Le déshonneur venait de tomber sur Jehan. L’image qu’il avait de lui-même s’était brisée. Il était la honte de Sir Tancrède. Le talon d’Achille de celui-ci et c’est pour ça qu’il n’avait pas bougé lorsque Richard de Montlac avait défié son apprenti. Sans le montrer, Sir Tancrède voulait que Jehan meurt, ainsi sa cours regagnerait son honneur perdue. Tancrède savait très bien que Jehan n’avait aucune chance face au Seigneur Montlac. C’était un chevalier né. Les cicatrices sur son visage le prouvaient. Alors que Jehan n’était qu’un simple écuyer, qui avait eu sa chance… mais qui avait échoué. De plus, il n’était pas armé et aucun marchand de la baronnie ne lui en confierait une.
Une fine pluie d’automne tomba et lava son haubert, qui était plein d’immondice. Son bandage avait trempé dans la boue et sa blessure le lança de nouveau. Par sécurité, Jehan perdit quelques minutes en changeant de nouveau son bandage. Il avait déjà fait l’erreur auparavant de ne pas le changer, maintenant il était vacciné.
Jehan le Déchu se releva et monta en selle sur Délivrance. Il allait rejoindre la demeure de Anne-Marie, sa sauveuse, pour s’y reposer en attendant le combat du lendemain. Sur le chemin du retour, il repensa aux paroles de cette femme et en profita pour aider les malheureux. Errant dans les ruelles malfamées, il rassembla le plus de gens. Usant de son charisme et de son statut plus élevé, il rassembla une dizaine d’opprimés. La plupart étant des gens croyant qu’ils trouveraient une vie meilleur dans la baronnie de Sir Tancrède, mais ils finirent parmi les légions de mendiants affamés. Tous étaient malades et affamés.
Jehan descendit de Délivrance et aida une vielle femme à monter sur son cheval. Il attrapa un enfant, ayant à peine cinq ans, et le mit lui aussi sur le cheval. L’enfant qui se nommait Florin, manifestait une horrible toux: l’affection c’était installée dans ses poumons et avait envahit son souffle de mucosités et de souffrances. L’ordure qu’il crachait dans la boue immonde arborait le vert de la maladie et le rouge du sang vicié. Tenant Délivrance par la bride pour le guider, Jehan avança en direction de la demeure de sa sauveuse, suivi par la dizaine de malades. Si les barons et les seigneurs ne voulaient pas de lui, il rallierait les gens du peuple à sa cause et il deviendrait l’Héro du Peuple. Il n’abandonnera jamais sa mission pour prouver aux paysans, qu’un des leur pouvait devenir un chevalier et vaincre en combat un seigneur de grandes renoms.
Après quelques minutes de marche, le groupe arriva enfin à la demeure qu’avait promit Jehan. Il tapa de sa main gantée à la porte et ce fut sa sauveuse elle-même qui vint lui ouvrir. Des larmes coulants sur ses joues, Jehan prit la parole:
« Voilà ce que je vous apporte. Tous pauvres… contaminés… malades… affamés. Quant à moi, je suis la honte de Sir Tancrède. Celui-ci m’a rejeté et Richard de Montlac m’a provoqué en duel, demain à l’aube. Si je n’y vais pas, je ne pourrais plus jamais remettre les pieds sur les terres de Quenelles. De toute manière, je ne comptais pas me défiler, mais je n’ai point d’arme… »
[Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
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Jehan
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Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan, Ecuyer
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[MJ] Longrange
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan remonta en selle et revint vers sa guérisseuse peu fière. Il avait cependant amener des petits gens.
Il lui restait encore un peu de gloire parmi eux. Et malgré ses déboires à la cour. Les miséreux le suivait aveuglement. Cependant, on ne pouvait pas parler de "statut" supérieur, mise à part le fait qu'il soit à cheval et en armure.
Il amena les affamés et les ruinés, les pestifères et les malades. Ils les amenaient tous chez Anne-marie.
Pourrait elle en soigner autant. Elle en avait au moins la conviction.
Le pauvre enfant, Jehan l'eut trouver sans mal parmi la masse de miséreux. Il toussait gras et était très affaiblit.
Ils les emmena tous à la demeure.
Un homme encapuchonné leur ouvrit. Mais, il l'observa de la tete au pied, et revint avec Anne-marie. Qui semblait être prit de quelques toussotements.
Mais elle émerveilla.
"- Oh, merci Jehan. Ils sont parfait * Tousse* ... Nous les soignerons comme nous l'avons fait avec toi. * Tousse * "
Ce dernier lui parla,du duel avec le duc qui l'attendait demain. Il devait défendre le peuple contre les nobles ...
Mais comment faire sans arme ?
"- Nous sommes avec toi, Jehan, il est temps d'apprendre à ces nobles à respecter le peuple. "
Elle l'invita à la suivre jusqu'à l'étage. Où était placé sur un lit.
Un falichon. Une arme d'une banalité affligeante, plus digne d'un milicien que d'un chevalier. Mais c'était une arme.
Une arme qui s'avérait être quelque peu rouillé.
La lame restait utilisable, il pourra sans mal, l'utiliser dans le cadre d'un duel. Bien sur il aurait préfère avoir un bouclier, mais son bras en écharpe ne lui laissait que de peu de choix.
"- Ait foi en toi Jehan. Tu possèdes déjà en toi toute ce qu'il te fait pour vaincre ce chevalier. La naissance importe, peu, et la maladie auxquelles tu as survécu à fait de toi un homme bien plus fort. "
Elle le prit avec une certaine surprise dans ses bras, sa chaleur dépassa le métal froid des mailles.
"- J'ai confiance en toi. Demain tu vaincras. " Lui souffla elle.
Puis elle repartit en lui laissant un lit. Jehan avait laisser ses amis malades aux rez de chaussés. Mais les amis de Anne-Marie devait certainement s'en occuper.
Le combat l'attendait demain. Il devait être reposé.
