La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.
Le Seigneur Tancrède s'entretint quelques instants avec son vieux conseiller. Puis il se redressa et sourit franchement à Goëric.
« Bien sûr. Je comprends parfaitement qu'une décision pareille soit dure à prendre. Vous avez ma permission de vous entretenir avec votre tuteur. Tenez, prenez la petite salle, là bas, sur votre droite. Et comme le Seigneur Antoine a vraiment l'air de vouloir vous accompagner, lui et Sir Richard peuvent venir avec vous. »
Les quatre hommes se dirigèrent donc dans la salle susmentionnée pour s'entretenir loin d'oreilles indésirables. Antoine se lança tout de go.
« C'est insensé ! Combattre Grégoire c'est la mort assurée. Le jugement de la Dame est un combat à mort et je ne pen... »
Arthur le coupa en levant une main.
« Connaissant Tancrède, la geôle signifiera bien pire que la mort pour Goëric. Cela signifiera le déshonneur pour lui et sa famille. Alors que le Jugement de la Dame lui laisse une chance. »
Sir Richard prit la parole.
« Je suis d'accord avec Arthur. Mieux vaut une mort incertaine qu'un déshonneur certain. Je voudrais toutefois m'excuser auprès de Goëric. C'est ma faute si tout ceci vous arrive. Pour me faire pardonner en partie mes erreurs, je m'engage à vous adouber chevalier, ou vous faire adouber si Arthur préfère lui-même, si jamais vous sortez vivant de ce combat. »
Arthur reprit la parole.
« Je suis d'accord avec Richard. Tu seras adoubé si jamais tu sors vainqueur du combat. Et je pense sincèrement que tu as les capacités pour le faire. Ton adversaire va être trop confiant, vaniteux. Ce ne sera que lorsque tu porteras le premier coup qu'il prendra la pleine mesure de ton potentiel. Et si tu joues bien, ce premier coup sera mortel. A toi de prendre une décision Goëric. »
Drôle de situation ! Des trois chevaliers, l'ours était celui qui semblait le moins favorable à un affrontement. Goëric écoutait ses interlocuteurs qui semblaient en venir à la même conclusion que lui : les geôles allaient mettre à genou son image et compromettre celle de sa famille. Un membre de la famille de Bretiniac qui irait se morfondre au fond d'un cachot pour éviter un duel ? Il était incontestable qu'après pareille chose, il en sortirait humilié sans même avoir la garantie d'être sain et sauf : loin de là. Quand son père apprendrait la nouvelle, il traquerais son propre fils jusqu'à être en mesure de lui briser les os de ses propres mains. Vu sous cet angle, mourir des mains de Gregoire serait de tout repos !
" Messires, je vous remercie de m'avoir prodigué vos conseils avisés et il semblerait que nous en arrivions à la conclusion que je ne peux en aucun cas me soustraire au défi qui m'est lancé. Je vais donc annoncer au Seigneur Tancrède que je suis à sa disposition. Après tout, si je dois mourir au combat, cette cause me paraît fort louable. Et je pense pouvoir affirmer qu'en comparaison aux mains vengeresses de père, sieur Loïc, la lame de Grégoire aura des airs de gélatine de porc. " annonça-t-il avec un léger sourire à l'attention d'Arthur.
Sur ces mots les quatre hommes allèrent annoncer la réponse au Seigneur des lieux.
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Raison :+ 3 XP / total acquis durant la quête: 62 Xp
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-Dague.
-Masse d'arme.
-Demi-lance.
-Gambison.
-Haubert de maille.
-Camail de tête.
-Outre.
-Couverture .
-Amulette représentant la Dame.
-Pierre à aiguiser.
-Couteau de cuisine .
Compétences :• Coup puissant - niveau 1 : Description
Les trois hommes accueillirent la volonté de Goëric en inclinant la tête, avec un sourire de la part d'Arthur qui avait eu vent de la terrible réputation du Seigneur de Bretiniac. Le Seigneur Tancrède était toujours dans la même posture qu'il avait quelques minutes auparavant, le dos bien droit, les bras posés sur les accoudoirs de son siège seigneurial.
« Vous avez donc décidé ? »
La réponse de Goëric apporta un sourire satisfait sur son visage.
