarder. Suivez-moi. Et les filles, vous vous tenez la main pour avancer, d’accord?»

Koravar acquiesça,il prit à nouveau la tête tout en essayant d'oublier la douleur.Il n’était pas rare de rencontrer des arbres hauts et forts, qui semblaient essayer d’imposer leur pouvoir sur la végétation basse,un elfe aurait sûrement traité avec respect envers ces géants naturelles,mais pas Koravar,pour lui ce n'étaient que de gros tas de branches utiles uniquement pour faire du feu,des maisons et autres.Il ne comprenait pas le respect des elfes envers les arbres.Peu à peu, la forêt s’obscurcissait, et la femme qui dirigeait Koravar se heurtait de plus en plus fréquemment à des arbrisseaux, ou s’enfargeait dans des ronces vicieuses.Koravar du plusieurs fois s'arrêter pour attendre les femmes ou les aider à se désempêtrer des ronces et son humeur s'assombrissait au même rythme que la foret. Les ténèbres se resserraient autour du groupe, peut-être à cause de la vision de Koravar qui s’embrouillait plus à chaque pas, ou bien à cause de la présence courante des grands arbres, coupant la lumière des astres.

Au moment où le bretteur allait proposer de faire halte pour ménager la veuve (et lui même), le groupe déboucha dans une petite clairière. Une petite demeure lugubre et délabrée, située à l’orée du bois, attirait l’attention de Koravar.Le sommeil tentait de plus en plus l’aventurier,il se sentait si épuisé,il avait froid et chaud en même temps.Néanmoins, il savait que dormir signifierait sa perte, parce qu’il se viderait de son sang avant l’aube. Quoique...


*«Le sommeil, le doux sommeil. Éternel ou pas, il faut que je dorme!
Se dit-il.

-Non! Tu ne peux pas abandonner Anna et ses filles, elles comptent sur toi, tu es la cause de leur malheur.Riposta une petite voie dans sa tête

-Mais je ne les connais pas, je pourrais disparaître, et jamais personne ne m’en voudrait.Il n'avait personne,pas de famille,pas d'amis.Il pourrait s'allonger,et laisser la mort le prendre pendant son sommeil,personne ne le regretterait.Une belle façon de mourir d'un certain point de vue.

-Lâche! Sale ordure puante! Tu ruines leur vie, brûles leur demeure, et tu les abandonnerais?»*Riposta la voie avec véhémence.

Koravar s'ébroua comme si il avait jeté sa tête dans l'eau froide.Il savait qu’il ne pouvait pas abandonner les femmes à leur sort, sa conscience l’en empêchait. Toutefois, les quelques minutes durant lesquelles Koravar songeait suffirent à l’éloigner de la clairière.Quand il retrouva la notion du temps, le bâtard blessé réalisa qu’il s’était engagé dans un sentier sinueux, et qu’il guidait maintenant le groupe.Il avait continuer de marché sans sen rendre compte!Les arbres étaient maintenant chose passée,et les boisés dans lesquels il se promenait étaient beaucoup plus clairsemés,ils étaient sur la bonne voie.L’idée de s’éloigner de la route et de la suivre latéralement frappa le bretteur, mais il réalisa aussitôt que, vu la densité des bois, cette stratégie ne servirait à rien pour se cacher des voleurs qui étaient de toutes manières sans doutes bien plus expérimentés que lui dans les bois,il décida donc de continuer sur la route.


* * *


Lorsqu’il atteint Chatlon, accompagné des rescapées du pillage, Koravar avait cessé de saigner. Sa blessure était certes encore fragile et fort encombrante, mais il pouvait se permettre de se déplacer sans inonder les lieux de fluide vital.Toutefois,il n'était pas tiré d'affaire,il marchait sans s'en rendre compte,comme un automate que l'on aurait programmé pour avancé jusqu'à ce que ses jambes tombent en miettes.

