[Parravon] La lumiere de la Dame

[[MJ] Longrange]

La Bretonnie, terre de mystères, de légendes, de preux chevaliers et de belles demoiselles, de grands combats et de morts héroïques. Mais aussi une terre d'injustice et d'ignorance ou une masse innombrable de paysans vit sur les terres de nobles distants et arrogants.

Dans les centaines de villages que compte cette contrée, la superstition domine sur la raison et la magie est vue d'un bien mauvais œil, et suspicion rime souvent avec pendaison pour l'étranger imprudent. Mandaté par son ordre de magie, le collège de la lumière pour étudier les prétendus pouvoirs des mythiques Demoiselles de Bretonnie, Lionel, étudiant couard mais doué du collège lumineux, ignorait beaucoup des pratiques locales et, alors qu'il séjournait dans une taverne non loin du petit village proche de Parravon , il eut le loisir de constater comment un simple et innocent tours de passe passe pouvait enflammer les foules. Son apparence longiligne et androgyne faisant penser aux légendaires elfes ainsi que ses grands et spacieux robes de mage ayant attiré l'attention dés son arrivée, il ne fallu qu'un prétexte pour mettre en branle l'implacable justice populaire. Sa remarquable lâcheté avait enseigner dés son plus jeune age à Lionel l'intérêt de la course a pied ainsi que de la retraite stratégique et il put s'enfuir à temps.

Poursuivit sur plusieurs lieux par une troupe d'une dizaine villageois armés de matériel agricole et de torches, Lionel tenta de distancer ses poursuivants mais alors que perdant du terrain il recommandait son âme à Sigmar, la chance lui sourit sous la forme d'un homme de haute stature vêtu d'une magnifique armure et portant ce que le mage reconnu comme étant le symbole de la dame du lac.
La vue de ce noble personnage stoppa net les paysans qui commencèrent a hurler.
« Messire !! Messire !! Attention , un sorcier !! Sorcier !!! »
« Démon !! »
« Brulons le Sorcier, il va faire bruler nos ames et voler no's enfant's »
« Il a tenté d'maudire not' village avec ses pouvoirs !! Éloigné vous avant qu'il tente de vous jeter un sort aussi !! »
« Il va prendre votre âme !! Écartez vous !! »
« A mort le sorcier!! »

Arthur, seul noble, au alentour dans sa quête, fut donc dépositaire de la vie du jeune homme non loin.

/hrp Arthur , lionel , bon RP.
Le poste a été fait par [MJ] Sireus afin de le mettre en confiance quand à ses talents.

[Arthur De Lyonnesse]

Sillonnant les chemins, en quête d'épreuves pour prouver sa valeur à ses pairs, Arthur De Lyonnesse s'adonnait plus à une promenade qu'a un voyage vers une destination précise. En effet, alors qu'il préférait en général savoir où il allait, il marchait exceptionnellement doucement sans but précis dans un petit sous-bois, après avoir été hébergé par un riche paysan. Arthur était à pied, ne désirant priver le domaine familial de son seul bourrin qui était trop utile, selon lui, aux paysans aux alentours, auxquels sa famille prêtait quelquefois ses bestiaux pour aider les plus défavorisés à labourer leurs champs. Voyageant au gré du vent, Arthur ne s'arrêtait que pour se restaurer et se reposer. Autrement, il aimait observer le paysage en changement perpétuel à mesure qu'il avançait, profitait de l'occasion pour visiter quelques lieux au passé prestigieux, et surtout appréciait la fraîcheur des forets lors des longues heures de marche.

Un son vint troubler le bruissement continuel des feuilles, et la mélodie des oiseaux. Tout d'abord, quelques hurlements se firent entendre. Des jurons, des menaces, des exclamations. Puis, progressivement, un jeune homme (Du moins, Arthur crut que c'en était un) parut, poursuivi maladroitement par une ribambelle de paysans, maniant dangereusement des torches dans un sous-bois, certes humide, mais rempli de verdure. Le jeune inconnu était vêtu d'une étrange façon. Il semblait qu'il se dirigeait vers Arthur. N'ayant point de raison de bouger, ce dernier resta planté là et regarda le tout s'approcher.
L'humain poursuivi, avec un physique qui pourrait induire beaucoup en erreur, semblait un peu essoufflé. Il s'arrêta à un mètre d'Arthur. Levant les yeux par-dessus l'épaule du jeune-homme, il discerna que ce groupe de paysans était en colère pour une raison quelconque après le jeune imprudent. Au vu des cris poussés par les poursuivants, Arthur comprit de suite que la magie, ou bien une supercherie toute aussi diabolique aux yeux des paysans païens du pays était la cause de tout çe raffut. Au vu des gouttes de sueur qui perlaient le front de l'inconnu poursuivi, Arthur prit la décision d'aider le malheureux.

