[Scénar groupé] Un destin bien mal en point...

[[MJ] Le prince noir]

HRP: Comme l'a dit Jasper, dans mon post de questions, évitez de faire bouger, parler, les autres personnages. Contentez vous de faire les actions de vos persos. Merci ^^. Valandil, essaie de changer la couleur de l'écriture, quand c'est quelqu'un d'autre qui parle. Aussi, ne mélange pas les termes, un moment tu dis, le groupe, puis à un autre, nous. Parle tout le temps soit comme Adelbert en disant je, ou bien comme Jasper en utilisant Il.

Le groupe d'aventuriers étaient anxieux mais en même temps curieux de voir ce qu'ils allaient découvrir dans la tour. Au moment où Akew ferma la porte, le groupe se retrouva totalement dans le noir. Ils furent surpris quand ils virent une lueur rouge apparaître près d'eux. C'était Jornariliche qui avait allumé la malepierre qui ornait son bâton. Il s'était rapproché des aventuriers sans un bruit dans le noir. Sa présence restait néanmoins pesante.

En effet, les aventuriers étaient tous des individus normaux, certes, différents, mais ils ne puaient pas, ne portaient pas des morceaux de tissus et ne maniaient pas une arme destructrice. Le groupe se tourna alors vers ce qui les attendait. Pendant qu'ils étaient en train de regarder le skaven, Akew s'était discrètement faufilé derrière eux, et avaient poussé un bloc de pierre. De la lumière filtrait à présent à travers la pièce et Jornariliche, Jasper, Adelbert et Valandil furent surpris. Akew se tourna vers le technomage:

-Bienvenue à Erengard.

Des immenses couloirs se profilait jusqu'à perte de vue. Il durent descendre jusqu'en bas de la petite colline où ils se trouvaient à l'intérieur de la tour, puis empruntèrent l'unique couloir qui se présentait à eux.

-Etrangers, mon voyage s'arrête ici. Entrez dans ce labyrinthe. Mais entrez-y prudemment.

Le groupe se réfléchit quelques instants, perplexe.

-Ah, et j'oubliais.

Akew appuya sur une dalle du sol, et trois têtes de dragons apparurent et incendièrent le sol du couloir. Le groupe observa en silence. Le sol était maintenant brûlant et Akew leur adressa encore quelques paroles.

-De nombreux Nibelungen ont peris dans ce labyrinthe, et vous croiserez leurs cadavres. Ils vous montreront le chemin. Le premier s'est fait tuer par ce piège. Sa carcasse est là. Leurs blessures vous indiqueront les pièges.

Il désigna le cadavre qui venait de se faire encore calciner et disparu dans un nuage de fumée.

Image de cadavre, attention aux âmes sensibles.

[Jornariliche]

Diable. Ce destin peu appétissant n'intéressait pas le skaven. Il se savait pris au piège dès l'instant où il avait posé les pattes dans la neige, mais à présent, il en ressentait toute l'ampleur.

Dis-nous, chose-elfe. dit-il en s'adressant au guide. Saurais-tu nous en dire plus. Combien est grand-grand ce lieu. Qui l'a fait. Si la récompense qui attend les survivants sera de repasser par ce chemin-là... Dis nous qui sont les Nib'lung'en.

Jornariliche avait du mal à prononcer ces mots trop étrangers pour sa bouche sans lèvres. Mais la curiosité le poussait à en savoir plus, car il avait la conviction que Akew les laisserait en plan dès qu'ils tourneraient la tête.

Tu n'en dis pas plus... Avança-t-il en voyant que l'elfe les toisait sans mot dire. Serait-ce que tu sais que les réponses ne nous plairont pas? Serait-ce que les êtres qui envoient en quête des gens aussi disparates que nous, aussi ennemis que l'on peut l'être, manquent de discernement? Un elfe, un hobbit, un homme et un skaven. La main dans la patte. Qui doivent mener à bien une mission vitale. Faut-il que ces gens-là soient bien en peine de trouver autre.

