[Scénar groupé] Un destin bien mal en point...

[Jasper Nellelm]

Tout le monde s'était tourné vers Jasper lorsqu'il avait actionné la dalle. L'effet désiré était en place selon lui, chacun pensait qu'il était maladroit et un peu niais. Tout se passait pour le mieux.

Lorsqu'enfin le vieil homme daigna répondre aux interrogations qu'il lui était posé, Jasper s'empara à nouveau d'une information vitale pour la suite des événements. Chaque piège était purement mécanique, ce qui leur laissait plus de chance, en absence de magie, les probabilités de rester en vie augmentait grandement.

Ensuite, face à la demande express de Valandil, Nicolaz lui offrit une épée, de simple facture certes, mais elle semblait avoir été façonné par une main de maître. Enfin, afin de contrer les démons qui rodaient dans l'enceinte de la tour, le vieillard leur fit cadeau d'une "griffe démon", qui était censé fonctionner comme une sorte de bouclier. C'était la première fois que Jasper voyait tant de bizarreries en si peu de temps.
"Si ça peut lui faire plaisir au vieux," se dit le jeune halfling.
Et, puisque personne ne se fit désirer pour prendre le fameux talisman, Jasper tut ses objections, même s'il imagine mal comment un simple objet pouvait avoir autant d'effet.

Pourtant, lorsqu'il fut le tour d'Adelbert de prendre la griffe démon, quelque chose d'insolite se produisit. Cet homme, si fier et vaillant depuis son arrivée en ces lieux, se crispait à présent de tout son long, allant jusqu'à s'appuyer inconsciemment sur le mur qui pouvait être piégé. C'était comme s'il se faisait attaquer mais de l'intérieur, quelque chose, inconnue, venait le déranger depuis que le vieillard avait sortis les griffes. Après avoir lutter contre lui même pendant plusieurs longues secondes, Adelbert finit par déclarer que c'était son estomac qui faisait des siennes et déclina l'offre de Nicolaz, prétendant ne pas croire aux démons.
"Décidément, cet homme là n'est pas tout à fait normal," pensa Jasper

Alors qu'il pensait avoir vu en Adelbert un homme de confiance, si l'on puis dire, il se révélait être quelqu'un des plus suspects par bien des aspects. Puis, lorsqu'ils furent tous prêt à partir, Jasper, quant à lui, prenait du recul, observant le groupe sous toutes ses coutures, analysant minutieusement chaque élément tel un être omniscient qui se trouvait hors de cette dimension.

Reprenant vaguement ses esprits, Jasper se rappela que lui aussi faisait partie de cette expédition qui les conduiraient peut-être, lui et ses nouveaux compagnons, vers une mort comme personne n'en avait jamais vu. Son instinct prenant le dessus, il se prépara comme les autres, mais était décidé à ne jamais se retrouver à ouvrir la marche, quelque soit la situation.

[Valandil Calmacadil]

Valandil prit l’épée et la sortit de son fourreau pour l’admirer. Il la trouva parfait. Le fourreau était en cuir et la poigné était en fer. Il la rangea et l’accrocha à sa taille. Le vieux sorti de sa poche des pendentifs, c’était des griffes démons qu’il offrit à tous il pris le griffe démon en main en le remerciant. Le vieillard nous expliquait qu’ils repoussaient les démons. Quand se fut le tour de Adelbert , Nicolaz lui mit le pendentif au tour du cou mais Adelbert fut aussitôt prit d’horrible douleurs au ventre se qui surprit le groupe mais Adelbert avouât que c’était son ventre mais Valandil ne cru pas trop à son histoire. Le fait que les pièges étaient simplement mécaniques et la présence des cadavres rassuraient Valandil car la détection serait beaucoup plus facile. Tous semblaient prêt à partir mais aucun ne bougeaient, ils restaient figés en attendant que quelqu’un parle. Valandil pris la parole

-Avez-vous autre chose à nous dire ?