Il lui restait encore un peu de gloire parmi eux. Et malgré ses déboires à la cour. Les miséreux le suivait aveuglement. Cependant, on ne pouvait pas parler de "statut" supérieur, mise à part le fait qu'il soit à cheval et en armure.
Il amena les affamés et les ruinés, les pestifères et les malades. Ils les amenaient tous chez Anne-marie.
Pourrait elle en soigner autant. Elle en avait au moins la conviction.
Le pauvre enfant, Jehan l'eut trouver sans mal parmi la masse de miséreux. Il toussait gras et était très affaiblit.
Ils les emmena tous à la demeure.
Un homme encapuchonné leur ouvrit. Mais, il l'observa de la tete au pied, et revint avec Anne-marie. Qui semblait être prit de quelques toussotements.
Mais elle émerveilla.
"- Oh, merci Jehan. Ils sont parfait * Tousse* ... Nous les soignerons comme nous l'avons fait avec toi. * Tousse * "
Ce dernier lui parla,du duel avec le duc qui l'attendait demain. Il devait défendre le peuple contre les nobles ...
Mais comment faire sans arme ?
"- Nous sommes avec toi, Jehan, il est temps d'apprendre à ces nobles à respecter le peuple. "
Elle l'invita à la suivre jusqu'à l'étage. Où était placé sur un lit.
Une arme qui s'avérait être quelque peu rouillé.
"- Ait foi en toi Jehan. Tu possèdes déjà en toi toute ce qu'il te fait pour vaincre ce chevalier. La naissance importe, peu, et la maladie auxquelles tu as survécu à fait de toi un homme bien plus fort. "
Elle le prit avec une certaine surprise dans ses bras, sa chaleur dépassa le métal froid des mailles.
"- J'ai confiance en toi. Demain tu vaincras. " Lui souffla elle.
Puis elle repartit en lui laissant un lit. Jehan avait laisser ses amis malades aux rez de chaussés. Mais les amis de Anne-Marie devait certainement s'en occuper.
Le combat l'attendait demain. Il devait être reposé.
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Jehan
- PJ
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Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Anne-Marie indiqua à Jehan de la suivre et elle l’invita à monter au deuxième étage, là où se trouvait son lit pour la nuit. Sa sauveuse ouvrit la porte de la chambre et l’écuyer remarqua que sur le lit trônait un falichon. Une arme d’une banalité affligeante, qui correspondait plus à un milicien qu’à un futur chevalier. Mais Jehan s’en moquait. Tant qu’il avait une arme pour faire taire ce Richard de Montlac, ça lui allait.
"- J'ai confiance en toi. Demain tu vaincras. " lui souffla elle.
Avant qu’elle parte, Jehan la saisit par le bras, posa un genou à terre et lui baisa la main avec délicatesse.
« Jamais… je n’oublierai ce que vous avez fait pour moi ! »
Puis elle partit, sans doute pour aller soigner les malades, que Jehan avait laissé aux rez-de-chaussée.
Jehan était trop agité pour dormir. Il s’assit et s’approcha du miroir. S’y apercevant, il fut choqué par la longueur de sa barbe, qui ne lui seyait guère. Il prit à sa ceinture le falichon donnée par Anne-Marie et éprouva sa lame. Elle n’était pas adaptée à ce qu’il comptait en faire, mais il s’était déjà rasé avec moins coupant. Il versa un peu d’eau de la carafe dans la bassine posée non loin, s’assit devant la commode, s’humecta les joues et commença à se raser.
Il lui fallut près d’une demi-heure, qu’il passa à se concentrer difficilement. Il se coupa deux fois, mais ne pensa ni au combat, ni à Sir Tancrède, ni à sœur Théodora. Lorsqu’il eut fini, il soupira et s’endormit lentement.
Le lendemain, il se réveilla au chant du coq. Il contempla son bras gauche. Il n’avait aucune envie de constater les dégâts de si bon matin, mais il le devait. Il remplit de nouveau la bassine, la posa sur le lit et y trempa son bras gauche. Il laissa le tissu s’imbiber et entreprit de le défaire. Le pansement partit en lambeaux, révélant une chair blafarde. Pas de sang.
Une fois, son bandage refait, il se leva et commença à se diriger vers l’endroit du duel…
"- J'ai confiance en toi. Demain tu vaincras. " lui souffla elle.
Avant qu’elle parte, Jehan la saisit par le bras, posa un genou à terre et lui baisa la main avec délicatesse.
« Jamais… je n’oublierai ce que vous avez fait pour moi ! »
Puis elle partit, sans doute pour aller soigner les malades, que Jehan avait laissé aux rez-de-chaussée.
Jehan était trop agité pour dormir. Il s’assit et s’approcha du miroir. S’y apercevant, il fut choqué par la longueur de sa barbe, qui ne lui seyait guère. Il prit à sa ceinture le falichon donnée par Anne-Marie et éprouva sa lame. Elle n’était pas adaptée à ce qu’il comptait en faire, mais il s’était déjà rasé avec moins coupant. Il versa un peu d’eau de la carafe dans la bassine posée non loin, s’assit devant la commode, s’humecta les joues et commença à se raser.
Il lui fallut près d’une demi-heure, qu’il passa à se concentrer difficilement. Il se coupa deux fois, mais ne pensa ni au combat, ni à Sir Tancrède, ni à sœur Théodora. Lorsqu’il eut fini, il soupira et s’endormit lentement.
Le lendemain, il se réveilla au chant du coq. Il contempla son bras gauche. Il n’avait aucune envie de constater les dégâts de si bon matin, mais il le devait. Il remplit de nouveau la bassine, la posa sur le lit et y trempa son bras gauche. Il laissa le tissu s’imbiber et entreprit de le défaire. Le pansement partit en lambeaux, révélant une chair blafarde. Pas de sang.
