Aldric se tenait devant le parvis de l’église alors que des gémissements et autres suppliques mettait à mal le moral de la fine équipe …
Avant, il y’a quelques semaines, Aldric serait certainement entrer en défonçant la porte pour on ne sait quelle histoire d’honneur et de courage.
Le torse bombé, l’épée en l’air.
Sauf que depuis les démons, une chose s’était produite. Ils avaient échapper à la mort à plusieurs reprises, et ils avaient gouter à l’amour véritable … à plusieurs reprises également.
Il était hors de question de mourir bêtement contre des démons clairement plus forts qu’eux. A présent, il n’avait rien à prouver à personne, et si Lhyn voulait se battre, ca ne serait pas contre des abominations du warp capable de les contaminer tout deux en quelques instants et de les découper en morceaux aussi rapidement.
Oui, il aura pu larmoyer, et chercher des vagues excuses sur sa conduite. Mais parfois, il fallait avoir aussi du courage pour faire ce qui était raisonnable.
Ils avaient tout deux vu jusqu'où leur couple suicidaire les avait menés.
A présent, il était temps de faire demi-tour.
« - Ca suffit Lhyn, qui que ce soit ces gens, cet endroit est corrompu par le chaos et eux le sont aussi. Il n’y a pas 2 semaines que j’ai failli te perdre à cause d’une peste d’une des nombreuses abominations que nous avons affronter. Nous DEVONS VIVRE. »
Si ces mots, il ne s’approcha pas plus de la corruption chaotique et se saisit de sa compagne sans douceur et la plaça sur son dos, un peu comme lorsque qu’il chassait du gibier à Quennelles. Sa tete pendait sur son dos. Mais elle n'était pas ligoté, pas le temps.
Ensuite, il se mis à courir du mieux qu’il put pour rejoindre la route principal. En espérant que Lhyn ne gigote pas trop. Il ne voulait pas avoir à l’assommer.
C’est vrai quoi, c’était lui l’homme, et au nom de la Dame, c’est lui qui avait les bijoux de famille, les boursins de Parravon, les gros crottins, les boulettes.
De plus, il avait plus d’une fois prouver sa virilité à Lhyn, et par logique pur, il était dans son bon droit.
A ce qu’il s’en souvienne, protéger une femme, y compris d’elle-même et de ses pulsions suicidaires faisait partie de son boulot.
Bon Lhyn aura quand pu l’avertir de ces quelques points concernant sa personnalité, a y repenser, elle était plus complexe que les femmes normales. Encore que les femmes normales ne le soit pas car les femmes furent toujours un mystère innommable pour Aldric et tout les hommes d'ailleurs. . Derrière, Aldric voulait bien charger tête baissé dans des combats, mais uniquement si ils avaient une chance raisonnable de s’en sortir sans finir en mutant dégénérés, en zombie de Nurgle, ou en hachis Parmentier de Bastogne.
Enfin, une fois éloigner de la menace clair de ce maudit village, il tacherait de lui expliquer quelques choses sur la vie.
A moins que.
Elle oublie tout ce qui se passe ?
Ca expliquerait qu’elle ne se souvienne pas des démons et qu’elle soit toujours aussi téméraire…
Ca changera rien, l’Homme avait décider.
Sur le chemin, l'Homme sourit betement s'imaginant en slip de cuir avec les poils du torse à l'air.
Et une bonne musique aussi. Quelque chose de puissant fait par des Hommes, des Vrais.
Des Vrais Guerriers