[[MJ] Le prince noir]

Le vieillard recula un peu, puis salua les aventuriers.

-Bonne chance, si vous arrivez à détruire ce démon, les royaumes Nibelungen renaîtront, et vous serez les seigneurs de ceux ci.

Puis il partit avec Akew. Le groupe le suivit du regard avant de ne plus pouvoir le distinguer dans la fumée. Ils devaient se décider à entrer. Personne n'osait faire le premier pas. Pourtant, quelqu'un allait devoir ouvrir la marche dans le couloir piégé. Il regnait un froid glacial dans la tour, et les aventuriers devaient faire vite. Ils étaient en hauteur par rapport au reste du labyrinthe, et à certains endroits ils pouvaient voir des nuages violets, ou des créatures difformes se mouvoir dans les couloirs. Mais de là où ils se trouvaient, ils arrivaient à voir la sortie du labyrinthe. Car à l'autre bout du labyrinthe se trouvait un cercle, percé en son centre.

[Jornariliche]

Jornariliche observait le labyrinthe depuis tout à l'heure. Dès qu'il avait su qu'il lui faudrait le traverser, il s'était pris d'un certain intérêt pour la chose. Il avait commencé par essayer de prévoir les endroits où se trouveraient les dangers, mais s'était vite rangé à cet avis: ces derniers seraient certainement habilement cachés. Inutile donc de les chercher d'aussi loin.
Il avait aussi tenté de mémoriser une route à partir d'ici. Peine perdue. Soit sa vision devenait floue passée une certaine distance, soit quelque chose l'empêchait de voir clairement. Et puis il lui semblait que des murs bougeaient, entre deux fois où il y prenait garde. Peine perdue, donc.
Revenant de ses réflexions, il vit que le vieil elfe et Akew étaient en train de leur faire faux bond. Il commença à lever la patte pour les interpeler et leur demander encore de l'aide, mais se retint bien vite. Inutile de paraître couard ou incompétent devant ses nouveaux compagnons d'infortune...
Il se tourna donc vers ces derniers, et dit:

Bien-bien. Il semble que quelqu'un doive à présent ouvrir la marche-marche.

Personne ne répondit.

Attendre plus longtemps ne changera rien-rien à l'affaire. J'ai aussi peu-peu envie que vous d'y aller, mais nous n'avons aucun choix. Et ce vieux fou ne nous a pas laissé savoir comment repartir d'ici.
Je vais commencer. Mais rappelez-vous que mes talents de magiciens peuvent nous servir face à un démon. Alors si vous voyez un piège qui m'échappe...

Espérant que les autres saisiraient le fait qu'ils gagneraient bien plus à l'aider qu'à le perdre, il laissa à contrecœur ses pattes le porter à l'entrée du lieu. Il jeta un dernier regard en arrière, puis s'avança dans la porte de pierre.
La peur le tiraillait, et ses nerfs étaient tendus comme des câbles. De la sueur froide coulait le long de sa nuque.
En une interminable seconde, il franchit l'arche. Il faillit laisser échapper un soupir de soulagement, quand son regard fut attiré par un cadavre, dans le coin de droite.
Il se jeta en avant, en espérant que le piège serait isolé.
Durant sa roulade, il entendit le bruit sourd d'une herse de fer qui s'abattait dans son dos. Puis le cliquetis d'une chaine qui la remontait en place. Voyant avec une certaine surprise qu'il était toujours vivant, il héla les autres:

Merci-merci de m'avoir prévenu pour celle-là, les gars... Bon, vous pouvez venir.

Mais il était loin de ressentir l'assurance qu'il voulait afficher.