Contrastant avec la lueur matinale, un nuage de fumée éparse apparût à l’horizon. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de leur destination. Chatlon, une cité fortifié et une importante cité de bretonnie vis à vis du commerce. En accélérant le pas inconsciemment, le guerrier réduit la distance entre lui et les portes de la ville de façon considérable en très peu de temps,principalement motivé par la perspective de soins et de repos bien mérité.Il ne se rendit même pas compte qu’il était rendu au poste de garde Est de la ville avant qu’une main ne se pose fermement sur son épaule, l’arrêtant net. Reprenant ses esprits (ouais,enfin juste de quoi ne pas envoyer un coup d'épée par réflexe), Koravar se retourna et constata qu’un garde lui adressait la parole, l’air suspicieux.Ah,c'était bon signe il avait perdue l'audition:


«Hé, voyageur, où penses-tu aller comme ça? Tu te présentes à la porte de la ville, armé, blessé, en courant, et tu croyais que tu allais entrer sans souci? Soit tu es sot, soit tu es lunatique, mon ami!... »
Faisant une courte pause, le garde aperçut les filles qui s’avançaient lentement vers la porte de la ville. Koravar les avait semées sans s’en rendre compte.«Elles sont avec toi?»

Un peu surpris par la tournure brusque des événement et surtout en train de regardé la petite famille qui se démenait pour se rapprocher le plus vite tout en se demandant comment il avait fait pour les semers sans s'en apercevoir, l’aventurier resta muet,ce qui eut pour effet de faire perdre patience au garde,qui ne devait pas se rendre compte qu'il était blessé et à moitié dans les vapes:


«RÉPONDS! QU’ATTENDS-TU POUR...»


La voix d’Anna interrompit les hurlements du garde au grand soulagement du semi-elfe.


«Jacques, tu me reconnais? Je suis la belle soeur de Pierre, Anna. Nous avons été attaqués par des bandits sommes désespérés. Ce jeune homme nous a sauvées du pire.


Koravar fut rassuré par le fait qu'elle l'ait rattrapé mais beaucoup moins par ses traits tirés par la fatigue et la tristesse.Bon sang,il aurait du s'arrêter un moment pour elle et les filles.


-Mais, les procédures d’accueil stipulent que...

-Je vais de ce pas dire tout à Pierre, et il fera un rapport à la garnison par après, je te le jure. Mais pitié, laisse-nous passer...»


Devant l’air désespéré de la veuve, Jacques fit signe aux autres gardes de laisser passer les voyageurs. Personne n’osa rajouter un mot, sans doutes de peur de faire pleurer la femme,qui semblait d’ailleurs être sur le point d’éclater en sanglots.Koravar vint lui poser une main rassurante sur l'épaule.

C’est ainsi que Koravar se laissa guider encore une fois par les femmes qui semblaient à présent l’escorter plutôt que le contraire,les deux filles le soutenaient car ses jambes commençaient à le lâcher,il remarqua avec un certain détachement que la ville était en plein éveil. Les marchands installaient leurs kiosques, plaçaient leurs fruits, bijoux, concoctions, et leur camelote d’une vitesse plus que modérée.Des chevaux commençaient à peine à apparaître plus fréquemment dans les rues lorsque la compagnie arriva devant une maison de pierre et de torchis. Une fenêtre unique laissait la lumière de l’aube filtrer dans la demeure, et un toit en paille faisait détoner la maison de son entourage. Le chaumière semblait plus pauvre, mais plus spacieuse que les autres maisons l’entourant,sans doute abritait t'elle une famille nombreuse.

Séchant ses larmes et prenant la main de ses enfants, la veuve s’avança vers la porte et cogna sans énergie, de trois coups douloureux et lents. La porte s’ouvrit:

«Qui-est-ce qui...»

Le vieil homme qui laissa Koravar apercevoir son visage ridé quelques instants par l’ouverture de la porte fut interrompu subitement une masse lui tombant dans les bras, ouvrant la porte à la volée. Le corps inanimé et épuisé d’Anna s’était échoué dans les bras de l’homme.


