[Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

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[MJ] Longrange

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Message par [MJ] Longrange »

« Nous allons … ? »

C'était les derniers mots qui avait été envoyer par Harrald lorsque que la chariote quitta Guisorieux.

En à peine une demi-journée, Harrald avait bâtit sa réputation de bagarreur des bas fond.
On l'appelait, Harrald, le demi-poing.
Le mythe de rue avait fait le reste.


La route se déballa, ils dépassèrent parfois quelques voyageurs, ainsi qu'une patrouille de chevaliers à l'air pressé. Enfin. Finalement, il lui répondit, approximativement


"- Boaf, on va du coté de Yremy. Au moins la bas, je pourrait avoir enfin assez d'argent pour régler les dettes. "


Il tapota avec plaisir le sac qu'il transportait. A vue de nez, ca avait l'air d'être poudreux. Peut être de la farine ou du blé.
Enfin, la piste tournait vers la gauche, et une sorte de sentier passait par une foret profonde.

Fort heureusement, ils en étaient encore au soleil de midi.


"- Demi-poing c'est ca ? Ou tu as un autre nom ?"

Étrange qu'il ne lui demande ceci qu'après plusieurs heures de voyage.

"- J'ai vu que tu avais une épée. Et tu a l'air de savoir t'en servir. Prépare toi... D'habitude je prend pas cette route, mais la , je doit arriver absolument au village avant 2 jours et demi. C'est Vital ! "


Il est vrai que la foret était dense et très peu engageante, la lumière filtraient à peine des saules de cette partie reculé de la bretonnie.


"- Bon. Je dirais pas que j'y croit. Mais si j'y crois. Le bon sigmar nous aidera pas mal si on veut s'en tirer vivant. "
Il refit le signe du marteau, au grand dame du bretteur.


Sel'erin Talia avait quitter son clan depuis 3 mois déjà, elle vagabondait seule dans les forets parcourut de temps à autres des humains. Elle savait subsister seul. La cueillette lui rapportait souvent de quoi vivre durant des jours. Mais avec l'hiver les fruits se faisaient rare, et elle dut réclamer une des créatures de la Sylve pour sa propre subsistance.

La Sylve, un bien grand mot. Sa voix s'était faites si tenu lorsque qu'elle quitta sa foret natal. Ici, les arbres manquaient simplement de vie ... Il n'avait même pas conscience de leurs propres existences. Ils n'étaient pas réveiller ...

Un sanglier, elle le poursuit sans mal. C'était un vieux mâle qui avait des défenses assez épaisse. Il avait déjà procréer au printemps, nul ne le regretterait.
Vu sa taille. Elle n'avait le droit qu'a un essai ( elle n'avais qu'une lance de toute façon), et elle se décida à le chasser.

La lance partit, meurtrière, comme un javelot.
Elle vint se planter dans la colonne vertébrale de la grosse bête.
Il poussa un braillement monstrueux et courut au loin.

Dommage. C'était sa seul et unique lance. Son seul héritage de la sylve avec sa tunique protectrice.

Le sanglier courait en grognant de rage. Il allait arriver sur le cheval de trait d'ici quelques secondes. Ils avaient peu de temps pour agir alors que le marchand se jeta sur le bas coté par réflexe.

l'elfe se situait, à quelques mètres du sanglier. Elle pouvait agir. A condition de faire preuve de la vélocité des Asrais

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Harrald
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Message par Harrald »

Harrald somnolait maintenant au bord de la charrue du petit marchand bercé par les traumatismes des chemins dans lesquels l’entrainait le petit homme naïf. Le bretteur était serein, et c’était chose rare, la vie lui paraissait nettement plus simplement maintenant qu’il avait pu refaire connaitre la souffrance à un de ses sous hommes se croyant supérieur, mais bon, il était réaliste, ce n’était absolument pas son plus grand coup.

Les rumeurs concernant cet étrange bonhomme qui avait fait des siennes dans une taverne de la ville s’épandaient comme une trainée de poudre à laquelle on porterait une mèche enflammée. Le bretteur était maintenant appelé le demi poing, et il détestait déjà ce stupide surnom, et savait que n’importe qui qui l’appellerait ainsi serait durement sanctionné. Il fut sorti de sa torpeur inhabituelle par la voix calmée de son nouvel employeur.
"- Boaf, on va du coté de Yremy. Au moins la bas, je pourrait avoir enfin assez d'argent pour régler les dettes. "

Ses mots étaient accompagnés d’un fier tapotement sur son sac de cuir. Harrald ne pouvait savoir ce que c’était, mais à première vue ce n’était pas solide. Yremy … le bretteur n’y avait jamais les pieds, qui sait, peut être y ferait il d’intéressante rencontre. Il répondit à son silence d’une demi-journée par un nouveau silence.

La route les amena rapidement vers un chemin plus sauvage, plus austère. La nature, bien que plus abondante que sur le sentier précédemment suivit, semblait aussi moins vivante. L’herbe brulée laissait de grand trou de terre, les arbres avaient pour la plupart perdus leurs feuillages, les laissant nus et hostiles avec leurs branches dressées telles de grandes mains griffues. Le chaotique sentit un frisson sur sa nuque alors qu’ils pénétraient enfin dans son antre. Le bon coté était que le soleil haut dans le ciel n’avait de peine à filtrer dans ce bois aux allures maudites, le rendant bien moins ténébreux.
"- Demi-poing c'est ca ? Ou tu as un autre nom ?"

Le regard d’Harrald s’assombrit aussi net, il avait osé l’appeler demi-poing. Il passa outre, considérant que c’était l’erreur d’un stupide bonhomme ne le connaissant pas encore.