[Jasper Nellelm]

Jasper avait jeté un coup d'œil rapide et furtif sur l'intérieur du labyrinthe lorsqu'il avait actionné par "mégarde" le piège à l'entrée. Étrangement, le chemin qu'ils allaient devoir emprunter serpentait de ci de là en descendant de plus en plus alors que le vieil homme leur avait précisé qu'ils devaient atteindre le sommet de la tour. Ce phénomène suspect dérangeait quelque peu Jasper qui n'avait pas familiarisé avec la magie faisant office dans cet endroit mais il s'y résigna, ne sachant que faire d'autre. Autre fait important, bien que le labyrinthe se trouvait en contrebas, il leur était impossible de prévoir le chemin à suivre lorsqu'ils pénétreraient dans cet antre maléfique, seul leur destination finale se distinguait au loin, sorte de trou béant invitant chaque être vivant à s'y engouffrer.

Nicolaz leur promit des récompenses de taille pour les motiver tel que la gouverne des royaumes des Nibelungen s'ils parvenaient à terrasser le démon qui hantait les lieux. Et alors que Jasper scrutait un moment le labyrinthe en appréhendant les épreuves qu'il allait subir, le vieillard, ainsi qu'Akew, s'éclipsèrent silencieusement dans les ombres, et disparurent sans laisser de traces. Alors que le silence s'installait sur le groupe, la créature rampante se mit à parler, avec sa fichue manie de répéter certains mots qui était plus qu'agaçante. Il invita quiconque qui serait volontaire afin d'ouvrir la marche. Aucune réponse ne se faisant sentir, il prit les devants et s'engagea lui-même dans le labyrinthe. Manquant de se faire embrocher par la herse de fer qui était tombé, Jornariliche fit une roulade en avant qui lui sauva la vie. Et alors qu'il reprenait contenance, il adressa au groupe une remarque sarcastique avant de les inviter à le rejoindre.

"Décidément, cet être immonde se révèle bien agile et ne manque pas de ressources", pensa Jasper.

- Soit, messire Jorna ... Jorna ... hum, désolé mais je ne me souviens plus de votre nom, je vous appellerai Jorna, tout simplement si vous me le permettez, exprima Jasper avec une mimique trahissant son embarras. Puis, vaillamment, il reprit, Comme je le disais, soit, je vous suivrai courageusement dans ce labyrinthe au péril de ma vie.

Sur ces mots, Jasper s'engagea à son tour sous l'arche, esquivant aisément le piège qu'il avait vu activé quelques instants auparavant et rejoignit son compagnon ouvrant la marche ...

[Jornariliche]

Bien.
Les autres lui accordaient une certaine confiance. C'était plutôt une bonne chose. Voire une première pour un skaven... D'autant que l'autre première était que lui-même devrait leur faire confiance aussi. Alors c'était finalement bien que tous soient dans le même embarras...

Il accorda un sourire un peu crispé au semi-homme. Celui-ci venait de faire preuve de plus de courage que les deux autres.
ces derniers suivirent rapidement, esquivant habilement le piège.

Il commença à avancer, en voyant encore que nul autre ne voulait de la première place. Il se remémora une vielle leçon, disant que dans un dédale, la solution résidait dans le fait d'aller toujours dans la même direction. Il se décida au hasard pour la droite, et se dit qu'il prendrait systématiquement pour cette direction dans les cas de croisements.

Jornariliche se ressaisit. Il avait profité de cette pause pour réfléchir à la situation. Il était sûr que la mort pouvait être au recoin de chaque mur de ce lieu. Mais d'un autre côté, devenir un seigneur ou un autre n'était pas pour lui déplaire. Bon, il était vrai qu'il ne savait rien du poste de seigneur en question, mais dans tous les cas, c'était un but qui trottait toujours à l'arrière de l'esprit de tout skaven qui se respecte. Il avait toujours été le sbire d'un plus puissant que lui ou d'un autre, mais dans le cas précis, il avait l'occasion d'enfin devenir LE seigneur incontesté... Il pourrait même rester allié aux trois autres. Ou au moins aux survivants éventuels. Et aujourd'hui, cette seule question était plus présente à son esprit qu'elle ne l'avait jamais été.

Et d'ailleurs, s'il ne revenait pas à la situation présente, la question en question ne se poserait plus du tout!