Il resta silencieux le temps que ces mots pénètrent l'esprit de ses compagnons, plus que celui de leur guide. Il soupçonnait celle-ci de feindre, et d'être tout à fait consciente de tout ça. Seulement, il voulait que chacun des autres ait ceci en tête autant que lui-même.
Il en profita pour observer le labyrinthe. Ce dernier, en contrebas, semblait s'étendre à l'infini. Les murs de pierre avaient l'air de se mouvoir dans la brume qui recouvrait le lointain, et cette dernière avait l'air de vouloir cacher quelque chose. Comme par exemple le fait que la pierre devenait autre chose. Même s'il se savait condamné à devoir y aller avant peu, Jornariliche ne s'en sentit pas poussé plus avant.

Tu sais que nous sommes pris au piège de toi et des actes des tiens. Reprit-il. Tu le sais aussi bien que nous. Au plus tu nous en diras, au mieux nous pourrons avoir des chances de succès. Nous savons que l'alliance nous aidera. Nous ne nous battrons pas. Ou au moins, pas de mon fait. Parle. Nous autres avons tout notre temps.

Il s'accorda un petit rictus satisfait, tout en ayant intérieurement des sueurs froides. Si Akew était aussi puissante qu'elle voulait le paraître, elle pourrait le vaporiser du regard juste pour montrer son courroux.
A son grand étonnement, elle sourit d'amusement...

[[MJ] Le prince noir]

Akew resta un moment songeuse, puis se tourna vers la forme qui se rapprochait.
-J'aurai du tout vous dire depuis longtemps, héritiers.

Le vieil homme qui apparut était très vieux, mais paraissait en très grande forme.
Il portait une barbe blanche, et s'appuyait sur une canne de bois, qui au vu de la démarche de son porteur, ne lui servait à rien. Ses yeux étaient bleus et ses cheveux presque aussi blanc que les plus beaux nuages d'été. Il s'arrêta aux côtés d'Akew, puis regarda les aventuriers. Ses yeux scrutaient l'esprit du groupe. Il gardait néanmoins un sourire gênant, presque naïf.

-Mon nom est Nicolaz Henri Harmnohf. Je suis le dernier survivant des Nibelungen. Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu tout vous dire tout de suite.

Nicolaz s'appuya contre un mur, en prenant soin de vérifier la présence de pièges, et commenca son récit.

-Comme je vous l'ai dit, je vais répondre à vos questions. Jornariliche, je vais satisfaire tes interrogations. Les Nibelungen étaient un peuple très ancien, et sont aujourd'hui les ancêtres des peuples du monde. Nous étions très peu nombreux, et chacun représentait une race du monde actuel. Ce lieu est le donjon d'Erengard, comme vous l'a dit Akew. Il n'est pas très long, ni très haut, ce n'est qu'une illusion d'optique. Les couloirs sont arpentés par des créatures du chaos, et nombre de mes anciens compagnons ont péris en se battant.

Il marqua une pause, pour bien que tout le monde comprenne.

-Tu t'es trompé sur certains points, Jornariliche. Vous avez été choisis, car vous êtes les derniers descendants encore en vie des Nibelungen. Dans la dernière pièce de ce donjon se trouve l'anneau des Nibelungen, comme nous vous l'avons dit. Il y a des années de cela, quand le monde venait de se créer, nous avons enfermé un puissant démon dans cet anneau. Malheureusement, le démon brisa ses chaînes et depuis des milliers d'année, reprend des forces. Nous nous sommes précipités là haut pour le tuer, ou l'enfermer, mais la moitié de nous oublia les pièges que nous avions posés pour contrer les démons qui viendraient libérer leur maître. Nous nous sommes réunis alors lors d'un dernier conseil, et nous avons décrété que tout le monde allait essayer de franchir ce labyrinthe, mais tous périrent. Je fut le survivant. Le roi des Nibelungen me chargea alors de retrouver nos descendants des centaines d'années plus tard, puis de leur donner la tâche de sauver leur monde. Le roi mourut alors dans mes bras, après m'avoir donné son ultime ordre. Ma descendante est Akew mais elle fut mortellement blessée par le démon, et elle se meurt. Vous êtes les seuls descendants capables de sauver ce monde. Je vous suivrai, comme je vous ai toujours suivi, et même sauvés. Jornariliche, c'est moi qui est mis Jiz sur ta route, même s'il était slaaneshii. Valandil, c'est moi qui est empeché les porte pestes de te tuer à ta naissance. Jasper, c'est moi qui t'es fait rencontrer Sysca. Adelbert, c'est encore moi qui est empeché ton meurtre par un de tes clients. je comprends votre trouble, je vous laisse ainsi quelques minutes pour me questionner.