En s'assurant d'être dans le champ de vision des paysans, il donna une tape sur la tête de l'humain, qui ne comprenait sûrement qu'a moitié l'intention d'Arthur. Alors que la foule en colère se rapprochait, le Bretonnien discerna au milieu du chahut des mises en gardes de la part des paysans à son égard. En élevant la voix de manière à ce que les poursuivants entendent, Arthur prit la parole d'une manière répréhensive et légèrement énervée.
<<Que fais-tu ici, sagouin? Celà fait maintenant plus d'une journée que je te cherche. Tu vas regretter tes rêveries extravagantes!>>
Puis, s'adressant d'un ton plus calme à la foule en poussant violemment l'inconnu derrière lui;
<<Veuillez l'excuser, braves paysans. Cet homme n'est ni plus ni moins qu'un petit fouineur. C'est en fait le fils d'un riche et puissant humain vivant dans l'Empire. Il trouve le comportement de sa descendance inacceptable. En effet, son fils s'adonne à des rêveries en plein territoire inconnu en faisant fi des dangers, et prétend détenir des pouvoirs qu'il n'a pas pour être le centre d'intérêt. Seulement, je suis chargé de son éducation. Son respectable père sait qu'il n'y a pas meilleure éducation, ni de meilleur sens de l'honneur et du devoir que celui des Bretonniens. Aussi, je vous demanderai de ne pas lui faire de mal; Comprennez que vous nuiriez à un futur chevalier, ce qui est contraire aux principes Bretonniens les plus importants.>>

Se retournant encore une fois vers le jeune homme poursuivi, Arthur croisa les bras et dit d'un ton méprisant;
<<Tu ne vas plus vouloir sortir de si tôt, lorsque je t'aurai introduit aux punitions bretonniennes, petit célérat!>>

[Lionel]

Lionel courrait dans tout les sens depuis une heure déjà . Il était en train d'égailler gentiment les gens à la taverne avec quelques uns de ses plus fameux tours quand l'un des clients se leva , et hurla dans la salle qu'un sorcier y était . Pris de panique , Lionel s'enfuit avec les autres craignant pour sa vie . Il ne se sentait pas de taille pour affronter qui que ce soit au cour d'un duel magique , certainement pas après le voyage qu'il avait entreprit pour rejoindre la Brettonie . Alors qu'il cherchait encore où le funeste jeteur de sorts pouvait se trouver , il fit face à l'évidence , ce sorcier , c'était lui ! Lionel marqua un temps d'arrêt dans sa course , puis jetta un oeil derrière lui ... Des paysans , fourche à la main , le suivaient , scandants des menaces de morts . Lionel courru le plus vite qu'il put , tentant de se substituer a cette foule en colère . N'avaient ils donc jamais rencontrés de magiciens auparavant ? Quelle bled pourri , soupira Lionel . Il continuait a courrir sans regarder devant lui , craignant que le maigre écart entre lui et la foule ne se racourcisse encore . Il avait peur , il craignait pour sa vie , et la fuite semblait , encore une fois être la meilleure sol... *SBAF*

Une main gigantesque venait de s'abattre sur la nuque du jeune magicien . Il tomba au sol , les fesses en premiers et tourna son regard étourdi vers la provenance de la déferlante . Un titan se tenait devant lui , le surplombant de toute sa hauteur . Il prit la parole :

-Que fais-tu ici, sagouin? Celà fait maintenant plus d'une journée que je te cherche. Tu vas regretter tes rêveries extravagantes!

Etait ce à lui qu'il parlait ? Lionel ne connaissait pas cet homme . Pourtant , si , visiblement , c'était bien de lui dont il était question . Lionel commenca à trembler d'effroi devant la menace .

-Veuillez l'excuser, braves paysans. Cet homme n'est ni plus ni moins qu'un petit fouineur. C'est en fait le fils d'un riche et puissant humain vivant dans l'Empire. Il trouve le comportement de sa descendance inacceptable. En effet, son fils s'adonne à des rêveries en plein territoire inconnu en faisant fi des dangers, et prétend détenir des pouvoirs qu'il n'a pas pour être le centre d'intérêt. Seulement, je suis chargé de son éducation. Son respectable père sait qu'il n'y a pas meilleure éducation, ni de meilleur sens de l'honneur et du devoir que celui des Bretonniens. Aussi, je vous demanderai de ne pas lui faire de mal; Comprennez que vous nuiriez à un futur chevalier, ce qui est contraire aux principes Bretonniens les plus importants.

