Sur les pas d'Aldric

[Lhyn]

Il parlait vite mais était prévenant, d'un naturel sociable je le trouvais très gentil de s'intéresser à mon histoire.

Aldric Je désignais celui-ci A de la famille là-bas, je l'accompagne. Je me nomme Lhyn, que ce passe-t-il dans la forêt ? Demandais-je, légèrement inquiète quand au devenir de ces bois, l'avancée du chaos serait une souillure mais qui pouvions nous ? Nous n'avions rien pu faire contre le déferlement de choses immondes et perverties dans la ville précédente. Ici déjà il se répandait créant d'étranges entrelacs. S'il s'agissait d'hommes bêtes là nous pourrions agir et le ralentir.

Mais vous même comment vous nomme-t-on ? Et que faites vous par ici ? Vous avez un air si vaillant.

C'était tellement parlant que je ne pouvais manquer de le lui dire, de mon sens ce n'était point un compliment, simplement une constatation et c'est ainsi que je le dis.

[Aldric]

Aldric discutait avec quelques soldats.
Il était impressionnant de voir qu'un peu d'alcool pouvait fluidifier les relations sociales.
Et comme le disait son pote Jojo " - Y'a po' que les rel'ations qu'on va fluidifier Ha Ha ! "
Il discutait de la Mayenne, la situation était critique, mais le roy avait dépêcher de nombreuses troupes sur place pour fermer la plaie tant qu'elle n'est pas infecté.

Aldric avait tout de même, bien bu, et il était à présent temps de prendre la route.
Il salua ses amis, et vint voir sa compagne, qui était prise avec un autre guerrier. Un beau soldat.
Sauf que bon, Aldric n'était pas jaloux, il veuillait juste à la sécurité physique et morale de Lhyn , Sa petite elfe.

"- Messire, honoré de vous connaitre, seulement, ma compagne et moi, avons une longue route à faire jusqu'à Yremy, je ne peux que vous souhaitez bonne chance pour vos combats. La Dame vous gardes "

Il la saisit par la main et se mit en route avec elle.

"- Nous n'avons le temps pour ca ma très chère et très tendre ... "


Pas jaloux non ... Prudent.

[[MJ] Sireus]

La prudence d'Aldric semblait aussi légendaire que son habilité au combat et sa capacité à survivre en toute circonstance, il entraina sa mie en sécurité loin de tout ces hommes et de leurs hormones. Il fallait reprendre la route, route qui allait sans doute être longue... et périlleuse, l'avenir le dirait. Le jeune homme parla une dernière fois avant que Lhyn ne franchisse le seuil, "Au fait, je me nomme Charles !"
Ils s'élancèrent sur la route, un interminable chemin de terre s'étendant à perte de vue au point que chaque kilomètre ressemblait au précèdent comme deux gouttes d'eau, l'ambiance n'était pas des plus rassurantes, comme si ils étaient suivis, mais rien ne se montrait, si il y avait quelque chose ou quelqu'un qui les suivait il restait à distance, de temps en temps des feuilles bruissaient, des buissons s'agitaient, des oiseaux s'envolaient à travers les arbres. Occasionnellement un cadavre plus ou moins dévoré par les charognard gisait le long de la route, parfois pourfendu à coup de lames, tantôt dévoré, brulé même. Que des morts tout ce qu'il y a de plus naturel n'est-ce pas...

Lhyn se sentait pourtant en sécurité, comme si elle se trouvait dans une bulle de complète sécurité avec Aldric, une bulle ou rien ne pouvait l'atteindre, ni la mettre en danger. Un cri s'éleva au loin, dans les bois... le soleil commencait à chuter derrière les arbres.

[Aldric]

Le dénommée Charles étant désormais loin de SA Lhyn, il était d'autant plus rassurer que il pressentait venir les ennuis.
Ces derniers temps, il était clair que beaucoup de choses leur tombait sur le coin de la figure, mais au final, avec Lhyn, ce n'était qu'une aventure de plus.

Aldric s'attendait à ce que Lhyn sorte encore une de ses questions existentiels dont elle a le secret, mais elle semblait moins ... admirative du monde des humains. Peut être que la période visiteuse était fini, mais en soit cette innocence quelque peu abimé manquait à Aldric.

Ils parcouraient ensemble le chemin, et nul ne s'émouvaient des cadavres sur les cotés.
Après ce qu'ils avaient vécu, il étaient plus ... fort que ca.

Peut etre pas au point de vaincre un démon majeur avec une épée rouillé ( seul un demi-dieu pourrait faire ca ) . Mais il avait confiance en leur force.

Ils continuèrent, un hurlement dans la foret vint les couper.

Il dégaina et se saisit de son bouclier. Pret au combat.

"- Ma chère Lhyn, il se semble que c'est repartit. "

Il ne reconnu pas le cri, mais il devait tracer la route jusqu'a Ymery ou passer la nuit en compagnie de créature peu recommandable.

"- Soit prudente, nous avançons. "

[Lhyn]

Charles, puisque c'était ainsi que se prénommait le jeune homme, l'avait mise en garde contre les bois, mais le cri qui s'éleva lui rappela les hurlements des hommes contaminés qui entraient parfois dans la Loren.

J'étais un peu guillerette, je le sentais le vin faisait encore un peu son effet, je trouvais étrange l'attitude d'Aldric mais j'avais depuis longtemps décidé de ne plus me poser de questions sur celle-ci. Quand le cri surgit et qu'il redressa son bouclier je me fis la réflexion que décidément l'aventure était partout chez les humains, à chaque fois j'avais l'occasion d'apprendre de nouvelles passes.