[Jasper Nellelm]

Jasper restait pétrifier devant le spectacle qu'ils venaient tous d'observer, c'était la première fois que le jeune halfling voyait un cadavre dans un tel état, de plus, la carcasse avait fini par se réduire en poussière après les jets de flammes déclenchés volontairement par Akew. Personne n'avait bougé, surement aussi impressionnés que lui par le piège mortel du labyrinthe qu'ils allaient devoir emprunter de leur plein gré. Des minutes interminables passèrent après la démonstration du guide. Enfin, celui qui s'appelait Jornariliche s'adressa à leur hôte.
"Dis-nous, chose-elfe, saurais-tu nous en dire plus. Combien est grand-grand ce lieu. Qui l'a fait. Si la récompense qui attend les survivants sera de repasser par ce chemin-là... Dis nous qui sont les Nib'lung'en."
Jasper trouvait déjà le personnage peu commode, en rajoutant sa difficulté à parler, il ne paraissait que plus étrange. Jornariliche semblait vraiment insister sur le fait d'obtenir des réponses aux questions qui avaient été posées auparavant, on sentait également une pointe d'agacement dans sa voix désagréable. Le pire étant qu'Akew restait de marbre, semblant ne pas vouloir répondre à ces interrogations.

C'est alors qu'elle se mit à sourire, prenant Jasper au dépourvu et une voix s'éleva soudainement, venant de derrière eux. Pendant que tous étaient concentrés sur Akew, une autre personne en avait profité pour se faufiler et apparut des ombres de la bâtisse. D'une démarche aisée pour son âge apparent, il alla se placer aux côtés de leur guide, on pouvait distinguer avec quelques efforts des traits similaires entre ces deux là. Il faisait preuve d'une prestance presque irréelle. Lorsqu'il eut l'attention de tout le monde, il se présenta.
- Mon nom est Nicolaz Henri Harmnohf. Je suis le dernier survivant des Nibelungen.
Tiltant sur le mot "Nibelungen", Jasper s'intéressa d'un peu plus près à ce qu'aller dire le vieil homme. C'est ainsi que, passant la main prudemment sur le mur d'un air nostalgique, il leur raconta ce qu'il leur fallait savoir, et même plus encore. A la fin de son récit, Jasper savait alors que cette tour, magique et maléfique, avait été construite par les Nibelungen afin de protéger ce fameux anneau qui, à son plus grand désarrois, renfermait un démon en son sein.

Mais la nouvelle déroutante était encore que chacune des personnes dans la pièce était, selon Nicolaz, un descendant direct des Nibelungen. De plus, ce dernier semblait connaître chaque instant de leur vie en détail, et même être à l'origine de certains événements particuliers de leur existence. Toujours selon le vieil homme, grâce à lui, Jasper aurait rencontré Sysca, cet humain si cher à son coeur qu'il recherchait ardemment. Cette histoire était difficile à croire, trop d'informations à assimiler en même temps. Malgré tout, Jasper parvenait à rester calme, serein, engrangeant tous les renseignements que Nicolaz Henri Harmnohf leur fournissait dans sa mémoire, c'était après tout, la voie qu'il avait choisi.

Pendant que tout le monde était captivé par leurs deux "ancêtres", Jasper se déplaça lentement et silencieusement vers le couloir qu'ils allaient devoir emprunter. Abandonnant l'idée de comprendre la structure de la tour, il se mit à examiner le sol de pierres, brûlé à l'endroit où ne trouvait le cadavre avant de se faire calciner. Ne résistant pas à la tentation, il appuya à son tour sur la dalle piégée, ce qui déclencha les têtes de dragon instantanément dans un bruit assourdissant. Surpris, Jasper tomba à la renverse et atterrit sur les fesses; se relevant péniblement, il écrasa la mèche de cheveux qui commençait à s'embraser légèrement.

- Désolé, dit-il crispé, remarquant qu'il était à présent l'objet de l'attention de tous, il semblerait que ça soit authentique, haha. continua-t-il avec un petit rire gêné.