«Anna! Mon dieu, AIDEZ-MOI!» hurla-t-il à l’intention des autres habitants de la chaumière.Aussitôt surgit un jeune homme de grande beauté (Ben quoi?Il faut aimer ce qui est beau qu'elle que soit le sexe. :P ) qui se précipita sur Anna pour la transporter sur un paillasson devant la cheminée.Une bonne
action le feu ferait du bien à la pauvre femme.


Après avoir bien pris soin de placer la femme convenablement, le jeune vint ouvrir la porte aux visiteurs visiblement inattendus tandis que celui qui leur avait ouvert la porte au départ allait s’occuper d’Anna. Un sourire inquiet apparut sur ses lèvres:

«Kaliya! Jeanne!» dit-il en les serrant contre lui. Des larmes apparurent au coin de ses yeux alors qu’il s’enquit:

«Qu’est-ce qui s’est passé? Pourquoi votre mère s’est évanouie? Qui est cet homme?... Et où est Yvan?»

Le guerrier sentit un regard lourd peser sur lui.Aïe,il allait encore avoir des problèmes.Mais cette fois ci il se trompait,puisque l’aînée des filles commença à raconter toute l’histoire en détail. Koravar fut silencieusement invité à entrer.A moité évanouie il écouta d'une oreille distraite les explications des jeunes fille et grâce aux quelques interruptions faites par le jeune, le bretteur put comprendre que l’aînesse se nommait Kaliya, que sa jeune soeur était Jeanne, et que le bel homme était un garde de la ville et se nommait Pierre.Finalement, il put savoir que l’homme qui les avait accueillis, Eugène, était le père de Pierre et d’Yvan.

Eugène et Pierre pleurèrent sans retenue à l’annonce de la mort d’Yvan, et regardèrent Koravar avec admiration qui le gênait lorsque Kaliya raconta son courage et sa bravoure en exagérant un tantinet.Il ne l’avait pas remarqué jusqu'à présent,mais la jeune fille n’était pas si jeune qu’elle paraissait l’être à première vue,peut-être deux ans de moins que lui et possédait déjà des atouts féminins indiscutables de belles hanches,un jolie visage,et une poitrine...Bref,vous avez compris cette fille était très jolie...et attirante.

Le récit de Kaliya était déjà terminé depuis quelques minutes lorsque Koravar réalisait qu’il la fixait indiscrètement,et la jeune femme le réalisa.Pensant qu'il allait écopé au mieux d'un regard noir ou effrayé et qu'elle allait détourné la tête.Il fut assez surpris que la jeune fille ait plutôt l'air amusée, elle soutint le regard de ce dernier et, sentant le sang monter à ses joues,ce fut lui qui détourna la tête.Il n'était pas habitué à ce que on le regarde avec admiration et respect,et encore moins au regard des femmes,surtout si elles étaient jolies.

Au même moment, un bruit mat mais puissant se fit entendre.Tous se retournèrent pour voir Pierre, les yeux embués, qui venait de planter violemment son couteau dans la table, une expression de rage meurtrière consumant son regard.Le garde se retourna lentement vers Koravar:

«Koravar. Je sais que tu ne peux peut-être pas comprendre ce qui m’afflige mais... Je ne peux pas me permettre de mêler la garde à cela, et j’ai besoin d’aide. Je compte me venger, et la bande des Loups Rouges paiera pour ce qu’elle a affligé à ma famille. J’aurai recours à l’aide de mes cousins qui font partie de la garde, mais qui forment aussi un groupe mercenaire indépendant à temps perdu... Nous ne manquerons pas d’effectif, mais si jamais tu voulais te joindre à moi, tu es le bienvenu, et nous t’accorderons une chance de te venger de cette blessure. Ma mère pourra te soigner d’ici notre départ, il me reste à contacter les proches pour les avertir de notre devoir.»

Quoi?Son état l'avait fait mal comprendre n'est-ce pas?

Sur ce, Pierre se leva, brandit son couteau et hurla:


«Sameric, je ne te connais déjà que trop bien... Je te déclare la VENDETTA!»