Une fois, son bandage refait, il se leva et commença à se diriger vers l’endroit du duel…
Jehan, Ecuyer
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[MJ] Longrange
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
La séance de rasage de Jehan se déroula plus penniblement que prévu. La lame était assez peu coupante sur sa barbe, et il dut s'y reprendre à plusieurs fois et s'écorcha la joue autant de fois.
Au final une demi-douzaine de coupure qui l'encombrait à présent, fort heureusement. Le sang forma ses croutes rapidement.
Une nuit ... courte
Jehan se leva péniblement à l'aube, et se résigna à refaire le bandage de sa blessure. Pas de sang en effet, mais une large croute s'était formé. La consistance semblait plus épaisse que sa blessure originel. Mais la croute recouvrait maintenant une bonne partie de son avant bras.
Il replaça un bandage en puisant dans son stock de bandage puis, descendit au rez-de-chaussée arme au fourreau.
Encore une fois ce fut Anne-marie qui la salua, ainsi que deux des hommes en robe de bures.
Elle semblait exténuer, mais n'en démordait pas de son enthousiasme habituelle.
"- Nous sommes tous avec toi, Jehan. Je suis convaincu que tu parviendras à défendre notre cause. " Dit elle.
Elle le salua chaleureusement tandis que les deux hommes en bure semblaient s'atteler à quelques marmonnement de bénédictions. L'un deux vérifia son bandage et eut un air satisfait.
Il ajouta.
"- La blessure ne t'a pas affaiblit, bien au contraire. Tu est sur le bon chemin, vers la guérison ... "
Ces mots dit, il se dirigea à l'aube en direction de la cour du chateau.
Il entra seul et sans mal. Et une petite délégation l'attendait sous une aube fraiche et peu ensoleillé.
"- Jehan Le lâche daigne se battre alors ? " Richard de Montlac semblait plus préparer pour une chasse que pour un duel.
Il avait enfiler une gambeson, c'est à dire un gilet de coton destiné à être placer en dessous de l'armure au lieu d'une cote de maille et d'un plastron de chevalier. Et il semblait décider à en finir en vitesse.
Donc, il dégaina déja une épée. Bâtarde. Une fois et demi plus longue qu'une épée simple. Elle semblait avoir beaucoup servi, mais était parfaitement utilisable.
Autour de lui, Jehan s'appercut que peu étaient la pour voir ce combat. Quelques domestiques. Les gardes du chateau. l'ecuyer de Richard ainsi qu'une poignée de noble mais aucun signe du duc.
"- Tu auras du rester dans ton bois. Et ce bien avant que tes folles ambitions ne te prennent. Je vais te montrer pourquoi seul les sangs bleus ont droit à la noblesse. "
Il se plaça en garde dans un cour de caillou blanchâtre. Trop tard pour reculer à présent.
Le combat allait débuter.
Au final une demi-douzaine de coupure qui l'encombrait à présent, fort heureusement. Le sang forma ses croutes rapidement.
Une nuit ... courte
Jehan se leva péniblement à l'aube, et se résigna à refaire le bandage de sa blessure. Pas de sang en effet, mais une large croute s'était formé. La consistance semblait plus épaisse que sa blessure originel. Mais la croute recouvrait maintenant une bonne partie de son avant bras.
Il replaça un bandage en puisant dans son stock de bandage puis, descendit au rez-de-chaussée arme au fourreau.
Encore une fois ce fut Anne-marie qui la salua, ainsi que deux des hommes en robe de bures.
Elle semblait exténuer, mais n'en démordait pas de son enthousiasme habituelle.
"- Nous sommes tous avec toi, Jehan. Je suis convaincu que tu parviendras à défendre notre cause. " Dit elle.
Elle le salua chaleureusement tandis que les deux hommes en bure semblaient s'atteler à quelques marmonnement de bénédictions. L'un deux vérifia son bandage et eut un air satisfait.
Il ajouta.
"- La blessure ne t'a pas affaiblit, bien au contraire. Tu est sur le bon chemin, vers la guérison ... "
Ces mots dit, il se dirigea à l'aube en direction de la cour du chateau.
Il entra seul et sans mal. Et une petite délégation l'attendait sous une aube fraiche et peu ensoleillé.
"- Jehan Le lâche daigne se battre alors ? " Richard de Montlac semblait plus préparer pour une chasse que pour un duel.
Il avait enfiler une gambeson, c'est à dire un gilet de coton destiné à être placer en dessous de l'armure au lieu d'une cote de maille et d'un plastron de chevalier. Et il semblait décider à en finir en vitesse.
Donc, il dégaina déja une épée. Bâtarde. Une fois et demi plus longue qu'une épée simple. Elle semblait avoir beaucoup servi, mais était parfaitement utilisable.
Autour de lui, Jehan s'appercut que peu étaient la pour voir ce combat. Quelques domestiques. Les gardes du chateau. l'ecuyer de Richard ainsi qu'une poignée de noble mais aucun signe du duc.
"- Tu auras du rester dans ton bois. Et ce bien avant que tes folles ambitions ne te prennent. Je vais te montrer pourquoi seul les sangs bleus ont droit à la noblesse. "
Il se plaça en garde dans un cour de caillou blanchâtre. Trop tard pour reculer à présent.
Le combat allait débuter.
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Jehan
- PJ
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Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan descendit les escaliers et à l’entrée, il croisa Anne-Marie, qui vint lui souhaiter bonne chance. Au vu de ses cernes, cette femme était très fatigué, elle avait dû dormir que trop peu durant la nuit. Les nouveaux malades que lui avait apporté Jehan étaient sûrement la cause de cette nuit blanche.