[Jornariliche]

"Quel irresponsable." Pensa Jornariliche.
Il espérait grandement que le hobbit saurait se montrer plus prudent une fois qu'ils se seraient mis en marche. Sinon, ils ne feraient pas dix mètres. Mais le petit être avait l'air de quelqu'un qui sait cacher son jeu. Et du peu qu'il en avait entendu depuis quelques minutes, le technomage se doutait qu'il devait être aussi habile que chacun des autres, il n'aurait pas survécu jusqu'ici, sinon.
Et puis il était aussi un descendant des ces Nibelungen. Jornariliche avait la grande impression que les réponses du vieil homme n'avaient fait qu'ouvrir plus de question, et sentait qu'il en avait encore beaucoup à poser. Mais aucune ne lui venait à l'instant.
Il s'en posait trop à lui-même. Toute son échelle de valeurs venait de s'effondrer: si ce qu'avait dit le vieil homme était vrai, alors tout ce qu'il avait appris depuis petit était faux. Ou presque tout. Le Grand Cornu n'avait-il pas mis les skavens sur (sous?) terre pour régner sur toutes les autres races? Si cette histoire de Nibelungen était vraie, toutes les races du monde étaient à un certain point de vue égales, et toujours est-il que lui et les trois autres devaient travailler comme des alliés sincères. Quelle chose nouvelle...
Quel dommage que l'espèce skaven n'ait jamais développé aucune sorte d'historiens, pour se souvenir de ce genre de choses. Qui pouvait s'en souvenir? Les nains? Les elfes? Gens de mauvaise foi qui n'avoueraient jamais être les égaux d'orques ou d'humains...
Ah, voici la question pertinente qui rôdait à la frontière de son esprit:
Que se passera-t-il si nous échouons? Et si nous réussissons? Dis-nous, s'il te plaît.

HRP: C'est prince noir qui parle, au lieu de poster, j'édite les messages.

-Si vous échouez, ce démon détruira tout sur son passage, puis s'attaquera à vos peuples. Ensuite, il ira détruire d'autres mondes. Si vous arrivez à monter en haut de la tour alors l'un de vous devra mettre l'anneau à son doigt, et résister assez longtemps pour que le démon reste enfermé dans votre âme. Celui qui fera ca le saura le moment venu. Il faudra quelqu'un de fort d'esprit. Mais comme vous êtes des Nibelungen, seul un d'entre vous pourra le faire. Je ne sais hélas pas qui devra le faire. Le Nibelungen qui enfermera le démon dans son corps détruira l'âme du démon, et les pouvoirs de celui ci repartirons avec lui dans les royaumes du chaos.

Huh! Ah, quand même...

[Adelbert]

Nous avions pénétré dans la tour et devant nous se profilait un large couloir à présent. Les murs en pierre de taille étaient poisseux et sombres, rajoutant un aspect détestable et souillé à ce lieu. Mes nouveaux compagnons restaient silencieux lorsque notre guide nous avait avoué qu'elle ne poursuivrait pas le voyage avec nous. Puis elle nous mis en garde contre les dangers du labyrinthe par une démonstration plus que convaincante. Cela fait, l'homme rat s'adressait à elle en quête de réponse aux nouvelles questions que les paroles d'Akew avaient engendrées, je riais intérieurement d'une de ses réparties assurant qu'on ne se battrait pas entre nous.

Alors que le skaven finissait d'énoncer ses questions nous avions eu le droit à l'apparition d'un nouveau protagoniste. Un homme d'un âge avancé s'avança vers nous, il paraissait vif et alerte, certainement héros de son temps mais il démontrait une gloire à présent passée. Je restait silencieux tout le temps de son arrivé, épiant les faits et gestes de chacun car je n'avais toujours pas digérer ce qui venait de m'arriver. Cependant il n'était plus temps de flancher, un calme absolu régnant en moi depuis que j'étais entré dans la tour. Calme qui a bien faillit être soufflé alors que le vieil homme avouait que nous étions des descendants d'un peuple supérieur à tout ceux existants à ce jour.

Plus le temps passait, et plus j'étais perdu. Mon esprit vagabondait à présent, j'écoutais, je voyais et je sentais ce qui m'entourait sans pour autant en avoir conscience. Je crois que j'étais au bord de la folie ou bien je devenais insensible à ce genre de révélation censé être un choc, je ne savais pas. Je restais toujours muet pendant que le vieux racontait son histoire, gardant mes pensées pour moi, en particulier concernant la nuit qui me value la cicatrice prônant en haut de mon torse. La lame était passée à coté du cœur m'avait on dit. Une sacré veine que l'homme n'avait pas les foies de finir le travail.