Bon,d'accord,il avait bien comprit,on lui proposait de rejoindre une quête de vengeance qui n'avait rien à voir avec lui.Avant qu'il ne puisse donner sa réponse il s'écroula par terre.Il venait de s'évanouir.


Quelques jours plus tard.

Koravar se réveilla le premier comme à son habitude dans la maison de Pierre. Il se redressa lentement. Il se sentait bien. Ses blessures s’étaient bien refermées et la cicatrisation était presque achevée grâce au bons soins de la mère de Pierre maintenant il pouvait faire des mouvements sans avoir mal ou gêne.Il se leva et s'approcha de l'unique fenêtre de la grande salle.Il contempla la rue vide où le brouillard rendait le silence de l’aurore fantomatique,il y avait une certaine beauté dans cette vision,avec le soleil qui perçait lentement mais bientôt il ferait jour et la vie de la ville reprendrait son cour,avec le bruit et la foule,enlevant toute la beauté de l'endroit.

Le demi-elfe avait ses petites habitudes maintenant dans ce foyer,tout les jours il allait s'entrainer à l'épée dans une petite cour discrète derrière la maison pour ne pas rouiller et tester les limites que lui permettaient sa blessure.Mais maintenant il se sentait plus fort,ses coups étaient plus puissants,les aventures des derniers jours l'avaient endurci.
Comme d'habitude donc il alla s'asseoir sans bruit à la grand table en chêne.Son index courra un instant sur la surface poli par les nombreux hôtes et repas que cette table avait accueillis.Cette table était solide mais douce au toucher,un contraste étrange.Korovar attrapa un morceau de pain et mordit dedans,cela faisait longtemps que on ne s'était as occupé si bien de lui et cela lui faisait plaisir. Il se mit à mâcher lentement en repensant à ses derniers jours.

Il se remettait bien des profondes blessures que ses dernières péripéties lui avaient apportées.La famille d'Yvan l'avait accueilli comme un sauveur et un héros.Ce que le demi-elfe n'avait jamais voulu être lui était tombé dessus sans qu'il ne s’en rende compte.Il eut un rire sans joie qu'elle ironie,décidément les dieux avaient le sens de l'humour,bien sur il avait voulu être un héros quand il était gosse,occire du vilain et des méchants et sauver de belles princesses,des rêves d'enfants comme tous le monde.Par contre,le frère du forgeron voulait partir en guerre contre la bande de pillard du Loup Rouge, une vendetta.Mais malgré l'insistance de Pierre pour qu'il vienne avec lui et ses compagnons, Korovar hésitait.Certes,il se sentait redevable envers la famille de feu le forgeron Yvan mais en même temps il avait amené les survivants ici en sureté,donc il s'était acquité de sa dette.


*Eh,oh,tu va quand même pas accépté de te joindre à la vendetta de ce tarer,non?Lui dit une voie dans sa tête.*Tu ne sais même pas si il est fort au combat,qu'elle est le nombre de gars qu'il a.*Keredar soupira,il était encore indécis.

Alors qu'il pesait le pour et le contre un coq chanta,interrompant ses pensées et la maison se réveilla lentement. Les femmes et les filles apparurent et le saluèrent. Kaliya lui adressa un ravissant sourire et passa près de lui laissant sa robe de chambre frôler le bras musclé de Korovar.Il avait déjà remarquer son regard lorsqu'elle le regardait s'entrainer (il est torse nue dans c'est cas là),il ne savait pas trop comment réagir,il ignorait si cette fille éprouvait de l'amour envers lui ou si c'était de la simple attraction physique,car il le savait il était loin d'être moche,il avait au contraire hérité de son côté elfique un beau visage,et i ne savait pas trop comment réagir lui.

.La femme de maison apporta un peu de lait chaud dans un bol en bois qu'elle déposa devant Korovar. C'était une femme forte aux cheveux longs et blonds.Son regard était souvent vide, mais ses yeux bleus devenaient acérés quand il le fallait.C'était une femme agréable et prévenante mais c'est elle qui dirigeait son foyer.Alors que Korovar portait le bol à ses lèvres, elle s'adressa à lui.