« Ne m’appelle pas demi-poing je te pries. Ce nom m’exaspère déjà, et je n’aimerai pas être méchant pour une raison aussi stupide,
conclut en enlevant sa capuche et laissant apparaitre son visage défiguré par son passé au grand jour. On m’appelle Harrald, je n’ai jamais eu de nom, donc contente toi de ça. »

L’homme après avoir jeté un coup d’œil livide esquissa simplement, n’osant plus le regarder de face, du moins pour le moment.
"- J'ai vu que tu avais une épée. Et tu a l'air de savoir t'en servir. Prépare-toi... D'habitude je prend pas cette route, mais la , je doit arriver absolument au village avant 2 jours et demi. C'est Vital ! "

Harrald esquissa à son tour lui aussi. Oui il savait utiliser son épée, mais il valait mieux être réaliste, il ne pourrait pas affronter une armée de brigand des forêts ci ceux –ci … couper dans ses pensées, le stupide marchant endetté continua.
"- Bon. Je dirais pas que j'y croit. Mais si j'y crois. Le bon sigmar nous aidera pas mal si on veut s'en tirer vivant. "

Le chaotique était partagé entre l’envie de l’embrocher maintenant, ou de lui couper la langue, évitant ainsi de l’entendre déverser un tel flot de connerie. Alors qu’il allait prendre la parole, pour remonter les bretelles de ce bonhomme aussi stupide qu’endetté, un cri à glacer le sang fouetta l’air, décomposant littéralement le visage du gringalet alors qu’il avait attaqué une nouvelle immonde prière. Voila la réponse que lui donnait le grand Sigmar.

Tous les sens aux aguets, le bretteur se leva de son trône, alors que son acolyte regardait dans tous les sens, comme si le monde allait s’écrouler sur sa tête, le bretteur le sermonnerait plus tard. Un râle morne faisait trembler l’air, les branches craquaient sous les coups d’épais sabots battants le sol … la bête approchait à toute vitesse.

Le bretteur sortit son arme qui crissa dans un grand bruit de métal contre son fourreau, son souffle calme était serein, l’adrénaline du combat coulait à nouveau dans ses veines, il était près à accueillir l’assaillant. Les branches tremblèrent, une énorme masse noire se dessina à une dizaine de mètre. Des pattes courtes et puissantes, un poil court et raide parsemé de gris, d’imposantes défenses jaunies par le temps, c’était un vieux sanglier.

Le marchand poussa un léger cri de femme avant de sauter grossièrement de l’embarcation et de s’écraser comme un oisillon tombé de son nid. La bête fonçait droit sur le charriot dans lequel Harrald le regardait de ses yeux noir de sang. Leurs souffles synchronisés le bretteur plongea corps et âme vers la bête, essayant de mettre un terme à sa vie avant que celui-ci ne détruise le malheureux véhicule.

Donc Harrald Charge la bestiole.
Harrald, Bretteur
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Compétence
ARME DE PREDILECTION - niveau 1 : +1 en ATT avec Épée à une main
DESARMEMENT - niveau 1 : +1 en ATT lors de l'utilisation de cette compétence. Si réussie, l'arme est projetée à 2D6 mètres.
TORTURE - niveau 1 : +1 de bonus lorsque le personnage tente de faire parler quelqu'un sous la torture
Equipement
Capuchon en cuir : +2 protection à la tête
Épée à une main : 9 points de dégat
Livre sur le chaos
Poinçon
Scie à métaux
Une carcasse de sanglier

Talia
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Talia »

Talia se mordit les lèvres en voyant le sanglier détaler. Elle avait plutôt bien visé, mais la force du coup n'avait pas été suffisante pour atteindre le réel point faible d'un sanglier, même vieillissant : sa colonne vertébrale... Elle s'élança à sa suite, sa foulée d'Asrai trouvant sûreté et aisance dans cet élément qui était le sien. Au fond, elle n'avait pas réellement pu se décider à abandonner totalement Athel Loren. Et comme aucun des siens n'était venu la chasser de cette extrême lisière, elle avait prit le parti d'y rester.
Ce n'était pas une décision définitive. Un jour où l'autre, Talia savait qu'elle devrait aller accomplir son destin par-delà le Vieux Monde. La forêt ne l'avait pas conviée aussi loin en elle, de manière à la rendre sacrilège aux yeux de son propre peuple, pour qu'elle reste à ses alentours. C'avait été une manière de la mettre sur la route de la fatale destinée, c'était évident pour l'elfe. Un jour arriverait où ce chemin lui serait indiqué. Athel Loren n'était pas pressée, et elle non plus.

Maîtrisant son souffle, l'accordant à sa manière à sa course fluide, la chasseresse se contentait de garder ses distances avec la bête, sachant que s'il se sentait rattrapé il se retournerait, tout simplement, pour l'embrocher de ses défenses. L'animal paniqué avait d'ailleurs atteint la sortie du sous-bois...
***
Mon coeur rata un battement. Qu'est-ce que c'était, ici ? La silhouette curieuse d'une cabane sans toit, que tirait un cheval dont la stature n'avait rien à voir avec les coursiers fins et agiles que montaient les miens. Mes yeux surprirent les silhouettes de deux hommes, dont l'un se précipita à terre. Le sanglier chargeait droit devant, sur l'étrange structure mobile. A l'inverse, son comparse sauta au sol l'épée à la main qu'il avait unique, se ruant à l'encontre de ma proie.

J'avais déjà aperçu des humains, même si je n'avais jamais eu directement affaire avec eux. Ils m'avaient toujours parus lourdauds, intrus qu'ils étaient à s'aventurer sous la cime d'Athel Loren, la plupart du temps en chassant des homme-bêtes - un peuple immonde et dégénéré qui n'avait jamais cessé ses assauts contre nous, depuis les siècles que leurs incursions duraient. Lorsque je les voyais, les Bretonniens, car c'étaient ainsi qu'ils se nommaient, donnaient l'impression d'être des créatures de métal plutôt que de chair. J'avais toutefois retenu, sur les enseignements de mes pairs, que seuls ceux-là, les chevaliers, avaient le coeur assez hardi pour venir à notre encontre, et que leurs gens d'armes, moins cuirassés, demeuraient à l'écart de la forêt.