Mince ! Il le prennait pour quelqu'un d'autre ! Si il se rendait compte de sa véritable identité , le chevalier l'occirait sur l'instant !

-Tu ne vas plus vouloir sortir de si tôt, lorsque je t'aurai introduit aux punitions bretonniennes, petit scélérat !

Trop de stress , trop de fatigue , et surtout trop de peur . Lionel , après avoir entendu le chevalier proferer sa dernière menace (mince , ces gens menacaient donc même leurs amis ! Mais dans quel bourbier était il tombé ?) ne put se retenir , et dans un hocquet de peur , perdit connaissance ...

[[MJ] Longrange]

Les paysans parurent décontenancé par les déclarations du chevalier.

"- Bah , heu Sir , c'est vot' filleule 'lors ? " dit l'un d'eux perdu.

La plupart se grattaient la tête de dépit, mais finalement ne voulant pas risquer de se frotter à la colère d'un chevalier, ils firent demi- tour vers leur village.

Finalement, le chevalier, dut porter son nouvel ami à l'ombre d'un arbre proche d'un ruisseau en attendant qu'il se reveille.

Ce qui se fit moins d'une heure plus tard.
Lionel était fin prêt pour les " punitions Bretonniennes "

/hrp, regarder votre boite de MP , j'ai mit ce que vous devez savoir.
Je poste un petit truc car j'ai peu de temps, et je vous laisse l'occassion de faire connaissance.
Ca sera bien plus gros par la suite.

[Lionel]

Lionel se reveilla , il était au pied d'un arbre, que s'était il donc passé ? Ah oui , il se souvient , il y avait eu cette altércation à la taverne puis cette rencontre avec l'autre sadique ... l'autre sadique qui se tenait justement à côté de lui ... Lionel retint sa vessie , bien que la peur exerçait sur cette dernière une pression presque incontrôlable ... Tu es un Magicien de l'Empire , Tudieu ! Il fallait qu'il se ressaisisse , il ne pouvait pas laisser ses émotions lui jouer des tours ainsi , il devait se maïtriser , affronter sa peur . Bien qu'en l'occurence , sa peur était personnifiée par un colosse en armure . Jamais il n'avait lu de récit dans les bibliothèques d'Altdorf sur ces créatures démesurées . Il était sur et certain que ce titan était dopé aux anabolisants ... cette substance qu'utilisent les gladiateurs pour se forger un corps de fer et d'acier au delà des limites physiques habituelles ... Lionel nota dans un coin de son esprit qu'il devait prévenir les autorités quand a un supposé traffic entre l'Empire et la Brettonie ... Parce que Lionel le savait , on commençait par un peu d'anabolisants , ou par ces herbes elfiques , la Ghan-Jä , pour faire comme les copains , et on finissait ensuite comme ces sans abris , complétement accros aux rails de Malepierre qui peuplaient les dessous de ponts de l'Empire . Lui , n'avait jamais touché à une drogue de sa vie , son imagination lui reservait suffisamment de cauchemard , il n'avait pas besoin de s'en créer de supplémentaires par l'usage d'une quelconque plante médicinale ...

Il jetta un oeil à demi fermé vers le chevalier , ce dernier ne semblait pas si mauvais , il ne transpirait pas cette aura démoniaque des servants du Chaos ... Rien qu'en pensant à ce mot , Lionel frissona . Et puis , finalement , peut être était ce un signe de Hysh , pour l'aider dans sa quête ... Il devait certainement avoir déjà entendu parler de ces demoiselles du Graal ... Il fallait jouer profil bas pour le moment , et puis qui sait , peut être arriverait il à s'en faire un ami ? Lionel porta son regard sur l'épée du chevalier , oui décidement , cela valait mieux pour lui qu'il soit de son côté ... Il se décida à prendre la parole :

-Messire Chevalier , je vous remercie de m'avoir porté secours tout à l'heure , et je tiens à m'excuser pour ma couardise . Je me nomme Lionel Josphein , je suis un défenseur de l'Empire . On m'a envoyé ici pour en apprendre plus sur ce que l'on appelle par chez vous les demoiselles du Graal ... Peut être pourriez vous me guider jusqu'à elles ? Enfin , tout d'abord , pour partir sur de bonnes bases (Lionel fixait l'épée du massif brettonien ) , peut être pourriez vous me dire vôtre nom ? Enfin , seulement si vous le désirez , hein ! Je ne voudrais pas vous froisser bien sur ...

Lionel était fier de son discours plein d'assurance , et il espérait franchement en mettre plein la vue au chevalier ... enfin en tout cas suffisament pour ne pas s'en faire un ennemi , et pour lui retirer ses idées de punitions franchement dignes d'une autre époque !