Juste à temps pour entendre le léger cliquetis du mécanisme. Un pas de côté par réflexe lui évita de prendre une flèche entre les yeux. Mourir par une bête flèche à deux doigts d'être le maître du monde, c'aurait tout de même été stupide...

Un instant trop tard, il se retourna pour prévenir les autres, sachant très bien qu'il était déjà trop tard.
S'attendant à voir un de ses compagnons embrochés comme un rat, il eut le soulagement de les voir tous les trois serrés contre un mur ou un autre, la sueur au front.
Il s'aperçut alors de ce qu'il s'était laissé entraîner une fois de trop par ses pensées. En effet, les trois étaient dans un état de nerfs à peine descriptible. Un bruit constant et omniprésent emplissait l'air. Le bruit de dizaines de machines, tel qu'il ne l'avait pas entendu depuis le temps où il habitait skarogne, dans les quartiers du clan. C'était peut-être ce qui l'avait inconsciemment mis en confiance. Alors que les autres avaient compris bien plus vite que lui que c'était un signe évident de danger.
Il encaissa sans rien dire le regard appuyé de ses compagnons, et reprit son avance.

Puis, après un moment, il vit que son plan ne pourrait tenir la route longtemps.
Un gouffre béant s'étendait en travers du couloir. Plus de trois mètres séparait ce coté de l'autre bord. Jornariliche se retourna vers le groupe:

Bon, les gars-gars. Moi, je suis que technomage. Là, j'attends vos-vos idées.

Le cliquetis ambiant se précisa petit à petit, alors que tout le monde réfléchissait. Se retournant, ils virent au bout du couloir ce qui en était la cause. Une infernale machine poussait un mur de métal qui obstruait le chemin en en épousant presque parfaitement la forme. Et qui lentement allait les forcer à tomber dans le vide ou à trouver une solution.

Le skaven, comme s'il s'attendait à quelque chose de ce genre (si ce n'est à ça précisément), ne lui accorda pas un regard et finit sa phrase:

Et je vous conseille de vite-vite trouver. On va manquer de temps...

[Valandil Calmacadil]

Le mur se rapprochait de plus en plus et Valandil s’activait à trouver une solution à ce problème. La sueur perlait sur son front, il sentait ses muscles tendu. Le temps pressait quand un bruit sourd se fit entendre de tous, trois dalles arrivèrent. L’une de la droite, une autre de la gauche et la dernière des profondeurs du trou. Elles formaient un pont parfaitement droit. Tout le monde compris qu’il fallait se presser de traverser. Ils se mirent tout trois à courir sur le pont. Tout trois !? Valandil était resté sur le bord et le mur n’était plus qu’à cinq de lui quand il cria :

-STOP !

Valandil avait remarqué un cadavre sur la troisième pierre qui semblait s’être fait empaler.

-Ne marchez pas sur la troisième dalle elle est piège sautez par-dessus !

Heureusement ils entendirent et sautèrent par-dessus la troisième dalle. Valandil à son tour se mit à courir pour rattraper son retarde, il sauta la dalle habilement et rejoignit ses compagnons.Le mur commença à reculer et les dalles repartirent par où elles étaient venues. Jornariliche reprit la tête du groupe et les trois autres le suivirent sans rien dire se disant dans leur tête que le pire restait à venir et qu’ils n’étaient pas au bout de leurs peines.

[Jasper Nellelm]

Le groupe avançait tant bien que mal à l'intérieur de ce labyrinthe qu'ils avaient, en quelque sorte, été forcés de parcourir. Non sans encombres, ces compagnons improvisés progressaient, lentement mais surement à travers les galeries qui s'ouvraient devant eux.

Jasper devenait de plus en plus inquiet à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la "tour". Ils allaient devoir, un à un, déjouer moult pièges, embûches et traquenards que recelait le labyrinthe. Chacun essayant de faire preuve d'un "esprit de groupe", ils étaient déjà parvenu à en éviter deux, le premier grâce à la vivacité de Jorna et Valandil, avec son grand sens de l'observation, leur permit d'aller de l'avant sans embrouilles lors du second.

