[Ville] Sibourne

[Aldric]

Le bretonnien baissa les yeux.

"- Mes souvenirs sont confus, Mais comme tu l'a dis ...Peu importe ... La douleur la boue, le sang avec l'intime conviction qu'il me restait à accomplir en ce bas monde, et que mon heure n'était pas encore venu de rejoindre mes ancetres " Puis il lui sourit du mieux qu'il put.

"- Mais comme disait mon père Godric. "Rien n'abat la volonté faite homme".


Aldric accepta les soulagements et l'accueil de son énergique amie avec sérénité.
"- A moi aussi tu m'a manqué, ma chère la route est bien plus longue lorsque qu'on est seul."
expliqua il avec sincérité.

"- Infatigable ... c'est ce qui me plait aussi chez toi. Cependant, je doit t'apprendre que nous sommes maintenant considérer , tout deux comme des hors la lois ... Nous allons être rechercher dans la région, et les sylvaines de ta stature comme toi sont rares dans les villes. Nous ne pouvons plus risquer d'aller nous réapprovisionner dans une bourgade comme nous le faisions. Personne ne doit nous voir, nous voyagerons hors des routes et des villes. Mais nous devrions nous reposer un peu,aucun gardes ne s'élancera dans une traque nocturne pour si peu. Je les connais. Ils craignent de sortir vers les forets. "

Il eut un instant de réflexion. Ces considérations attendront, Aldric était exténué par son escapade nocturne.

"- Nous sommes deja profondément en foret. Il sera judicieux de nous trouver un abri pour le reste de la nuit, et chasser dés que possible. "


Un regard pensif, alors qu'il tentait d'allumé un feu au pied d'un arbre. Ses informations étaient sur, les gardes ne s'aventuraient jamais dans cette foret même depuis la purge des hommes bêtes de la région par le seigneur local.

"- Nous serons en sécurité ici. Et j'ai besoin de me ... reposer. Ma chère Lhyn. Demain, après la chasse, nous partirons vers le Moussillon au cœur de la Bretonnie. Je doit récupérer un objet ... important pour l'honneur de mon père, de ma famille ... et de donc le mien. "

Avant de rajouter.

"- Sur la route je t'enseignerait le sens profond de ce mot pour nous autres chevaliers. Je suis certain que tu comprendra. "

Dit il avant de fabriquer un feu tant bien que mal avec quelques branchages trouvés ici et la. Son briquet fonctionnait encore difficilement. Mais bientôt la chaleur allait les bercer pour quelques heures. Lorsque ce sera fait. Il couchera le long de la souche d'arbre avec sa cape comme oreiller.
Sa couverture ayant été perdu par le passé. Tout comme son bouclier et son argent. Il trembloterait certainement de froid dans cette nuit fraiche au début. Mais ceci importait peu pour le chevalier. Il laissera le sommeil l'emporter quand Lhyn jugera bon de le faire.

[Lhyn]

J'avais profité de l'enseignement de l'herboriste et de son logis, les bois étaient épais et accueillant, je caressais le tronc d'un arbre en songeant aux miens.

Puisse Loec veiller sur eux tous. Pensais-je en espérant que la magie de la vie leur ferait parvenir ma pensée. Je les savais au prise du mal terrible et ne plus entrer dans une ville était une bénédiction. La forêt nourrissait toujours ses enfants, même loin de mon bosquet je comptais sur elle. Aldric avait l'air tourmenté et fatigué. Je cherchais un arbre prêt de celui qu'il avait choisis et m'asseyais du côté opposé à celui où poussait de la mousse, face au sud.

Tu as raison dormons. Il sera tant demain d'avancer. Alors tu me raconteras encore vos coutumes et ta famille, peut-être te dirais-je ce qu'il est advenu dans cette échoppe maudite, mais pas maintenant, pas ici, ça fait encore trop mal... Terminais-je en m'assoupissant, je rêvais à Eoweinn, notre rencontre, son enseignement, son abandon que je comprenais à présent, et nos retrouvailles, je repassais ce rêve, cherchant en vain comment j'aurais pu le protéger, le préserver de cette fin injuste et abominable, loin de nos chères forêts. Puis je m'enfonçais plus loin dans mes souvenirs, ma mère était là et elle me souhaitait bonne chance de son doux regard. La maladie qui rongeait les humains n'en était pas une, seule une malédiction avait pu résister aux soins de mon père, j'en étais persuadée.