-Tu as bien récupéré jeune... Homme. Tu es prêt à reprendre ta route ?


La question avait été posée sur un ton agréable, mais Korovar comprenait que sa nature de demi-elfe la gênait maintenant qu'il allait mieux.C'était déjà bien qu'elle ne l'ai pas jeté dehors dès qu'il fut sur pieds.Non,là elle lui demandait gentiment de se décider:Soit il restait ici et devrait forcément suivre Pierre et sa bande de mercenaire,soit il devait reprendre sa route.Les deux solutions l'ennuyait,il avait pris gout à cette existence simple,il avait un toit et des gens qui le respectait.Toutefois il comprenait,la famille était assez nombreuse et elle s'était agrandis suite à l'arrivée des jeunes femmes.Elle n'avait sûrement pas les moyens de loger un invité.


-Je suis prêt en effet,je vais faire un petit tour dans votre ville et après j'irais informé Pierre d ma décision.
Dit-il en se levant,il avait l'intention de trouver une boutique où il pourrait acheter de l'équipement supplémentaire,son combat contre Hans lui avait fait comprendre qu'il n'étais pas assez protégé.Il prit ensuite les escaliers pour monter à l'étage de haut dessus où se trouvait sa chambre,au pied de sa couche se trouvait ses affaires.

Il s'assit sur le lit et dégaina son épée.Ah,sa fidèle épée,seul chose qui lui restait de sa mère.Une extension de son bras,une âme sœur,la seul jusqu'ici qui l'avait toujours soutenue quand tout était contre lui.Il observa un moment la lame en or admirant la légèreté de son arme an comparaison de la plupart des armes humaines qu'il avait put tenir.Puis il la rengaina,et observa sa chambre.Une bassine d'eau lui avait été déposé pour qu'il puisse se laver."Propreté est mère de bonne santé",lui avait un jour dit son maitre alors que enfant il se questionnait sur l'utilité de cette acte.Il se mit torse nue,il n'y avait pas assez d'eau pour prendre un bain alors il se contenta de se laver le torse et le visage.Toujours torse nue il observa ses nouvelles possessions,ses armes,ainsi que la bourse conséquente que portait Hans et....La lettre cacheté.Il l'avait oublié avec toutes ces histoires,il l'attrapa et l'ouvrit pour lire le contenue.

T'as des actions chez un fabricant de photocopieuse ? :P
Sur les 125 lignes de ton post, moins de 20 sont de ta main. Hors, ce sont ces 20 lignes qui doivent te procurer du plaisir à écrire et que tu peux nous offrir !
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 22 févr. 2011, 22:43, modifié 3 fois.
Raison : 4 xp / Total d'xp : 4

Avatar du membre
[MJ] Destinée
PJ
Messages : 107

Re: Une lettre si étrange

Message par [MJ] Destinée »

Assis sur le bord de sa couche, Korovar ouvrit la lettre.
Image
Image

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: Une lettre si étrange

Message par Koravar »

Koravar acheva sa lecture de la lettre pensif,il recommença sa lecture plusieurs fois.A ce qu'il comprenait Hans était le fils d'un général de l'empire et sûrement faisait il partit de la noblesse impérial.Apparemment,son frère était un étudiant de l'université de Middheim,mais au de là de sa petite famille il y avait des choses qui attiraient son attention.Si il comprenait ces écrits,Hans se faisait passé pour mort auprès de sa famille mais pourquoi?Et qu'elle était cette histoire de marque?Hans était il un mutant?Avait-il une malédiction?
Et qu'elle était cette histoire de joyau,était-il la cause de la malédiction de Hans?
"Sous la lumière d'une lune rousse il se révèle" serais-ce un artefact magique?Et dans ce cas qu'elle était son pouvoir?Et où était-il,il n'y avait pas de joyaux sur Hans quand il l'avait fouiller.

*A moins que...*Pensa soudainement Koravar.

Il s'empara de la bourse de Hans,il entendit le bruit de pièces d'ors quand il la secouais mais il voulait être sur et jeta le contenu sur le sol pour être sur qu'il n'y avait rien d'autre à l'intérieur.

