"- Ouais, Ce bon vieux Gorriot, il est un peu plus loin prés de la sortie du camp. " lui répondit un bandit anonyme avant de retourner à la confection de ces flèches.
Korovar trouvait l'homme, quelque peu bronzé, et barbu et d'un certain age sans trop de problème. Il lui manquait un chico ou deux, mais semblait encore belle et bien prêt pour le lendemain.
"- Alors l'ami, tu veut apprendre à te battre, c'est ca ? "
Il parlait avec une sagesse de celui qui avait vécu. Beaucoup vécu.
"- C'est pas joli joli le com'bat, une seul chose. Tuer ou etre tuer ... Le truc, c'est de frapper vite, et de frapper la où ca fait mal, tu vois au je veut en venir."
Il se saisit d'un bâton, et tapota sans douceur sur la rotule de Korovar. Douloureux
"- Pas de protection, un coup ici, et tu boites en perdant toute ta vitesse. "Puis il tapota le coude
"- Un coup ici, l'ami, et tu lâches ton épée. "
Il se rassit sur sa chaise.
"- Une question de vitesse, et de précision. Tu peut encore t'améliorer. Et puis comme tu est un nouveau, je te f'rais c't honneur. "
Il se leva, sortit de sa tente, et en sortit un vulgaire mannequin de paille, il portait un plastron fait de vieux morceau de ferrailles. Rien de bien solide mais parfait pour l'entrainement.
"- Essaie de frapper les parties sensibles sur le corps, le torse, quand ton adversaire a une armure c'est le coup le plus foireux. Je te regarde faire, et je te dirais ce que va pas. "
Korovar avait trouver en cette homme peu recommandable mais au ton paternel un entraineur hors pair. Il saurait certainement faire de lui un meilleur combattant.
La compagnie se rapprochait de plus en plus de ce qu'on peut appeler une famille ...