Le rêve encore se poursuivit, mélange de batailles et de mort, un chant résonna, ténu et si faible, mais suffisamment prenant pour me redonner du courage. Tant que la vie battait dans nos veines nous nous battrons, Eoweinn était partis dans cet acte puissant de violence pour préserver la vie, sa mort n'était finalement pas absurde.

[Aldric]

Aldric, réveilla Lhyn en lui poussant doucement l'épaule. Il aurait apprécier la regarder dormir durant plusieurs heures. Mais il n'avait pas le temps pour ce genre de futilité.

"- Lhyn, réveille toi, nous n'avons pas le temps. "

Il n'était pas dans les habitudes d'Aldric de se lever à peine avant l'aurore, mais il n'avait pas le choix.

"- En vitesse, les gardes se sont peut être lancé à notre poursuite. Du moins, je ne tient pas à te faire prendre plus de risques. "

Aldric venait de renoncer à son projet de chasse. De toute façon la région n'avait pas l'air très complète en terme de viande.

"- Commençons à marcher Lhyn. Nous mangerons plus tard."

Dans l'aurore du petit matin, le jeune homme s'était préparer en deux en trois mouvements, tout en mettant son casque pour de bon dans son sac. Il voulait la voir sans être encombrer par ce cache métallique.

"- Ma chère, il semble que nous ayons beaucoup de choses à nous dire. Nous avons une longue route. Et tu pourra me parler de toi ... D'où tu vient et d'où tu va ... Cela fera déjà un sujet fort intéressant, tu ne trouve pas ? "

La route en direction du Moussion au sud -ouest s'annonçait longue. Certainement plus d'une semaine. Mais pour une fois, Aldric n'était pas si pressé. Tant qu'il parviendrait à rester hors des routes et des villes humains. Nul ne viendrait les harasser.

/hrp Ma chere Lhyn, Sireus étant en vacances, il m'a confier un RP libre le long de la route. Nous pouvons donc discuter et autres, et si nous nous entrainons, un MJ irait faire nos jets de combat.
Concretement sireus m'a indiqué qu'on fera la route dans la direction que je t'indique, et ce jusqu'a qu'il revienne. /hrp

[Lhyn]

Je m'étirais et assouplis mes articulations comme je le faisais toujours, j'aimais être debout au petit matin, quand la terre est encore chaude et que la rosée ne s'est pas encore déposé, le changement s'opère rapidement, la température tombe quand pointe l'astre doré et la rosée se forme, parfois ce phénomène entraine des nappes de brouillards plus ou moins denses dans lesquelles les miens se cachent pour mener une attaque sur les campements ..... Autrefois, le chant s'élève et je le fredonne doucement en faisant tourner ma lance, enfin prête je tapote le flanc d'Aldric.

Aldric tu as trop mangé ces derniers temps, une course dans les bois te ferait le plus grand bien !

Fariboles, car mon pauvre compagnon avait triste mine, mais on ne gagne pas des batailles en restant en contemplation devant ce qui ne va pas.

Qu'ils y viennent ces gardes ! Dis-je d'un air farouche, celui que je prenait enfant pour défier mon père.Ici nous sommes sur mon terrain ! En plein air !

Et je me sentais forte, de ce jour naissant, de cette aventure qui reprenait au plein air après les semaines étouffantes dans la ville humaine dont je ne me souvenais même plus du nom. Forte aussi de la présence d'Aldric qui réveillait en moi un écho familier mais que je n'identifiais pas encore.

Je le dépassais en le bousculant un peu d'un coup de hanche pour le taquiner. Tu te traines ! L'humain !