Alors qu'ils venaient de pénétrer dans ces lieux, ses deux nouveaux compagnons d'aventure avaient déjà prouver leurs capacités. Afin de ne pas paraître couard et inutile, Jasper entreprit alors de prendre la tête de l'expédition pour la suite. Dépassant allègrement Jorna qui se trouvait devant lui, il se retrouva dans la position de l'éclaireur.

Étrangement, ils ne rencontrèrent aucune difficulté pendant un long moment, ce qui laissait à présumer qu'ils allaient en baver bientôt. Comme Jasper l'avait imaginé, il ne pouvait ne repérer à travers ces galeries, chaque mur semblait à son voisin et ne portait aucun signe permettant de les différencier. Chaque pas effectué par le petit Halfling était, à proprement parlé, un pas hasardeux et guidé par son instinct.

La marche se révélait interminable et Jasper commençait à manquer de souffle, peinant à faire mettre un pied devant l'autre, il n'avait pas la moindre idée du temps qu'il avait déjà passé dans ces galeries, il ne savait même pas s'il allait dans la bonne direction. Ses pensées l'absorbèrent rapidement, repensant à toutes les épreuves qu'il avait traversé lorsqu'il était plus jeune; la mort de ses parents, sa période "fugitive" et tout le reste. Qui aurait pu imaginé qu'il se ferait embarqué dans une aventure de cette envergure ?

C'est alors qu'un bruit sourd et redondant atteignit ses oreilles, mettant en alerte le groupe entier. Jasper tenta de déterminer l'origine de ce grabuge, en vain, rien ne se présentait, la voie était libre, devant comme à l'arrière. Il s'avança afin d'obtenir un peu plus d'informations lorsqu'une chose craqua sous son pied. En y regardant de plus près, Jasper identifia un os de cadavre, lui indiquant l'existence d'un piège proche. Il faisait très sombre dans ce couloir assez large pour qu'ils puissent y marcher à trois côte à côte, de ce fait, l'Halfling distinguait à peine les parois à droite et à gauche. Le brouhaha s'intensifiait de plus en plus, ce que indiquait que la distance entre son origine et le groupe s'amenuisait. La tension était palpable à sein de la bande, s'accompagnant de l'agitation frénétique de Jasper qui commençait à paniquer. Examinant de plus près les murs environnants, Jasper découvrit des alcôves, assez grandes pour contenir une personne adulte, il y en avait une bonne dizaine, l'une à côté de l'autre; la curiosité du petit homme n'en était que plus stimulée. Réfléchissant à vive allure, Jasper comprit soudain l'essence du piège qui les attendait, la tension à son comble, il se retourna vers ses compagnons.

- Vite, dans les murs ! Prenez chacun une alcôve et priez pour que vous ne vous fassiez pas happer !

A peine eut-il terminé sa phrase qu'il se précipita à l'intérieur d'un de ces renfoncements et se fit tout petit, tentant de s'enfoncer dans le mur. Le bruit se rapprochait à vive allure, il allait bientôt parvenir à leur hauteur, assourdissant, Jasper ne pouvait plus attendre quoique ce soit autour de lui. Il n'avait pas pris le temps de voir si les autres s'étaient abrités à temps ou pas. De plus, il n'aurait pu s'informer en appelant car avec le brouhaha créé, sa voix ne porterait pas, il n'était même pas sur qu'il aurait pu s'entendre lui-même.

HRP : Bon j'avais pensé à un simple TRES GROS rocher qui roule pour ce piège là mais si vous avez d'autre idée, allez-y ^^

[[MJ] Le prince noir]

Le groupe avait marché dans le labyrinthe pendant au moins quarante-cinq minutes. Jornariliche avait habilement detecté le premier piège et Valandil avait tiré la bande d'un sacré pétrin. Arrivé à un couloir plus original que les autres, les aventuriers s'immobilisèrent. Des alcôves décoraient les murs du couloir et portait de petites sculptures. Des visages grimacants étaient gravés à l'intérieur de ces alcôves et effrayait un peu le groupe.

