[Conquête de Q.(Arthur)]La chasse aux orques

[[MJ] Abhorash]

La mule fut envoyée. A vue de nez, elle arriverait à Quennelles dans une quinzaine de jours. Pendant ce temps, Arthur et sa petite compagnie approchait du village. Les rues du bourg étaient désertes. Le vent froid soufflait sur la Bretonnie, et pourtant aucune fumée ne sortait des cheminées ( ce qui en soi était normal : les paysans n'avaient pas souvent le droit au bois nécessaires pour se chauffer ).

Une atmosphère sinistre se dégageait du hameau. Et une ombre traversa l'ombre projetée par une grande maison.

Halte là! hurla Enguerrand de Rampone. On ne lui répondit pas. L'ombre semblait avoir disparu, mais en regardant bien, on en distinguait d'autres. C'était comme des hommes courbés, vêtus de haillons, qui traversaient à toute vitesse le village. Il n'y en avait eu que trois jusque là, mais cela ne présageait rien de bon. Les chevaux renâclaient, nerveux. Quand Enguerrand essaya de pousser le sien, il fit à la place deux pas en arrière.

Arthur sentait lui aussi que quelque chose ne tournait pas rond...

[Arthur de Beaumont]

Les chevaliers traversèrent le village sur leurs gardes, épées dégainées, à l'affût de la moindre attaque.

( Désolé, manque de temps et d'inspiration pour ce post )

[[MJ] Abhorash]

Les ombres disparaissaient à fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans le village. Il y en eut de moins en moins, puis plus aucune. Arthur sentit une goutte de sueur perler. Le silence était absolu. Le seul bruit était celui de son cheval et de sa profonde respiration. Les secondes s'égrainaient, interminable, sans que rien ne se passe.

Ils étaient dans la rue principale du village, entourés de petites chaumières. Les odeurs qui étaient d'habitude présentes dans des lieux pareils étaient remplacés par une odeur ferreuse. Des corbeaux tournoyaient dans le ciel...

Soudain, une ombre traversa le village. Elle s'arrêta brièvement dans le soleil, et ils purent la voir... La chose était difficilement humaine. Elle était humanoide, mais tout ressemblance s'arrêtait là. Des petits crocs sortaient de sa bouche, ses deux yeux étaient si profondément enfoncé dans l'orbite qu'on ne voyait que leur ombre, et son corps dénudé était couvert de poils velus dans le dos, ainsi que quelques cheveux sur son crâne. C'était un monstre.

C'était, en somme, une goule...

[Arthur de Beaumont]

Arthur ne perdit pas un instant. Il lança ses ordres comme autant de carreaux d'arbalètes.

- "Enguerrand, restez en arrière et chargez si nous tombons dans un guet apent. Pierre de Lièvremont, prenez deux hommes avec qui incendier toutes les masures, nous devons forcer ces bêtes à sortir des ruelles et des masures. Yohan de Bessière et Tugdual de Huertevent, avec moi !"

Sur ces mots, il leva haut Mélanie, sa fidèle lame, au bout de laquelle le soleil scintilla, et chargea sans plus attendre la créature, suivit de près par Yohan et Tugdual, qui, la lame basse, se préparaient à protéger leur chef en cas de d'embuscade. Derrière eux, les torches étaient déjà allumées, et déjà Pierre et ses hommes boutaient le feu à la chaume basse des toits, qui s'enflammant rapidement, produisit une épaisse fumée acre qui monta en tourbillons vers l'azur. Enfin, Enguerrand se regroupa avec les cinq autres écuyers, lames dégainées et prêt à charger au moindre signe d'une attaque massive.

La goule se trouvait à l'autre bout de la rue principale. Ainsi, le solide destrier noir d'Arthur prit de la vitesse, renâclant comme diable, et le jeune noble fût sur la terrifiante créature en quelques secondes. Il leva haut sa lame pour la décapiter dans la foulée, en hurlant un cri de guerre issu des fiers comtés de l'Ouest.

"Hardies les âmes et hauts les coeurs !"

[[MJ] Abhorash]

Initiative
Arthur -> 11+2 ( charge ) -> 7 ( Réussi! )
Goule -> 5 ( Réussi! )

La goule n'avait même pas fui. Au contraire, elle s'était élancée vers Arthur. Son regard était empli de haine, mais aussi de faim... Elle l'attaquait main nues, avec ses griffes comme seules armes. Des créatures aussi folles devaient une très bonne raison pour les attaquer ainsi.