« Bien, je n'en attendais pas moins d'un noble bretonnien, fut-il écuyer. Que l'on apprête le terrain ! »
Un serviteur allait sortir en courant lorsque Sir Richard prit la parole.
« Excusez moi mon seigneur. Une vieille coutume dit que si l'un des deux participants le souhaite, le jugement de la Dame se fait par équipe de sept, le chiffre de la vérité, afin de magnifier la porté symbolique du combat. Je demande au nom de Goëric de Bretiniac que soit appliqué cette coutume. »
Sir Grégoire, qui était apparu dans la salle, prit la parole à son tour.
« Je suis d'accord avec Richard ! Un combat à sept. Je propose de le faire à l'aube demain matin, afin que chacun puisse réunir ses six compagnons et prier pour son salut. »
Tancrède semblait mécontent de la position de son banneret, mais il ne pouvait plus reculer.
« Bien, puisque l'un des deux participant au moins le demande, nous appliquerons cette coutume. Le combat aura lieu à l'aube demain. Vous pouvez vous retirez. »
Les chevaliers s'inclinèrent avant de quitter les lieux. Sortis du châteaux, Antoine prit la parole.
« Bonne initiative Richard. Cela donnera plus de chances à Goëric de survivre. Comptez moi d'ors et déjà parmi les sept. Je ne pense pas me tromper en disant que Richard aussi ... »
Celui-ci acquiesça, permettant à Antoine de continuer.
« Cela fait déjà deux, plus vous deux quatre. Plus que trois. Je me charge d'en ramener un autre. A vous de trouver les deux restant. A demain matin, nous rentrons à notre camp. »
Richard et Antoine saluèrent Goëric et Arthur avant de partir d'un bon pas vers l'est, où ils avaient établi leur camp. Arthur commença à marcher vers leur propre campement au nord, faisant signe à Goëric de le suivre.
« Pas d'inquiétude sur les deux restants, Henri et Gontrand ne voudront manquer cela pour rien au monde. Non, ce qui m'inquiète ce sont les chevaliers qui nous ferons face. Je ne partage pas l'optimisme d'Antoine, ça m'étonnerait que cela te facilite la tâche, sinon je me demande pourquoi Sir Grégoire aurait accepté. Enfin bon, ce qui est fait est fait. »
Après avoir donné sa réponse a Tancrède, Goëric fut surpris lorsque Richard sollicita l'accord du seigneur pour que le combat s'effectue à sept contre sept. L'écuyer ne put alors réprimer un sourire satisfait qu'il s'empressa d'effacer. Il était certes persuadé d'avoir de meilleures chances de l'emporter aux côtés de guerriers émérites, mais son enthousiasme, sa joie même, était de voir pareil combat et qui plus est d'y participer. Peu importe l'issue de l'affrontement, celui-ci était la promesse d'un passage quasi épique dans l'existence de l'aspirant chevalier.
Grégoire apparut alors dans la sale, au détour d'un couloir sombre.
« Je suis d'accord avec Richard ! Un combat à sept. Je propose de le faire à l'aube demain matin, afin que chacun puisse réunir ses six compagnons et prier pour son salut. »
A défaut d'être un être respectable, on ne pouvait retirer le mérite à Grégoire d'être un combattant courageux, pensa alors Goëric. Le fait que Grégoire soit d'avis de mener ce combat lui faisait d'ailleurs d'autant plus plaisir puisque l'homme qui venait de condamner Goëric semblait contrarié par la tournure que prenaient les évènements.
Goëric et ses futurs compagnons d'armes sortirent donc du château en vue de retourner à leurs campements respectifs dans le but de se reposer et de trouver des hommes prêts à prendre les places encore vacantes pour le combat, puisque Richard et Antoine étaient disposés à combattre. La participation d'Arthur, quant à elle, semblait une évidence en tant que son tuteur. L'assemblée se sépara alors, Goëric ayant remercié plusieurs fois Antoine et Richard de leur soutient.