Mais ceux-là ne ressemblaient pas à des chevaliers. Ils ne maîtrisaient qu'une seule monture, et n'étaient pas juchés sur son échine. Par ailleurs, elle ne ressemblait pas aux destriers lourds et musclés que j'avais déjà vus...
Non, décidément, leur identité m'échappait. Mais la situation n'en était pas obscure pour autant : ma proie était lancée à toute vitesse, et un fou allait tenter de l'arrêter avec sa seule épée. Peut-être n'était pas au courant que ce n'était pas ainsi que l'on chassait ?

Sans réfléchir un instant de plus, car ces réflexions s'étaient entrecroisées dans mon esprit plus vivement que des flèches, je fis appel à toute ma vélocité, sachant que la bête serait plus préoccupée par l'humain pour me prêter une quelconque attention. Fendant ainsi le vent, j'essayais de me porter à sa hauteur, dans l'unique but de sauter sur son dos afin d'appuyer de tout mon poids sur la lance qui était solidement fichée en son cuir. Avec un peu de chance, cela parviendrait à sectionner sa colonne, et sa charge désespérée se muerait en une chute précipitée.

Un curieux sourire étira mes lèvres. Mon coeur était soudain plus léger, car je prenais conscience d'être sortie de la frontière réelle d'Athel Loren... et que ce jour-là, c'était sans doute possible mon destin qui naissait. Celui que la sylve m'avait dévolu...
Enchantée de faire votre connaissance, autour d'un futur repas... :lol:
"La sylve m'a parlé, mais je ne sais ce qu'elle attend réellement de moi..."

Sel'erin Talia, Voie du défenseur de la forêt
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"J'ai été exilée d'Athel Loren, et pourtant, sa voix susurre toujours à mon oreille ! On peut en chasser mon corps, mais elle restera toujours présente dans mon coeur."

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[MJ] Longrange

Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par [MJ] Longrange »

La bête était folle de rage et de douleur, la lance lui avait percer le dos de part en part, mais elle demeurait encore assez résistante pour galoper à pleine vitesse.

Harrald décida de charger la bête sans plus d’hésitation. D’habitude même les chasseurs les plus talentueux évitaient de s’en prendre à ce genre de monstre de face. Mais Harrald n’était pas un chasseur.
L’ombre courant d’arbre en arbre en revanche l’était, elle suivait le sanglier à la trace

Ses années passés à Loren lui avait beaucoup appris, elle savait danser entre les branchages plutôt que de lutter contre eux pour se déplacer.

Pour le moment, elle maintenant une distance minimale pour éviter à la bête de le repérer, mais le sanglier était sur le point de foncer en direction d’un humain possédant un seul bras, mais pas moins qu’une bonne dose de courage. Il allait le charger face à face.
/hrp

INI :
Talia agit la première vu qu'elle est plus proche du sanglier que Harrald.
ensuite je résout la charge entre les deux betes.
HAB (Normal ) : 2 Bonne Reussite ! Tu lui saute dessus sans te manger le terrain.
Dégats auto à la lance : 31 ! Mais la bête est encore vivante ( gravement blessé )


/hrp
Alors que la bête allait à toute à allure vers lui, une élégante créature sauta. Elle venait t'atteindre sa lance encore planté dans la chair du sanglier, et elle le pénétra encore plus profondément. Pour autant, il continua sa course effrénée.
INI entre le sanglier et Harrald; Vous étés tout deux en charge avec les bonus qui vont avec.
INI opposé
Harald : 7 ( 2 att)
Sanglier : 10 (1 Att)

Go harrald go !
ATT : 2 ( joli)
PAs de PAR
Dégats : 29 !
Au niveau de l'oeil.

Le sanglier monté était à présent presque contre lui. Harrald le frappa à toute force, en lui fendant son œil droit et une partie de son groin.
La bete ne s'arrêta pas pour autant. Il tenta de se protéger.
/hrp Harrald PAR ( bloquer la bete) 13 (echec )
Tu prend 32 de dégats !
18/50 PV.
Quelques cote cassés sous le choc. /hrp
Sa lame ne suffit pas à arrêter la bête, et son torse furent lacérés par les défenses de l'animal.
Celui ci le dégagea du chemin jusqu'à que ses derniers forces l'abandonne.
Et qu'il gise enfin. Harrald, put se relever difficilement. Finalement sa chienne de vie en avait fait un dur à cuir. Tous n'en aurait peut être pas fait autant si facilement. Il saignait encore abondamment, mais avait connu pire. Il savait qu'il disposait d'une poignée de minutes avant de se vider complètement.

La Sylvaine acheva donc la bête encore agonisante. Elle fut particulièrement féroce. Mais seul un humain aurait penser à tenter de se mettre sur sa route. Ses cousins elfes l'auraient certainement abattu à distance.

"- Et bah, joli coup harrald. Tu a sauver le cheval. "
Annonça Erwin. En effet celui avait faillit brisé ses rênes durant la panique. Le sanglier l'aurait certainement gravement blessé.

Puis il repéra l'elfe qui dégageait sa solide lance de la carcasse.

"- Leve toi, Harrald. Il y'a un genre de fée. Fait gaffe à ce que cette sauvage ne nous attaque pas. Manquerais plus que ca. "



Il est vrai que la facon dont l'elfe retira sa lance d'une main experte n'était pas des messages des plus paisibles.
Laissant le contrôle de la situation à Harrald, il allait vérifier sa précieuse cargaison et poussa un soupire de soulagement en la voyant intact. A la différence de son garde bien amoché.
Les marchands lui envoya des tissus à peu prêt propre. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour lui.