« Merci pour tous et j’espère que vous ferez des miracles avec vos nouveaux patients ! »
Ils se dirent adieux, puis juste au moment où Jehan allait franchir le seuil de la porte, un homme d’Anne-Marie l’interpella. Il vérifia son bandage et avec un air satisfait, il ajouta:
"- La blessure ne t'a pas affaiblit, bien au contraire. Tu est sur le bon chemin, vers la guérison ... "
Les mots trottant dans la tête de l’écuyer, il remonta en selle sur son cheval, Délivrance, puis partit au galop en direction du château de Sir Tancrède. À la rencontre de son destin. Une fois, qu’il entra dans l’enceinte, un palefrenier s’occupa de sa monture, tout en lui indiquant le lieu où l’attendait Richard de Montlac. Son adversaire d’aujourd’hui.
Apparemment Richard avait négligé sa protection, croyant que ce combat serait facile. C’était peut-être l’erreur, qui lui serait fatale. En guise de protection, il avait une gambeson, un gilet de coton.
Le Seigneur tira son épée. Une épée à deux mains de bonne facture. Jehan resta de marbre devant les propos de son ennemi.
Pourquoi ? Se demanda Jehan. Pourquoi se trouvait-il ici, alors qu’il y a quelques mois, ce n’était qu’un simple paysan ?
L’heure n’était plus au question, mais à la vengeance. L’heure était au sang et à la mort. Jehan voulait tuer Richard de Montlac, c’est tout ce qui lui importait. Il voulait déchirer sa chair, le voir s’effondrer et s’étouffer dans son propre sang.
C’est sur ces pensées, que Jehan dégaina son falichon. Le défi opposait un paysan armé d’un falichon contre un Seigneur armé d’une épée bâtarde. Le combat état-il équitable ? Non, mais Jehan s’en moquait éperdument, car sa seule pensée était de terrasser cet homme.
Jehan fondit sur son ennemi et s’apprêta à abattre son falichon sur le bras droit de son adversaire.
« Merci pour tous et j’espère que vous ferez des miracles avec vos nouveaux patients ! »
Ils se dirent adieux, puis juste au moment où Jehan allait franchir le seuil de la porte, un homme d’Anne-Marie l’interpella. Il vérifia son bandage et avec un air satisfait, il ajouta:
"- La blessure ne t'a pas affaiblit, bien au contraire. Tu est sur le bon chemin, vers la guérison ... "
Les mots trottant dans la tête de l’écuyer, il remonta en selle sur son cheval, Délivrance, puis partit au galop en direction du château de Sir Tancrède. À la rencontre de son destin. Une fois, qu’il entra dans l’enceinte, un palefrenier s’occupa de sa monture, tout en lui indiquant le lieu où l’attendait Richard de Montlac. Son adversaire d’aujourd’hui.
Apparemment Richard avait négligé sa protection, croyant que ce combat serait facile. C’était peut-être l’erreur, qui lui serait fatale. En guise de protection, il avait une gambeson, un gilet de coton.
Le Seigneur tira son épée. Une épée à deux mains de bonne facture. Jehan resta de marbre devant les propos de son ennemi.
Pourquoi ? Se demanda Jehan. Pourquoi se trouvait-il ici, alors qu’il y a quelques mois, ce n’était qu’un simple paysan ?
L’heure n’était plus au question, mais à la vengeance. L’heure était au sang et à la mort. Jehan voulait tuer Richard de Montlac, c’est tout ce qui lui importait. Il voulait déchirer sa chair, le voir s’effondrer et s’étouffer dans son propre sang.
C’est sur ces pensées, que Jehan dégaina son falichon. Le défi opposait un paysan armé d’un falichon contre un Seigneur armé d’une épée bâtarde. Le combat état-il équitable ? Non, mais Jehan s’en moquait éperdument, car sa seule pensée était de terrasser cet homme.
Jehan fondit sur son ennemi et s’apprêta à abattre son falichon sur le bras droit de son adversaire.
Jehan, Ecuyer
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[MJ] Longrange
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Le noble était en position de garde, main haute, et garde vers le bas.
Jehan, lui chargeait vers lui en visant vers le bras droit de l'homme.
Son épée bâtarde l'attendait. Les lames s'entrechoquèrent. Il visait le bras pour l'empêcher d'utiliser sa lame lourde.
La différence de talent était saisissante. Jehan connaissait la base des armes. Richard maitrisaient ses armes depuis des dizaines de champs de batailles. Son épée bien plus large et plus lourde que celle de Jehan ,ne paraissait pas le gêner.
Il ne parla pas, et était serein dans son combat.
La lame de Jehan fut repoussé sans mal car encore déséquilibré par le contrecoup de la charge, et son haubert fut pour ainsi dire démolit d'une puissante frappe, réclamant au passage une large tranche de sang, et quelques os brisés à Jehan.
Il aurait certainement été abattu sur le coup sans sa protection.
Il encaissa,, mais Richard ne lui laissa pas l'occasion de se ressaisir. Alors qu'il était presque genou à terre, il le frappa de nouveau.
Il aurait pu intercepter le coup avec un bouclier mais il n'en avait pas. Richard frappait sans relâche de façon impitoyable. Déviant ses parades avec aisance.
Une autre frappa allait l'atteindre avec une puissance suffisante pour l'achever. L'ironie du sort fit qu'il frappa sur son bandage. Il allait certainement etre tranché.
La douleur fut nettement moins lancinante que sur torse.
Un bruit n'évoquant pas du tout celui de l'os brisé.
Jehan observa la scène. Le bandage avait été transpercé mais la lame s'était planté dans ce qui semblait être la croute. Elle l'avait percé pour laissé apparaitre une fluide gluant pale qui quitta la blessure.
Sa lame, semblait s'être enfoncé dans le bandage. Richard lui même éprouva la surprise quand il se rendit compte qu'il ne pouvait pas la retirer.
Jehan vit son ouverture. Le duc ne pourrait pas se défendre. Son torse, sa gorge, son visage si arrogant était à porter de sa lame. Même un enfant pourrait le toucher.
-
Jehan
- PJ
- Messages : 27
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan fondit sur son ennemi et leurs lames se croisèrent dans une gerbe d’étincelles. Richard de Montlac sourit d’un sourire large et blanc. Derrière lui, les quelques spectateurs s’étaient levés et regardaient le combat, les mains serrées sur leur poitrine.
