[Conquête de Q.(Arthur)]La chasse aux orques

[[MJ] Apocalypsus]

A l'ordre du futur chevalier, tous les écuyers stoppèrent net... Jusqu'à la dernière contre-attaque du Sire de Rampone. Alors que l'homme s'écroulait à terre, qu'une femme se prostrait sur un autre corps en hurlant, deux hommes vinrent à lui... Le premier avait une barbe de quelques jours, deux bras épais synonyme de son passé de travaux manuels. Des yeux inquisiteurs et puissants qui n'avaient rien à envier aux seigneurs les plus charismatiques de la région de Quenelles ! L'autre devait être son fils, même traits, même machoire carrée...

- Messire, vous devriez partir. Ce village est dangereux.Fit le premier

Alors que Arthur en demandait plus, l'homme secoua la tête, un air triste.

- Nous ne savons rien, nous perdons des pans entiers de souvenirs régulièrement...c'est une des rares choses dont on se souvient. Et quand nous nous réveillons, des gens sont morts et nous sommes ensanglantés ou bien... le contraire. Comme aujourd'hui. Nous ne savons pas ce qu'il se passe, mais nous ne voulons pas mourir ! Nous sommes vertueux et prions la Dame. Shallya aussi car elle pourrait nous épargner du courroux de Morr.

Arthur avait un dilemne devant lui : allait-il pouvoir aider ces gens, pour le plus grand plaisir (et son triomphe) de Guillomeux de Quenelles, son noble... ? Devait il prendre sur lui pour faire le devoir de l'inquisition ? Car indubitablement, ces pauvres hères avaient été touchés par le Chaos.

[Arthur de Beaumont]

Arthur prit ses quartiers durant une heure dans ce village. Ses écuyers se reposèrent tandis qu'Enguerrand de Rampone s'était chargé, sur ordre de son chef, de payer des paysans afin qu'ils nourrissent les chevaux et apportent du pain à la jeune troupe, encore quelque peu sonnée.

Le jeune noble en profita pour marcher seul dans les bois alentours, en proie au doute.

Devait-il exterminer ces pauvres villageois ? Devait-il les amener au seigneur le plus proche ? Devait-il fermer les yeux ? Les aider ?

Oui. Arthur appliquerai les principes de l'éducation qu'il avait reçu. Il était écuyer de Beaumont-la-Vaillante, fier comté des marches de l'Ouest ! Et sur les terres de ses ancêtres, jamais on ne laissait de tels évènements de dérouler sans y trouver une solution. Les seigneurs ne vivaient que par, et pour le peuple. Ainsi Arthur périrai volontiers pour aider ces pauvres hères maudits.

Il ressortit du bosquet où il méditait, le pas vif et le menton fier, avec dans le regard cette ardeur retrouvée, cette assurance, cet honneur qui caractérisait si bien les membres de son sang.

Il regagna sa troupe, distribua quelques remarques amicales, piètre réconfort en de tel moments, mais suffisant pour réchauffer le coeur, soigner l'âme. Déjà, le bien portant Tugdual de Heurtevent faisait fuser une plaisanterie d'en bas de la ceinture, et les écuyers rires doucement, nerveux mais renhardits.

Arthur se rendit ensuite auprès du fort villageois qui lui avait parlé.

- "Je suis Arthur de Beaumont, et je suis venu en ces terres pour aider le peuple au nom de mon seigneur, Guillaume de Quesnelles. Dites moi comment vous aider. N'y a-t-il pas, dans ce fief, une sorcière ou un ermite pour me dire comment lever cette malédiction ? Dites moi mon brave, dites moi, et je ferais mon possible pour vous sauver."

[[MJ] Apocalypsus]

Arthur se mit en retrait afin de méditer sur son sort et sur celui du village de paysans. Il ordonna Sire de Rampone de payer ces pauvres hères afin de nourrir les bêtes et les hommes. Une seule solution lui paraissait être dans le cadre de sa rigoureuse éducation : aider le village à vaincre ce qu'il considérait comme une malédiction. Il se rendit auprès de celui qui s'était nommé Neil et qui s'était proposé pour être la voix de son village (l'ancien ayant été tué sauvagement par un de ses hommes).

- "Je suis Arthur de Beaumont, et je suis venu en ces terres pour aider le peuple au nom de mon seigneur, Guillaume de Quesnelles. Dites moi comment vous aider. N'y a-t-il pas, dans ce fief, une sorcière ou un ermite pour me dire comment lever cette malédiction ? Dites moi mon brave, dites moi, et je ferais mon possible pour vous sauver."

L'homme bien qu'il ne répondit pas eut une expression fugace de détresse intense... Ses yeux devinrent larmoyants de reconnaissance. Il répondit d'une voix un peu étranglée, bien qu'elle resta virile : il savait qu'il ne parlait pas à un pleutre.

- Noble Sire, soyez remercié de votre indulgence et de votre compassion. Malheureusement, je le regrette, nous ne savons rien de ce qu'il se passe parmi nous. C'est venu du jour au lendemain. Je ne connais rien ni à la magie, ni aux malédictions... Cependant, je peux vous indiquer que comme l'on tient un compte précis de nos pertes de connaissances... Cela doit faire depuis deux semaines que nous subissons la chose. Peut être un peu plus. Je ne sais que dire de plus.

Jet de perception doublé intelligence
P: 19 échec critique
I: 16

Le vent lui souffla une mèche de cheveux... Le ciel s'obscurcissait à nouveau. Il allait peut être devoir s'abriter...

[Arthur de Beaumont]

Désolé pour mon abscence de ces derniers jours, je réponds sous peu