Talia
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Talia »

Je fermais les yeux lorsque mes mains se joignirent sur la hampe de mon arme, dépassant du corps du sanglier abattu. Mon front vint en rencontrer le bois, juste avant que je n'y marie mes lèvres, en un baiser d'adieu que je transmettais à la bête par le biais de l'outil qui avait contribué à mettre un terme au souffle de son existence. Aucun mot ne s'échappa de ma bouche, mais mon âme les susurra car c'est bien un esprit qu'était maintenant celui qui, quelques instants auparavant, galopait encore de panique et de souffrance. Ces paroles-là étaient silencieuses, mais d'une sincérité absolue.

"Merci, mon ami... tu n'avais pas mérité ce sort. Mais ainsi va la vie."

Un long frémissement secoua mon échine. Je calais l'arme avec mon bras, et poussant de l'autre main, je la ressortis de sa gangue de chair et de sang avec une précision que l'expérience seule m'avait conférée.
Je me relevais ensuite, pour darder un regard étincelant d'indignation sur l'homme qui s'était relevé. Je l'apostrophais dans son langage d'humain, avec un accent sans doute prononcé, musical et flûté.

- Vous êtes un barbare. Assoiffé de violence. En quoi cette bête, martela-t-elle en contenant sa fureur, méritait-elle d'être empalée de face par votre épée cruelle ? Sans doute ma lance n'était-elle pas non plus un châtiment justifié, mais elle avait le mérite de respecter le plus possible ce sanglier...

Je détournais les yeux. Avoir ainsi éborgné le gibier, s'en être pris à lui comme s'il s'était agi d'une créature malfaisante... Ce n'était qu'un signe évident de la grossièreté de la fruste condition humaine.
Toutefois, les choses s'étaient déroulées et personne n'y pouvait plus rien. La bête était plus en sécurité à présent que jamais. Je m'avançais vers le manchot gravement atteint, faisant fi de son compagnon qui paraissait pétrifié. J'en profitais pour détailler le fou qui s'était mis en travers d'un gibier sur-excité pesant sans doute plus de trois cents livres, et lancé à un galop tonitruant. Les défenses avaient creusé un sillon de sang sur son torse.

- C'était très humain. Extrêmement brave, mais terriblement stupide et honteusement aveugle aux conséquences, soufflai-je.

Ma main s'aventura jusqu'à la poitrine de l'homme. Mes doigts se posèrent sur le tissu qui s'imbibait déjà. Malgré tout, il se tenait debout, et je me demandais s'il était fier de son acte. Son visage était ravagé, mais plus que tout, c'était son regard qui l'était. Ces yeux tourmentés, hantés. Il était davantage mutilé dans son âme que dans sa chair, à mon avis...

Subitement, je tournais la tête vers la forêt, toujours liée par mon bras à l'humain. La sylve était... derrière moi... et mon coeur chantait toujours.
Mon destin allait de pair avec ceux-là, apparemment. Je reportais mon attention sur eux, tour à tour.

- Si vous voulez bien de mon aide, je souhaite vous la prêter. Parmi mon peuple, je suis Talia Sel'erin.

Tout en prononçant ces mots, je lorgnais la blessure du guerrier. A ce rythme, il allait se vider entièrement...
"La sylve m'a parlé, mais je ne sais ce qu'elle attend réellement de moi..."

Sel'erin Talia, Voie du défenseur de la forêt
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Harrald
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Harrald »

La terre se tassa sous ses pas, l’air lui susurrait aux oreilles de douce mélodie alors que les branches, elles, se brisaient dans des craquements sinistre. Le bretteur était prêt, la bête était imposante mais il était tout ce qu’il y a de plus confiant, un unique coup ne cessait il de se répéter. Plus que huit mètre et le déchainement de sa lame déchiquèterai l’épaisse armure de graisse de la bête imposante. Mais tout ne se passa comme prévu.

Une silhouette svelte apparut alors dans la course de la bête avant de lui sauter dessus. Tout se passa rapidement sous les yeux sceptique du chaotique, la jeune femme, aux vues de ses courbes bien plus arrondies que celle d’un homme, arracha avec force une longue tige de bois profondément ancrée dans la bête qui ne broncha qu’a peine. Cela fais, la silhouette disparut à nouveau des yeux du bretteur maintenant face à la bête dont le râle se faisait de plus en plus proche.

Était-ce une sauvage ? Il n’en savait rien, mais le moment n’était pas venu pour réfléchir à ça, la bête était à portée d’épée. Prenant une grande respiration, freinant sa course rapide, le bretteur avait sa lame levée haut derrière son épaule valide. Le moment était venu, et il n’avait plus le droit à l’erreur. Dans un cri mêlant une haine trop longuement gardée et une certaine tristesse pour cette bête qui n’était que tout simplement pas tombé sur le bon bonhomme, la lame trancha l’air dans un mortel coup droit de bras.

Il pouvait sentir la chaire de bête se trancher sous sa lame effilée, la défigurant littéralement du groin jusqu'à l’œil emportant un filet de sang dans l’air. Aucune bête, aussi solide soit elle, ne pouvait survivre à ça, s’est du moins ce que pensait Harrald, qui ne semblait pas se rendre compte de l’acharnement de celle-ci à s’accrocher à cette vie de chien.

La gueule grande ouverte du sanglier laissant s’extirper un sons grave fit comprendre au bretteur que le coup porté ne l’avait pas laissé indifférent, mais à son grand étonnement, celle-ci ne baissait pas la cadence. Le flanc droit du bretteur complètement à découvert ne pouvait qu’encaisser de plein fouet.

