La route vers Parravon

La Bretonnie, c'est aussi les villes de Parravon et Gisoreux, les cités portuaires de Bordeleaux et Brionne, Quenelles et ses nombreuses chapelles à la gloire de la Dame du Lac, mais aussi le Défilé de la Hache, le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie, les forêts de Chalons et d'Arden et, pour finir, les duchés de L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

Modérateur : Equipe MJ

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[MJ] Trichelieu

Re: La route vers Parravon

Message par [MJ] Trichelieu »

"Ah, mon cher Tirssett, vous voilà réveillé. Laissez-le entrer, Roland."
"Bien sieur de Tremblay."
"Vous êtes Girard de Tremblay ?" Tirssett transpirait d'excitation.
"Eh bien ? Tu ne me reconnais pas ? Cela ne m'étonnes guère. La dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais pas plus haut que ça. Te sens-tu mieux ?"
"Le mieux du monde !"
"Bien. Très bien. J'ai ouï dire que tu étais doué dans ce que tu faisais. Voudrais-tu bien transmettre un message à mon cousin à Bordeleau ? Il me faut une personne de confiance pour cette mission."
"J'en serais honoré, monsieur"
"Parfait, parfait ! Mais rassures-toi, tu ne pars pas aujourd'hui. Tu dois encore te reposer. Ton départ est prévu pour dans trois jours. Je ferais affréter pour toi mon meilleur cheval. Et n'aies crainte, tu seras rémunéré à ta juste valeur. Qu'en dis-tu ?"

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Tirssett

Re: La route vers Parravon

Message par Tirssett »

Tirssett sourit à Girard et lui répondit humblement,

"J'exécuterai cette tache avec toute l'attention qu'elle requiert n'ayez crainte !"

Et Tirssett salua une dernière fois Girard et quitta la salle en partant il dit "Merci." A Rolland, et repartit dans le couloir. Mais cette fois-ci, il était content et fier de lui, il marchait a grands pas et retourna devant la pièce qui lui servait de chambre. Peut être pourrait-il revoir Amandine, la charmante femme qui s'occupait de lui; où alors allait-il partir plus vite que prévu ? Il était reposé désormais ... Il chassa ces idées de sa tête, et poussa la porte de la chambre. Il ne savait pas du tout si il allait tomber sur la femme et eut un petit haut le coeur ! Mais finalement, la porte s'ouvrit en grinçant, mais la pièce était vide ... Déçu un petit rictus se dessina sur son visage, et Tirssett se dirigea vers la fenêtre. Il regarda à l'extérieur, il devait être 17 heure, à peu près ... Il se posa sur un fauteuil et remit ses bottes, mit sa cape et décida de ressortir ; d'aller prendre l'air. Il repoussa la porte une nouvelle fois, prit l'opposé de la salle du trône dans le couloir, et descendit un grand escalier de pierre menant sur une très grande porte en bois. Il la poussa et arriva dans la cour intérieur du chateau.

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[MJ] Tisseur de Songes

Re: La route vers Parravon

Message par [MJ] Tisseur de Songes »

Le retour de Tirsset vers Paravon était à présent compromis maintenant qu'il devait jouer le rôle de coursier envers Girard de Tremblay. Le voyage vers Bordeleaux lui prendrait un peu moins de deux semaines s'il tenait une allure constante et soutenue, la ville se trouvant à 750 miles du château du Sieur, voyage se faisant à travers le Massif Orcal puis longeant la forêt de Chalon.
Dans l'immédiat, le souci de Tirsset était l'intense et chaude lumière que projetaient les rayons du soleil en cette fin de matinée. Après son périple, il aurait été difficile de penser qu'apprécier de nouveau la douce chaleur réconfortante de l'astre serait aussi facile. Le temps d'accoutumer ses yeux, il descendait la volée de marche qui menait dans la cour intérieure de l'édifice. L'espace était grand et entretenu, on pouvait apercevoir un potager accolé au mur d'enceinte Ouest alors qu'à l'opposé se tenaient les écuries. Des gardes en faction menaient leur ronde sur des remparts élevés garnis de quelques pièces de défense et les autres jouaient aux cartes sur des demi-tonneaux renversés ou perfectionnaient le maniement de leur arme. Pour un fief, le château de Tremblay était bien équipé pour sa défense. Quelques domestiques vaquaient à leurs occupations tandis qu'il n'y avait aucune trace de la fille de Girard.

Au loin, le bruit sourd d'un attelage s'élevait...

EDIT :
Pour toutes les questions relative au RP, suivre ce lien : http://warforum-jdr.com/phpBB ... f=2&t=1525

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Tirssett

Re: La route vers Parravon

Message par Tirssett »

Perdu dans ses pensées, et satisfait de la tache qu'il lui était confié, Tirssett descendait les marches du château en sautillant joyeusement ! La lumière du jour l'empêchait encore de bien distinguer ce qu'il se passait dans le château ... Mais au bout de quelques instants il commença à distinguer les murailles, hérissées de piques, sur lesquelles étaient montées balistes et chaudron de chaux bouillante ... le tout manoeuvré par des gardes nombreux, scrutant l'horizon, s'entrainant et jouant aux cartes ...

Il arriva finalement en bas des escaliers et se dirigea vers les écuries pour prendre son cheval et partir de suite vers Bordeleaux, mais il fut arrêté dans son élan par les bruits de sabots d'un attelage arrivant à vive allure sur la route du château. Intrigué, il sortit son coutelas de son fourreau et attendit que le convoi arrive a travers la porte du château, prêt a se défendre et a défendre sieur Girard en cas de problème. La fine lame de son arme cachait dans sa manche, le long de son bras : le métal lui glaçait le sang, mais accroupit dans l'ombre d'une porte de l'étable il attendait, sans faire un bruit.