« Pas d'inquiétude sur les deux restants, Henri et Gontrand ne voudront manquer cela pour rien au monde. Non, ce qui m'inquiète ce sont les chevaliers qui nous ferons face. Je ne partage pas l'optimisme d'Antoine, ça m'étonnerait que cela te facilite la tâche, sinon je me demande pourquoi Sir Grégoire aurait accepté. Enfin bon, ce qui est fait est fait. » annonça Arthur sur le chemin de retour.
Il n'avait en effet pas vu les choses sous cet angle, et Arthur avait sûrement raison, mais Goëric se sentait désormais tout à fait capable de mener ce combat.
" Certes il est fort probable que Grégoire ait quelque idée derrière la tête, mais le fait de votre présence ne fait que décupler mon ambition de la victoire. En effet, je serais honteux jusque dans ma tombe si vous vous retrouviez six pieds sous terre par ma faute. L'échec n'est pas envisageable, que la dame nous protège, j'ai tout confiance en sa clairvoyance et foi en mon épée et son tranchant. "
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-Haubert de maille.
-Camail de tête.
-Outre.
-Couverture .
-Amulette représentant la Dame.
-Pierre à aiguiser.
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Compétences :• Coup puissant - niveau 1 : Description
Les deux bretonniens arrivèrent au campement de la délégation de Bleuchamp. Là, Gontrand et Henri furent immédiatement convoqués pour être mis au courant de la situation. Tandis que Gontrand resta assis avec un air pensif, Henri fit les cent pas dans la tente d'Arthur. Enfin, n'y tenant plus, il explosa.
« Maudit soit Tancrède et ses artifices ! Et la peste soit de Grégoire ! Je participerais bien évidemment à ce combat à vos côtés, Arthur et Goëric, mais ça ne plait pas du tout. C'est un combat à mort. Et je crains fort de perdre ma vie dans cette mêlée. »
Arthur se leva et vint mettre sa main sur l'épaule de Henri.
« Allons, pas de défaitisme. Nous serons montés sur nos destriers et tu es un virtuose la lance à la main. A sept contre sept, face à face, une seule charge puissante pour décider de qui vivra et qui mourra. Et souviens toi qu'il suffit que Goëric ou Grégoire meurt pour que le combat s'arrête. Comme nous ne souhaitons évidemment pas la mort de Goëric, il faut tout faire pour que ce soit Grégoire qui morde la poussière. »
Gontrand prit la parole à son tour.
« Certes, mais il ne serait pas chevaleresque de combattre à deux contre Grégoire. Goëric va devoir l'affronter seul à seul au final. »
Henri secoua la tête.
« Non, pas dans ce type très précis de jugement. Lors de la charge initiale, nous serons bien chacun face à un adversaire, mais une fois celle-ci passée, que nous combattions à terre ou encore sur nos destriers, le combat à deux contre un ou trois contre deux est toléré. Puisse la Dame être avec nous. »
Arthur sourit tristement.
« Puisse la Dame être avec nous, en effet. Maintenant, si vous n'avez plus de questions ou de remarque, je suggère que chacun rentre dans sa tente pour prier ou dormir, à sa guise. Je vous réveillerais tous demain. Ah Goëric, comme tu es mon écuyer mais que tu ne pourras m'équiper demain, vu que tu combats aussi, je t'ai fait remplacé. Un jeune homme se tiendra également à ta disposition. Tu ne combattras pas en cotte de maille demain, on te prêtera une armure de plate. »
Le combat allait donc être équestre à son lancement, bien qu'il continuerait à terre si les deux principaux adversaires n'étaient pas éliminés dès la première charge. L'habitude des Tancrède à se plonger dans la fourberie pour en extirper des actes déloyaux n'était plus à prouver, Goëric espérait alors qu'il ne serait pas tué dès le début de l'affrontement si ses ennemis décidaient de le charger simultanément. L'acte serait en effet étonnant et même proscrit pour que le combat soit honorable, mais l'écuyer faisait confiance à son rival pour s'employer à quelques actions douteuses. La nouvelle du combat avait créé l'émoi au campement. Gontrand et Henri semblaient retournés par les déclarations d'Arthur. Il montra vite des signes évidents de la peur que lui inspiraient ce combat, tout en fulminant toute l'empathie que lui inspiraient les Tancrède.