Jasper entendit un cliquetis léger au départ, qui finit par devenir un vrai brouhaha vers la fin. Il cria aux autres de se mettre dans les alcôves. Malgré les visages démoniaques, il le firent. Puis ils attendirent. Les minutes passèrent, et ne sachant que faire, ils restaient là, sans bouger. Puis, au milieu du couloir, une ligne rouge et jaune commenca à apparaître, comme si, en dessous du sol, se trouvait une lumière.

Le sol s'écarta d'un coup, se colla contre les murs, mais les aventuriers, n'étaient pas écrasés, heureusement, ils étaient dans les alcôves. La queue de Jornariliche, qui dépassait de quelques centimètres en dehors de l'alcôve, failli être broyée. Le skaven avait en effet eu un réflexe instinctif et ramena sa queue vers lui rapidement. Puis le sol se remit en place, et ils sortirent de leurs cachettes. Jasper avait sauvé tout le monde.

[Jornariliche]

Jornariliche, pour la première fois depuis que sa queue avait été accidentellement raccourcie, bénit ce fait.
Alors que le sol reprenait sa place normale, il accorda à Jasper un signe de tête de remerciement. Puis il reprit la marche.
Rien ne sert du perdre de temps-temps. Sortons d'ici avant que cet endroit ne nous tue. Je ne sais-sais qui est le malade qui l'a créé, mais il était malade ET très fort-fort.

Marchant en avant, il se dit qu'avec un peu de chance, le malade en question serait de plus mort. Et qui plus est depuis suffisamment longtemps pour que certains pièges soient détendus ou désamorcés. Peut-être pourrait-on déterminer ainsi l'approche vers le but final. Il était logique de penser que ces derniers n'étant pas magiques (comme l'avaient dit Akew et le vieux), les plus fins et sophistiqués seraient aussi les plus fragiles et susceptibles d'être dégradés par le temps.
A surveiller, donc...

Au détour d'un couloir, le skaven trouva au sol du coin du couloir un amoncellement de pierres précieuses. Il passa devant avec un regard de dédain et dit: Pfiu. Alors là, c'est vraiment grossier. Soit ces gens-gens nous prennent pour des benêts, soit pour des nains. Ceci étant, il se garda bien d'en approcher le moins du monde.
Grand bien lui en fit, car moins de deux mètres plus loin, la lueur de son bâton se refléta à travers un cristal astucieusement placé, et rebondit dans une petite lucarne. Un blop blop se fit entendre de l'autre coté de la cloison, et dans un bruit d'arbalète géante des lames sortirent des murs pour trancher les jambes d'un avide voleur qui n'était pas là.
Chacun se retourna vers la chose, sachant qu'aucun mortel n'aurait eu le temps d'esquiver ça, et repartit avec ses sueurs froides.
De la chimie en plus, je crois-crois. Si nous ne sommes pas morts ce soir, c'est qu'au moins un de nos dieux-dieux existe suffisamment pour croire en nous...

Laissant ses compagnons le suivre, il continua sa route.

Jusqu'à arriver sur un endroit où le couloir s'élargissait assez pour former une sorte de petite place. Une place au centre de laquelle trônait une grande pierre circulaire dans laquelle était percée une ouverture assez grande pour laisser passer un homme de belle taille.
Serait-ce enfin la fin de ce périple? De cet étage? Allaient-ils pouvoir continuer plus haut/bas?
Tous s'étaient rassemblés dans l'expectative autour du lieu, et chacun avait l'air de ruminer les mêmes pensées.
Mais ça ne plaisait pas à Jornariliche. Il ne savait pas du tout s'ils avaient fait suffisamment de chemin. Impossible à dire. La dalle vue de loin était trop floue pour pouvoir dire si c'était la même. Et bien sûr aussi l'exhalaison fétide qui s'en dégageait n'avait rien d'engageant...