J'ai alors été coupé dans mes souvenirs lorsque le demi homme actionna le piège qu'Akew nous avait montré précédemment. Le regardant cul parterre, un sourire naissait sur mon visage.

" Et bien alors petit homme, ne t'enflamme pas comme ça ! ", ricanais je. L'halfling avait l'air tout ce qui était de plus sérieux mais il démontrait à présent une excessive curiosité.

Sans être démonté, l'homme rat renchainait sur de nouvelles questions. Cette chose aimait vraiment savoir où il trainait ses guêtres. J'écoutais alors attentivement les réponses du vieil homme qui n'étaient que source d'angoisse. J'étais cependant fin près à poursuivre cette épopée. Sûr de moi et confiant dans notre possible réussite, je décroisais les bras et prenait alors la parole depuis notre rencontre avec la guide.

" Quels moyens pouvez vous mettre à notre service? J'entend par ici du matériel et tout ce qui pourrait vous passer par la tête. Ah, une question qui pourrait surement augmenter notre longévité dans ce monde : y'a t'il un moyen de détecter les pièges qui peuplent cet endroit? Et de quelle nature sont ils? Simplement des mécanismes ou autre monstres et compag... "

Stoppé dans ma phrase, je saisissait ma chemise au niveau de l'estomac qui était de nouveau prit de crampes. Les traits tirés, ma vue s'était quelque peu brouillée, ou plutôt affutée. En effet, je discernais très faiblement une aura autour des personnes qui m'entouraient. Mais la douleur éclipsait cette bizarrerie que je ne retenais pas. Puis elle disparaissait alors quand je me redressais essuyant mon front humide à l'aide d'un mouchoir.

" Pardonnez moi, je crois que j'ai faim. "

N'ayant pas d'autres questions j'attendais mes réponses. J'étais près et n'attendait que l'assentiment des mes compagnons. Cependant, je restais plutôt inquiet dans la détection de ces pièges. D'après ce qu'était mes compères, aucun d'entre nous n'était apte à les découvrir. J'espérais alors que l'ancien nous donnerait de quoi faire.

[Valandil Calmacadil]

Le groupe écoutaient Jornariliche parler et attendaient la réaction de Akew ; sauf Valandil qui revoyait dans sa tête ce cadavre carboniser qui avait finit par rapetisser à cause des flammes. Jornariliche finit de poser toutes ses questions et Valandil sortit de ses pensées pour écouter Akew. Contrairement à ce qu’il pensait Akew sourit ce qui captiva l’attention de tous. Cela nous paraissait étrange ; nous fûmes surpris de voir qu’une personne en avait profité pour apparaître. Il se présenta comme le plus vieux descendant des Nibelungen. Valandil se trouva fortement troublé quand il apprit que s’était qui l’avait sauvé des portes-pestes.

Des souvenirs lui revinrent en tête et Valandil fut emporté dans son esprit. Des flots de questions se bousculaient dans sa tête et il se demandait se qu’ils allaient devoir affronter dans cette tour, qui était ce démon ? Il était torturé par ses questions et ne savait pas quoi dire.

Valandil s’arrêtât net dans ses pensées quand il entendit les flammes se réveiller à nouveau, c’était le halfing qui était tombé le cul parterre. A l’avenir il faudra qu’il soit plus méfiant.

Valandil réussit à sortir quelques questions élémentaires au vieux monsieur.

- Quels genres d’épreuves devront nous traverser ? Et comment je me combattrais je n’ai pas d’arme, je n’ai qu’un miroir et une bouteille de parfum ?

[[MJ] Le prince noir]

Le vieillard s'approcha encore du groupe et se mit à répondre à leurs questions.

-Ces pièges sont seulement mécaniques. A chaque piège il y a un cadavre de Nibelungen, servez vous en pour éviter ces pièges. Quand à toi Valandil, voilà une épée. Pour éviter les démons qui parcourent ce labyrinthe, je vais vous donner ce griffe démon de ma confection.

Nicolaz tendit alors l'objet tant redouté par les vampires et autres créatures des enfers. C'était un collier avec en guise de pendentif une griffe d'un animal inconnu. Adelbert recula, sans savoir pourquoi. Il fut aussitôt pris d'un horrible mal de ventre, ainsi que d'une migraine.