Ce fut rapide, et incroyablement puissant, tout ce dont le bretteur se rappelait maintenant que son corps gisait sur le sol était cette sensation de voler lors de l’impact. Son épée toujours solidement attachée en main, les oreilles du bretteur bourdonnaient violemment alors que sa vue était plongée dans une nuit noire sans lune. Sa respiration était difficile, une désagréable sensation de noyade, mais il en était rien.

La vue revenue, trouble, la lumière du soleil éblouissant littéralement ses yeux. Une douleur commençait à se faire ressentir avec hardiesse au niveau de ses cotes mais ce n’était pas le moment de rester au sol, la bête allait peut être chargé de nouveau. Une voix étonnement lointaine résonna dans sa tête.

« Et bah, joli coup harrald. Tu a sauver le cheval. "


Le cheval … il n’était pas vraiment des plus préoccupé par l’état de la monture pour le moment, mais il sourit légèrement en réalisant que le marchand ne perdait pas le nord. Plus jouissif encore, son coup semblait avoir laissé le sanglier mort malgré la charge titanesque qu’il avait assené au bretteur .

« Leve toi, Harrald. Il y'a un genre de fée. Fait gaffe à ce que cette sauvage ne nous attaque pas. Manquerais plus que ca. »

Une fée, il semblerait que sa grotesque chute de la charrue lui avait laissé plus de séquelle que prévu. C’est non sans mal, mais il se releva dans une position droite et fière. Il leva les yeux au soleil, respirant à grand coup pour alimenter ses poumons toujours compressés. Sa main tremblait dans un mélange d’excitation intense et de douleur. Il se mit à chercher néanmoins des yeux la soit disant fée, qu’il trouva rapidement au dessus de la carcasse morte de la bête gisante sur le sol.

Le marchand devait se tromper, elle avait tout d’une humaine à par les oreilles, très longues et en pointes. Son visage était très fin, mais tout ce qu’il y a de plus humain. Et la une voix avec un accent fortement prononcé s’éleva de sa fine bouche. Harrald commençait à sérieusement peiné, et ne comprit pas tous, ce qui était sure, c’est que ses dires n’étaient pas des plus amicaux.

Le chaotique ferma les yeux et dégluti alors que son front commençait à perler de sueur, son esprit était de nouveau vif, et il savait que la bête lui avait brisé quelques côtes, et au vue de la douce chaleur qui s’épandait lentement sur son flanc droit, il perdait du sang, beaucoup de sang. Le bretteur ouvrit de nouveau les yeux, essayant de se calmer, la jeune femme était penchée sur sa blessure et des mots s’échappèrent une nouvelle fois de sa bouche.

« Si vous voulez bien de mon aide, je souhaite vous la prêter. Parmi mon peuple, je suis Talia Sel'erin.»

« Ton aide,
grogna le bretteur, pourquoi voudrait on de ton aide ? » son tons était froid et sans appelle.

Mais sa réaction restait parfaitement compréhensible lorsqu’on le connaissait. La seule femme qu’il avait eue dans sa vie était celle qui se faisait appeler mère, et celle-ci avait sonné le départ de ses nombreuses souffrances. Si Harrald n’avait pas confiance en quelqu’un, c’était bien les femmes, elles ne lui avaient apporté que le malheur.

Le bretteur tourna les talons, et dans ses dernières forces remit son épée dans son fourreau avec délicatesse. C’était la seule chose à laquelle il tenait, cette arme ramassé sur le corps de son défunt frère. Il commença à avancer vers le sentier, ses pas se faisaient lourd et il le savait par expérience, il n’irait pas loin comme ça. La blessure, en plus de ça, était idéalement placé pour qu’il ne puisse pas la comprimée correctement avec son unique bras, un coup probablement mortel si il avait été tout seul.

Arrivé au sentier ou il s’assit en bordure et continua à faire des siennes, cette fois avec le marchand. Alors qu’il comprimait tant bien que mal la plaie béante, son regard était devenu froid et d’autant plus dure.

« La prochaine fois que j’entends le nom de Sigmar sortir de ta bouche, je te tue. »
Harrald, Bretteur
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Talia
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Talia »

- Ton aide, commença-t-il.

A ses yeux, à sa voix, je sus qu'il comptait me faire essuyer un refus, en bonne et due forme. Ses paroles me cinglèrent, venues d'un grondement dans lequel se mêlaient étroitement et le dédain, et la douleur.


- Pourquoi voudrait-on de ton aide ?

Je le suivis du regard comme il se détournait, rengainant son arme et se portant à hauteur de son compagnon. Un compagnon avec lequel il n'y allait pas de main-morte, comme me le prouvèrent ses mots. Cela me frappa, car de ce que j'en savais, Sigmar était vénéré par la quasi-totalité des humains... et avec une certaine ferveur. J'en profitais pour couler un regard interrogateur vers celui auquel la ruée du sanglier avait inspiré un tel mouvement de terreur. Je me souvins qu'il m'avait désignée comme une... une fée ?

Je fis un pas en avant, lançant d'une voix claire à l'adresse du combattant, car dans leurs échanges j'avais cru comprendre qu'il tenait plus ou moins la dragée haute dans ce curieux duo.

- Ce n'est pas réellement une question de vouloir, humain, mais de besoin. Cette forêt - je tendis la main dans un geste qui engloba la lisière d'Athel Loren - est celle des Asrai. Je ne peux pas vous la faire traverser, mais je peux au moins vous garder du danger qu'il y a à la frôler comme vous le faite. Par ailleurs...

Je savais que je risquais de regretter mes paroles. J'avais parfaitement foi en la volonté de la sylve de me mettre sur les routes de ce que les hommes appellent le Vieux Monde, et qu'ils usurpèrent il y a très longtemps à mon peuple, alors qu'il était encore un et uni. Mais côtoyer un être aussi blessé qu'il le semblait... c'était comme voyager avec le feu lui-même, en prenant le risque qu'il vous brûle un jour où vous l'aurez trop approché.
Mais ce n'était certainement pas lui qui viendrait à mon encontre. Et là était mon devoir...