Arthur congédia alors l'assemblée. Tous se saluèrent et retournèrent dans leur tente respective, sans aucun doute pour prier la dame avant une nuit de repos. Goëric quant à lui décidait d'aller observer la voûte céleste. La nuit était claire, sublime. Les étoiles irradiaient une lueur douce et apaisante alors que les cris ainsi que la musique lointaine des chevaliers et petites gens qui avaient coeur à festoyer se faisaient entendre, accompagnés des croassements et autres sonorités propres aux créatures nocturnes qui s'adonnaient à leurs occupations comme chaque nuit. En effet, alors qu'il touchait l'herbe humide dans laquelle il était assis, le nez au ciel, Goëric sourit. Peu importe ce qui se passerait le lendemain, tout allait continuer. Les étoiles allaient briller, les grenouilles allaient croasser, et le jour pointerait. L'écuyer s'en retourna alors dans ses quartiers, serein. Il adressa à la Dame une prière, comme chaque soir. Des louanges plus qu'une prière. Il ne demandait point de miracles, pas même sa protection. Il lui promettait simplement de faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire triompher ses valeurs et son nom.
Modifié en dernier par [MJ] Le Sombre Garde le 06 nov. 2011, 11:43, modifié 1 fois.
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Comme promis, Arthur vint réveilleur Goëric alors que l'aube n'était pas encore apparut. Il le secoua doucement par l'épaule.
« Debout Goëric, il est temps. Voici Alyn, il t'aidera à t'équiper. »
Un jeune homme d'une dizaine d'année était donc préposé à aider Goëric pour cette matinée qui allait sans doute être sanglante. Il avait amener avec lui un coffre qui une fois ouvert se révéla contenir une armure de plate, mais non complète. Le jeune bretonnien revêtit donc à l'aide de son écuyer pour un jour son gambison et sa cotte de maille. Ensuite, le garçon lui tendit une calotte de cuir pour éviter à son cuir chevelu de souffrir le contact du camail qui venait dessus. Un casque simple et léger vint le coiffer finalement. Par la suite, Alyn attacha un plastron de plaque légère sur le torse de Goëric. Enfin, il sortit un tabard bleu turquoise du coffre, et le passa par dessus l'armure de Goëric. L'hippocampe d'argent avait fière allure sur son torse. Une lance et une épée complétaient son équipement, ainsi qu'un écu de chêne cerclé de fer.
Sortant de sa tente, Goëric vit que les trois chevaliers étaient déjà prêts et montés à cheval. Le sien attendait juste qu'il l'enfourche. Une fois lui aussi, monté, sans un mots, les quatre bretonniens partirent au petit trot vers la lice. Là-bas les attendait Antoine et Richard, ainsi qu'un troisième homme. Antoine était terrifiant tout équipé : son armure de plate était de fer noire, sans décorations à part des runes de bronze sur les épaules. Son tabard de gueule au loup noir avait l'air d'être couvert se sang et non de teinture rouge. Une gigantesque épée reposait dans son dos, la tête dépassant de l'épaule droite. A ses côtés, Richard avait l'air d'un nain, même s'il dépassait Goëric d'une demi-tête. Son armure à lui était blanche comme la neige, mais un blanc froid et terne, pas brillant. Son tabard de sable accroissait encore plus le contraste, et l'arbre d'argent qui s'affichait dessus avait l'air de saigner par les feuilles. Tous deux avaient abandonné leurs fourrures. Le troisième homme était aussi grand qu'Antoine. Son armure à lui était également de fer noir, mais son tabard était tango, avec une tête équine de sable. Antoine s'avança pour les saluer.
« Bonjour. Voici Rodrick, un ami à moi. Il a accepté de se joindre à nous pour le tournoi. »
Le chevalier inclina la tête. A ce moment là, un brouhaha vint d'en direction du château. Les sept chevaliers adverses étaient arrivés. Il y avait là Sir Grégoire avec ses trois chiens de gueule sur fond argent et azur, mais aussi un sanglier de sable sur fond argent, un aigle de gueule sur or, trois feuilles de chêne sinople sur marron, deux écus affichant lions d'or sur gueule et un corbeau d'argent sur sable.
Henri ricana, amer.