Soudain, la goule n'était plus toute seule. La peur du feu avait fait sortir ses congénaires des lieux dans lesquelles elles se terraient et, affamées, elles encerclaient les chevaliers, dans l'espoir de pouvoir mordre dans leur cheval - ou mieux encore, dans leur chair, si tendre et délicieuse!

Tour 1
Goule contre le cheval ( 2 attaques )
Attaque 1 -> Ratée!
Attaque 2 -> Ratée!

Arthur contre la goule ( 2 attaques )
Attaque 1 -> Réussie, non parée! -> 21 pts de dégâts!
Attaque 2 -> Réussie, parée!

La goule a perdu + des 2/3 de ses PVs -> elle ne pourra pas attaquer au tour 2.

De leur côté, Enguerrand et ses hommes se battaient comme de beaux diables. Leur charge avait éparpillé les rangs déjà désorganisés des goules, mais le poids du nombre se faisait déjà ressentir. Il y a avait là une petite trentaine de goules contre une douzaine d'écuyers...
L'un des leurs, le sieur Quentin de la Boissière, un jeune homme qui cachait sous sa timidité un tempérament de feu était blessé. Son bras, malgré sa cotte de maille, saignait abondamment, mais il continuait à se battre. Bien qu'il était droitier, il avait repris son arme et la maniait du mieux qu'il pouvait de son bras gauche, mais sans trop de succès.

Cependant, Pierre vit le trouble de ses alliés et vint en aide aux hommes de Rampone, tandis que deux des écuyers qui étaient avec lui chargèrent les goules qui assaillaient Arthur et ses compagnons.

Tour 2
Arthur contre la goule
Attaque 1 -> Réussie, non parée -> Mort de la goule. ( +2 XP )

Goule 2 contre Arthur
Attaque 1 -> Ratée de peu! ( la chance... )

Ils étaient enfoncé dans les goules comme un fermier dans du purin, et ils avaient besoin d'un homme fort, un véritable chevalier, pour les sortir de là... D'un chevalier avec un C majuscule, un seigneur, un homme bon et fort, en somme un meneur digne de ce nom... Ils avaient besoin de lui pour vaincre.

[Arthur de Beaumont]

Arthur se battait comme on lui avait enseigné. Dans son esprit, aucune pensée fugace, aucun souvenirs. Seul son instinct et sa technique oeuvraient à toute vitesse. Frapper parer couper blesser frapper à nouveau. Il plongea finalement sa lame dans la goule qui s'écroula au sol avant de se faire piétiner par les montures. Mais d'autres arrivaient déjà. Arthur le va la tête.

Partout sur la place, ses chevaliers combattaient. Quentin semblait blessé, mais déjà deux autres écuyers redoublaient d'efforts pour le secourir. Malgrès leur vaillance et leur force, les hommes d'Arthur étaient en mauvaise posture face au nombre.

Le jeune chef tourna bride vers le centre de la place et accourut au grand galop dans le groupe central, auprès d'Enguerrand. Dans le tumulte de la bataille, il haussa la voix pour invectiver les hommes, en frappant du plat de sa lame la croupe des chevaux à sa porter pour les exciter.

"Fier chevaliers de la Bretonnie ! Battez vous ! Exterminez ces créatures sorties des tripes de l'enfer, et qui détruisent nos terres ! Massacrez les ! Laissez la fureur s'emparer de vous ! Que chantent vos lames, que hurlent vos chevaux, et puissiez vous emporter mille âmes avec vous !" Il termina en poussant un terrible cri de guerre, et se jeta avec encore plus de forces dans la bataille, tranchant tout à sa portée.

Test grâce à Eloquence ? ^^

[[MJ] Abhorash]

Tour 3
Arthur contre Goule 2 -> -17 PV!

Goule 2 contre Arthur -> Paré!

Goule 9 contre Arthur -> -6 PV! Il te reste 44/50 PV!

Yohan -> -10 PV!
Ecuyer2 -> -10 PV!
Ecuyer1 -> -7 PV!

Goule 3 -> Paré! -10 PV!
Goule 4 -> Paré! -9 PV!
Goule 5 -> Paré! -1 PV!

10 Goules -> 3 morts
Arthur & 4 écuyer -> 0 morts.

Tour 4
Arthur contre Goule 2 -> -26 PV! La goule est morte.

Goule 8 contre Arthur -> Raté!

Tugdhal -> -12 PV
Ecuyer 1 -> -18 PV
Yohan -> Echec critique de la parade! -30 PV! ( mort )

Goule 3 -> -19 PV! ( mort )
Goule 4 -> -13 PV!
Goule 5 -> -1 PV!
Goule 7 -> -18 PV!
Goule 8 -> -21 PV! ( mort )
Goule 9 -> -13 PV!