-Adelbert, avez vous un problème ?

[Adelbert]

Enfin les bonnes nouvelles arrivaient, les pièges étaient donc simplement mécaniques et il n'y avait rien de magique. Une réelle bonne chose, on m'avait toujours appris que la magie... c'était mal. En plus de cela, leur détection était des plus simple, il fallait ouvrir l'œil, et le bon. Ce qui ne devrait pas poser problème, ma vocation oblige. Dans le même temps, l'elfe nommé Valendil recevait une lame que j'espérais saurait il magner, il était bien propre sur lui, sans doute un homme de la haute sphère. Je souhaitais qu'il ait eu les enseignement en matière d'escrime.
Par la suite, le sage nous distribuait à chacun une lanière d'où pendait des morceaux de plantes à présent sèches. Il nous expliquait que ce pendentif nous protégerait des mauvais esprits. J'en étais resté béat d'apprendre que les histoires à faire peur et les menaces des prêtres sur notre salut étaient fondés. Les démons n'étaient pas des illusions et le vieux insinuait alors qu'ils étaient capable de nous faire regretter d'être né. Les trois compagnons recevaient le leur et j'étais le dernier. A l'instant où la main de l'homme âgé s'approchait de moi, j'ai fait instinctivement quelques pas en arrière, les yeux exorbité sur l'objet que soutenait le bout de cuir. Quelque chose dans ce collier me gênait atrocement, au plus profond de mon être, si bien que les crampes étaient revenues subitement et le sang battait mes tempes à m'en faire sauter le crâne. Je prenais appuis contre le mur, blême et fébrile. * Si seulement je pouvais consulter un foutu médecin ! *, me disais je.

Le vieillard s'adressait ensuite à moi en s'inquiétant de ma réaction.

" Non, non... Ce n'est rien. ", haletais je. " Je pense couver quelque chose, tout simplement. ".

Je me redressais, soutenant la douleur, et poursuivait.

" Je ne crois pas aux démons, je me passerais de votre grigri. Néanmoins je vous remercie de l'offre. ", lui disais je en lui lançant un hochement de tête et un sourire bien calculé.

HRP : Puis en s'éloignant du clavier il dit : " Oh le fourbe ! Une griffe démon ! Et puis quoi encore? Un répurgateur t'en qu'à y être... "

[Jornariliche]

Nous voilà aussi bien-bien équipés qu'on peut l'être, je crois. avança Jornariliche sur un ton qu'il voulait assuré. Pourquoi perdre plus de temps? il me semble que de toute façon nous ne serons jamais-jamais assez prêts, alors autant ne pas y passer la nuit.

Il regarda chacun de ses compagnons dans les yeux. S'arrêtant un instant sur ceux de l'humain, il se posa une fois de plus la question de savoir ce qu'il cachait. Toute tribu a ses grigris. Les skavens comme les nains ou les humains. Et si le vieux avait estimé que celui-ci devait les protéger face aux démons, alors ça devait être qu'il connaissait son affaire. Mais pourquoi diable alors cette réaction?
Bon, le gars était tout autant un descendant de cette race au nom si peu amène que le technomage, et avait donc son rôle à jouer. Ou au moins sa chance à tenter au nom des siens. C'est du moins la chose que Jornariliche avait compris des dernières discussions.
Or donc, même si cela lui fut douloureux, il décida de laisser sa chance à l'humain, et de le tenir à l'œil à l'avenir. Il ne devait toutefois pas être tout à fait net.

Il se fit d'ailleurs cette remarque pour lui-même qu'il commençait à apprendre de ses erreurs. Par le passé, il avait dû sauver sa propre peau de peu à chaque fois qu'il avait fait confiance à quelqu'un. A présent, il ne faisait que lui laisser une chance...

Bon, de toute façon, seuls les Prophètes savent déceler l'avenir réservé à chacun par le Grand Cornu (ou visiblement toute autre divinité obscure, d'après ce qu'il avait appris récemment).

Il vit dans le regard que chacun des autres lui rendit que tous étaient aussi peu confiants en l'avenir, mais tout aussi décidés que lui. Cela le ragaillardit un peu, et il commença à faire les premiers pas vers l'endroit qui peut-être bientôt abriterait leurs corps.