« Et bien messires, il semblerait que la fine fleur des chevaliers de Tancrède ait été amenés contre nous. Il a même permis à deux de ses fils de participer. Je vous souhaites à tous bonne chance et que la Dame vous sourit. Nous nous reverrons à ses côtés. »
Tancrède, qui trônait à la tribune en compagnie des nobles venus pour le tournoi, se leva.
« Nous sommes ici pour voir un jugement de la dame par sept chevaliers de chaque côté. Tant que l'un des deux plaignants n'est pas mort, en l'occurrence Sir Grégoire et l'écuyer Goëric, le combat ne s'arrêtera pas. Que la Dame nous éclaire. Prenez place ! »
Les chevaliers se mirent face à face. Le champ du combat était dur, il n'y avait pas plut depuis longtemps. Ils couchèrent leurs lances, prêts à charger lorsque le signal serait donné. Enfin, un coup de trompette rompit le silence. Le combat était lancé !
Goëric, à son réveil, salua Arthur et le jeune Alyn qui allait l'aider à s'équiper. Son armure était loin d'être rutilante mais elle serait la seule garante de sa vie après son habileté. Une fois équipé, il remercia Alyn d'une tape amicale sur l'épaule. Ce jeune garçon lui inspirait de la sympathie avec son sourire plus large qu'un créneau, laissant apparaître ses dents déjà entamées. Ce morveux ne devait que trop croquer la vie, sans doute. Un fois prêt le chevalier en devenir ou le cadavre potentiel, tout dépendait de la façon dont on envisageait la chose, sortit de sa tente et se mit en scelle aux côtés de ses compagnons. Un silence pesant planait alors sur le groupe, comme si la moindre réflexion en de pareils moments eut été frivole, voir même irrespectueuse. Une fois sur le terrain de Lyce, les chevaliers saluèrent Antoine et Rodrick qui les y attendaient. Ces deux gaillards étaient pareils aux orcs noirs tels que Goëric se les figurait lorsqu'il entendait des récits au sujet de ces terribles créatures.
Mais déjà arrivaient leurs adversaires dans un vacarme de tous les diables. Ils avaient l'air si sur d'eux qu'on eut pu croire qu'ils allaient à la chasse. Le gibier dut il être des chevaliers en armures, ils allaient vite régler ça.
" Qu'ils me sous estiment et leurs charognes s'en mordront les doigts ! " pensa alors Goëric, ne voulant pas paraître présomptueux devant les hommes qui allaient sans doute à la mort par sa faute.
Henri, toujours aussi contrarié que la veille, clama d'un air cynique:
« Et bien messires, il semblerait que la fine fleur des chevaliers de Tancrède ait été amenés contre nous. Il a même permis à deux de ses fils de participer. Je vous souhaites à tous bonne chance et que la Dame vous sourit. Nous nous reverrons à ses côtés. »
Tous allaient pour se positionner sur le champ de lyce mais Goëric les interrompit dans leur marche.
" Sieurs, je souhaite vous remercier encore une fois pour cet acte de grande bonté dont vous faites preuve. Sachez que je ne l'oublierais jamais et que si je sors vivant de cette épreuve, je vous serais à tous redevable de ma propre vie. Mais ne vous en faites pas, c'est probablement la dernière fois que j'ai l'occasion de vous noyer sous mes remerciements somnifères." Remarqua-t-il avec un demi sourire qui soulignait plus que tout autre chose que le coeur n'y était pas, quand il s'agissait de rire en de pareilles circonstances.
" Que la Dame vous garde, que la Dame nous garde tous. "
Il se placèrent donc sur le champ de Lyce, ou Tancrède, debout, annonça :
« Nous sommes ici pour voir un jugement de la dame par sept chevaliers de chaque côté. Tant que l'un des deux plaignants n'est pas mort, en l'occurrence Sir Grégoire et l'écuyer Goëric, le combat ne s'arrêtera pas. Que la Dame nous éclaire. Prenez place ! »
Ils étaient alors fin prêts, alignés sur le champ de Lyce, bien en face de leur adversaire respectif. L'écuyer observa la disposition de son camp. De gauche à droite, il y avait Henri, Gontrand, Arthur, lui même, Richard, Antoine et enfin Rodrick.La distance,les heaumes et la morsure du vent empêchaient à Goëric de voir le visage de son adversaire. Il ne voyait en face de lui qu'une machine de mort désincarnée, un monstre de métal prêt à le massacrer sans autre forme de politesse. Le sol était sec. L'air encore frais piquait même la gorge et le seul son que l'on entendait alors était le piétinement des destriers, leur respiration, les murmures de la foule ainsi que le bruit des bourrasques.