Goules -> 3 morts ce tour, 6 morts en tout.
Ecuyer -> Mort de Yohan

( test d'éloquence raté, point de bonus )

Malgré l'héroïque intervention d'Arthur, le moral restait bas. Ils n'étaient plus des chevaliers, mais des bouchers, abattant sans cesse leur lames sur leurs assaillants. Où était la gloire d'une telle boucherie? Leur sang se mêlait à celui de l'ennemi impur sur les pavés, ne faisant aucune distinction entre le bien et le mal.
Le combat n'était nullement ce qu'ils avaient imaginé. Où était leur gloire? Leur honneur? Pas dans de telles batailles...

[Arthur de Beaumont]

Arthur continuait de se battre avec fureur et courage, tout comme ses compagnons. Mais malgrès la ferveur qu'ils mettaient tous à occire ces ignoble créature, il sentait une atmosphère lourde de sens tomber sur eux. Ils n'étaient rien. Douze jeunes hommes dans le vaste royaume de Bretonnie, affrontant un groupe de goules en maraude. S'ils voulaient sauver le Nord, ils auraient besoin de plus de moyens.

Le jeune chef décapita la goule contre laquelle il était engagé d'un mouvement sec, et battit le champ de bataille du regarde. C'est là qu'il vit le jeune Yohan de Bessière tomber, la gorge lacérée et les yeux révulsés. La jeune belle qui l'attendait à Quesnelles attendrait ...


Arthur enrageait. A quoi servait-il, ici, avec si peu d'hommes ! Il avait besoin d'une troupe, d'une armée. Sans quoi jamais le Nord se rallierai à la cause de Guillaume. Il se jura qu'une fois cette escarmouche finie, il filerai vers le Sud pour pouvoir mener sa quête promptement.

Les chevaliers continuaient de combattre, les chevaux s'essoufflaient, les bras fatiguaient, mais sans cesse frappaient. Arthur continuait d'invectiver ses camarades, afin qu'ils ne se démoralisent pas, qu'ils donnent le meilleur de eux même.

Et ils tuaient, tranchaient, décapitaient.

[[MJ] Apocalypsus]

Bonjour Arthur, ca y'est tu es reparti sur ta quête comme tu le verras, le retors MJ que je suis te fera poser beaucoup de questions. J'espère que tu apprécieras ce que je vous ai concocté. N'hésite pas à me dire librement ce que tu penses des posts, tes avis positifs ou non

En te souhaitant autant de plaisir à toi qu'à moi
Apo

La compacte masse nuageuse semblait se dissoudre et laissa passer un fin filet de lumière percer... et tomber sur le village où l'escarmouche entre Arthur et ses écuyers qui combattaient hargneusement. Enguerrand de Rampone venait de parer une griffe qui se dirigeait vers son coeur et allait contre attaquer quand soudain...

Les goules ne furent plus...

A la place, leur peau verdâtre ou noirâtre eut l'air de se liquéfier, tombant à terre dans un grésillement désagréable. Les longues serres se rétractaient donnant place à des mains... leurs crocs devenaient des dents. En une dizaine de secondes, les assaillants du groupe de preux écuyers n'étaient rien d'autre que des humains...

L'ex goule qui se trouvait en face de Enguerrand de Rampone, maintenant un homme d'âge mûr portant la barbe murmura :

- Aidez-nous !

Puis il tomba mort, à terre, la contre-attaque de l'écuyer avait été plus rapide que le rythme de sa pensée... Une des ex-goules, une vieille brune se mit à hurler de douleur en se prostrant devant le corps de la goule qu'avait tué Arthur. Les autres étaient encore trop hagards pour comprendre ce qu'il s'était passé autour d'eux. Mais que diable se passait-il dans ce village ? Quoiqu'il en soit, il fallait faire quelque chose...

[Arthur de Beaumont]

Arthur releva sa lame pleine de sang, voyant l'homme s'écrouler. Il ne comprenait. Son esprit, tout alors tourné vers la bataille et l'honneur, devait en moins d'une seconde se dédoubler pour redevenir celui du jeune chef. Mais il fut trop tard, que l'homme expirai.

- "Halte !" hurla Arthur, qui venait de revenir à lui.

Il fit réunir les écuyers sur la place centrale, tous tenant leur monture par la bride. Le cadavre de Yohan de Bessière venait d'être enroulé dans une cape d’étoffe et attaché à la selle de son cheval. Le jeune chef questionna les ... anciennes goules. Que s'était-il passé ? Pourquoi ? Par la faute de qui ?