- Vous ne pouvez nier que vous n'êtes plus vraiment en état.

Le sang souillait ses vêtements encore plus lourdement, d'instant en instant. Il croyait pouvoir avancer, mais ses pas n'allaient pas tarder à le trahir. Personne ne pouvait encaisser une telle blessure avec autant de force pendant très longtemps... Que son esprit en supporte la douleur, soit, mais le corps avait ses limites que même la volonté parfois ne pouvait repousser.

Obstinément, je le rejoignis. J'agitais ma main à hauteur de son visage. Lorsque je l'avais touché, elle avait été poissée de pourpre. Peut-être que cette vision allait lui faire un peu plus prendre la mesure de la gravité de son état...

- Vous êtes une flamme que nulle pierre n'encercle pour vous empêcher de brûler ce qui vous entoure. Et mon coeur d'elfe refuse de vous laisser propager votre souffrance.

Les haut-elfes nous avaient abandonnés en Athel Loren, il y avait très longtemps de cela. Les Asrai ont depuis toujours considéré leurs cousins avec une certaine méfiance, et une indifférence superbe qui, par ailleurs, nous était rendue. Mais jamais, je crois, mon peuple n'a abandonné cette philosophie selon laquelle nous, les bien-nés, étions en charge de ce monde. Certes, les Asrai n'ont pas eu à supporter ceux que les Asur endurent sur Ulthuan, mais jamais le Chaos ne nous a oublié, et notre haine de lui est toujours vivace, jusqu'à notre mort. Et en ceci nous sommes une lumière dans les ténèbres... le propre de cet éclat étant bien de s'étendre le plus loin possible.

Aussi ténu soit-il, le bien que je pouvais prodiguer autour de moi était à faire sans hésitation. Je conclus sur ces quelques mots, un peu froids sans doute mais non dépourvus de toute sympathie. Bien qu'il s'agisse d'humains, maladroits, grossiers, et dangereux...

- Je vous accompagne.
"La sylve m'a parlé, mais je ne sais ce qu'elle attend réellement de moi..."

Sel'erin Talia, Voie du défenseur de la forêt
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"J'ai été exilée d'Athel Loren, et pourtant, sa voix susurre toujours à mon oreille ! On peut en chasser mon corps, mais elle restera toujours présente dans mon coeur."

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Harrald
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Harrald »

Harrald regardait fixement la profondeur des bois, son souffle se faisait de plus en plus difficile, ses paupières lourdes … tellement lourdes. La jeune femme, elle, semblait ne pouvoir lâcher l’affaire si facilement. Son regard toujours fixé sur le bretteur elle reprit la parole, semblant ne pas accepter le refus catégorique du chaotique.

- Ce n'est pas réellement une question de vouloir, humain, mais de besoin. Cette Forêt est celle des Asrai. Je ne peux pas vous la faire traverser, mais je peux au moins vous garder du danger qu'il y a à la frôler comme vous le faite. Par ailleurs... Vous ne pouvez nier que vous n'êtes plus vraiment en état.

Le bretteur grondait intérieurement, comment pouvait elle se permettre de juger ce qu’il était en état ou non de faire. Personne ne pouvait lui interdire d’avancer, non, personne, et surtout pas cet femme étrange. Mais malgré tout … il savait qu’elle avait raison dans le fond. Le tremblement de son bras, même si contenu, semblait s’amplifier alors que les minutes défilaient comme des heures. Son regard, toujours aussi dure, était maintenant également vitreux. Il était facile de cacher ses sentiments, sa souffrance, mais il arrivait des fois où le corps prenait le dessus sur ce que l’on souhaite laisser paraitre.

Avançant doucement, effleurant la terre d’un pas de chat, elle approcha du bretteur qui continuait à la fixer de son regard laissant apparaitre aucune sympathie à son égard. Malgré la justesse de ses mots, Harrald ne ferait confiance à une femme pour rien au monde. Elles étaient manipulatrice, fourbe et malgré tout l’amour qu’on leur donne, elles n’en n’ont jamais assez. Combien d’homme avait sombré dans les crocs de ces mangeuses de vies ? Il n’en savait rien, mais jamais elles ne l’auraient.

***


Un Amat de vaisselle trainait dans une bassine dans un coin de la maison disposant d’une unique pièce, petite et crasseuse. Un jeune garçon était assis au bout de la table, un morceau de pain tirant sur le vert complètement rassis pour repas. Il devait y avoir la dedans plus de champignons que de poux dans les cheveux du garçonnet qui étaient baigné d'une crasse immonde. Les deux mains impeccablement posé sur ses genoux, il semblait anxieux.

- Tu ô un problème Hôrrôld ? Grogna une voix à l’opposé de la table.

C’était personne d’autre que sa mère, le regardant de ses yeux noirs injectés de sang. Ses joues étaient rosies par la vignasse de basse qualité qu’elle avalait depuis le matin. Les mains du jeune garçon se crispèrent sur son futal rapiécé, il le savait, le moment était venu.

- Comptes-tu rester d’vant ton repôs encore l’temps ?

La voix tremblante du jeune garçon s’éleva alors timidement.

- Je … je ne p … les mots n’arrivaient définitivement pas à sortir. Je n’ai pas faim.

La regard de la mégère se durcit un peu plus devant ce pauvre enfant, qui ne pouvait définitivement pas avaler une telle chose.

- T’es qu’un ingrat comme t’ein père, incapable de r’conaitre les efforts qu’j’fais pour vous. T’sais c’bien m’a couter c’te pain ?


La femme se leva et amena son imposant corps jusqu'au jeune garçon.