Goëric étreignit alors fermement sa lance dans le creux de sa main et l'abaissa, c'est alors que le coup d'envoi fut donné.
Tous partirent au triple Galop. Goëric ne vit alors plus rien. Le monde s'effaça. La seule chose que ses yeux lui permettaient encore de discerner était Grégoire. Il serait bientôt au contact. Il positionna son écu pour se protéger du mieux qu'il put et pointa le fer de sa lance vers son adversaire, bien décidé à l'embrocher ou lui infliger quelque sévisse corporelle des plus sanglantes.
" Père, guidez mon bras ! "
Modifié en dernier par Goëric le 20 juil. 2012, 21:04, modifié 2 fois.
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Compétences :• Coup puissant - niveau 1 : Description
Jet d'initiative :
Goëric (écuyer) 9 (raté)
Arthur (chevalier du royaume) 19 (raté)
Henri (chevalier du royaume) 14 (raté)
Gontrand (chevalier du royaume) 19 (raté)
Antoine (seigneur) 5 (réussi)
Richard (chevalier du royaume) 1 (réussi)
Rodrick (chevalier du royaume) 4 (réussi)
Grégoire (chevalier du royaume) 12 (raté)
Sanglier (chevalier du royaume) 1 (réussi)
Aigle (chevalier du royaume) 16 (raté)
Feuilles (chevalier du royaume) 6 (réussi)
Lion 1 (chevalier du royaume) 15 (raté)
Lion 2 (chevalier du royaume) 9 (réussi)
Corbeau (chevalier du royaume) 18 (raté)
Ordre de combat :
Goëric, une attaque
Grégoire, une attaque
Sanglier, deux attaques
Arthur, une attaque
Henri, une attaque
Aigle, une attaque
Feuilles, deux attaques
Gontrand, une attaque
Antoine, deux attaques
Lion 1, une attaque
Richard, deux attaques
Lion 2, deux attaques
Rodrick, deux attaques
Corbeau, une attaque
Jet d'attaque Goëric : 10 (réussit)
Jet parade Grégoire : 19 (échec)
Jet de localisation : 16 (torse)
Dégâts : 28
Grégoire : 52/80 Points de vie
Test d'habileté : 10 (échec)
La lance de Goëric vint se ficher dans la poitrine de Grégoire un moment avant que celle de son adversaire ne l'atteigne. Le coup fut si violent que sa pointe perça l'armure de plate de son adversaire et le renversa au sol. Goëric pouvait choisir soit de démonter pour l'affronter au sol, soit de rester à cheval pour affronter un autre adversaire ou Grégoire.
Jet d'attaque Sanglier : 2 (réussite)
Jet de parade Arthur : 6 (réussite)
Jet de localisation : 20 (torse)
Dégâts : 12
Arthur : 68/80
Test d'habileté : 10 (échec)
La pointe du chevalier au Sanglier fut déviée par le bouclier d'Arthur mais parvint tout de même à atteindre sa cuirasse et le fit tomber à terre. Aussitôt, le chevalier jeta sa lance et démonta, tirant son épée.
Jet d'attaque Sanglier : 8 (réussite)
Parade impossible
Jet de localisation : 17 (torse)
Dégâts : 19
Arthur : 47/80
Sans attendre que son adversaire se relève, le Sanglier asséna un grand coup d'épée qui porta au torse de celui-ci.
Jet d'attaque Henri : 2 (réussite)
Jet de parade Aigle : 4 (réussite)
Jet de localisation : 8 (jambe gauche)
Dégâts : 16
Aigle : 64/80
Test d'habileté : 14 (échec)
La lance d'Henri glissa elle aussi sur l'écu de son adversaire, pour finir se planter dans sa jambe gauche, se brisant sous l'impact. Le chevalier a l'Aigle chut et Henri démonta pour finir le combat au sol.