Jehan para facilement le premier assaut du Seigneur et lui rendit la politesse d’une botte sournoise que son adversaire n’esquiva que de justesse. La rage de l’écuyer monta d’un cran. Les lames des duellistes s’entrechoquaient. Personne d’autre ne bougeait. Personne n’essayait de les séparer.
Le cœur est meilleur conseiller que la tête, lui avait apprit Sir Tancrède. Jehan commençait petit à petit en prendre de plus en plus confiance dans ses chances de victoire. L’écuyer abattit son falichon sur le bras droit du Seigneur, mais celui-ci avec une dextérité virevoltante, para l’assaut et déséquilibra son porteur.
La contre-attaque se fit sentir. L’haubert de Jehan fut quasiment démolit par la puissante frappe de Richard, traçant une grande ligne rougeâtre sur son torse. Les yeux de l’écuyer commençait à se voiler et il fut obligé de poser un genou au sol.
Montlac était sans pitié et abattit de nouveau sa claymore sur le malheureux paysan. Cette fois, la lame plongea vers le bras bandé de Jehan. Mais la lame se planta dans la croute, libérant par la même occasion un liquide blanchâtre. La surprise se put se lire sur le visage de Richard, quand celui-ci se rendit compte qu’il ne pouvait plus retirer sa lame. Jehan n’avait rien sentit de cet assaut meurtrier.
Jehan rugit de plus belle et se prépara à administrer le coup de grâce. L’écuyer lança son arme en direction du cou du Seigneur, avec le réflexe du guerrier lorsque se présente un ennemi sans défense. Toutes ses émotions des derniers jours étaient condensées dans ce coup, toute sa tristesse, tout sa haine et tout son désir de vengeance. Une rage animale le contrôlait et poussait ses muscles, et tout son être, vers la chair dénudée du cou de Richard de Montlac, le Seigneur qui avait osé défier un Paysan !
Jehan para facilement le premier assaut du Seigneur et lui rendit la politesse d’une botte sournoise que son adversaire n’esquiva que de justesse. La rage de l’écuyer monta d’un cran. Les lames des duellistes s’entrechoquaient. Personne d’autre ne bougeait. Personne n’essayait de les séparer.
Le cœur est meilleur conseiller que la tête, lui avait apprit Sir Tancrède. Jehan commençait petit à petit en prendre de plus en plus confiance dans ses chances de victoire. L’écuyer abattit son falichon sur le bras droit du Seigneur, mais celui-ci avec une dextérité virevoltante, para l’assaut et déséquilibra son porteur.
La contre-attaque se fit sentir. L’haubert de Jehan fut quasiment démolit par la puissante frappe de Richard, traçant une grande ligne rougeâtre sur son torse. Les yeux de l’écuyer commençait à se voiler et il fut obligé de poser un genou au sol.
Montlac était sans pitié et abattit de nouveau sa claymore sur le malheureux paysan. Cette fois, la lame plongea vers le bras bandé de Jehan. Mais la lame se planta dans la croute, libérant par la même occasion un liquide blanchâtre. La surprise se put se lire sur le visage de Richard, quand celui-ci se rendit compte qu’il ne pouvait plus retirer sa lame. Jehan n’avait rien sentit de cet assaut meurtrier.
Jehan rugit de plus belle et se prépara à administrer le coup de grâce. L’écuyer lança son arme en direction du cou du Seigneur, avec le réflexe du guerrier lorsque se présente un ennemi sans défense. Toutes ses émotions des derniers jours étaient condensées dans ce coup, toute sa tristesse, tout sa haine et tout son désir de vengeance. Une rage animale le contrôlait et poussait ses muscles, et tout son être, vers la chair dénudée du cou de Richard de Montlac, le Seigneur qui avait osé défier un Paysan !
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[MJ] Longrange
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan vit sa chance, et il ne montra aucune pitié.
Toute sa rage, toute sa rancoeur et sa haine assemblé en une puissante frappe vengeresse vers la gorge pratiquement dénudé du seigneur.
Jehan fut rapide, et particulièrement impitoyable. En visant la main, il l'aurait forcer à se désarmer. Et l'aurait laisser à sa merci. En visant le torse, il l'aurait pu le blesser gravement et conclure le duel sur une note sanglante.
Mais viser le coup à une distance aussi proche était une condamnation à mort.
L'artère s'ouvrit sous le falichon. Couvrant la lame, les manches, et son propre gant de maille d'une effusion de sang.
Il eut un regard outré et incrédule et s'effondra.
Au grand plaisir de Jehan. La vengeance se consommait chaude. Une intense satisfaction l'envahit rapide.
Sir Richard, défenseur de montlac. Terreur des orcs. Vainqueurs de 100 batailles.
Certains paysans l'appelait aussi le Tyran, ou le pilleur de récolte. De par sa gestion parfois musclé de son fief.
Était il mort ainsi contre un simple paysan ?
Il s'effondra dans un râle léger alors que autour tous étaient choqué. Le duc arriva par la suite. Alors que deja les gardes dégainaient leurs armes pour mettre Jehan aux arrets.
"- Par La Dame. Jehan qu'as tu fait !"
La Dame ne serait certainement pas satisfaite qu'un simple duel ait tourner au bain de sang entre chevaliers
"- Le duel fut il honorable ? "
On chuchota un mot à Sir Tancred.
Il se tourna vers Jehan, et il rehaussa la voix. D'une voix troublé et entrecoupé que Jehan n'avait jamais entendu.
"- Le code de la chevalerie est clair. Tu as répondu La lame par la Lame et sang par le sang à la provocation en duel honorable de feu .. Sir Richard. Je ne prendrais donc pas de charges à ton égard, cependant ... "
Sa voix se fit presque à regret.