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[MJ] Tisseur de Songes

Re: La route vers Parravon

Message par [MJ] Tisseur de Songes »

Un garde en faction sur le rempart s'élevant au dessus de la porte échangeait quelques mots avec un inconnu fraichement arrivé. Après une courte entrevue, celui ce retourna vers la cour intérieur du château et hélait un soldat situé près d'un mécanisme ressemblant à une barre de navire. Ce dernier tournait la roue avec vigueur, son visage prenant des teintes rouge,jusqu'à ce que le pont levis ce mettait en mouvement. Il descendait jusqu'à rejoindre l'autre extrémité des douves, et permettait alors de découvrir les nouveaux arrivants. Alors que le pont était déployé, un carrosse de belle facture au bois travaillé et aux roues cerclées de fer avançait vers l'intérieur du fort. Un coché à l'air hirsute avec une peau de bête sur les épaules et un tromblon à ses cotés menait le véhicule avec dextérité. Il jetais des coups d'œil à tout va, l'air anxieux. Il était impossible de deviner l'intérieur de carrosse car des tentures, rouges et finement brodées, sur chacune des fenêtres bloquaient la vue.

La porte du château s'ouvrait à la volée et Girard de Tremblay faisait son apparition marchant d'un pas résolu en direction de la diligence, le sourire aux lèvres. Il se tenait droit face à au carrosse, remettait ses vêtements en ordre et ouvrait enfin la portière. Il était devenu plus rayonnant alors qu'il aidait un bel homme à sortir du transport. Il lui serrait fermement une main et de l'autre tapotait négligemment l'épaule de l'invité.

Au loin, près des écuries, sieur Girard apercevait Tirssett qui suivait la scène de loin.


" Sieur Tirssett, approchez ! Approchez donc que je vous présente mon futur gendre ! ", lui disait il d'un ton enjoué.

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Tirssett

Re: La route vers Parravon

Message par Tirssett »

Tirssett était bien caché, tapis dans l'ombre ... mais finalement, les gardes ouvrirent la porte ! Tirssett en déduisit que les arrivant devait être des invités ! Pas totalement tranquille, mais tout de même rassuré par le nombre de garde autour de lui, il reposa son arme dans son fourreau, et se releva, réajustant sa cape et ses manches.

Il vit ensuite un carrosse richement décoré passé la porte doucement. Et a la vue des brodures, des tissus et de l'allure générale : il en déduisit que ce n'était ni un ennemis, ni même un pauvre chevalier errant comme lui ! Pendant un instant, il détourna le regard, et se reconcentra sur les chevaux de l'écurie : jusqu'à ce que la porte du château s'ouvre à la volée, et que Girard descende les marches rapidement vers le carrosse ! Toujours de plus en plus intrigué, il scrutait le carrosse, jusqu'à ce qu'un homme en descendit, pour serrer la main de Girard. C'est à ce moment là que ce dernier l'appela ! Et d'un air assez surpris, et désinvolte, Tirssett se dirigea vers le carrosse et les deux homme. Arrivé devant l'homme, il lui serra la main, et se présenta :


"Bonjour messire, je suis Tirssett, Chevalier de Paravon ! Enchanté."

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[MJ] Tisseur de Songes

Re: La route vers Parravon

Message par [MJ] Tisseur de Songes »

Sieur Tirssett recevait une poignée de main ferme et franche du jeune homme. Celui là même était plutôt grand, la coupe au carrée et les cheveux brun clair, un collier entretenu encadrait une mâchoire dure. Il avait l'air serviable et attentionné.
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" Bonjour Sieur Tirssett. Je me présente : Henri de Carmagus. C'est un plaisir de faire votre connaissance. ", disait il alors qu'il se tournait ensuite vers Girard.

" Sieur Tremblay, je suis impatient de revoir ma promise, je ne puis plus attendre. Sans compter que je ne peux rester que trop peu de temps. On m'attend Moussillon pour des affaires urgentes, d'ici demain à l'aube je devrais me remettre en chemin. "

Girard prenait un temps de réflexion en tirant la moue, les bras croisés, puis se redressait de toute sa stature pour répondre à Henri.

" Et bien soit, Amandine ne sera pas ravie je vous préviens. Je comprends cependant vos obligations, par les temps qui courent...", finissait il en laissant sa phrase en suspend. " Mais j'y pense ! Pour aller à Moussillon il vous faut passer par Bordeleaux, non? ", s'exclamait il. Puis il s'adressait à Tirssett, " Accompagner mon cher ami jusqu'à Bordeleaux ne devrait pas être un fardeau pour vous? " Mais le sieur de Tremblay ne laissait pas Henri répondre, d'un geste de la main battant l'air il enchainait, " Passons, nous en reparlerons ce soir au diné. "

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Tirssett

Re: La route vers Parravon

Message par Tirssett »

Tirssett, en jeune homme bien élevé laissa Girard et Henri discuter. Une fois les présentations effectué et les distinctions effectué, Sieur De Tremblay demanda à Tirssett d'accompagner son gendre sur la route de Bordeleaux. Tirssett leva un sourcil, et continua :

"Je serais honoré d'accompagner messire votre gendre sur la route pour Bordeleaux ..."

Mais juste eut-il le temps de terminer sa phrase que Girard était déjà reparti vers la porte du château ! Laissant Tirssett et Henri en plan.

Tirssett abandonna définitivement l'idée de partir ce soir, et reprit son sac qu'il remit sur son épaule pour retourner au château. Avant de reprendre le grand escalier il demanda à messire Henri :


"Désirez vous que je vous aide à porter vos affaires ?"

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