Gontrand eut l'habileté d'éviter la lance adverse et de planter la sienne en plein dans son torse, l'envoyant bouler. Sa masse d'arme à la main, il descendit au sol pour affronter son adversaire dans les mêmes conditions. Il était toutefois peu probable que celui-ci se relève.
Jet d'attaque Antoine : 6 (réussite)
Jet de parade Lion 1 : 8 (réussite)
Jet de localisation : 2 (tête)
Dégâts : 20
Lion 1 : 60/80
Test d'habileté : 5 (réussite)
Jet d'attaque Lion 1 : 16 (échec)
Jet d'attaque 2 Antoine : 8 (réussite)
Jet de parade Lion 1 : 9 (réussite)
Jet de localisation : 3 (bras droit)
Dégâts : 15
Lion 1 : 45/80
Test d'habileté : 15 (échec)
La rencontre entre Antoine et l'un des fils de Tancrède se produisit dans un fracas impressionnant. Si la lance du chevalier adverse passa à côté de lui, la lance d'Antoine le toucha, glissant sur l'écu pour finir dans son heaume. Malgré le choc, le chevalier resta en place, et fit volte face pour rencontrer encore une fois Antoine sur la lice. Mais cette fois-ci la lance d'Antoine, encore une fois en partie parée par le bouclier l'atteignit au bras droit et le renversa. Par noblesse, le Seigneur décida de continuer le combat au sol et dégaina une épée imposante, à son image.
Jet d'attaque Richard : 14 (échec)
Jet d'attaque Lion 2 : 8 (réussite)
Jet de parade Richard : 11 (réussite)
Jet de localisation : 15 (torse)
Dégâts : 12
Richard : 68/80
Test d'habileté : 11 (échec)
Là où son frère échoua honteusement, le second fils de Tancrède triompha sur son adversaire, l'envoyant bouler au sol. Il démonta pour continuer le combat, Richard s'étant relevé et ayant son épée en main.
Jet d'attaque 2 Lion 2 : 9 (réussite)
Jet de parade Richard : 20 (échec critique, dégâts doublés)
Jet de localisation : 20 (torse)
Dégâts : 22*2 = 44
Richard : 24/80
Jet d'attaque 2 Richard : 20 (échec critique)
Son épée trouva la faille dans la défense adverse et vint percer l'armure de Richard. Celui-ci, déstabilisé par l'assaut adverse ne put atteindre sa cible.
La lance de Rodrick fut magnifiquement parée par le bouclier au corbeau adverse mais celui-ci finit quand même par vaciller avant de s'effondrer au sol. Sortant son marteau de guerre, Rodrick le suivit au sol.
" Père, guidez mon bars! "
Goëric sut que sa prière n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd quand il sentit la pointe de sa lance rompre la cuirasse de Grégoire, le blessant à la poitrine. Il put entre le bruit sourd de son corps heurtant le sol à travers le fracas des lances qui se fichaient alors dans des armures comme dans des hommes. Il fit faire à son étalon volte face. Son adversaire était encore au sol, sonné par le choc. Il en profita alors pour balayer brièvement le théâtre de l'affrontement. La poussière soulevée par les chevaux et la masse des chevaliers jetés à terre ne permettait guère d'avoir une vision précise de la situation en si peu de temps, mais l'écuyer ne put que remarquer que son tuteur était au sol et que déjà le chevalier au sanglier allait l'attaquer. Il donna un coup de talons sur les flancs de sa monture et démonta non loin de l'adversaire d'Arthur, l'épée au clair. Il ne comptait pas l'attaquer mais seulement dévier ses coups le temps que son compagnon se relève, tout en gardant Grégoire dans son champ de vision.
" Laissez le donc se relever, bougre ! " lança t-il au chevalier, l'écu solidement fixé devant lui.
Donc je reste en def mais si le chevalier au sanglier attaque malgré tout à nouveau, goëric contre attaque au niveau de la jambe avec coup précis+coup puissant. Sinon il retourne s'occuper de grégoire
Modifié en dernier par [MJ] Le Sombre Garde le 25 nov. 2011, 23:02, modifié 1 fois.
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