Allons-y ! Allons voir ce qui a poussé ce cri ! Ce qui nous faisait quitter la route, mais pourquoi pas, aller à la rencontre des ennuis pour une fois au lieu de les subir.

Je sortais mes deux lames.

J'ai envie de me dégourdir. Et je m'engageais à l'oreille dans la direction d'où il provenait, je marchais en silence inspirant le bois mouillé et la mousse abondante, l'odeur de décomposition de l'humus, le bois moisis, le bruissement des feuilles, les animaux sauvages qui habitaient la forêt, je les cherchais de l'oreille m'assurant qu'aucun pas à part les nôtres ne venait dans cette direction. Je voulais surprendre, pas être surprise.

[[MJ] Sireus]

Et ils y allèrent....

Dans cette vaste et sombre forêt, rendue sinistre par des forces au delà de la compréhension des mortels, se perdre était aisé. Il y avait bien eu un hurlement, humain, lointain, étouffé par la végétation. Lhyn et Aldric se frayèrent un chemin à travers arbustes et fougères, il était ardu de voir à plus de quelques mètres, l'air était lourd et empestait la mort et la décomposition. Lhyn remarqua des taches de sang sur les feuilles, mais point de corps ni de trace de combat. Elle s’arrêta et tendit l'oreille, il y avait quelque chose, à cinquante mètres peut être, devant eux, au loin une trouée dans les arbres était devinable, le son venait de là.

Pendant ce temps Aldric n'avait jamais été loin d'elle, arme au clair il se tenait prêt au combat, prêt à la défendre, quelque soit le danger. Trouvant son chemin avec facilité entre les buissons, évitant les pièges formés par les racines il parvint à suivre l'Elfe, lui aussi pouvait humer l'air, ça puait, de quoi retourner les tripes du plus aguerris des combattants. Il put aussi entendre les bruits de pas, elles se dirigeaient vers ce qui pouvait être un bâtiment, du moins il était persuadé de voir un mur.

[Aldric]

/hrp aller Nyxou/lhynouette ( bon ok c'est moche), je veut aller au bout de l'aventure ^^ /hrp

Aldric avançait d'un pas vif mais vigilant sur les pas de sa compagne. Par moment, ce n'était ni plus ni moins qu'une véritable suicidaire.
Mais il pensait commencer à comprendre ce qu'un danseur de guerre était.
Quoi qu'il en soit elle foncait, ca oui.

Bon, tant qu'a à faire. Il avait un bouclier pas elle, autant qu'il prenne les coups les premiers.

Il cala sa main sur son épaule en arrivant prêt du bâtiment.

"- Ca suffit Lhyn, nous n'avons pas le temps pour aller affronter toutes les créatures malfaisantes de la bretonnie, allons vers le Mousillon sans chercher le combat cette fois ci. "

Non pas que le combat lui faisait peur, mais il était bien plus simple d'y aller en n'ayant rien à perdre.

/hrp j'essaie de la convaincre de revenir sur la route, dans le cas contraire, ou en cas d'attaque, je la protege et je bute les méchants. /hrp

[Lhyn]

La forêt était pervertie, le sang bouillonnait dans mes entrailles je ne supportais pas de la voir ainsi, j'en souffrais et l'injure s'inscrivait profondément en moi.

Qui te parle de toutes les créatures malfaisantes de la Bretonnie ? C'est ici et maintenant, chaque fois qu'on pourra vaincre le chaos il reculera chaque victoire sera une défaite pour le chaos. Ce n'est pas ce que tu souhaites ?

Je savais qu'il avait raison de vouloir faire marche arrière, en même temps il était trop tard déjà pour revenir sur nos pas. Je soupirais en proie à un dilemme. Je ne voulais pas mourir mais un combattant qui s'engage à reculons dans une bataille n'est pas fiable. Je l'avais vu dans la forêt de Loren quand nous repoussions les hordes d'hommes bêtes.

Le feu du combat me brûle Aldric, j'en ai besoin. Rentre auprès des tiens.

Ma décision était prise, j'avançais, je ne voulais pas que cette décision entraine mon compagnon, mais j'entendais le chant des dieux elfes, ce combat était juste.

[Aldric]

Les paroles de Lhyn le poignardaient comme des couteaux dans son coeur.
Fort bien, si elle voulait se battre, lui aussi, il n'allait pas se faire humilier par une bonne femme.

Il bomba donc le torse, et se placa devant elle. Il serait le premier.

"- Ok, on y va ! Groumpf ! " "

Aldric sentait venir le piège, si c'était pour être piéger, autant le faire intelligemment.

Il se prépara au combat et guetta toute direction en passant devant Lhyn. C'était lui qui prendrait le premier coup de toute façon.

[[MJ] Sireus]

Le duo avança vers les bruits de pas aussi prudemment que possible, ils débouchèrent dans un petit hameau, visiblement abandonné, une trentaine de bâtiments apparemment, mais nulle trace de vie. Les bâtiments étaient de bois, de facture modeste, des maisons paysannes, certaines portes étaient ouvertes, au bout de la rue principale, une grande place, le cloché d'une église était visible, en face, un grand entrepôt.
L'odeur nauséabonde était moins présente, plus furtive, mais bel et bien présente.
Du coins de l'œil, Lhyn vu une petite silhouette, jeune, un enfant sans doute traverser la place, fonçant vers l'église. Ses oreilles aiguisées pouvait entendre une sorte de tapotement au loin, sourd, irrégulier.