Les gardes n'étaient pas là, j'aviserais alors, je n'autoriserais rien à rabattre ma bonne humeur.

D'acc. c'est sympa.

[Aldric]

La journée était belle malgré la fraicheur du petit matin. Il n'était pas du tout dans son meilleur jour, mais finalement, il rangea pour de bon son casque dans son sac, et se préoccupa des mots de son ... compagnons de route.

"- Aldric tu as trop mangé ces derniers temps, une course dans les bois te ferait le plus grand bien ! "


Une ironie sans nom ... Il n'avait pas manger de vrai repas depuis quelques jours, et devait annuler sa chasse de ce matin pour agrandir l'écart entre d'éventuelles gardes et eux.
La route si seul était si longue et ennuyeuse, il ne le savait que trop bien. Elle lui proposait une course. Très bien ... Aldric n'était pas homme à refuser les défis.

Et la bonne humeur de Lhyn faisait réflexion au pessimisme de Aldric. Elle avait raison. Qu'importe ce que leur réservait l'avenir. Ils y feraient face ensemble.

"- Tu va voir, je vais t'attraper ! "

En la taquinant, il lui rendit un sourire mélancolique mais volontaire. Elle avait récupérer si rapidement. Pourquoi pas lui. Et il la poursuivit au travers des bois. A toutes jambes en tentant de la rattraper. Un jeu enfantin, et pourtant si judicieux en ce genre d'instants.

[Lhyn]

La dépense de la course, le vent dans les cheveux, l'observation des accidents du terrain, des bois, les branches traitres, demandaient tant d'énergie de concentration et de précision que c'était une délivrance physique, la course dans les bois, ça faisait si longtemps que je ne m'étais plus livrée à cet exercice que j'en étais grisée, ma lance me permettait d'écarter les ronces, je la baissais pour passer à des endroits plus difficiles, Aldric aurait du mal à suivre pensais-je, mais nos poursuivants plus encore car ils se demanderaient s'ils ne se trompaient pas en suivant cette voie.
Puis il y eut une clairière, petite et sans doute inconnue de ceux qui fréquentaient la forêt, un filet d'eau y était encore givré, Aldric était derrière moi, il respirait fort mais je fus étonnamment surprise qu'il ai tenu la distance. Mes muscles étaient chauds et plein d'une force solaire. Je fis volte face consciente que dans la petite clairière avec le peu d'écart entre nous il aurait tôt fait de me rattraper.
Je le regardais avec une lueur de défis et fit mine de l'attaquer.

En garde preux chevalier ! Voyons ce que vous pouvez faire contre une elfe !
Alors compagnon ! Tu m'attrapes ou tu dors ?

Un rapide échange ne nous mettrait pas en retard et puis nous avions mis une bonne distance entre nous et nos éventuels poursuivant à courir ainsi, j'imaginais une heure pour reprendre notre souffle et nos forces puis nous pourrions repartir.

[Aldric]

Il la suivait ... Avec difficulté aux travers des branchages et des sous bois traitres, mais il a la suivait toujours. Aldric doutait qu'elle avait volontairement réduit sa vitesse, mais le jeu était aisé à suivre. Il était bien plus motivant de partir devant lorsque que l'on avait quelque un à poursuivre.


Lhyn s'élançait avec grace devant lui. Il l'appréciait pour le dire simplement. Et pensait que ce temps en sa compagnie n'était jamais perdu. Mais l'attachement en valait il la peine.

Il allait le savoir bientôt. La clairière et le sourire sur son visage laissait entrevoir beaucoup.


En garde preux chevalier ! Voyons ce que vous pouvez faire contre une elfe !
Alors compagnon ! Tu m'attrapes ou tu dors ?




"- Il n'est pas question que je t'attrape tout de suite, ma chère,... Mais ce sera chose faites dés que j'aurais prit ma revanche, en garde ! "

Il dégaina son épée. Sans crainte, il savait qu'il ne la blesserait pas, il ne le pouvait pas.
Lhyn avait une définition intéressante du mot Halte. Et comme au bon vieux temps un entrainement ne pouvait leur faire du mal.

