"Bordel, tu te fous de moi ?! Tu as trois secondes pour me dire où il est ! Un… Deux… Tr…" La voix du pillard fut couper par un revenant ...
" - Crève pourriture !" Fit l'homme dans un ultime souffle.
Le forgeron surgit de l’ombre et abattit son imposant marteau avec fureur. Mais Hans s’y attendait, en tant que bon soldat, il était très bien entrainé et restait tout le temps sur ses gardes, la vie l'avait formé ainsi. Il dévia l’arme ennemi qui la lâcha, puis fit un moulinet avec son épée avant de la lui enfoncée dans le ventre. Ce faisant, il se détourna du demi-elfe
A ce moment Korovar su que ce n'était pas en vaine prière à des dieux qu'il allait s'en sortir, mais bien en agissant et en décidant lui même de son destin.
Car Korovar passa à l’action pour attaquer Hans, et celui-ci ne put parer car son arme visitait les intestins du forgeron.
Même projeté au sol, Hans ne lâcha pas son épée. Dans sa chute, celle-ci se dégagea du corps de l’homme en causant des dommages dans tous les sens dans l’estomac de celui-ci. Le forgeron ne put même pas crier sa douleur tellement elle le paralysait. Il s’écroula au ralenti sur le sol poussiéreux. Tout semblait terminé pour lui.
Hans aussi ne bougeait plus, la plaie qui traversait son torse semblait profonde et le sang coulait tellement que sa chemise blanche était devenue écarlate. Mais, alors que Korovar s’apprêtait à fouiller le corps, les yeux déments du soldat s’ouvrirent. Ils étaient injectés de sang, sa bouche bavait une substance compacte et rouge et râlait dans des gémissements immondes.
Quand un homme se retrouvait dans un état comme celui de Hans, boosté par l’adrénaline, au seuil de la mort, se battant avec son organisme pour rester en vie, il exécutait son dernier court objectif avec un acharnement monstrueux, telle une machine programmée à faire quelque chose, oubliant ses principes et tout ce qui l’entourait. Chez certains, c’était de sauver un proche, d’écrire un message d’adieu ou encore de se rendre à un endroit. Mais pour Hans, c’était le meurtre, l’envie de tuer, il n’avait plus qu’un seul objectif : tuer, et était prêt à absolument tout pour arriver à ses fins…
Il était débout, et fin pret au combat malgré sa blessure.
La haine pure se lisait sur son visage.