- Mange…

- Mais … je … je ne peux pas mère… balbutia t’il

S’en était trop pour la femme, elle attrapa la tête du garnement qu’elle colla à la table, de son autre main, elle en fourra le bout de pain immonde dans la bouche du garçon dont les larmes coulaient timidement sur ses joues alors qu’il déglutissait difficilement cette abjecte nourriture. Il ne sait, même aujourd’hui, pourquoi ses mots sortir alors de sa bouche une fois ce calvaire terminé.

- Mère … pourquoi me détestes tu autant … gémissait t’il, alors que sa mère revenait sur ses pas pour le corriger comme il se devait pour avoir osé prononcé de tels mots.

***


Perdu dans les profondeurs de ses pensées, le bretteur revenu peu à peu à lui. La jeune femme était toujours la, et agitait sa main ensanglantée devant son dure visage … c’était son sang. Il ne pensait pas qu'il coulait si abondamment, sa blessure était plus sérieuse qu’il ne le pensait.

- Je vous accompagne.

Le bretteur n’avait plus la force de la combattre, il était exténué.

- Fais comme bon te semble, mais n’attend rien de moi. Grinça t’il.

Son état empirait doucement mais surement, que devait il faire pour stopper l’hémorragie ?
Harrald, Bretteur
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Compétence
ARME DE PREDILECTION - niveau 1 : +1 en ATT avec Épée à une main
DESARMEMENT - niveau 1 : +1 en ATT lors de l'utilisation de cette compétence. Si réussie, l'arme est projetée à 2D6 mètres.
TORTURE - niveau 1 : +1 de bonus lorsque le personnage tente de faire parler quelqu'un sous la torture
Equipement
Capuchon en cuir : +2 protection à la tête
Épée à une main : 9 points de dégat
Livre sur le chaos
Poinçon
Scie à métaux
Une carcasse de sanglier

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[MJ] Longrange

Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par [MJ] Longrange »

Une rencontre haute en couleur pour des jeunes gens qui l'étaient autant.
Alors que Talia débitait le sanglier en tranches comestibles, Harrald tant bien que mal tentait de compresser sa plaie à l'aide des tissus propres que lui avait confié le marchand.

Ce dernier semblait particulièrement peu bavard. Il est vrai que la dernière menace concernant le mention de Sigmar avait toucher juste. Harald savait être des plus ... persuasif lorsque qu'il le souhaitait.
/hrp Talia, tu débite l'équivalent de 6 "steaks" de sangliers, et de 4 gros gigots, ainsi qu'une bon tas de viceres, tu peut en faire ce que tu veut. La charrette est assez grande pour les transporter.
Faites gaffes, par contre, il faut indiquer en Rp tout ce que vous comptez faire. la par exemple, je suppose que vous le débitez mais tu aurait pu le laisser pourrir au soleil. /hrp
Une bonne heure après, lorsque Talia finit de débiter la bête d'une main experte, les compresses de harrald avait l'air de ... fonctionner.


Le tissu à l'origine gris était à présent rouge de sang, et il devait en permanence conserver sa main comprimé sur la blessure au risque de la rouvrir. On avait connu mieux comme soins ...

Cependant, le groupe continua jusqu'à au soir. La foret ne parut être de moins en moins sure au fur et à mesure que l'obscurité approchait. Finalement, Erwin le marchand se risqua à annoncer la halte.

"- Messieurs dames. Nous arriverons à Yremy d'ici la nuit prochaine au plus tard. En attendant, il va falloir camper ici. "


"- Et non, ca ne me plait pas autant que vous. La fée"
conclut il en supposant les pensées de l'elfe.

Le pauvre Erwin en avait de la chance de voir une fée, il pourra aller le raconter à tout son village, mais en général, ces légendes restaient seulement des ombres des forets qui se montraient rarement aux humains.

"- Hey, Harrald, je suis pas médecin, mais ca va mieux ? J'ai rien pour faire un bandage mais faudrait le refaire correctement pour que ca comprime ta plaie. "


Harrald avait eut beau pensée à sa plaie, elle l'avait bruler sans cesse depuis les heures le séparant du crépuscule. Il serait difficilement en état de faire le guet.

Pour le moment la nuit s'annonçait calme. Erwin semblait avoir l'habitude des voyages, sortit sa couverture et la plaça dans un endroit minuscules, sur la chariote à coté de son chargement de produits granuleux. Et ce , non sans avoir donner des biscuits de voyage à Harald.
"- Ca fera l'affaire pour ce soir. Si tu veut te risquer à manger le sanglier qu'a toucher la fée libre à toi."

Talia nota qu'aucune attention ou presque ne lui fut délivrer de l'homme, certainement à cause des multitudes de légendes courant en bretonnie autour de son peuple. Les plus exotiques indiquent que les habitants de la Loren dévorent les nourrissons et étendent les tripes des intrus aux arbres pour les laisser manger par les arbres démons.

Oui les légendes avaient la vie longue ...

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Harrald
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Re: [Harrald & Talia] Le meilleur des deux mondes.

Message par Harrald »

La jeune femme têtue avait enfin obtenue ce qu’elle voulait, et la mine parcouru d’un léger sourire du marchand indiquait que celui-ci semblait, au moins, soulager par cette nouvelle, être seul avec le mercenaire n’était plus vraiment à son gouts après les menaces pestiférées à son encontre. Elle put donc se mettre enfin au travail pour le sanglier, qu’elle tranchait d’une main experte sous les yeux des deux compères. Le brulé sentait doucement son souffle revenir à la normal alors que son entaille dans son buste commençait à chauffer partiellement. Ses yeux noirs étaient portés sur le linge gris et tout à fais propre que le marchand lui avait stupidement lancé et qui trainait maintenant sur le lit de feuille morte qui reposait sur le sol. Sa cage thoracique se comprima dans une intense douleur arrachant au bretteur un léger grognement, mais il était de nouveau debout et alla le ramasser dans ses gestes tous plus lourd les uns que les autres.