"- ...Atteindre à la vie d'un seigneur est un acte grave, indigne d'un servant de la Dame. Tu as toi même refuser ce chemin ... Le sang sur tes mains le prouve. Et ainsi, je te laisse partir en homme libre alors que tu mériterais la corde en d'autres circonstances, je pris la Dame que cette action magnanime ne se retourne pas contre nous. "
Sur ces mots. Il repartit en faisant un geste aux gardes. Ils le laissèrent partirent. Les gens autour chuchotaient en le regardant d'un œil mauvais. Ce qui avait du être sa compagne pleurait sur son cadavre encore chaud. Elle était désormais veuve.
En sortant du château. La porte se referma derriere lui. Son cheval lui fut rendu, bien qu'il semblait avoir prit la fièvre par ce temps sec.
Aucun soin ne fut apporter par le château à son torse souffrant ni à son bras.
Risquer une autre infection n'était pas possible, et Il ne connaissait qu'un seul endroit ou se faire soigner. Il s'y rendit donc.
Sur la route. Les gens chuchotaient à leur tour. Mais cette fois ci. Ce n'était plus la bête de foire qui avait fuit un combat. C'était le tueur de noble, et le défenseur du bas peuple.
On l'avait généreusement complimenter à plusieurs reprises sur performances, en ajoutant que Richard méritait cette peine après les années qu'ils avaient passé à peser sur le duché.
En poussant la porte de la demeure de la soeur Anne-marie. Cette lui sauta pratiquement dans les bras. Dans ses bras ensanglantés. Elle ne parut pas horrifié par le sang. Mais en tant que ce soigneuse elle devait avoir l'habitude d'en voir.
"- Bravo Jehan ! Je savais que nous pouvions compter sur toi. Ces nobles comprendront enfin ce qu'il en coute d'humilier le bas peuple. "
Derrière les autres hommes en robe de bure semblaient partagé cette joie.
"- Ce soir,nous fêterons glorieusement le retour de Jehan le défenseur du peuple ! " S'enquit l'un d'entre eux.
Alors qu'on l'amenait en trombe à l'intérieur. Anne marie nota la lourde blessure qu'il avait au torse.
"- Continuez sans nous mes amis. Buvez pour lui. Je dois d'abord le soigner. Je ne supporte pas la vue d'une plaie ainsi faites. "
Toute sa rage, toute sa rancoeur et sa haine assemblé en une puissante frappe vengeresse vers la gorge pratiquement dénudé du seigneur.
Mais viser le coup à une distance aussi proche était une condamnation à mort.
L'artère s'ouvrit sous le falichon. Couvrant la lame, les manches, et son propre gant de maille d'une effusion de sang.
Il eut un regard outré et incrédule et s'effondra.
Au grand plaisir de Jehan. La vengeance se consommait chaude. Une intense satisfaction l'envahit rapide.
Sir Richard, défenseur de montlac. Terreur des orcs. Vainqueurs de 100 batailles.
Certains paysans l'appelait aussi le Tyran, ou le pilleur de récolte. De par sa gestion parfois musclé de son fief.
Était il mort ainsi contre un simple paysan ?
Il s'effondra dans un râle léger alors que autour tous étaient choqué. Le duc arriva par la suite. Alors que deja les gardes dégainaient leurs armes pour mettre Jehan aux arrets.
"- Par La Dame. Jehan qu'as tu fait !"
La Dame ne serait certainement pas satisfaite qu'un simple duel ait tourner au bain de sang entre chevaliers
"- Le duel fut il honorable ? "
On chuchota un mot à Sir Tancred.
Il se tourna vers Jehan, et il rehaussa la voix. D'une voix troublé et entrecoupé que Jehan n'avait jamais entendu.
"- Le code de la chevalerie est clair. Tu as répondu La lame par la Lame et sang par le sang à la provocation en duel honorable de feu .. Sir Richard. Je ne prendrais donc pas de charges à ton égard, cependant ... "
Sa voix se fit presque à regret.
"- ...Atteindre à la vie d'un seigneur est un acte grave, indigne d'un servant de la Dame. Tu as toi même refuser ce chemin ... Le sang sur tes mains le prouve. Et ainsi, je te laisse partir en homme libre alors que tu mériterais la corde en d'autres circonstances, je pris la Dame que cette action magnanime ne se retourne pas contre nous. "
Sur ces mots. Il repartit en faisant un geste aux gardes. Ils le laissèrent partirent. Les gens autour chuchotaient en le regardant d'un œil mauvais. Ce qui avait du être sa compagne pleurait sur son cadavre encore chaud. Elle était désormais veuve.
En sortant du château. La porte se referma derriere lui. Son cheval lui fut rendu, bien qu'il semblait avoir prit la fièvre par ce temps sec.
Aucun soin ne fut apporter par le château à son torse souffrant ni à son bras.
Risquer une autre infection n'était pas possible, et Il ne connaissait qu'un seul endroit ou se faire soigner. Il s'y rendit donc.
Sur la route. Les gens chuchotaient à leur tour. Mais cette fois ci. Ce n'était plus la bête de foire qui avait fuit un combat. C'était le tueur de noble, et le défenseur du bas peuple.
On l'avait généreusement complimenter à plusieurs reprises sur performances, en ajoutant que Richard méritait cette peine après les années qu'ils avaient passé à peser sur le duché.
En poussant la porte de la demeure de la soeur Anne-marie. Cette lui sauta pratiquement dans les bras. Dans ses bras ensanglantés. Elle ne parut pas horrifié par le sang. Mais en tant que ce soigneuse elle devait avoir l'habitude d'en voir.
"- Bravo Jehan ! Je savais que nous pouvions compter sur toi. Ces nobles comprendront enfin ce qu'il en coute d'humilier le bas peuple. "
Derrière les autres hommes en robe de bure semblaient partagé cette joie.
"- Ce soir,nous fêterons glorieusement le retour de Jehan le défenseur du peuple ! " S'enquit l'un d'entre eux.