[Arthur De Lyonnesse]

Assis près de l'individu ayant aparemment été pris d'une violente crise de narcolepsie, Arthur De Lyonnesse savourait quelques petits fruits sauvages trouvés aux alentours. Le temps se faisait long, et l'homme sentit un sentiment de lassitude l'envahir bientôt. Il se leva. Il songeait à verser de l'eau sur le visage du jeune impressionnalble quand il le vit avec étonnement des yeux grands ouverts, laissant transparaître ce qu'Arthur put décrire comme de la crainte mêlée d'un peu d'incompréhension.
Le jeune homme ouvrit le dialogue.

<<-Messire Chevalier , je vous remercie de m'avoir porté secours tout à l'heure , et je tiens à m'excuser pour ma couardise . Je me nomme Lionel Josphein , je suis un défenseur de l'Empire . On m'a envoyé ici pour en apprendre plus sur ce que l'on appelle par chez vous les demoiselles du Graal ... Peut être pourriez vous me guider jusqu'à elles ?>>

Les yeux du bretonnien se fermèrent à moitié et ce dernier baissa légèrement la tête en soutenant ce fameux Lionel Josphein du regard. Peut-être ceci était-ce un mensonge. Son nom n'inspirait pas la confiance à Arthur. Il se peut-même que la profession de Lionel Josphein soit de mentir et de détrousser les pauvres gens. Quoi qu'il en soit, quelqu'un provenant de l'Empire et s'intéressant aux Damoiselles du Graal nécessite une attention particulière. Lionel pourrait être un allié précieux, comme un ennemi menaç... Un ennemi. Arthur décida de ne pas juger le jeune inconnu, mais ne pouvait empêcher de se méfier de ses prétendus pouvoirs magiques.
Avec le regard de plus en plus intrigué et méfiant d'Arthur pesant sur lui, le jeune Lionel continua.

<<Enfin , tout d'abord , pour partir sur de bonnes bases, peut être pourriez vous me dire votre nom ? Enfin , seulement si vous le désirez , hein ! Je ne voudrais pas vous froisser bien sur ...>>

Passant outre la méfiance qui s'emparait de lui (Aperemment sans raison, aucune menace serieuse ne semblait envisageable de la part de quelqu'un s'évanouissant aléatoirement), Arthur décida de laisser sa chance à l'Impérial.

<<-Je suis Arthur De Lyonnesse, fidèle défenseur de la Bretonnie, de la Chevalerie et de la Dame Du Lac. La raison de ta présence ici m'intéresse. J'en doute fort, mais tu pourrais savoir des choses sur les emplacements des anciens champs de gloire et des reliques perdues que je ne sais pas. Maintenant que tu peux à nouveau tenir debout, je suggère que nous faisions route vers la civilisation, où nous pourrons nous reposer et nous abriter pour la nuit.>>

Arthur tendit la main a Lionel qui était toujours à terre.

<<Oh, et évidemment, nous éviterons la bourgade d'où tu t'es fait chasser. Ne t'inquiète pas, je ne vais rien te faire, j'ai dû te couvrir, ou tu aurais fini brûlé sur un bucher. C'était le meilleur moyen de sortir de cette impasse sans perdre ta vie ni celle de Bretonniens. A l'avenir, évite de pratiquer tout ce qui puisse paraître magique en public, que tu aies des dons ou non. Et garde à l'esprit ce que j'ai dit à tes poursuivants. Nous seront peut-être amenés à réutiliser ce stratagème plus tard. Mettons-nous en chemin, veux-tu?>>

[[MJ] Longrange]

Et d'un commun accord, ils se mirent en route. Le retour vers la civilisation qu'a arthur avait mentionnait impliquait d'eviter de dormir dans les bourgades parsemant un peu partout la foret, et de rejoindre en quelques heures Parravon, la capital du Duché.

Les hautes-tours servaient traditionnellement pour les chevaliers pégases, auxquelles leurs montures préféraient vivre en altitude. Un trait partagé par leurs maitres.
Proche de ce château s'élevant jusqu'au ciel, le bourg étant enchâsse à meme la roche, comme le château. Malgré la présence toute proche d'une impressionnante reserve de bois,les ducs n'ont jamais souhaité utilisé le bois de la Loren pour leurs constructions. Preuve que eux aussi étaient soumis à la crédulité des histoires parlant du "peuple fée "

Fort heureusement, cette amour pour la pierre, ne gênait en aucun cas le commerce des marchands impériaux et des nains de la région, profitant de la proximité avec l'empire, situé derrière les montagnes grises.