Ca c'est du erpé ! J'adore ! ! !
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 24 févr. 2011, 23:35, modifié 2 fois.
Raison : 3 xp / Total d'xp : 7

Avatar du membre
[MJ] Destinée
PJ
Messages : 107

Re: Une lettre si étrange

Message par [MJ] Destinée »

Korovar lu et relu la lettre marquée du sceau impérial. Il loua son ancien maitre de lui avoir appris à lire toutefois il savait qu'il n'avait pas bien compris toute la teneur de cette lettre. Certains éléments avaient dû lui échapper.

Finalement, il reposa le parchemin sur le bord de son lit en proie à un flot de questions sans réponses. Qui était vraiment ce Hans ? Dans la missive il était question de joyau, ça il en était sûr, et... Et si cette pierre se trouvait dans la bourse de Hans ? ! ?

Fouillant dans sa besace, Korovar en sortit la bourse qu'il avait prise sur le brigand. Rapidement il délassa le noeud de cuir et répendit le contenu de la poche de cuir sur le plancher de la chambre. Une cinquantaine de pistoles cliquetèrent en tombant et quelques uns se mirent à rouler sur le plancher de la chambre avec un bruit caractéristique. D'un revers de main, Korovar étala le tas de pistoles mais aucun joyau ne s'y trouvait. Il fouilla la bourse, la retourna, rien...

Korovar se rendit compte alors que la maisonnée était devenu silencieuse. Un pas léger montait dans les escaliers.
Image

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: Une lettre si étrange

Message par Koravar »

Koravar regarda le tas de pistole par terre,il y avait une cinquantaine à vue de nez ce qui lui faisait un assez beau pactole si on additionnait avec ses pistoles déjà acquises et ses pépites.Toutefois,il n'avait pas cela à l'esprit pour le moment,il regardait le sol, il n'y avait aucun joyau ou chose en ce genre.Koravar soupira de soulagement,apparemment cette chose avait causé des ennuis à Hans et sa famille,il était donc content de ne pas l'avoir.Sa vie était déjà assez galère comme cela sans rajouter une malédiction.
Il ramassa les pièces mais toujours avec des questions en têtes.Où pouvait alors se trouver ce joyaux?Il n'y avait rien sur le corps de Hans excepté ce qu'il avait ramasser.

Après s'être assuré qu'il n'y avais plus aucune pièce sur le sol il reficela sa bourse et la rangea.

Et si Hans l'avait laissé au camps?ce serait étonnant,dans se repère de voleurs il aurait été mal avisé de laisser ses affaires sans protections.A moins qu'il n'ai un coffre ou que sa réputation dissuadait les autres vauriens de le déposséder?Hmm,possible mais pour l'hypothèse du coffre dans ce cas où cachait-ils clef?Le mystère restait entier.

Koravar soupira.En faite son geste avait apporté plus de questions que de réponse,même si il n'était pas mécontent de ne pas avoir la pierre en sa possession il ne pouvait s'empêcher de se poser des questions.

Alors qu'il s'occupait à ranger ses affaires,il finis par remarquer que la maison était devenue silencieuse.Puis,en tendant l'oreille il entendit des pas léger dans l'escalier.Laissant ses affaires sur le sol,pour ensuite se mettre derrière la porte de fait que la personne qui entrerait serrait l'incapacité de le voir.



Il resta la où il était,il avait appris à toujours être méfiant.Même en territoire ami,il n'attaquerait pas la personne qui entrait si il la reconnaissait mais sinon il lui mettrait sa lame sous la gorge et lui demanderai qui elle était.
Bon,ben j'attend que la personne entre,si je la reconnais je sors de ma cachette en cahant ma dague sinon j'essaye de la surprendre et de lui mettre ma lame sous la gorge en lui demandant qui elle est (attention quoi qu'il arrive je ne tue pas,ou attaque pas).
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 26 févr. 2011, 14:08, modifié 1 fois.
Raison : 4 xp / Total d'xp : 11

Avatar du membre
[MJ] Destinée
PJ
Messages : 107

Re: Une lettre si étrange

Message par [MJ] Destinée »

Sa lame à la main, Korovar se plaça silencieusement derrière la porte. D'ici il pouvait voir sa chambre. Une petite pièce où il avait passé de longues heures allongé à récupérer de ses profondes blessures. La petite fenêtre donnait sur les toits d'ardoise de l'autre coté de la court intérieure. Le jour se levait et la clarté de l'astre brillant commençait à dissiper les brumes.