Le dos contre un arbre alors que le sanglier fondait à vue d’œil, Harrald comprimait de toutes ses forces restantes la blessure à l’aide du linge qui malgré tous ses efforts précédant saignait toujours abondamment dans une acerbe odeur rappelant bien des souvenirs à l’homme qu’il était devenu. Le temps était toujours sous l’emprise du soleil de midi lorsque la jeune femme eut fini de débiter la bête maintenant ne ressemblant à rien de plus qu’à un tas de chaire et d’os recouvert d’une peau épaisse difficilement pénétrable … elle ferait une protection impressionnante si celle-ci était transformée en vêtement. Le marchand indiqua alors qu’il fallait maintenant partir, mais le bretteur voulait cette peau.

« Charge moi cette peau aussi si tu peux» lança t’il de son air aimable au marchand alors qu’il quittait son soutien pour rejoindre le cortège.

Utiliser le tissus semblait avoir été une bonne idée, le saignement semblait s’être enfin calmé alors que la jeune femme présentée sous le nom de Talia chargeait le stock de nourriture qu’elle venait de débiter avec une dextérité qui malgré tout … impressionnait Harrald qui avait reprit sa place dans la charrette au coté du marchand étonnement silencieux. Ils reprirent leurs routes, dans un silence des plus religieux.

Le soleil ardent de l’après midi laissa doucement sa place aux pénombres de la nuit, s’abattants doucement sur la forêt qui perdait de sa splendeur, et surtout devenait bien plus hostile à l’humain. Les rapaces nocturnes émettaient leurs premiers cris et les loups à des kilomètres poussaient leurs hurlements à glacer le sang alors que les arbres revêtaient leur allure la plus démoniaque… Le bretteur, malgré les heures passées, tenait toujours sa compresse tant bien que mal, le flot de sang semblait définitivement arrêté, mais il valait mieux se méfier. La voix du marchand rompit enfin le silence.

« Messieurs dames. Nous arriverons à Yremy d'ici la nuit prochaine au plus tard. En attendant, il va falloir camper ici. Et non, ca ne me plait pas autant que vous. La fée »

L’idée de camper en forêt n’était pas des plus glorieuses dans l’état dans lequel il se trouvait, mais il pourrait récupérer un temps soit peu, même si il se sentait un peu mieux, le sentier ne permettait pas à son corps de récupérer convenablement et la blessure maintenant brulante ne lui disait pas le contraire. Il acquiesça d’un signe de tête approbatif, ce qui sembla soulager le marchand qui priait probablement maintenant pour ne plus contrarier l’homme à la face brulée.

« Hey, Harrald, je suis pas médecin, mais ca va mieux ? J'ai rien pour faire un bandage mais faudrait le refaire correctement pour que ca comprime ta plaie. »

Harrald eut un léger sourire qui se dessina sur ses lèvres, non de joie, mais de l’ironie de la situation.

« Si tu trouves le moyen pour que je puisse bander ma plaie avec une seule main fais le moi savoir. » ironisa t'il.

La fatigue de la journée commençait à l’accablée sérieusement. Il se leva de la charrette et alla se poser convenablement contre une grosse racine d’un chêne centenaire en lisière de cette forêt lugubre. Il ne pourrait pas faire le guet pour le moment, il fallait donc prendre une décision … Ses deux autres compagnons s’affairaient chacun à leurs activités respectives, ne se regardant à peine

« Ca fera l'affaire pour ce soir. Si tu veut te risquer à manger le sanglier qu'a toucher la fée libre à toi. »


Harrald avait regardé la jeune femme faire, et ce qu’elle portait sur elle, rien ne pouvait empoisonner la viande, il en était certains.

« La moitié de cette viande est à moi, ronchonna t’il, faudrait que quelqu’un allume un feu qu’on puisse la faire cuire. »

Le bretteur réfléchissait, il n’avait pas confiance en cette sauvage pour autant, mais elle était la seule guerrière ici, le marchand serait juste bon à faire fuir une attaque de lapin venant s’en prendre à sa cargaison. Il fallait qu’elle fasse le guet.

« Viens ici Erwin, grogna le bretteur, il faut qu’on cause. »

Attendant l’arrivée du marchand, le bretteur décompressa un peu la blessure pour y jeter un coup d’œil, espérant pour que celle-ci ne soit pas infectée. Le marchand arrivé, il lui parla plus bas, essayant d’éviter que la femme puisse l’entendre.

« Je ne peux pas faire le guet pour le moment, je dois récupérer, cette sauvage doit donc le faire pour nous, mais je ne lui fais en aucun cas confiance. Tu dois faire le guet avec elle, je prendrai le relai une fois que je me serai reposé, c’est bien comprit ? La laisser seul serait suicidaire de notre part. Tu dois aller lui dire, n’oublie pas que tu es le patron ici »

Le bretteur ne lui émettait pas l’idée, il l’imposait au marchand. C’était, dans tous les cas leur unique solution. Que savaient-ils d’elle ? Rien. Si elle le souhaitait, elle leur trancherait la gorge durant leurs sommeils.
Harrald, Bretteur
Profil: For 8 | End 10 | Hab 9 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 11 | Par 10 | PV 50
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Compétence
ARME DE PREDILECTION - niveau 1 : +1 en ATT avec Épée à une main
DESARMEMENT - niveau 1 : +1 en ATT lors de l'utilisation de cette compétence. Si réussie, l'arme est projetée à 2D6 mètres.
TORTURE - niveau 1 : +1 de bonus lorsque le personnage tente de faire parler quelqu'un sous la torture
Equipement
Capuchon en cuir : +2 protection à la tête
Épée à une main : 9 points de dégat
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