Alors qu'on l'amenait en trombe à l'intérieur. Anne marie nota la lourde blessure qu'il avait au torse.
"- Continuez sans nous mes amis. Buvez pour lui. Je dois d'abord le soigner. Je ne supporte pas la vue d'une plaie ainsi faites. "
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Jehan
- PJ
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Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
L’attaque fut fatale pour Richard de Montlac. Le falichon de Jehan sectionna l’artère du Seigneur et en même pas quelques secondes, celui-ci était mort. Il lâcha sa claymore, qui resta dans le bras de l’écuyer, et s’effondra au sol. Jehan se préoccupa d’abord de cette épée bâtarde, Alors qu’il tirait sur la grande lame, il eut peur que la croute vienne avec, mais tout ce passa bien. Il jeta l’épée de Montlac sur le côté.
L’écuyer s’agenouilla devant la dépouille du Seigneur, tout en lui fermant les yeux, il murmura:
« Je confie ton âme à la garde de la Dame ! »
Quand soudain, deux épées se posèrent sur l’épaule du meurtrier. Le Duc venait d’arriver, entouré de sa garde personnelle. Tous les gardes avaient dégainés leurs armes pour mettre Jehan aux arrêts.
"- ...Atteindre à la vie d'un seigneur est un acte grave, indigne d'un servant de la Dame. Tu as toi même refuser ce chemin ... Le sang sur tes mains le prouve. Et ainsi, je te laisse partir en homme libre alors que tu mériterais la corde en d'autres circonstances, je pris la Dame que cette action magnanime ne se retourne pas contre nous. "
Jehan ne comprit pas. La mort. N’était-ce pas la seule solution d’un duel ? Si Jehan avait été tué par le Seigneur, Richard de Montlac aurait-il était chassé ? Tant de questions qui se bousculaient dans la tête de l’écuyer, mais deux mains le saisirent et le jetèrent hors du château. Il entendit la possible femme de Montlac, pleurer sur la dépouille de son mari.
Mais maintenant, Jehan se retrouvait sans famille. Les portes du château venait de se fermer et aux côtés de l’écuyer se trouvait Délivrance. Il monta sur son destrier et partit en direction de la maison d’Anne-Marie pour soigner sa blessure sur le torse, mais aussi pour avoir des explications sur sa miraculeuse guérison.
Jehan traversa les rues pavés au galop et tout les mendiants parlaient de lui. Ils parlaient de lui en tant que défenseur du bas peuple. Alors qu’il galopait, des femmes et des enfant le félicitèrent de sa prouesse…
La joie était aussi au rendez-vous, quand il poussa les portes de la demeure d’Anne-Marie. Celle-ci lui sauta dans les bras en le félicitant. Elle l’amena en trombe à l’intérieur, tandis que ses acolytes étaient partis faire la fête au nom de Jehan.
Elle l’amena dans une des chambres et lui fit retirer son haubert, ainsi que sa tunique. Jehan s’allongea sur le lit et alors qu’Anne-Marie allait commencer ses soins, l’écuyer lui retint la main.
« Comment avez-vous soignée mon bras ? Car, durant mon combat, le Seigneur Richard de Montlac a abattu son épée sur ma blessure, mais sa lame est resté bloquée dans ma croûte, ce qui m’a permit de gagner. Vos explications ? »
L’écuyer s’agenouilla devant la dépouille du Seigneur, tout en lui fermant les yeux, il murmura:
« Je confie ton âme à la garde de la Dame ! »
Quand soudain, deux épées se posèrent sur l’épaule du meurtrier. Le Duc venait d’arriver, entouré de sa garde personnelle. Tous les gardes avaient dégainés leurs armes pour mettre Jehan aux arrêts.
"- ...Atteindre à la vie d'un seigneur est un acte grave, indigne d'un servant de la Dame. Tu as toi même refuser ce chemin ... Le sang sur tes mains le prouve. Et ainsi, je te laisse partir en homme libre alors que tu mériterais la corde en d'autres circonstances, je pris la Dame que cette action magnanime ne se retourne pas contre nous. "
Jehan ne comprit pas. La mort. N’était-ce pas la seule solution d’un duel ? Si Jehan avait été tué par le Seigneur, Richard de Montlac aurait-il était chassé ? Tant de questions qui se bousculaient dans la tête de l’écuyer, mais deux mains le saisirent et le jetèrent hors du château. Il entendit la possible femme de Montlac, pleurer sur la dépouille de son mari.
Mais maintenant, Jehan se retrouvait sans famille. Les portes du château venait de se fermer et aux côtés de l’écuyer se trouvait Délivrance. Il monta sur son destrier et partit en direction de la maison d’Anne-Marie pour soigner sa blessure sur le torse, mais aussi pour avoir des explications sur sa miraculeuse guérison.
Jehan traversa les rues pavés au galop et tout les mendiants parlaient de lui. Ils parlaient de lui en tant que défenseur du bas peuple. Alors qu’il galopait, des femmes et des enfant le félicitèrent de sa prouesse…
La joie était aussi au rendez-vous, quand il poussa les portes de la demeure d’Anne-Marie. Celle-ci lui sauta dans les bras en le félicitant. Elle l’amena en trombe à l’intérieur, tandis que ses acolytes étaient partis faire la fête au nom de Jehan.
Elle l’amena dans une des chambres et lui fit retirer son haubert, ainsi que sa tunique. Jehan s’allongea sur le lit et alors qu’Anne-Marie allait commencer ses soins, l’écuyer lui retint la main.
« Comment avez-vous soignée mon bras ? Car, durant mon combat, le Seigneur Richard de Montlac a abattu son épée sur ma blessure, mais sa lame est resté bloquée dans ma croûte, ce qui m’a permit de gagner. Vos explications ? »
Jehan, Ecuyer
Profil: For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 9 | Ini 10 | Att 11 | Par 8 | PV 45
Compétences: coups précis, équitation, alphabétisation, histoire.