Les pas feutrés s'arrêtèrent derrière la porte. Deux coups discret furent alors frappés contre la porte et une voix féminine, que Korovar reconnu immédiatement comme celle de Kaliya, se fit entendre...


Korovar ? Tout va bien ?

Nous avons entendu un bruit... Etrange venant de ta chambre ?


Forcément, vider une bourse de 50 pistoles sur le plancher. Nul doute que la maisonnée avait reconnu ce bruit caractéristique. Ils lui avaient offert des soins et l'avaient hébergé, nourri. Korovar regarda sa lourde bourse. Ces gens en avait probablement plus besoin que lui mais il fallait surtout qu'il se décide maintenant. Cette lettre parlait d'une auberge à Gisoreux. Et s'il avait bien écouté, Gisoreux n'était qu'à quelques jours de marche d'ici. A moins qu'il ne parte avec Pierre et ses compagnons pour la Vendetta. Le Joyau se trouvait peut être encore dans les camps des Rouges, mais rien n'était moins sur...
Image

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: Une lettre si étrange

Message par Koravar »

Koravar resta derrière la porte près à bondir quand les pas léger s'arrêtèrent.

Korovar ? Tout va bien ?

Koravar laissa échapper un soupir de soulagement.Kalyja.Il se sentit soudain bien bête de se montrer si méfiant.

Nous avons entendu un bruit... Etrange venant de ta chambre ?

Oups....maintenant toute la famille savait qu'il avait une assez bonne réserve de pistoles,l'argent en lui même ne l'intéressait pas temps que cela mais il permettait d'acheter de l'équipement et autres choses vitales.C'est pour cela qu'il fallait toujours avoir une certaine réserve.
Mais....maintenant qu'il y pensait.Cette famille l'avait sauver et soigner,ils méritaient bien quelque chose pour leur peine et puis une famille avec de nouvelles bouches à nourrir en aurait bien plus besoin que lui.Un vagabond.Qui risquait de se faire tuer assez régulièrement.
Il soupira et rangea sa bourse.Il aurait dû la vider sur le lit,au moins il n'aurait pas penser à cela.


-Tout va bien Kaliya,je vérifiai juste quelque chose.
Dit-il.

Il s'habilla de sa tenue de cuire user par les combats et la marche.Il avait rafistolé aussi bien qu'il avait put ces derniers jours mais c'était assez moche et la réparation sommaire.

Il cacha ses dagues dans ses bottes,arma son arbalète et la ceintura avec son épée.Il mit sa besace sur son dos et prit la bourse 50 pistoles dans sa main.

Il ouvrit la porte pour voir le jolie visage de Kaliya.


-Kaliya,toi et ta famille êtes des gens biens,vous m'avez soigné et accueilli alors que beaucoup de gens m'auraient laisser mourir.
Il prit sa main pour lui mettre la bourse à 50 pistoles dans la main.C'est la bourse qu'avait Hans sur lui quand je l'ai fouillé.Prenez là toi et ta famille en guise de paiement pour les soins que vous m'avez prodiguez.Dit-il.

Quelque part dans sa tête une voie acquiesa son geste avec un sourire.


*Crétin*
Lui dit une autre.
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 28 févr. 2011, 22:35, modifié 1 fois.
Raison : 5 xp / Total d'xp : 16

Avatar du membre
[MJ] Destinée
PJ
Messages : 107

Re: Une lettre si étrange

Message par [MJ] Destinée »

Kaliya regarda la bourse stupéfaite. Ses yeux d'adolescente remontèrent lentement jusqu'à se poser dans ceux de Korovar. Le semi homme ressentit alors un sentiment étrange. C'était la première fois de sa courte vie semée de railleries et de méchancetés qu'on le regardait ainsi. La fille du forgeron lui exprimait sa reconnaissance, au delà de son apparence et du vagabond qu'il était.