En charge de ce fief Le duc Cassyon, le plus jeune chevalier du graal, promut duc à l'age de 20 ans.
Voulant honorer la mémoire de son père défunt alors qu'il était en quête, il fit preuve d'un courage et d'une férocité sans borne contre les ennemies de Parravon, mais ses conseillers aimeraient qu'il s'occupe aussi de la justice et de la politique intérieur.

Nos deux marcheurs arrivèrent peu avant la soirée. Les laissant libre. Arthur se souvenait qu'il pouvait invoquer son sang noble pour obtenir un toit au château, restait à convaincre ses hôtes quand à Lionel.

[Arthur De Lyonnesse]

Alors que Lionel et Arthur marchaient, de hautes tours commencèrent à se dresser à l'horizon. A l'approche de Paravon, Arthur résuma ce qu'il avait expliqué à Lionel en chemin.

<<Bon, alors, tu as bien compris? Tu es un jeune apprenti que j'ai pris sous mon aile parce que ton père, riche et puissant impérial, m'a demandé de t'enseigner l'art du combat, ainsi qu'un semblant de bravoure. Essaie d'être convaincant, fais comme si tu étais mon élève, et tout se passera bien. Et surtout, quoi qu'il arrive, n'utilise aucune magie, ou quoi que ce soit qui pourrait être considéré comme tel. Si tu te fais repérer, tu finiras... Grillé à point quelques minutes plus tard...>>

Passant les remparts sans trop de problèmes, Arthur et son compagnon firent halte devant une grande bâtisse, parmi tant d'autres. En chuchotant à Lionel que loger dans le château serait une pure folie étant donné la présence des pouvoirs magiques de l'Impérial, Arthur frappa à la porte, en priant d'ouvrir au nom du chevalier Arthur De Lyonnesse.

HRP: Si quoi que ce soit ne va pas dans mon post, je te prie de me le signaler Longrange, peut-être que je brûle les étapes ou ne respècte pas certains codes dont je n'ai pas la connaissance. Désolé pour la qualité du post aussi, je promets de me ratrapper (Mais à part frapper à une porte et expliquer en gros à Lionel son identité provisoire, je ne peux pas faire grand chose d'autre, étant donné que je ne connais pas l'architecture bretonnienne, même si elle le château a été décrit dans le précédent post! Je sais me renseigner, d'ailleurs!)

[Lionel]

Lionel avait compris ce qu'il devait faire et il espérait qu'il se montrerait à la hauteur de la tache ! Cependant , mentir n'avait jamais été son fort , peut être était ce du au remord qu'il ressentait , ou alors à la peur d'être découvert . Il fallait qu'il fasse attention de ne pas trop bredouiller , et de ne pas user de ses pouvoirs magiques , même dans une situation critique ... Que Hysh lui vienne en aide , il fallait qu'il puisse se tirer de là ! Lionel était pressé que tout ça soit finit ... Il sursauta , un bruit tel le tonnerre venait de résonner à ses oreilles , il jetta un regard inquiet vers la source du bruit et fut rassuré en remarquant que ce n'était qu'Arthur , frappant à la porte d'une grande batisse .

[[MJ] Longrange]

Le garde y regarda à deux fois quand aux armes et aux armoiries de l'homme mais ne douta pas longtemps.

"- Bonjour à vous Sir Arthur De Lyonnesse, nous allons vous annoncer au duc immédiatement, et que votre "apprenti" "

Les immenses portes de chênes couvrant le corps de garde s'ouvrir dans un bruit assourdissant, et un petit groupe d'hommes d'armes accompagna les visiteurs dans le château.
Puis on demanda à Lionel de remettre ses armes. Arthur en tant que noble put bien entendu conserver sa lame.

Entrant dans le grand Hall, ils purent apercevoir les nombreux armoiries du résident des lieux. Le Duc n'ayant pas encore choisit de femmes, sa cour était composé de nombreuses prétendantes mais également de valeureux chevaliers attirer par son exemple de bravoure et de courage, qui lui permirent d'être choisi par la Dame.

Quelques marches plus tard, ils firent face à Sir Cassyon de Parravon. Dit le jeune. Le plus jeune Duc de Bretonnie, également chevalier du Graal. Exploit qui est certainement à la source de son charisme impressionnant.

"- Ha, Arthur de Lyonesse ! Vous avez du faire longue route jusque ici. En ces heures sachez que tout chevalier est libre de séjourner en mon château. Et votre ami étranger également. J'ai confiance en votre jugement. Enfin dites moi qu'est qui vous amène à Parravon ?" Leur demanda il en se levant de son trône.