Ainsi, il se mit en garde, mais lui laissa l'honneur de la première frappe, en tant que gentleman. Un gentleman avec un air de défi et un sourire aux lèvres.

[Lhyn]

Je ris. Enfin nous allions pouvoir retrouver de bons réflexes de combattants. Je faisais tourner ma lance sur ma hanche et lui portait un coup de taille, mais du côté de la hampe en gardant de vers moi la pointe dangereuse de mon arme, il n'était pas question de se blesser.
Je m'attendais à ce qu'il saute pour éviter l'attaque et préparais donc un coup remontant à la fin de se coup de taille.

Je fredonnais tout en me déplaçant mettant plus de poids sur la jambe arrière sans cependant décaler le haut de mon corps étiré vers l'avant par l'attaque.

Dans cette position mon flanc gauche était à découvert mais je pouvais d'un pas raccourcir son allonge et me préserver de son attaque.

J'observais son déplacement vigilante au moindre signe d'esquive ou de parade qui me feraient changer mon enchainement. L'art du combat est un art d'adaptation.

Je chantonnais au rythme de notre échange un air que je ne connaissais pas mais qui habitait mes rêves.

Nous échangeâmes ainsi des passes d'armes sans que l'un de nous n'ai à en souffrir, mais ma lance était moins maniable que son épée.

Son corps était bien entrainé il n'avait rien perdu de sa dextérité. Un instant je me pris à détailler son visage.

Soudain il me surprit.

[[MJ] Longrange]

Copier directement du message privé de [MJ] Aborash, Aldric poste par la suite.
Tour 1 ( jets d'INI ratés )
Lhyn contre Aldric
Raté!

Aldric contre Lhyn
Réussi! 27 points de dégâts.!
Il lui reste 13 PV!

Tour 2
Lhyn contre Aldric
Réussi! 28 points de dégâts!
Il lui reste 12 PV!

Aldric contre Lhyn
Réussi, paré! 1 points de dégâts!
Il reste 12 PV à Lhyn!

Tour 3
Lhyn contre Aldric
Raté!

Aldric contre Lhyn
Réussi!
Aldric gagne.

[Aldric]

Feinte à gauche ... pas à droite. Lhyn n'avait rien perdu de son adresse, et de son talent légendaire. Mais cette fois Aldric prenait un avantage.
Certe elle avait volontairement retourner la pointe de sa lance pour ne pas le blesser, en retour Aldric avait placer sur son épée des feuillages humides pour compenser.

Ses gestes étaient limpides, nul rage ne ressortait des mouvements de guerre d'Aldric, seulement une grâce qu'il tentait imparfaitement d'adapter à son style de combat.

Un enchainement réussit , une passe à droite de sa part qui s'avéra être une feinte de son adversaire.
Lorsque Lhyn faillit le désarmer pour la deuxième fois. Il décida qu'il était inutile de tenter d'imiter une tel vitesse, une tel grâce. Et la surprenant dans un changement de posture, il parvint tout de même à la désarmer dans un mouvement de charge brusque, qui manquait certes de finesse et pas d'efficacité.

Satisfait de lui même. Il ne poussa pas au point de la jeter à terre. A la place il la tint en joue dans son épée à la pointe couverte de feuillages.

"- Et bien ... il semblerait que cette fois j'ai l'avantage ... " Il ne comptait pas finir ainsi ce serait trop facile.
Il rangea son épée, et détacha le ceinturon portant le fourreau d'un seul geste. Ce meme fourreau qui tomba avec lourdeur sur l'herbe humide.
D'un autre geste, il retira sa cotte de maille, et son tabard, pour apparaitre torse nu. N'ayant eu pas le luxe de douche régulière, il avait garder une musculature efficace pour le combat, ainsi que quelques cicatrices de combat passés aux bras et aux torses.

"- Ma chère , le combat armé est une chose. Le corps à corps en est une autre. Relevez vous le défi ? "

Il serra ses poings, et parut avoir la même posture de defi.