Merci Korovar...


L'humaine se dressa sur la pointe des pieds et donna un baiser sur la joue du bretteur avant de s'enfuir à petit pas vers la grand salle. Korovar, resta pantois au milieu du couloir, devant la porte de la chambre. Il regarda la silhouette de Kaliya disparaître dans les marches. Se reprenant, il rajusta son ceinturon : sa lourde épée, souvenir de ses origines, et son arbalète, prise sur un cadavre énigmatique maintenant. Puis il se dirigea à son tour vers les escaliers qui allaient le ramener à la grande salle. Délesté d'un lourde bourse, et alors qu'il se sentait en pleine forme, son premier pas lui confirma une information gênante : quoiqu'il fasse, voyager avec tout cet armement n'allait pas être simple !

Jette un oeil à ta fiche de personnage, ton encombrement est dangereusement important... :Oo:
Image

Koravar
PJ
Messages : 153
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 10/ CHAR 9 / INT 8 / INI 10 / ATT 10*/ PAR 7/ PV 50 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://www.warforum-jdr.com/wiki-v2/dok ... he_korovar
Localisation : france

Re: Une lettre si étrange

Message par Koravar »

Kaliya semblait stupéfaite qu'il lui donne ses 50 pistoles gagné avec son sang et son épée.Ses yeux d'adolescente remontèrent lentement jusqu'à se poser dans ceux de Korovar. Le semi elfe ressentit alors un sentiment étrange,de l'amour?Il sentait son coeur s'emballer alors que ses yeux se noyait dans ceux de Kaliya,c'était la première fois de sa courte vie semée de railleries et de méchancetés qu'on le regardait ainsi avec tendresse et reconnaissance,les regards que on lui adressait en général lorsqu'il retirait son capuchon on le regardait avec méfiance et mépris.Il cessait d'être Koravar pour devenir le bâtard d'une elfe t d'une humaine.Une erreur de deux êtres,et c'était lui que l'on blamait à la place de ses géniteur car c'était plus facile ainsi.Parce qu'il était un vagabond.Mais la fille du forgeron elle,lui exprimait sa reconnaissance,au delà de son apparence et du vagabond qu'il était.Pour elle il n'était pas une erreur de la nature,moins qu'un homme ou qu'un elfe.
Pour elle il était Koravar.


-Merci Korovar...


Tirer de ses pensées,il remarqua que l'humaine se dressait sur la pointe des pieds...eh,oh,elle faisait quoi là?Mais avant qu'il ne puisse dire quelque choses kaliya avait déjà posé un baiser sur sa joue,elle partit ensuite à petit pas dans le couloir.Lui resta devant la porte de la chambre encore estomaquer par ce qui venait de se passer.
Elle l'avait embrassé sur la joue....elle.....lui.....

Après quelques minutes il finit par se reprendre,se forçant à se concentrer sur l'emplacement de ses armes,en arrivant dans l'escalier il se rendit compte qu'il se sentait lourd.Bizarre,il se sentait lourd et on ne peut pas dire que sa bourse était aussi garnie qu'avant.Alors qu'il faisait un pas dans l'escalier son impression fut confirmé.Son épée lui semblait plus lourde,IL se sentait plus lourd,il était plus lourd.


Finalement il décida de mettre son arbalète de poing dans sa besace,ainsi que ses dagues.Normalement il serait plus léger.
Voilà,si je suis allégé je pars là où se trouve le frère du forgeron pour lui donner des informations.
N'hésite pas à me dire ce que tu en penses.
Modifié en dernier par [MJ] Destinée le 02 mars 2011, 19:05, modifié 1 fois.
Raison : 4 xp / Total d'xp : 20

Répondre

Retourner vers « Les autres régions »