Dotations: Haubert, provisions, bourse contenant des bandages blanc, 80 pistoles.
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.php?id=wiki:jehan
Profil: For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 9 | Ini 10 | Att 11 | Par 8 | PV 45
Compétences: coups précis, équitation, alphabétisation, histoire.
Dotations: Haubert, provisions, bourse contenant des bandages blanc, 80 pistoles.
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.php?id=wiki:jehan
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[MJ] Longrange
Re: [Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur
Jehan revint dans la chambre en cette fin de matinée. Les volets étaient fermé, mais il restait encore quelques poils de sa barbe contre le chevet.
Anne-marie l'installa sur le lit. Et lui retira son haubert et ses vetements ...
Son torse nu le lançait, et la blessure était loin d'avoir cicatrisé. Elle lui appliqua un bandage, celui était beaucoup plus poreux, que ceux dont il avait l'habitude. Mais il semblait fonctionner. Le saignement cessa, absorbé par le tissu. Mais le bandage lui prenait presque l'intégralité du torse. Ses doigts étaient d'un contact agréable, et il savait qu'il guérirait une fois de plus.
Lorsque que Jehan demanda des réponses vis à vis de étrangeté durant le combat, elle lui saisit le bras, en retira délicatement le bandage qui s'était collé contre la blessure.
L'odeur était loin d'être agréable, mais Jehan ne ressentait aucune douleur.
"- C'est normal ... La blessure était grave, et j'ai fait ce que j'ai pu pour l'arranger, mais je vois que tu aimes le danger. je te laisse partir une matinée et tu revient avec cette magnifique estafilade au torse."
Elle toucha sa blessure, et observait avec une certaine déception qu'elle faisait encore mal.
"- Ton combat est noble mais dangereux ... aucun chevaliers ne défend le bas-peuple contre les exactions des régnants. Personne n'avait osez défier un seigneur avant toi ... Jehan, ton nom sera désormais connu, beaucoup de paysans ne veulent pas te reconnaitre, mais je suis certaine que tous cautionne ton action en secret. "
Entretemps elle avait retirer sa capuche,laissant entrevoir une amulette pieuse de forme triangulaire et tout en gardant la même robe de bure que les autres.
Seul deux bougies éclairaient encore cette endroit.
Un peu sombre, mais très chaleureuse par la seul présence de la guérisseuse.
La lumière laissait entrevoir des cheveux châtains, et un visage qui transparaissait d'abnégation, et de bienveillance.
Sa silhouette était bien au gout de Jehan, bien proportionné. En un sens elle lui rappelait la prêtresse des montagnes sur beaucoup de points. Elle aurait pu être sa sœur jumelle.
"- Je ... doit t'avouer Jehan. Cela faisait longtemps que je n'avait pas vu un chevalier si brave, si respecté ... si bien bâti ... Aucune blessure ne peut t'abattre, tu ne recules devant aucun adversaire ... Tu feras beaucoup pour le peuple de bretonnie. "
Elle souffla les deux bougies d'un geste. Plongeant la pièce dans une obscurité intime.
Elle se plaça sur lui, sur son torse meurtri mais encore bien bâti. Il serait bientôt guérit, et le cœur d'Anne-marie semblait sien. Une longue nuit les attendaient. Ensemble.
Anne-marie l'installa sur le lit. Et lui retira son haubert et ses vetements ...
Son torse nu le lançait, et la blessure était loin d'avoir cicatrisé. Elle lui appliqua un bandage, celui était beaucoup plus poreux, que ceux dont il avait l'habitude. Mais il semblait fonctionner. Le saignement cessa, absorbé par le tissu. Mais le bandage lui prenait presque l'intégralité du torse. Ses doigts étaient d'un contact agréable, et il savait qu'il guérirait une fois de plus.
Lorsque que Jehan demanda des réponses vis à vis de étrangeté durant le combat, elle lui saisit le bras, en retira délicatement le bandage qui s'était collé contre la blessure.
L'odeur était loin d'être agréable, mais Jehan ne ressentait aucune douleur.
"- C'est normal ... La blessure était grave, et j'ai fait ce que j'ai pu pour l'arranger, mais je vois que tu aimes le danger. je te laisse partir une matinée et tu revient avec cette magnifique estafilade au torse."
Elle toucha sa blessure, et observait avec une certaine déception qu'elle faisait encore mal.
"- Ton combat est noble mais dangereux ... aucun chevaliers ne défend le bas-peuple contre les exactions des régnants. Personne n'avait osez défier un seigneur avant toi ... Jehan, ton nom sera désormais connu, beaucoup de paysans ne veulent pas te reconnaitre, mais je suis certaine que tous cautionne ton action en secret. "
Entretemps elle avait retirer sa capuche,laissant entrevoir une amulette pieuse de forme triangulaire et tout en gardant la même robe de bure que les autres.
Seul deux bougies éclairaient encore cette endroit.
Un peu sombre, mais très chaleureuse par la seul présence de la guérisseuse.
La lumière laissait entrevoir des cheveux châtains, et un visage qui transparaissait d'abnégation, et de bienveillance.
Sa silhouette était bien au gout de Jehan, bien proportionné. En un sens elle lui rappelait la prêtresse des montagnes sur beaucoup de points. Elle aurait pu être sa sœur jumelle.
"- Je ... doit t'avouer Jehan. Cela faisait longtemps que je n'avait pas vu un chevalier si brave, si respecté ... si bien bâti ... Aucune blessure ne peut t'abattre, tu ne recules devant aucun adversaire ... Tu feras beaucoup pour le peuple de bretonnie. "
Elle souffla les deux bougies d'un geste. Plongeant la pièce dans une obscurité intime.
Elle se plaça sur lui, sur son torse meurtri mais encore bien bâti. Il serait bientôt guérit, et le cœur d'Anne-marie semblait sien. Une longue nuit les attendaient. Ensemble.